07 Fév

Les vignerons indépendants ont fait leur show au Luxembourg

Rien n’arrête les Vignerons Indépendants, même pas l’hiver. Ils ont réchauffé l’atmosphère et les coeurs des amateurs de vins au Luxembourg, en proposant de déguster le fruit de leur travail et de leur passion. Du coup, ce fut une affluence record pour cette édition 2018 !

Le salon des © Vignerons Indépendants au Luxembourg

Le salon des © Vignerons Indépendants au Luxembourg

C’est une particularité là-bas, ce salon est associé au Salon des Antiquaires, de ce fait le salon s’adresse à une clientèle exigeante et sensible à l’élégance et au raffinement.

Ce salon permet aussi de réaliser une belle vadrouille à travers les terroirs hexagonaux : une route des vins intra-muros de Saint-Emilion à Jurançon en passant par le Médoc, sur un même espace,  où l’on peut en toute simplicité acheter sur place directement au vigneron présent derrière son stand.

Cette nouvelle édition a permis à l’amateur français, luxembourgeois ou  belge, de découvrit non seulement les richesses vinicoles des terroirs de la Nouvelle-Aquitaine mais aussi les autres saveurs de la Région, en particulier les fromages des Pyrénées, foie gras du Périgord ou encore jambons Pata Négra, Serrano…

Le jeudi soir, un afterwork était spécialement organisé sur le salon situé au cœur du quartier des affaires de Luxembourg. Cette soirée privilégiée s’adressait tout particulièrement à la population active travaillant dans le quartier, souhaitant se détendre après une journée de travail avec la possibilité de se restaurer sur place.

06 Fév

2e édition de « sous les pavés, la vigne ! » les 10 et 11 février au Hangar 14 à Bordeaux

C’est la 2ème édition bordelaise du salon « Sous les pavés la vigne » samedi et dimanche.  Coproduit par Rue89 Bordeaux et Nouriturfu, le salon des vins actuels et naturels revient à Bordeaux, au Hangar 14.

1-sous-les-paves-la-vigne-780L’an dernier, près de 2000 visiteurs avaient trinqué avec « Sous les pavés la vigne… » De quoi s’agit-il ? Une manif de vin ? Des vignerons qui battent le pavé ? Le vin qui vous intéresse ici est idéaliste, marginal, minoritaire, voire impossible selon certains tenants de l’establishment vinique. De fait, ce vin « idéaliste » est porteur de valeurs, des conceptions artisanales et humanistes de l’agriculture ou du commerce, qui intéressent un média indépendant tel que Rue89 Bordeaux.

Des thèmes sociétaux sont directement abordés durant le salon, notamment par le biais de débats. Mais c’est bien d’abord pour déguster et acheter des vins – issus de cette minorité délicieuse – qu’on se rendra à « Sous les pavés la vigne » ! Véritable festival « agriculturel », le salon réunit bien sûr de nombreux (euses) vigneron (nes) bio, biodynamiques et naturels, français et internationaux, mais aussi des brasseurs, des stands « food », des auteur (es) qui font l’actualité (en dédicace), une projection et des débats. Sans oublier des happenings, comme une dégustation hors programme, annoncée le jour J aux visiteurs, une première cette année à Bordeaux : le « quart d’heure mythique ». Pour 10 euros, les visiteurs auront ainsi accès à toutes les dégustations et animations au sein du salon. Petite cerise cristalline sur le gâteau, un verre griffé leur est offert à l’entrée.

DEUX DEBATS :

  • « Faut-il biodynamiter le vignoble ? », le samedi (15h) ;
  • « Vin naturel, vin conventionnel : irréconciliables ? », le dimanche (15h), avec notamment Eric Tesson (directeur de la CNAOC)
  • La projection du feuilleton documentaire « Cash sur Table », de la Revue Far Ouest, ou la réponse du vignoble bordelais à la question des pesticides, le dimanche (11h)

LIVRES & AUTEURS:  François Caribassa (Qu’est-ce que boire ? Critique de la dégustation des vins ; éd. Menu Fretin) Isabelle Guichard (Précis à l’usage de ceux qui pensent que Demeter n’est qu’une déesse grecque ; éd. de l’Epure) Antonin Iommi-Amunategui (Manuel pour s’initier au vin naturel ; éd. de l’Epure) Jean-Benoit Meybeck (Cosmobacchus ; éd. Eidola) Et aussi : les « quarts d’heure mythiques » (dégustation « happening » de cuvées rares ou épuisées)

