31 Mar

La famille Perse célèbre ses 20 ans à château Pavie

Jeudi soir, Chantal et Gérard Perse fêtaient leur arrivée à la tête de Pavie voilà 20 ans. Un château qu’ils ont réussi à sublimer à Saint-Emilion avec des travaux pharaoniques et une consécration en 1er Cru Classé A en 2012. Line Renaud et Lambert Wilson étaient de la partie pour célébrer l’événement dans un décor de théâtre.

Gérard Perse fête ses 20 ans, on n’a pas tous les jours 20 ans… © JPS

1998-2018. 20 ans déjà. « Je suis particulièrement heureux de vous recevoir pour ces 20 ans », commente Gérard Perse devant un parterre de nombreux acteurs du monde du vin.

« Merci à tous mes amis et à nos amis négociants qui font la promotion de Pavie à travers le monde. Merci aussi à nos amis de Jakarta d’être présents. »Gérard Perse (vignobles Perse), c’est avant tout l’histoire d’une belle réussite, après une première carrière dans le monde de la grande distribution en région parisienne, il s’est lancé avec son épouse dans un rêve assez fou de s’offrir un joli cru classé à Saint-Emilion…

Ludovic Martin, Gérard Perse et Yves Beck © JPS

Pavie qu’il a su transformer et sublimer, en faisant confiance aussi à de jeunes talents comme Jean-Baptiste Pion le même maître de chai et vinificateur depuis 20 ans à Pavie.

Le chai magique avec ses arches gigantesques © JPS

Un château élevé au rang de 1er cru classé A de Saint-Emilion en 2012. Un château qu’il gère en famille avec son épouse Chantal, son gendre Henrique Da Costa et sa fille Angélique, ainsi qu’avec une équipe fidèlisée.

Château Pavie c’est ce grand chai magique réalisé à partir des arches récupérées de la gare d’Orléans à Bordeaux. En mars 2011, la famille Perse a lancé d’importants travaux, à la hauteur de ce 1er cru classé A, avec d’une part la restructuration du vignoble et d’autre part la construction d’un nouveau chai signé Alberto Pinto.

Mélanie, silhouettiste, un don et tout un art © JPS

Pour recevoir leurs quelques 200 invités, amis, professionnels du vin, négociants, courtiers et journalistes spécialisés, une déambulation scénographique avait été imaginée par leur fille Angélique, avec des sortes de fées dans leur bulle à l’entrée du château, puis un spectacle immersif au coeur du cuvier avec de gros grains de raisins, mais aussi une ambiance chaleureuse et violacée dans le grand chai avec les collaborateurs de Pavie retraçant les tâches de soutirage, d’houillage ou de bâtonnage.

Chantal Perse, Line Renaud et Bernard Lauret le maire de Saint-Emilion © JPS

Parmi les VIP, Line Renaud et Lambert Wilson ont pu apprécier en fins connaisseurs ce décor de théâtre rouge pour le dîner avec comme a pu le souligner Lambert Wilson : « place à la magie du cirque ! Celle des étoiles sur la piste et dans les yeux. Tous les arts vont continuer de s’assembler, et les artistes célébrer à travers leurs corps en mouvement le seul, l’unique, Château Pavie. Celui qui  passe des coulisses du chai à la lumière de la fête en conjuguant l’élégance des danseurs, la souplesse des contorsionnistes, la puissance maîtrisée des équilibristes, la finesse harmonieuse des échassiers juchés entre ciel et terre. Dans le verre, il veut nous offrir un numéro de haute voltige gourmande ».

Line Renaud était invitée d’honneur, « Line est une personne exceptionnelle, elle a un coeur a énorme, elle a tenu 35 ans la vedette à Las Vegas et on peut être fier de Line Renaud », a tenu a rappeler Gérard Perse. De son côté Line a souligné ses 10 ans d’amitié qui la lient à Chantal et Gérard Perse :  « J’ai connu Chantal et Gérard Perse en 2007 lors du tournage de la série “Le silence de l’Epervier” pour France Télévisions. J’ai d’abord redécouvert avec un très grand bonheur le site de Saint Emilion au charme inouï et si particulier. De tels lieux nous rappellent combien le patrimoine français est beau !

 « J’étais logée dans la résidence Pavie de l’Hostellerie de Plaisance, une splendeur entourée de vignes à perte de vue. A partir de ce jour s’est développée une immense amitié avec Chantal, Gérard, leurs enfants et leurs petits-enfants. Saint-Emilion, ce mot m’évoque maintenant les bons moments de la vie autour de la dégustation de ce merveilleux Château Pavie, Saint-Emilion premier grand cru classé… »

Benoît Gelin (Hostellerie de Plaisance) et David Biraud finaliste du concours de meilleur sommelier du monde © JPS

Il y avait aussi de grandes figures de la dégustation comme Michel Bettane ou le petit Suisse Yves Beck qui débute son tour de chant durant 5 semaines avec la campagne des primeurs… « J’ai pris toute la journée pour déguster 45 vins, je ne mes suis pas dépêché, moi j’écris un texte sur chaque vin, je ne peux pas en déguster 200 par jour, je ne veux pas dépasser 60; quand un vin me plaît, je m’arrête, je fais une photo, c’est génial… »

Une soirée exquise préparée par le chef étoilé Ronan Kervarrec, le chef doublement étoilé de l’Hostellerie de Plaisance, ainsi que par l’équipe de Lenôtre, accompagnée de millésimes emblématiques et notés 100/100 par Robert Parker, Château Pavie 2000 et le 2005 en Impérial. Le tout sous la bénédiction de l’autre grand chef 3*** Yannick Alléno présent pour l’occasion.

