17 Mai

« Bordeaux… J’adore »

Bordeaux continue d’attirer et de charmer la clientèle étrangère. Le nouveau Bordeaux J’adore, n°4, vient de sortir. Un « Lifestyle Magazine » qui  donne envie de venir visiter la capitale de Nouvelle-Aquitaine, son art de vivre et son vignoble.

Voici l’art de vivre à la sauce bordelaise de nouveau sur placé glacé. « Bordeaux J’adore » est édité par L’Office de Tourisme de Bordeaux et tiré à 7500 exemplaires. Il s’adresse avant tout aux très nombreux touristes étrangers, écrit en anglais, et est disponible dans les dans les grands hôtels, à destination de petits congrès et salons, ainsi que pour les VIP et journalistes étrangers.

Dans ce nouveau numéro, on y retrouve les bonnes adresses, avec un focus sur la Grande Maison « A table with Pierre Gagnaire ». Le chef aux 2 étoiles de la Grande Maison y est interviewé avec un retour sur ses 2 ans passés à la tête de cet établissement gastronomique conjointement tenu avec Bernard Magrez, l’homme d’affaire aux 40 châteaux dont 4 grands crus classés à Bordeaux. Pierre Gagnaire y dévoile également les autres adresses qui lui paraissent essentielles à Bordeaux.

Parmi les nombreux événements que le Magazine propose au lecteur de partager, l’incontournable Bordeaux Fête le Vin, dont on fête du 14 au 18 juin le 20e anniversaire : « Wine & the Garonne. Ship Ahoy ! » titre « Bordeaux J’Adore » sur ce rendez-vous qui va conjuguer vin et voile avec la Tall Ships Regatta où une trentaine des plus beaux et vieux gréements au monde va participer.

« City of Wine » est également en bonne position dans le mag, rappellant qu’en 2017 ce sont 445000 visiteurs qui ont fréquenté le nouvel emblème de Bordeaux, dont 23% d’étrangers issus de 176 pays. Une City of Wine toujours autant immersive avec son parcours permanent et intéressante également avec ses expositions temporaires Vin et Musique (jusqu’au 24 juin) et bientôt « Porto & DOuro » (5 octobre-6 janvier).

Un focus est également fait sur le futur Musée de la Mer qui va ouvrir à partir du 15 juin aux Bassins à Flots  » A New Museum Unfurls its Sails » un projet avec un cabinet de curiosités signé Norbert Fradin à oir également dès l’ouverture.

Entre le Bordeaux Gourmand et 48 heures à Bordeaux, des clés sont données aux touristes pour qu’ils s’y retrouvent dans le « Bordeaux Way Of Life ». Une invitation au voyage et à la découverte, intitulé « Take a breath »

 

Lucile Auger vient renforcer les Côtes de Bordeaux

C’est l’époque des transferts, comme dans le foot, à ceci près que c’est dans le monde du vin. Alors qu’Aurélie Lascourrèges a rejoint la Cité du Vin, Lucile Auger va la remplacer en tant que responsable presse des Côtes de Bordeaux. Un joli challenge pour continuer à dynamiser l’image des Côtes de Bordeaux.

Lucile Auger, la nouvelle recrue des Côtes de Bordeaux

« Les Côtes de Bordeaux, c’est en haut », on se souvient du slogan et de l’affiche lancée lors de l’union des différentes Côtes de Bordeaux (naissance le 31 octobre 2009) pour avoir une stratégie commune et une communication plus visible notamment à l’étranger.

Depuis le lancement avec Christophe Chateau, puis Audrey Bourollo et Patricia Zabalza, directrice de l’Union, les Côtes de Bordeaux ont su évoluer et marquer de leur empreinte le marché tant national qu’international. Les Côtes de Bordeaux aujourd’hui regroupent  5 appellations communales de Blaye, Cadillac, Castillon, Francs et Sainte-Foy, 950 producteurs au total. En avril 2015 , une nouvelle définition du positionnement des Côtes de Bordeaux a été présentée à la presse ainsi que la création d’une nouvelle identité visuelle.

Pour continuer le travail accompli et qui sait aller « vers l’infini et au delà », Lucile Auger va avoir la délicate tâche « d’enrichir les relations avec les prescripteurs, notamment la presse et les nombreux bloggeurs » qui ont émergé ces dernières années, dont le seul et unique « Côté Châteaux », votre serviteur.