Avec « Sous les Pavés, la Vigne ! » les les 10 et 11 février au Hangar 14 à Bordeaux

05 Fév

Philippe Etchebest, nouvel étoilé au Michelin avec La Table d’Hôtes du 4e Mur à Bordeaux

La nouvelle vient de tomber, Philippe Etchebest vient d’obtenir une étoile au guide Michelin lors de la remise de récompense du célèbre Guide à Paris. Bravo au chef qui avait ouvert le 4e Mur dans l’enceinte du Grand Théâtre en septembre 2015 à Bordeaux et marque l’essai avec La Table d’Hôtes du 4e Mur, un concept original et gastronomique.

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C’est une récompense méritée pour Philippe Etchebest, le célèbre chef de la place de la Comédie à Bordeaux. Il a ouvert son restaurant, le 4e Mur, en septembre 2015 et ne cherchait  pas forcément à avoir d’étoiles pour cette brasserie.

L’ironie avait voulu qu’une première étoile fut décernée avant lui à son rival et ami d’en face Gordon Ramsay pour le Pressoir d’Argent. L’injustice est réparée et la guéguerre ou le cauchemar en cuisine va pouvoir continuer, entre ces deux stars et des fourneaux et du petit écran.

CapturePhilippe Etchebest vient de décrocher cette étoile pour La Table d’Hôtes du 4e Mur, ouverte en juillet dernier, en sous-sol de sa brasserie du 4e Mur. Une table gastronomique celle-ci qui laisse au chef exprimer tout son talent, comme une mélodie en sous-sol. Il avait déjà connu la gloire des étoiles avec 2 étoiles décrochées lorsqu’il était chef à l’Hostellerie de Plaisance à Saint-Emilion.

Cette année, 621 étoiles ont été décernées, soit 5 de plus que la dernière édition.

CaptureMichel Vico, du restaurant le Jasmin au Stelsia à Saint-Sylvestre sur Lot (47) a décroché une étoile également, autre table gastronomique récompensée cette année celle de Julien Lefebvre du Château de Cordeillan-Bages, propriété de la famille de Jean-Michel Cazes à Pauillac (Gironde) et aussi 1 étoile pour Tanguy Laviale pour Garopapilles à Bordeaux. Bravo aux chefs.

Capture

A Bordeaux, on compte toujours 3 deux étoiles avec la Grande Maison (Pierre Gagnaire), le Pressoir d’Argent (Gordon Ramsay) et la Grand’Vigne au sein des Sources de Caudalie-château Smith Haut Lafitte (Nicolas Masse). A Saint-Emilion l’Hostellerie de Plaisance conserve aussi ses 2 ** (Ronan Kervarrec). Parmi les 1*, il y a bien sûr le Logis de la Cadene à Saint-Emilion (Alexandre Baumard), le Saint-James à Bouliac (Nicolas Magie), le Pavillon des Boulevards (Bordeaux), le Prince Noir (Lormont-Bordeaux). Le seul 3 *** de la région reste les Prés d’Eugénie de Michel Guérard à Eugénie-les-Bains. Revoir les reportages sur Bordeaux Terre de Gastronomie 

