08 Fév

Blaye au Comptoir à Bordeaux : ils sont venus, ils sont tous là, et vous proposent de découvrir leurs vins

50 vignerons de Blaye ont investi ce jeudi midi et ce soir 50 bars et restaurants de Bordeaux. Ils vous proposent jusqu’à demain soir de déguster leur production.

Laetitia Mauriac au Familia pour Blaye au Comptoir © JPS

Laetitia Mauriac au Familia pour Blaye au Comptoir © JPS

Pour cette 12e opération de Blaye au Comptoir, retrouvez les dynamiques vignerons de l’appellation ce jeudi 8 et vendredi 9 février dans une cinquantaine de restaurants, cavistes et bars à vins de Bordeaux.

Ils vont vous proposer un verre de dégustation en guise de bienvenue dans l’ensemble des restaurants partenaires de cette opération, à l’instar de Laetitia , propriétaire du château la Levrette (le nom de la femelle du lévrier et pas autre chose !) qui est ce jeudi au Familia, dans l’enceinte des Halles de Bacalan, l’un des endroits les plus prisés du moment, à Bordeaux.

Avec Blaye au Comptoir, il n’y a pas de barrière entre consommateurs et vignerons ; les échanges se font dans un environnement propice et en toute simplicité ! C’est ce lien direct qui plaît et fait le succès de l’opération. » Mickaël Rouyer, directeur de l’appellation.

Mickaël Rouyer, Laetitia Mauriac, Emilie Paulhiac, Anne-Sophie Pinot et Aurélie Lascourrèges, la team des Baye - Côtes de Bordeaux © JPS

Mickaël Rouyer, Laetitia Mauriac, Emilie Paulhiac, Anne-Sophie Pinot et Aurélie Lascourrèges, la team des Baye – Côtes de Bordeaux © JPS

Cette année, de nouveaux établissements ont rejoint l’Opération Blaye au Comptoir comme la brasserie le Familia à Bacalan (en face de la Cité du Vin), les cavistes Bordeaux Magnum et la Vinothèque, les bars à vins le Millésime, le Bistro du Fromager ou les 3 Pinardiers.

Retrouvez les 50 établissements de Blaye au Comptoir Bordeaux.

A suivre prochainement sur Côté Châteaux un focus sur Blaye et à voir aussi le 22 février dans le rendez-vous mensuel « Vigne et Vin » dans le 12/13 sur France 3 Aquitaine, avec Frédéric Lot.

UBB Grands Crus : la soirée de tous les records au Palais de la Bourse de Bordeaux

C’était hier une soirée de folie ! Celle où de nombreux records sont tombés. Celui de la plus grosse enchère sur une impériale de Pétrus 2011 celui aussi de la recette maximale de 265500 € récoltés lors des enchères de 42 lots. Cette somme va servir à financer le club de formation de l’UBB. Allez les petits !

Laurent Marti avec ses talentueux et jeunes rugbymen © JPS

Laurent Marti avec ses talentueux et jeunes rugbymen © JPS

« Ah, qu’est ce qu’on est serré »… pour l’apéritif, il ne manquait que Patrick Sébastien, on ne pouvait à peine bouger tellement il y avait de monde au Palais de la Bourse à Bordeaux, et c’est sans compter les gros bébés de l’UBB qui prenaient aussi un peu de place.

Sophie Gaillard, Tourisme Bordeaux Métropole, Jean-Jacques Bonnie (Malartic-Lagravière), Hervé Grandeau (Fédération des Grands Vins) et Fabien Teitgen (Smith Haut-Lafitte) © JPS

Sophie Gaillard, Tourisme Bordeaux Métropole, Jean-Jacques Bonnie (Malartic-Lagravière), Hervé Grandeau (Fédération des Grands Vins) et Fabien Teitgen (Smith Haut-Lafitte) © JPS

Non, sans rire 650 personnes étaient présentes pour cette 5 édition de la Soirée de Gala UBB Grands Crus, et tant que le grand hall (où les tables étaient dressées) n’était pas ouvert, il était un peu délicat de se faufiler, mais par ce froid glacial, c’était idéal pour se réchauffer.