C’est avec beaucoup de fierté que je rejoins les Côtes dont les valeurs et la vision du métier de vigneron m’ont particulièrement séduite. Mon rôle sera d’accompagner la croissance de l’AOC et de permettre le développement de sa visibilité » Lucile Auger

Elle succède ainsi à Aurélie Lascourrèges, qui a bien oeuvré durant 5 ans et a décidé de rejoindre l’équipe de la Cité du Vin de Bordeaux. Il lui incombera à son tour d’assaillir les journalistes pour des dégustations, reportages et voyages de presse, et d’initier de nouveaux axes presse en France, mais également à l’étranger. Ellle souhaite également communiquer davantage sur les réseaux sociaux et participer activement aux actions menées par l’Union.

Lucile Auger est agée de 24 ans, diplômée de Sciences Po en communication et a déjà travaillé dans les vignobles de Saint Émilion, du Languedoc et de Provence. « Après avoir vécu hors de Bordeaux et notamment à l’étranger, je mesure l’importance de promouvoir les vins et le patrimoine viticole de la région où j’ai grandi. Celui qui ne sait pas d’où il vient ne peut pas savoir où il va » explique la nouvelle attaché de presse.

Côté châteaux tire son chapeau à Aurélie et souhaite la bienvenue et bonne chance à Lucile.

16 Mai

Instant magique ! Les plus vieux flacons de vin jaune au monde, de 1774, en vente aux enchères le 26 mai

Jura Enchères proposera à la vente le 26 mai prochain des pièces rares, les 102 derniers flacons de la célèbre cave d’Arbois du Commandant Grand (1886-1974), conservés jusqu’à aujourd’hui dans un endroit protégé appelé le « Tabernacle ». Parmi eux, 3 vins jaunes d’Arbois de 1774.

1774, cela vous parle ? Oui, les historiens vous diront aussitôt que c’est l’année où Louis XVI est devenu roi, ou que son auguste grand-père Louis XV est décédé de la petite vérole… mais c’est aussi le millésime retrouvé dans la célèbre cave d’Arbois du Commandant Grand (1886-1974), conservés jusqu’à aujourd’hui dans un endroit protégé appelé le « Tabernacle ».

Ce sont 3 vins jaune d’Arbois, millésime 1774, parmi les plus vieux vins conservés au monde. Un vin unique, le roi des vins, qui transcende les années : cette longévité exceptionnelle du vin jaune d’Arbois provient de son mode de fabrication particulier, car dès l’origine il est élevé, vieilli, 6 ans et 3 mois en barrique:  sur 1 litre à la base, il n’en reste à terme qu’un peu plus de 60 centilitres (d’où ces bouteilles particulières, ramassées appelées clavelins), le reste s’étant évaporé, c’est la magie de ce breuvage, la « part des anges ».

Ce vin a été transmis et veillé avec amour par 8 générations d’héritiers de Pierre Vercel (1694-1754), une famille  de vignerons d’Arbois connue depuis le XIVème siècle. Le Commandant Grand fut le gardien attentif de la tradition familiale et arboisienne.

Le vin jaune, dont la durée légale de conservation est de 6 ans et 3 mois minimum pour qu’il puisse bénéficier de cette appellation, est un vin « indestructible ». Celui que nous présentons a une origine incontestable puisqu’il provient du Commandant Grand qui était le gardien du temple», Philippe Etiévant de Jura Enchères.

Il est resté discret sur la localisation et le nombre des bouteilles
qu’il conservait précieusement :  ce sont 102 flacons, les derniers de sa précieuse collection qui sont proposés aux enchères par la maison de ventes Jura Enchères le 26 mai prochain.

Déjà les grands amateurs ou collectionneurs chevronnés comme Michel Jack Chasseuil sont ou seront à coup sûr sur les rangs pour participer aux enchères. L’estimation de ces clavelins désormais très rares de 1774 est de 15.000 à 20.000 € pièce. Nul besoin d’être devin ou un Henri Maire pour se dire que cela pourrait être une affaire, le vin jaune est un vin qui ne bouge pas, le rare vin au monde qui peut passer autant de décennies et de siècle, et être encore dégusté… Le roi des vins !

La vente pourra être suivie sur Interencheres-live.com.