GUIDE MICHELIN 2018 : 28 TROIS ETOILES EN FRANCE :
La Maison des Bois, de Marc Veyrat, et le restaurant éponyme de Christophe Bacquié
ont rejoint lundi le cercle prestigieux des tables auréolées de trois étoiles en
France, qui compte au total 28 établissements dans l’édition 2018 du guide Michelin.
C’est un de plus qu’en 2017, après le retrait par le guide du restaurant Le Suquet
à Laguiole (Aveyron), conformément au souhait de son chef Sébastien Bras. Le fils
de Michel Bras, fondateur du restaurant, avait fait la demande inédite de ne plus
figurer dans le guide qui lui accordait trois étoiles depuis 1999.
CaptureDix « trois étoiles » sont situés à Paris (entre parenthèses l’année d’attribution):
– Alain Ducasse au Plaza Athénée (2016)
– Le Cinq, à l’hôtel Four Seasons George V (Christian le Squer, 2016)
– Alléno Paris – Pavillon Ledoyen (Yannick Alléno, 2015)
– Epicure à l’hôtel Bristol (Eric Frechon, 2009)
– L’Astrance (Pascal Barbot, 2007)
– Le Pré Catelan (Frédéric Anton, 2007)
– Guy Savoy (2002)
– Pierre Gagnaire (1998)
– L’Arpège (Alain Passard, 1996)
– L’Ambroisie (Bernard Pacaud, 1988)
En régions :
– La Maison des Bois à Manigod, en Haute-Savoie (Marc Veyrat, 2018)
– Le Restaurant Christophe Bacquié, à l’Hôtel du Castellet, dans le Var (Christophe
Bacquié, 2018)
– Le 1947 au Cheval Blanc à Courchevel (Yannick Alléno, 2017)
– La Bouitte, à Saint-Martin de Belleville en Savoie (René et Maxime Meilleur,
2015)
– L’Assiette champenoise, à Tinqueux dans la Marne (Arnaud Lallement, 2014)
– La Vague d’or, à Saint-Tropez (Arnaud Donckele, 2013)
– Flocons de sel, à Megève (Emmanuel Renaut, 2012)
– Auberge du Vieux Puits, à Fontjoncouse dans l’Aude (Gilles Goujon, 2010)
– Le Petit Nice, à Marseille (Gérald Passédat, 2008)
– Anne-Sophie Pic, à Valence (2007)
– Lameloise, à Chagny en Saône-et-Loire (Eric Pras, 2007)
– Régis et Jacques Marcon, à Saint-Bonnet-le-Froid en Haute-Loire (2005)
– Georges Blanc, à Vonnas dans l’Ain (1981)
– Les Prés d’Eugénie, à Eugénie-les-Bains dans les Landes (Michel Guérard, 1977)

– Troisgros, à Ouches dans la Loire (Michel Troisgros, 1968)
– L’Auberge de l’Ill, à Illhaeusern dans le Haut-Rhin (Marc Haeberlin, 1967)
– Paul Bocuse, à Collonges-au-Mont-d’Or dans le Rhône (1965)
A Monaco :
– Le Louis XV Alain Ducasse (1990, retirée 1997, retrouvée 1998, retirée en 2001,
retrouvée 2003)

Avec Guide Michelin et AFP

En Afrique du Sud, la talentueuse « wine maker » Ntsiki Biyela se fait une place parmi une large majorité de vignerons blancs

Depuis plus de trois siècles, la viticulture sud-africaine était le privilège d’une élite de quelques familles blanches. Mais la récente apparition d’une poignée de producteurs noirs a commencé à changer, timidement, le visage de cette industrie séculaire. Côté châteaux l’avait rencontrée chez Philippe Raoux car elle a signé une cuvée des Wine Makers du château d’Arsac.

Philippe Raoux avait confié sa cuvée à N

Philippe Raoux avait confié sa cuvée 2013 à Ntsiki Biyela, vigneronne d’Afrique du Sud © Jean-Pierre Stahl

Ntsiki Biyela a accédé à la célébrité en 2004 en devenant la première vigneronne noire d’Afrique du Sud. Dix ans après la chute du régime raciste de l’apartheid, son entrée fracassante dans un secteur jusque-là exclusivement réservé aux Blancs avait été érigée en symbole de la nouvelle Afrique du Sud « arc-en-ciel » rêvée par Nelson Mandela.

La patronne d’Alsina Wines n’a aujourd’hui rien perdu de l’enthousiasme de ses débuts. Mais elle concède que se faire une place dans l’industrie vinicole de son pays, qui compte parmi les 10 principaux producteurs de la planète, n’a pas été « des plus facile ».

« Outre son aspect financier, c’est un domaine qui exige beaucoup d’engagement, qu’il s’agisse de traiter avec les producteurs, les acheteurs ou les consommateurs », explique Ntsiki Biyela, 39 ans. « Pour réussir, il faut bien comprendre toute la chaîne ».

Créée il y a trois ans à peine, sa cave sise à Stellenbosch (sud-ouest) près du Cap, la capitale sud-africaine du vin, vend des bouteilles de sauvignon blanc, cabernet sauvignon et chardonnay. Pour l’instant, sa production est entièrement vendue à l’étranger, notamment aux Etats-Unis, en Allemagne, au Ghana et à Taïwan. Perfectionniste, Ntsiki Biyela a tenu à maîtriser l’ensemble de la chaîne de fabrication.