Outre la spectacle dans les assiettes, celui des contorsionnistes, deux soeurs ont aussi donné tout leur talent d’artiste en tant que silhouettiste… Mélanie et Inès sont silhouettistes à Montmartre, elles ont continué le métier et la passion de leur grand-père en réalisant au ciseau des silhouettes de convives en 3 minutes. Un travail bluffant qu’elles réalisent traditionnellement sur papier, sur cuir et même sur feuille d’or 24 carats. A découvrir sur www.lasilhouettiste.com/

Henrique Da Costa, le gendre de Chantal et Gérard Perse, leur fille Angélique Da Costa et Ronan Kervarrec © JPS

Cette soirée a été rythmée également par Paul Amsellem (Domaine Georges Vernay à Condrieu) qui a osé une ode chantée à Pavie et Gérard Perse très en forme qui a repris quelques standards de la chanson française.

Ah, Pavie sera toujours Pavie !

30 Mar

Le Chêne Liège Siffleur vainqueur du concours « l’Arbre Européen de l’Année »

Ce n’est pas le Train Sifflera Trois Fois mais le Chêne Liège Siffleur de la région d’Alentejo au Portugal qui a été élu grand gagnant de l’édition 2018 du concours de « L’Arbre Européen de l’Année ». Celui-ci a été  dévoilé fin mars à Bruxelles, devant 200 invités.

Le Chêne Liège Siffleur au portugal © UNAC 

 « Appelle-moi mon petit bouchon » aurait dit le chêne vainqueur à celui qui a reçu le trophée… Avec plus de 26 606 voix, c’est le Chêne Liège Siffleur de la région d’Alentejo au Portugal qui a été élu grand gagnant, suivi de près par Les Anciens Ormes de Cabeza Buey (22 323 voix) et le Chêne Russe « L’Ainé de la Forêt de Belgorod » (21 884 voix).

Nous sommes extrêmement heureux de ramener la distinction de L’Arbre Européen de l’Année au Portugal. Ce Chêne Liège représente une véritable contribution au service des écosystèmes, en luttant notamment contre le réchauffement climatique et en contribuant parallèlement à l’économie portugaise »  Nuno Calado, Secrétaire Général de l’UNAC (Union de la Forêt Méditerranéenne);

Nuno Calado qui a reçu le célèbre trophée en bois. a également tenu à préciser que : « le futur des forêts de Chênes Liège repose sur leurs propriétaires terriens, sur le choix des consommateurs de préférer les vins bouchés liège et enfin sur des politiques publiques appropriées, disposant d’un budget adéquat, pour contribuer au soutien des niveaux importants de biodiversité ainsi que des activités économiques pérennes. ».

Le Siffleur doit son nom aux innombrables oiseaux qui se perchent sur ses branches. Planté en 1783 à Aguas de Moura, ce Chêne Liège a déjà été écorcé plus de vingt fois.

Agé de 234 ans, le Siffleur est classé « Arbre d’Intérêt Public » depuis 1988 et figure au Guiness Book des Records comme étant : « le plus gros Chêne Liège au monde ». Le Chêne Liège est devenu en 2011 « l’arbre national du Portugal », en raison de son
importance en matière de performance économique, sociale et environnementale.

29 Mar

Au château Troplong Mondot, le cheval de trait dans la vigne permet au terroir de mieux s’exprimer

Depuis 2009, le château Troplong Mondot, à Saint-Emilion, a réintroduit les chevaux de trait dans ses rangs de vigne. Il travaille aujourd’hui 80% de ses sols avec la traction animale, au détriment des tracteurs et enjambeurs. Le labour au cheval est non seulement tendance dans les grands châteaux, mais participe d’un retour aux pratiques ancestrales et a son intérêt.

Rémy Monribot directeur technique de Troplong Mondot, Sébastien et Odile Mizier d’Equitraction, et Aymeric de Gironde, directeur général de Trolong Mondot © Jean-Pierre Stahl

Au château Troplong Mondot à Saint-Emilion, on a réintroduit depuis 2009 le cheval de trait dans la vigne. D’une simple expérimentation, au départ, Sébastien et Odile Mizier (de Villefranche de Lonchat) ont convaincu le domaine de l’intérêt de la traction animale, ce sont désormais 2 comtois et 4 bretons qui sont aujourd’hui à demeure sur la propriété de mars à octobre.