41 lots qui ont rapporté 265500 € © JPS

41 lots qui ont rapporté 265500 € © JPS

Une soirée courue du gratin du vin de Bordeaux et du monde de l’entreprise, bref de tous les fans de rugby et de l’UBB. On pouvait ainsi y croiser tout le staff de Lafite Rothschild pour le Médoc, ou Stéphanie de Boüard-Rivoal pour Angélus à Saint-Emilion, mais aussi d’autres grands noms de Pessac-Léognan avec Hugo Bernard (Domaine de Chevalier) ou Fabien Teitgen (Smith Haut Lafite) et même de gros négociants comme Fabrice Bernard (Millésima) qui prépare son fameux Panorama du 27 mars prochain sur le millésime 2016 « un millésime remarquable et remarqué. » 

Des enchères animées avec brio notamment par Michael Llodra © JPS

Des enchères animées avec brio notamment par Michael Llodra © JPS

Laurent Marti, le dynamique président de l’UBB, a souligné la bonne forme du club et de son pool de jeunes espoirs cadets et  juniors. Il n’a pas manqué de se féliciter d’avoir « 5 sélectionnés en équipe de France, c’est presque au-delà de ce qu’on pouvait espérer…On a des entraîneurs hors pair ».

C’est vrai qu’on est à la mode en équipe de France, on nous a même pris le manager Jacques Brunel » Laurent Marti

Hugo Bernard (Clos des Lunes), Bonnie-laplagne (Malartic-Lagravière), Fabrice Bernard (Millésima) © JPS

Hugo Bernard (Clos des Lunes), Véronique Bonnie-Laplane (Malartic-Lagravière), Fabrice Bernard (Millésima) © JPS

Et de commenter l’actualité en championnat : « à domicile, on n’a concédé qu’un seul match nul face à Brive, si on continue comme cela tout devient possible. Si on bat Castres, on va continuer notre bonhomme de chemin, après on aura Toulouse… L’équipe repart sur une nouvelle histoire. »

Guillaume Pouthier (les Carmes Haut-Brion) 12 bouteilles Domaine de Ponsot 99, des Comtes Lafon 2001, Georges Roumier 2001 et René Engel 2001 avec le maillot de Sébastien Taofifenua pour 8800 € © JPS

Guillaume Pouthier (les Carmes Haut-Brion) 12 bouteilles Domaine de Ponsot 99, des Comtes Lafon 2001, Georges Roumier 2001 et René Engel 2001 avec le maillot de Sébastien Taofifenua pour 8800 € © JPS

Et quelle histoire, celle de ce soir-là est à marquer d’une pierre blanche, car quand au début du coup d’envoi de la soirée Laurent Marti déclare « chaque année, vous nous comblez, on a fait 167000 € l’an dernier », il est loin de s’imaginer que les généreux donateurs vont pulvériser de près de 100000 € de mieux le précédent record avec 265500 € récoltés.

Le joueur Fidjien Beni, 27 ans et 123 kilos, avec Côté Châteaux, un peu poids plume à côté © Guillaume Bonnaud

Le joueur Fidjien Peni Ravai, 27 ans et 123 kilos, avec Côté Châteaux, un peu poids plume à côté © Guillaume Bonnaud

Les lots les plus prestigieux qui se sont envolés ont été :

  • une caisse Duclot de neuf 1ers crus ou crus classés tous sur le millésime 2007 (Mouton, Margaux, La Mission Haut-Brion, Haut-Brion, Ausone, Lafite, Cheval Blanc, Pétrus, Yquem) avec le maillot de Jeff Poirot (tournée de novembre 2017 France vs All blacks) à 18000 €
  • une impériale d’Angélus 2015 à 10000 €
La table du CIVB avec Christophe Chateau et Hervé Grandeau © JPS