Je produis mon vin moi-même et contrôle le processus du début à la fin »Ntsiki Biyela

Elle s’est lancée dans la production après des études d’oenologie à l’université de Stellenbosch et a fait ses gammes dans l’un des nombreux domaines vinicoles de la ville. Sa toute première cuvée lui a valu les honneurs du prix de la Femme vigneronne de l’année en 2009.

Alsina, sa maison lancée en 2014 et baptisée en hommage à sa grand-mère, a débuté avec une production confidentielle de 2.400 bouteilles l’an. Elle a franchi le cap des 12.000 bouteilles en 2017 et espère s’approcher des 18.000 dès 2018.

Rien ne prédestinait Ntsiki Biyela au monde du vin. Elevée à l’autre bout du pays dans un village du KwaZulu-Natal (nord-est), elle n’en a bu son premier verre qu’à l’âge de 20 ans.
« Je n’aimais vraiment pas ça », s’amuse-t-elle, « c’était horrible ». La jeune Sud-Africaine voulait s’orienter vers des études de chimie mais ses rêves ont été contrariés faute de moyens. Obligée de faire des ménages pour gagner sa vie, elle a retrouvé plus tard le chemin de l’université en décrochant une bourse en oenologie, totalement inattendue.

Elle a alors pris la direction de Stellenbosch, à 1.600 km de chez elle et s’esclaffe encore aujourd’hui au souvenir du jour où elle y a découvert la vigne, pour la première fois de sa vie. « Je me demandais ce que pouvaient bien être ces petits arbres tout courts », raconte Ntsiki Biyela. 

J’ai eu le sentiment que le vin m’avait choisie et donc je l’ai adopté »

« Ce fut un voyage très intéressant (…) de découvrir un monde que je ne connaissais pas mais que j’ai fini par apprécier ».

Désormais établie, la viticultrice souhaite susciter l’émergence d’une nouvelle génération de producteurs dans un secteur où la participation noire s’est longtemps limitée à ne fournir que des bras, souvent payés de quelques bouteilles de vin. « J’ai lancé ma propre marque pour restituer à ma communauté ma connaissance de l’industrie du vin », dit-elle.

Sa cave a rejoint une poignée d’autres producteurs noirs, dans un secteur agricole largement tenu par les Blancs: seuls 2% des vignerons sud-africains sont noirs, selon l’organisation professionnelle Wines of South Africa (WOSA).

« Ces dernières années, un nombre remarquable de femmes noires ont fait leur entrée dans l’industrie du vin », se félicite le ministre provincial des Opportunités économiques, Alan Winde. « Mais la plupart d’entre elles ne font que produire du vin, elles ne sont pas encore impliquées dans son commerce », relève-t-il. Ntsiki Biyela le sait: pour se développer, elle et ses collègues devront convaincre la majorité noire sud-africaine des charmes du vin, qui lui sont encore largement inconnus malgré l’émergence d’une classe moyenne noire aisée. « J’espère qu’avec le temps, les choses vont changer ».

Avec AFP

03 Fév

Le vignoble du Sud-Ouest à l’honneur pour recevoir à Miami le trophée très convoité de la « Wine Region of the Year »

Les amis de Côté Châteaux à l’honneur lundi dernier à Miami ! C’était pour eux le grand soir avec la remise des Wine Star Awards organisé par le magazine Wine Enthousiast. Une délégation de 12 personnalités du Sud-Ouest avait fait le déplacement.

thumbnail_IMG_20180129_221728Une délégation de 12 personnalités du vignoble du Sud-Ouest était présente pour recevoir le trophée très convoité de la « Wine Region of the Year ». L’élection du Sud-Ouest comme vignoble de l’année avait eu lieu aux Etats-Unis le 9 novembre dernier.

A Miami,  en ce lundi 29 janvier, c’était don la soirée des Wine Star Awards,  évènement organisé par le très influent magazine Wine Enthusiast.

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Guillaume de Conti sur son 31 pour l’occasion © Vins de Bergerac et Duras

Pour les Vins de Bergerac et Duras, c’est Guillaume de Conti du Château Tour des Gendres qui représentait ces appellations et avait revêté pour l’occasion un smoking.