Un petit lifting pour « les Vignerons de Jurançon »

Voici le fruit d’une réflexion longuement mûrie. Le collectif de « La Route des Vins du Jurançon » a décidé de se parer d’une nouvelle identité. Désormais, on les nommera  « Les Vignerons du Jurançon ». Tout simplement.

« Elle descend de la montagne à cheval… », ils connaissent la chanson les vignerons de Jurançon. Ce n’est pas pour autant qu’ils allaient la reprendre comme message commercial, trop daté, trop pourri…en revanche la pourriture noble, ils apprécient et savent en jouer dans leur fabuleux vins.

L’idée vient bien de la-haut, elle « fait suite à une profonde réflexion stratégique et identitaire menée par les vignerons indépendants du Jurançon« . Ils voulaient « défendre la singularité de leur terroir niché dans les Pyrénées » et « faire (re)découvrir aux professionnels et aux amateurs l’originalité et l’unicité des vins blancs secs et doux de Jurançon ».


Cette  nouvelle identité visuelle des « Vignerons du Jurançon » met l’accent sur :

  • UN TERROIR UNIQUE
    Le vignoble de l’appellation Jurançon est niché au cœur des Pyrénées. Ce terroir est le seul à révéler pleinement nos cépages autochtones : les Mansengs.
  • DES VIGNERONS FORTS D’UN SAVOIR FAIRE
    Véritables artisans, les vignerons s’appuient sur un savoir-faire séculaire, hérité et renouvelé. Les mains de ces hommes et de ces femmes modèlent la vigne, et cisèlent les vins. Le cahier des charges de l’AOC autorise uniquement une vendange manuelle.
  • UNE HISTOIRE D’EXCELLENCE
    Inspirés par l’héritage royal légué par le roi Henri IV, les vignerons sont portés par une quête permanente d’exigence et d’excellence.
  • UN VIN DE PARTAGE
    Par leur typicité unique, les vins blancs secs et doux de Jurançon invitent au partage et à la convivialité. À la fois racés et accessibles, ils surprennent les consommateurs par leur originalité.

Les Vignerons du Jurançon – Présentation 2018 from Les Vignerons du Jurançon on Vimeo.

Comment la Chine devient l’Eldorado du vin : 330 dégustateurs venus du monde entier testent 9000 crus de 50 pays

Historiquement plus portés sur la bière et l’alcool fort, les Chinois rattrapent à grandes gorgées leur retard en matière de vin, au point que le Concours mondial de Bruxelles, prestigieux concours international de dégustation, vient de se tenir pour la première fois en Chine.

25e © Concours Mondial de Bruxelles à Pékin

Dans l’immense salle d’un luxueux hôtel de Pékin, 330 dégustateurs venus du monde entier testent 9.000 crus de 50 pays. Après avoir respiré, goûté puis recraché le breuvage, ils attribuent leurs notes via une tablette tactile. Objectif de ces juges du 25e Concours mondial de Bruxelles : décerner aux meilleurs

vins des médailles (or, argent), dont peuvent ensuite se prévaloir les producteurs en les collant sur leurs bouteilles. Afin d’éviter tout a priori, les bouteilles
sont anonymes et enveloppées dans un plastique opaque.
« LE MARCHE LE PLUS DYNAMIQUE AU MONDE »
« Pourquoi est-on venus en Chine? Parce que c’est le marché le plus dynamique du monde », s’enthousiasme Baudouin Havaux, le président de la compétition. « En termes de consommation, c’est incroyable, ce pays se développe à une vitesse folle. »
Les Chinois boivent 1,46 milliard de litres de vin par an, soit pratiquement un litre par habitant, selon une étude de Vinexpo, organisateur
de salons internationaux. Ils sont au 5e rang mondial, derrière les Américains, les Français, les Italiens et les Allemands. Mais ce chiffre devrait gonfler de 18,5% d’ici à 2021. La Chine deviendrait alors le 2e consommateur mondial.
« Les Chinois achètent surtout du vin pour l’offrir en cadeau ou pour afficher leur niveau d’éducation et de richesse. Ou pour les bienfaits supposés du vin rouge. Mais un nombre croissant en boivent aussi pour le goût, le plaisir, et la curiosité », explique le dégustateur canadien Jim Boyce, basé en Chine. « Et puis les gens ont aussi tout simplement davantage de moyens », souligne ce spécialiste du vin chinois, alors que le revenu disponible moyen des Chinois urbains a doublé entre 2009 et 2016.
RIESLING ET INTERNET
« Il y a cinq ans, le vin était encore un objet de prestige en Chine. Il fallait surtout laisser le prix sur la bouteille pour montrer qu’il est très cher. Mais les jeunes commencent à s’intéresser au produit lui-même », se félicite M. Havaux.
Parmi eux, Kang Yi, une interprète de 30 ans. « J’ai découvert le vin quand j’étais à Paris pour mes études. Surtout le rosé, le champagne et le riesling.
A mon retour en Chine, j’ai rejoint un club pour apprendre à déguster des crus », raconte-t-elle.
« Avant, j’achetais du vin pour des dîners entre amis, mais sans vraiment y connaître grand chose », explique Zhou Hewei, une Pékinoise qui travaille dans l’assurance. « Jusqu’au jour où une amie qui a étudié le vin à l’université a ouvert un site internet. Elle écrivait des articles sur les cépages, les terroirs… J’ai appris beaucoup de choses et j’ai commencé à acheter de plus en plus de bouteilles. »
Conséquence de cette passion grandissante: en 2017, la Chine a importé 750 millions de litres de vins étrangers, selon les douanes (+20% sur un an). Leur part de marché atteindrait aujourd’hui les 50% en volume.

