24 heures après les violentes chutes de grêle, les vignerons pansent leurs plaies et les syndicats viticoles ont commencé à estimer les dégâts fort importants. Deux secteurs ont énormément payé : les Côtes de Bourg et le Blayais. Le Sud Médoc, Pessac-Léognan et quelques secteurs de l’Entre-Deux-Mers ont été en partie touchés.
En cette fin de matinée, Bernard Farges, le vice-président du CIVB, me confiait « on a une vision plus large mais pas encore très précise. « On peut dire qu’entre 3000 et 5000 hectares ont été très touchés. Il faut attendre pour avoir plus de précisions ».
« La zone la plus vaste, c’est le Blayais et le Bourgeais…Il y a également eu le Haut-Médoc (Ludon, Parempuyre, Macau), une partie de l’Entre-Deux-Mers (Pellegrue). Le vignoble charentais et celui de Cognac ont aussi été très touchés ».
La vraie différence avec ce qu’il se passait il y a 10 ans, on n’avait pas des orages de grêle aussi massifs », Bernard Farges Vice-Président du CIVB.
Et d’ajouter : « ce qui est terrible, c’est la succession d’événements, l’an dernier, l’année suivante, c’est dur ! Economiquement, cela va être compliqué et moralement aussi. »