Côté buffet, 3 appellations de Bergerac et Duras importées aux  Etats-Unis ont brillé aux côtés des autres appellations du Sud-Ouest, sélectionnées par le sommelier ambassadeur du Sud-Ouest,  André Compeyre (responsable du très sélect Wine bar new-yorkais, Aldo Sohm) :

          Bergerac sec Anthologia du Château Tour des Gendres,

          Côtes de Duras rouge Les Apprentis Du Domaine Mouthes le Bihan

          Monbazillac Domaine de l’Ancienne Cure

Un grand bravo à ces amabassadeurs du savoir-faire du Sud-Ouest.

02 Fév

Les Oenocroisières dopent le tourisme fluvial à Bordeaux

A l’occasion des 4e rencontres nationales du tourisme fluvial à Bordeaux, les acteurs de la filière fondent de grands espoirs de développement partout en France et notamment en Nouvelle-Aquitaine et à Bordeaux.

3 paquebots fluviaux amarés près du quai des chartrons à Bordeaux © JPS

3 paquebots fluviaux amarrés près du quai des chartrons à Bordeaux © JPS

Un tourisme fluvial en plein boom. Depuis 2010 à Bordeaux, on compte désormais 6 paquebots fluviaux de 110 à 135 mètres en exploitation. 25000 passagers en 2017 dont près de 6000 pour Vicking Cruises, avec essentiellement une clientèle d’américains et de canadiens.

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Johan Schuitemaker de Vicking Cruises (à gauche) © JPS.

Lorsqu’on a démarré avec Bordeaux il y a 4 ans, c’était plein dès le début, c’est très difficile d’obtenir une place sur le bateau et on a déjà commencé à vendre pour 2019… Cela va très très vite », Johan Schuitemaker de Vicking Cruises.

Bientôt une péniche-hôtel à Bordeaux, lancée par

Bientôt une péniche-hôtel à Bordeaux, lancée par

Des croisières hebdomadaires et oenotouristiques, de mars à octobre, qui font escale à Cadillac, Libourne, Blaye, Bourg, Pauillac et bien sûr Bordeaux. des croisières dont le prix varie  de 2500 € à 6000 €, qui s’adressent essentiellement à une clientèle d’anglo-saxons (américains, canadiens, anglais).

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Laurent Hodebar, directeur de la mission tourisme à Bordeaux Métropole © JPS

« Sur Bordeaux, on va livrer pour le mois de mai un nouveau ponton, le ponton Ariane, quai des Chartrons, qui sera polyvalent pour les paquebots fluviaux, les méga yachts et les grands voiliers ; on lance aussi une maîtrise d’oeuvre pour faire un nouveau ponton aux abords du Pont-Saint-Jean en rive droite », Laurent Hodebar directeur de la mission tourisme à Bordeaux Métropole.

En Nouvelle-Aquitaine, comme partout dans l’hexagone, les 600 acteurs de la filière misent sur le développement et l’aménagement des 6700 kilomètres de canaux, rivières et fleuves des Voies Navigables de France.

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Guillaume Dury, le directeur du développement des Voies Navigables de France © Jean-Pierre Stahl

On a aussi des opportunités importantes sur le développement de produits comme des péniche-hôtels, ce sont des chambres d’hôtes assez luxueuses pour une clientèle internationale et qui peuvent permettre de découvrir le vignoble bordelais différemment, » Guillaume Dury, des Voies Navigables de France

En France, le nombre de nuitées vendues, toutes croisières confondues, est impressionnant 1, 7 million en 2016.

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl et Dominique Mazères, montage Alain Guinchard :

Caisse prestigieuse des 5 premiers crus classés de Sauternes : « en 1 heure, tout a été vendu, carton plein ! »

Côté châteaux vous l’avait présentée en décembre dernier. La caisse prestigieuse réalisée par 5 grands châteaux, 1ers crus classés de Sauternes, a été vendue à 500 exemplaires hier matin en un temps record ! Sauternes fait le show et ça s’arrache…

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Laure de Lambert-Compeyrot (Sigalas-Rabaud), Vincent Labergère, directeur de Rayne Vigneau, David Bolzan (Lafaurie-Peyraguey), Miguel Aguirre (La Tour Blanche), et Thomas Dejean (Rabaud-Promis) © Jean-Pierre Stahl

Ils étaient 20 négociants intéressés, 20 sur les rangs, et comment dire… « en une heure, il n’y avait plus rien, on aurait pu en vendre 10 fois plus », résume David Bolzan, le directeur de Lafaurie-Peyraguey, l’un des 5 dirigeants des 5 châteaux, à l’origine avec ses amis de cette caisse unique. C’est presque comme une mise sur le marché de billets pour U2 !