Des dégustations à l’aveugle © Concours mondial de Bruxelles

LA QUALITE DES VINS CHINOIS PROGRESSE

« La qualité des vins chinois eux-mêmes progresse de façon constante depuis 10 ans », souligne Jim Boyce, qui a goûté plus de 1.000 crus made in China depuis 2005. Avant, les Chinois ne trouvaient en magasin que des marques chinoises et des Bordeaux. Puis la vente en ligne et les smartphones sont arrivés. D’un coup, ils ont eu accès à des milliers de références du monde entier. Cela a mis une pression énorme sur les producteurs chinois, jusqu’alors davantage focalisés sur le marketing que sur la qualité. Ils ont été contraints de s’améliorer pour survivre. »
Ces derniers ont dorénavant plus d’expérience, se forment à l’étranger, et disposent de meilleurs équipements. Leurs coûts de production sont cependant alourdis par l’obligation, l’hiver, d’enterrer les vignes afin d’éviter qu’elles ne gèlent.
« Mais beaucoup de domaines viticoles gagnent en qualité et remportent des médailles dans des grandes compétitions », souligne Eva Xie, dégustatrice et critique de vin chinoise.
« En 2017, 30% des vins chinois testés lors du Concours de Bruxelles ont été médaillés. C’est davantage que notre taux de récompense moyen de 25% », souligne Baudouin Havaux. « C’est quand même bluffant ».
AFP

15 Mai

Concours de Bordeaux : voici le Palmarès 2018 des vins médaillés de Bordeaux – vins d’Aquitaine

Le concours de Bordeaux, c’est le concours des Vins de Bordeaux- Vins d’Aquitaine en marge du Salon de l’Agriculture de Nouvelle-Aquitaine, actuellement au Parc des Expositions de Bordeaux. Organisé par la Chambre d’Agriculture de la Gironde, ce concours a vu 1049 vins médaillés, samedi dernier, au Palais des Congrès de Bordeaux.

Prés de 800 professionnels de la vigne et du vin étaient réunis ce week-end au Palais des Congrès de Bordeaux ; ils ont dégusté 3 490 échantillons, issus de 97 appellations  (30% ont donc été récompensés).

Ce sont ainsi 421 médailles d’Or, 463 médailles d’Argent et 165 médailles de Bronze qui ont été attribuées.1 049 vins médaillés au total, ce samedi 12 mai, au Concours de Bordeaux – Vins d’Aquitaine.

LE CONCOURS DE BORDEAUX, UNE REFERENCE POUR LES ACHETEURS  

Au fil des ans, le Concours de Bordeaux est devenu  une référence pour les acteurs de la filière vitivinicole et une valeur sûre pour les consommateurs.
Certifié ISO 9001, le Concours de Bordeaux est reconnu pour la rigueur de son organisation et la fiabilité de ses résultats.

ANONYMAT DES BOUTEILLES, DEGUSTATIONS A L’AVEUGLE

Pour se prémunir de fraudes éventuelles et donner du crédit au concours de Bordeaux, la Chambre d’Agriculture de la Gironde a mis en place une série de dispositifs comme des prélèvements des vins directement à la propriété, système d’anonymat des bouteilles, dégustation à l’aveugle par des professionnels, macarons dotés d’une solution haute technologie anti-contrefaçon…

UN AVANTAGE COMMERCIAL

Être médaillé au Concours de Bordeaux, c’est disposer d’un atout, d’un avantage commercial indéniable auprès des acheteurs professionnels comme particuliers.