La table du CIVB avec notamment Christophe Chateau et Hervé Grandeau © JPS

  • une impériale de Cheval Blanc 2008 à 9000 € avec maillot de Yann Lesgourgues (Afrique du Sud vs Barbarians, tournée juin 2017)
  • 6 magnums de Lafite Rothschild avec maillot de Baptiste Serin (Afrique du Sud vs France, tournée juin 2017)
  • ou encore en clou de la vente une impériale de Pétrus 2011 avec maillot de Matthieu Jalibert à 45000 €.
Le lot le plus cher de la soirée : une impériale de Pétrus parti à 45000 € © jps

L’un des lots les plus chers de la soirée : 6 magnums de Lafite et un déjeuner pour 4 au château pour 27000 € © JPS

Pour faire le show, on a pu compter sur le sympathique tennisman Michaël Llodra qui animait l’enchère du lot 35 : un dîner pour 10 personnes à la cave clandestine, dégustation d’une caisse panachée de 6 magnums de Clos Fourtet de 1950 1961, 1975, 1982, 1995 et 2005 parti à 26000 €.

Une salle bondée et survoltée, 650 personnes © JPS

Une salle bondée et survoltée, 650 personnes © JPS

Ce sponsoring va permettre une fois encore à l’UBB de pouvoir compter sur la jeune génération de joeurs qui mènent en parallèle un double cursus, à la fois scolaire et sportif. Au printemps prochain, le stade André Moga va devenir un véritable lieu de vie, d’entraînement et de formation avec la livraison du nouveau centre de formation.

Après avoir reçu ses 2 étoiles au Michelin, la cave du chef Jean Sulpice a été dévalisée

C’est une honte : moins de deux jours après avoir décroché deux étoiles au Michelin, l’Auberge du Père Bise à Talloires (Haute-Savoie) a été victime d’un cambriolage qui a ciblé les plus grands crus de sa cave selon son chef, Jean Sulpice.

Le grand chef de Talloires, © Jean Sulpice (photo de son profil Facebook)

Le grand chef de Talloires, © Jean Sulpice (photo de son profil Facebook)

« C’est horrible… Entre 150 et 200 bouteilles ont été volées. C’est tout notre patrimoine qui s’en va, des bouteilles achetées par la famille Bise, sur plusieurs générations, et qui vieillissaient là », a déploré le « cuisinier de l’année » 2018 du guide Gault et Millau, confirmant une information du Dauphiné Libéré.

Parmi les plus grands crus emportés, des « Château d’Yquem, Petrus, Margaux, Mouton Rothschild, Cheval Blanc, des bouteilles de 1952, 54, 56… et des Bourgogne très rares », a détaillé le chef, effondré, soulignant qu’une « clientèle étrangère venait spécifiquement pour ces millésimes ».

« On est assuré mais leur valeur est inestimable », a souligné Jean Sulpice, qui a repris et rouvert l’établissement centenaire l’an passé avec sa femme Magali.

CaptureDans la nuit de mardi à mercredi, il a quitté la cuisine « vers une heure du matin » pour rejoindre le corps de bâtiment où il loge, à 20 mètres de distance, avec sa famille, et selon les caméras de vidéosurveillance de l’établissement, les cambrioleurs sont passés à l’action à 4 h du matin.

Malgré la porte blindée de la cave et le code requis pour déverrouiller, les cambrioleurs sont entrés et « sont restés plus d’une heure dedans […] ils sont allés directement dans les casiers contenant les plus vieux millésimes et n’ont rien pris au-dessus de l’année 2000 », a poursuivi Jean Sulpice.

C’est mercredi matin, en arrivant en cuisine à 07 h, que le chef a trouvé « une bouteille de Petrus cassée », avant d’aller vérifier la cave. « Ils avaient pris des chariots pour transporter les bouteilles, qu’on a retrouvés sur le parking ».

Les gendarmes de la section de recherches d’Annecy et de la brigade de Faverges sont chargés de l’enquête.

Malgré ce coup dur, Jean et Magali Sulpice accueilleront ce soir les clients de l’Auberge, comble en hôtellerie. « Heureusement qu’elle est là cette deuxième étoile, parce que sinon, ça serait dur de remonter la pente », confie le chef en espérant que des vignerons leur viendront en aide.

Avec AFP.