Cette caisse en bois noire qui s’est arrachée contenait de 5 premiers crus classés 1855 de Sauternes, du fameux millésime 2009 : avec  les châteaux Sigalas Rabaud, Rayne Vigneau, Lafaurie-Peyraguey, La Tour Blanche et Rabaud-Promis.

IMG_2732Non sans rire, « on a l’impression d’être à Pauillac », commente encore amusé David Bolzan, preuve s’il en est que Sauternes est de retour et porteur sur les marchés français et étrangers. Cette caisse dont le prix de vente au consommateur avait été gardé secrêt a ou sera vendue entre 250 et 300 euros pour une caisse de grands vins de Sauternes, numérotée et d’un grand millésime.

« C’est un succès et cela augure de bonnes choses, on va continuer à travailler ensemble, on a plein de projets », conclue-t-il.

Bravo, belle initiative Madame et Messieurs de Sauternes.

01 Fév

L’INRA et Bordeaux Sciences Agro démontrent que les vignes sont plus résistantes à la sécheresse que prévu

Les vignes sont plus résistantes à la sécheresse qu’estimé, révèle une étude dans le Bordelais et la vallée de Napa en Californie, mais seront de plus en plus vulnérables
au changement climatique qui accroît la fréquence des vagues de chaleur et la diminution des précipitations.

Sophie Aribaud et Nathalie Despagne au chevet de la vigne, qui en 2015 avait un peu souffert de la sécheresse à Pomerol © JPS

Photo d’illustration – Sophie Aribaud et Nathalie Despagne au chevet de la vigne, qui en 2015 avait un peu souffert de la sécheresse à Pomerol © JPS

« La vigne a un potentiel de résistance à la sécheresse plus grand qu’on ne le pensait et c’est un message plutôt optimiste » pour l’avenir du vin, résume Sylvain Delzon, scientifique de l’Inra, l’Institut national français de la recherche agronomique de Bordeaux, l’un des co-auteurs de ces travaux publiés mercredi aux Etats-Unis dans la revue Science Advances.

Cette étude, menée entre autres à partir de données portant sur les quinze dernières années, montre qu‘il n’y a aucune différence entre plusieurs cépages dans leur résistance physiologique pendant des sécheresses sévères, explique-t-il dans un entretien avec l’AFP.

S’appuyant sur des observations sur le long terme dans deux des plus grandes régions viticoles mondiales, le Bordelais à Saint-Emilion et la vallée de Napa en Californie, ces chercheurs ont pu pour la première fois déterminer que les vignes n’ont jamais atteint leurs seuils mortels de dysfonctionnement hydraulique.

Ce phénomène se produit quand les tiges des pieds n’arrivent plus à faire circuler la sève dans leur système vasculaire.  Mais, soulignent-ils, la marge de sécurité face à la sécheresse reste faible en juillet.

En étudiant la régulation de la transpiration des vignes, première réponse au stress hydrique de plusieurs cépages, dont le Syrah et le Grenache, les auteurs ont démontré qu’elles adoptent le même comportement face au manque d’eau.

Outre une bonne résistance des vaisseaux de la tige à l’embolie vasculaire, ce mécanisme d’adaptation s’explique aussi par une plus grande vulnérabilité des feuilles
au dessèchement qui jouent le rôle de fusible.

« En perdant ses feuilles, la vigne réduit sa transpiration ce qui empêche la chute de sa capacité hydrique », précise Sylvain Delzon.

Cette étude a aussi permis de mettre en évidence un changement de vulnérabilité des vignes au manque d’eau en été et de voir qu’elles sont plus résistantes après des sécheresses fréquentes et intenses.

« Les vignes n’ont donc jamais atteint leur seuil de rupture pendant les épisodes de sécheresse du début du siècle », résument les scientifiques. Mais « le changement climatique va accroître le stress et réduire cette marge de sécurité hydrique », estime Sylvain Delzon.