PRESENT DU 16 AU 21 MAI SUR LE SALON DE L’AGRICULTURE NOUVELLE AQUITAINE

Du 16 au 21 mai, rendez-vous sur le Salon de l’Agriculture Nouvelle Aquitaine.  Au menu, dégustation d’une sélection de vins médaillés et la possibilité de
participer à un jeu inédit : « Cherche et trouve les médailles du Concours de Bordeaux ».  Cela se passera au Comptoir du Vin – Hall 4.

#concoursvinsbordeaux

Le palmarès complet est à retrouver en ligne sur www.concours-de-bordeaux.com 

14 Mai

Les photographies de Tom Fecht dans le grand chai du château de Siran

Installées dans le grand chai du château Siran à Margaux, les photographies de Tom Fecht proposent des portraits de l’océan, emplis de poésie. A découvrir jusqu’au 30 mai.

© Tom Fecht au château Siran

Tom Fecht propose des portraits de l’océan, emplis de poésie. Sa démarche méticuleuse et scientifique parvient à révéler des instants tel que nous ne pourrions jamais les voir à l’œil nu. La méditation à laquelle invitent les photographies de Tom Fecht lorsqu’il fixe le ciel ou la mer, incite à une autre réflexion, entre émotion et philosophie.“J’aime penser que mes caméras ont des oreilles et écouter avec mes yeux.”

Tom Fecht vit entre Bordeaux et Berlin. À la fin des années 1990, il a adopté́ la photographie comme moyen d’ expression après avoir étudié la cybernétique, la physique, l’ingénierie et l’histoire de l’art à l’Université́ de Columbia à New-York. Depuis lors, il a produit un vaste ensemble de travaux de paysages et de portraits. Au cours des dernières années, il a acquis une notoriété grâce à ces paysages marins, la photographie la nuit mettant l’accent sur des phénomènes invisibles à l’œil nu. Ses œuvres minimalistes à grande échelle franchissent la frontière entre le monde physique et l’aspect magique et invisible de l’univers tout en poussant
la photographie à la limite de la physique quantique.

Son travail a fait l’objet de nombreuses expositions et collections muséales, dont les collections permanentes de la Nouvelle Galerie Nationale de Berlin, du MuCEM Marseille et du Museum DKM dans la région de Düsseldorf. Les expositions récentes incluent le Martin-Gropius-Bau Berlin; la Kunsthalle, Hambourg; la Bundeskunsthalle, Bonn; le Royal College of Art, Londres; le Helmhaus, Zürich; le Museum Folkwang à Essen; le Musee des Beaux ́ -Arts LAAC, Dunkerque et le Musée des Beaux-Arts de Liège, Belgium. Le travail de Fecht est régulièrement présenté́ àla TEFAF de Maastricht, la TEFAF de New-York et à ArtBasel et souvent exposé à Paris, Düsseldorf, Munich et San Francisco. Il est également largement représenté́ dans les
collections privées et corporatives en Europe, en Amérique du Nord et en Asie. Dans la région de Bordeaux, ses images magiques ont été́ présentées à Château Palmer en 2017 et actuellement à Château Siran jusqu’au 30 mai.

La visite est gratuite. Lundi au dimanche de 10h à 13h et de 14h à18h

12 Mai

2e Vinata : lancement de la saison oenotouristique avec les vignerons de la Route des Vins de Bergerac et Duras

Après une 1ère édition édition réussie , les vignerons de la Route des Vins Bergerac Duras ont donné avec brio le coup d’envoi hier de leur saison oenotouristique  avec cette 2ème Vinata.

Lancement sous le soleil ce vendredi de la 2e Vinata à Bergerac © Marie-Pierre Tamagnon

Vendredi et samedi, les vignerons investissent le centre historique de Bergerac pour faire découvrir leur vignoble avant d’ouvrir les portes
de leurs domaines toute la journée ce samedi 12 mai.

Un petit rappel historique

La vinata ou vinée, au Moyen-Age, désignait l’ensemble du terroir viticole
dépendant de l’autorité urbaine de Bergerac. C’est donc tout naturellement que les vignerons de la Route des Vins ont choisi la capitale du vignoble pour accueillir cet événement oenotouristique et festif.

Ce vendredi, ces vignerons ont transformé les places du centre historique de Bergerac, Cayla et de la Myrpe,  en grand showroom Route des Vins avec parcours découverte du vignoble, dégustations et ateliers, et le soir a eu lieu le grand bal de La Vinata au Cloître des Récollets, avec mise en place d’un bar à vin éphémère.

7 grands terroirs, 7 expériences à tester !

Aujourd’hui, samedi 12 mai, ils pourront d’ailleurs vivre au cœur du vignoble l’expérience oenotouristique de leur choix à l’occasion d’une opération portes ouvertes sur la Route des Vins.

Montravel, Monbazillac, Saussignac, Pécharmant, Rosette, Bergerac et Duras : 7 magnifiques terroirs viticoles et 10 AOC à découvrir au travers de visites guidées, dégustations gratuites et animations toute la journée dans les domaines participants.

La Route des Vins Bergerac Duras

Démarche volontaire et collective, la Route des Vins est un réseau de 130 domaines et châteaux des vignobles de Bergerac et Duras, unis pour faire découvrir la vigne, le vin, le métier de vigneron mais aussi la culture, le patrimoine et l’art de vivre en Périgord Agenais. Passionnés et passionnants,
les vignerons Route des Vins s’engagent à réserver le meilleur accueil aux visiteurs sur leur propriété. A cette fin, ils ont signé une charte qui garantit la possibilité de déguster dans de bonnes conditions.

Avec Vins de Bergerac et Duras.

11 Mai

Blaye : à fond la forme avec le marathon et la rando VTT des Vins de Blaye

Deux nouveaux rendez-vous sportifs et oenotouristiques, en Côtes de Blaye, ces 12 et 20 mai, avec le marathon et la rando VTT des Vins de Blaye. De quoi découvrir de beaux paysages et de sympathiques châteaux.

Après le Printemps des Vins de Blaye, l’appellation Blaye Côtes de Bordeaux vous convie à deux événements sportifs incontournables : le Marathon et la Rando VTT des Vins de Blaye ! Deux rendez-vous immanquables pour découvrir autrement les vins de l’appellation et son territoire.

LE MARATHON DES VINS DE BLAYE SAMEDI 12 MAI 

Les participants du 15e Marathon des Vins de Blaye partiront à la découverte du vignoble blayais et de ses coteaux en traversant 14 communes et 12 châteaux viticoles ouverts pour l’occasion, avant d’atteindre l’emblématique Citadelle de Blaye.

Evénement sportif convivial et festif, à l’image de l’appellation, le Marathon des Vins de Blaye proposera de nombreuses animations musicales sur tout le parcours tandis que la plupart des participants seront déguisés ! Pour les moins chevronnés, le 10 km permettra de s’immerger dans l’ambiance à moindre effort.

Mettant en valeur les paysages vallonnés de notre appellation, ces deux événements sont un excellent moyen de faire découvrir notre terroir et nos vins dans l’ambiance festive et conviviale qui nous est chère. » Mickaël Rouyer, directeur du Syndicat Viticole de Blaye Côtes de Bordeaux.

7e RANDO VTT DES VINS DE BLAYE

Les amateurs de VTT ont également leur événement en Blaye Côtes de Bordeaux ! La 7e édition de la Rando VTT des Vins de Blaye se déroulera le dimanche 20 mai, en partenariat avec l’association HG Green Bike. 4 circuits VTT et 1 circuit pédestre seront proposés aux amateurs comme aux plus expérimentés qui pourront profiter des paysages du vignoble.

La Rando VTT des Vins de Blaye est également l’occasion de rencontrer les vignerons dans leur propriété et de (re)découvrir les vins de l’appellation ; les participants repartiront avec une cuvée souvenir signée cette année par le Château Cap Saint-Martin.

Avec l’appellation Blaye Côtes de Bordeaux.

10 Mai

Chez les Thienpont, un « Wine Tour » pour mieux connaître châteaux et savoir-faire

Voici une idée originale : un Wine Tour de propriétés familiales ou gérées par la même famille les Thienpont pour mieux faire connaître aux cavistes, restaurateurs, sommeliers et bars à vins de Bordeaux les vins qu’ils font de « main de maître » et l’histoire de leurs propriétés.