« Quand ces seuils seront franchis il faudra irriguer », ajoute-t-il, précisant que dans le Bordelais l’irrigation est actuellement interdite par le cahier des charges des appellations contrôlées sauf pendant les trois premières années de la plantation.

Un certain stress hydrique est en effet indispensable pour assurer une maturation optimale du raisin et obtenir des vins de qualité, favorisant pour les rouges la synthèse des polyphénols.

« Dans le Bordelais certains cépages seront peut-être plus affectés que d’autres et c’est le travail que nous faisons actuellement pour le déterminer », précise Sylvain Delzon.

Dans la vallée de Napa, beaucoup plus sèche que la région de Bordeaux, les viticulteurs irriguent déjà leurs vignobles ce qui les rend encore plus vulnérables aux futures sécheresses car leur marge de résistance au manque d’eau est déjà très réduite, pointe-t-il.

« Nous sommes déjà dans un contexte où la production de vin, notamment en France, ne cesse d’être affectée » par le dépérissement de la vigne, indique le chercheur rappelant que 2017 a été la première année au niveau mondial où on a produit moins de vin qu’on en a consommé.

Ce dépérissement du cep de vigne est lié à une multiplicité de facteurs complexes comme des maladies, des pratiques agricoles ou encore la sécheresse liée au changement
climatique, note-t-il.

De surcroît, la consommation d’eau dans l’agriculture est énorme et devrait augmenter avec l’accroissement démographique, surtout dans des environnements plus arides. Ainsi 80% des ressources en eau douce de Californie sont actuellement consacrées aux cultures.

Avec le changement climatique, il est donc encore plus impératif de réduire l’eau utilisée dans les activités agricoles pour assurer une viabilité durable de l’agriculture et ce en développant des cultures plus résistantes à la sécheresse, font valoir les auteurs de ces travaux.

Avec AFP.

Par ici les Grands Prix 2018 de la Revue du Vin de France

Voici les lauréats 2018 consacrés par la Revue du Vin de France. Parmi eux, le Domaine Bordaxuria à Ispoure dans les Pyrénées-Atlantiques qui a obtenu le Prix de la Découverte de l’année.

Alexis Goujard, Elorri Reca, Brice Robelet représentante VIVELYS © RVF

Alexis Goujard, Elorri Reca, Brice Robelet représentante Vivelys © RVF

Pour la 9e année consécutive,  Denis Saverot, Directeur de la Rédaction et Thomas Herson, Editeur Délégué de la Revue du Vin de France,  avec les journalistes de la rédaction et du comité de dégustation, ont remis en janvier les Grands Prix 2018 de la RVF.

Vignerons, restaurateurs, cavistes ou entrepreneurs,  tous ceux qui font progresser la cause et la culture du vin étaient réunis dans les magnifiques salons de la Mairie du Vème arrondissement de Paris.

Les Lauréats de la © RVF -Crédit photo PB

Les Lauréats de la © RVF -Crédit photo PB

Voici le Palmares des “Grands Prix 2018 de la Revue du Vin de France”:

Personnalité de l’année – Cédric Klapisch pour son film « Ce qui nous lie. »

Vigneron de l’année – Jean-François Ganevat, Domaine Ganevat –Rotalier (39)

Négociant de l’année – Laurent Calmel et Jérôme Joseph –Montirat (11)

Découverte de l’année – Domaine Bordaxuria –Ispoure (64)

Hypermarché de l’année – E. Leclerc à Ville-la-Grand –Ville-la-Grand (74)

Prix de l’œnotourisme – Les Etapes du Cognac –Cognac (16)

Caviste de l’année – François Adam, La Vigne d’Adam –Plappeville (57)

Coopérative de l’année – Banyuls l’Étoile –Banyuls-sur-Mer (66)

Carte des vins de l’année – Au Bon Coin, Gilles Haeffelin –Wintzenhaim (68)

Prix de l’innovation – Domaine La Colombette, Vincent Pugibet –Béziers (34)

Coup de Cœur du Jury – Lydia et Claude Bourguignon, LAMS –Marey-sur-Tille (21)

Spiritueux de l’année – Cave de la Chartreuse –Voiron (38)