« Vieux Château Certan, c’est une entité familiale, complète depuis le XVIIIe siècle, ce n’est que la 3e famille à la tête de ce vignoble… » commente Alexandre Thienpont gérant et co-propriétaire de Vieux Château Certan auprès de la douzaine de cavistes, sommeliers et restaurateurs bien connus de Bordeaux.

C’est son grand-père, Georges Thienpont, qui avait acquis le domaine en 1924 (il était aussi propriétaire de Trolong Mondot dont il a du se défaire à cause de la crise de 1929). Une propriété acquise avec beaucoup de flair déjà car située en face de Pétrus et de Cheval Blanc. 15 hectares de vignes sur un terroir de graves et sur le magique plateau de Pomerol.

La typicité c’est essentiellement, pour Pomerol en tant que tel, le merlot qui domine, le côté charmeur soyeux et velouté, c’est le charme du vin hédoniste, facile, et surtout agréable » Alexandre Thienpont

Tous sont venus pour trouver de petites pépites qu’ils vont proposer à leur clientèle, en cave ou sur table. Ils dégustent bien sûr le 1er vin sur les millésimes 2012 et 2011 mais aussi le second la Gravette de Certan en 2014…

Fabien Poujardieu directeur et associé de la Villa Tourny à Bordeaux : « Il me donne une impression de finesse, bien équilibré, beaucoup de fruit et de puissance pour un 2014, on a beaucoup de seconds vins de grands châteaux sur notre carte des vins, c’est plus accessible pour les clients. »

A un vol d’oiseau, un vin de légende pour les amateurs de vin : « Le Pin ». Ce vin de garage, exploité sur seulement  2 hectares et dont seulement 6000 bouteilles sont produites, a véritablement explosé à la fin des années 90 où « les prix ont été multiplié par dix, avec des achats spéculatifs à Singapoure », me précise François Thienpont

Le premier qui a fait la promotion de Le Pin, c’est Robert Parker qui a donné 100 points au 1982; c’est un cru qui doit sa renommée aux grands amateurs mondiaux de grands vins, c’est un vin reconnu comme un vin de terroir avant tout » François Thienpont de la maison de négoce Wings.

« Ce vin est bu par des gens qui boivent aussi des Romanée-Conti, des grands Bourgogne et de grands Rhône. Une moyenne de prix de Le Pin, c’est 2000 € (la bouteille) mais ça peut monter jusqu’à 5000 €, sans compter que certains millésimes cultes comme 82 quand on en trouve ou des formats en magnum ou double magnum peuvent aller dans des prix stratosphériques. »

Pour Simon, caviste des Trois Pinardiers : « C’est un vin exceptionnel, un vin un peu typé bourguignon, avec très très peu d’hectares et très très peu de production (6000 bouteilles en moyenne), ça s’arrache et c’est cher, un sélection stricte sur la qualité, atypique, ça s’arrache et c’est cher, la qualité n’a pas de prix ».

A des prix nettement plus accessibles, Nicolas Thienpont présente à son tour les vins qu’il vinifie comme Larcis-Ducasse ou Pavie-Macquin depuis 1995 (propriété de la famille Corre-Macquin)

Pavie-Macquin, une qualité de plus en plus reconnue, qui a fait qu’en 2006 Pavie-Macquin a accédé avec Trolong-Mondot, au rang de 1er grand cru classé ;ce terroir qui était méconnu avant était enfin reconnu au rang des 1ers » Nicolas Thienpont gérant de Pavie-Macquin.

« C’est très expressif, très exubérant mais encore une fois en étant sur la finesse la délicatesse des grands terroirs de Saint-Emilion, ce n’est que du plaisir et que du bonheur », commente Adrien Champigny chef sommelier du Saint-James, restaurant étoilé au Guide Michelin à Bouliac.

Et encore un petit plongeon aux XVe et XVIe siècles au château familial Puygueraud, où les Thienpont continuent leur Wine Tour en présentant des vins de Côtes de Francs ou de Castillon, l’Etoile, les Fillottes  réalisés par Nicolas, Cyril, et François Thienpont. Des vins plus accessibles dont la fourchette pour le particulier oscille entre 10 et 15 €, des vins charmeurs qui à coup sûr se retrouveront chez ces cavistes et restaurateurs.

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl et Jean-Pierre Magnaudet, montage Olivier Pallas et mixage Vincent Issenhuth :