On a augmenté progressivement la surface et progressivement le nombre de contrats, on ne s’est jamais retrouvé avec un grand flot de surface à travailler et du coup on a augmenté aussi notre équipe progressivement, donc on a formé des gens, formé des chevaux…et on se retrouve à plusieurs à travailler ensemble » Sébastien Mizier d’Equitraction

Ce ne sont pas les plus imposants chevaux de traits de race percheron (de plus d’1 tonne) qui sont généralement utilisés par Sébastien et Odile Mizier mais plutôt des chevaux de taille plus petite entre 600 et 800 kilos.

 « on a une meilleure visibilité devant, ils marchent moins vite et s’usent moins vite au niveau articulaire et tendineux, on préfère nous nettement des chevaux de taille moyenne. » Sébastien Mizier d’Equitraction.

Ce 1er cru classé de Saint-Emilion a recours aujourd’hui au cheval pour le labour de 80% de ses sols, plantés à l’automne d’engrais verts – navette, avoine et vesce.

J’ai connu l’époque des gros enjambeurs très lourds et d’autres plus légers, l’époque du travail interlignes, l’étape ultime était de réintroduire la traction animale par rapport à la compaction des sols, même si le cheval est lourd, il ne passe jamais au même endroit », Rémy Monribot directeur technique du château Troplong Mondot..

Par rapport au respect du terroir, on travaille sur 10 à 15 cm en profondeur, puisqu’on ne compacte plus les sols avec des tracteurs lourds, on n’a plus besoin de les travailler de manière très profonde », continue Rémy Monribot.

Le cheval de trait présente de nombreux avantages, un plus grand respect des sols moins compactés et plus vivants, ainsi que des pieds de vigne car si cela vient à bloquer le cheval de trait s’arrête alors que le tracteur risque d’arracher le cep.

Quant à savoir si le résultat se fait sentir dans la bouteille, Aymeric de Gironde, directeur général du château Troplong Mondot en est convaincu.

Le fait de travailler nos sols avec les chevaux permet à la vigne de s’enraciner un peu plus profondément et un peu plus rapidement et donc d’exprimer avec plus de précision et de puissance l’originalité de son terroir et l’individualité de la parcelle d’où elle vient », Aymeric de Gironde directeur Général de Troplong Mondot.

Si le coût est 30% plus cher (il faut aussi mettre dans la balance qu’il y a moins de pieds abîmés à remplacer), la démarche s’analyser en tout cas de manière globale et sur le long terme.

Un retour aux méthodes ancestrales qui fait de plus en plus d’émules.

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl, Jean-Pierre Magnaudet, Xavier Granger, et Emmanuel Cremese, suivi de l’éclairage de Frédéric Lot :

28 Mar

Open Château Piron 2018 : la paire Marniesse/Bordas remporte le tournoi de dégustation

Denis Marniesse remporte pour la 3ème fois l’Open Château Piron, le  tournoi de dégustation.  Une lutte palpitante avec de jeunes et brillants étudiants de KEDGE et des sommeliers étoilés des plus belles tables girondines.

Soixante équipes étaient inscrites pour remporter le trophée et des invitations de prestige chez Claude Darroze.

Ce que nous avons réussi cette année, c’est d’intégrer complètement le vote électronique dans le tournoi : les vins et les scores étaient révélés à chaque étape du jeu. Toujours dans notre idée de faire de la dégustation un véritable sport. Pour le plus grand plaisir des joueurs et une dynamique sportive sans égal » Xavier Boyreau, organisateur.

Au final , c’est la paire Marniesse / Bordas, équipe du club d’oenologie langonnais Le Tire Bouchon Attitude (l’un des meilleurs clubs de dégustation de France) qui a décroché ce précieux Trophée.

PODIUM FINAL :
> 1 : Equipe 19 – MARNIESSE / BORDAS
> 2 : Equipe 28  – KEDGE CROSET / DELBARRE
> 3 : Equipe PRO 57  – LE MENN / REDON

PRIX DU JURY (accords mets et vins)
> Equipe 27 – DUSSANS / COURSEAU

CLASSEMENT AMATEUR
> 1 : Equipe 19 – MARNIESSE / BORDAS
> 2 : Equipe 28  – KEDGE CROSET / DELBARRE
> 3 : Equipe 13  – IPC BELLISI / TANG

LE CLASSEMENT GRANDES ECOLES

1er : Equipe 28  – KEDGE CROSET / DELBARRE
2ème : Equipe 13  – IPC  BELLISI / TANG
3ème : Equipe 32  – KEDGE  BYRNE / SPURGEON

Echarpe rouge (meilleure équipe sur les vins rouges) :
– Equipe KEDGE CROSET / DELBARRE
Echarpe blanche (meilleure équipe sur les vins blancs)
– Equipe KEDGE BYRNE / STURGEON

27 Mar

Des chauves-souris dans les vignes pour tenter d’éviter les pesticides

Côté châteaux vous en avait déjà parlé avec le Domaine Emile Grelier, précurseur sur la conduite de la vigne en biodiversité dans le Nord Gironde. Confirmation avec cette semaine la LPO qui a annoncé que les chauves-souris contribuent à lutter contre le ver de la grappe et pourraient ainsi devenir une alternative à certains pesticides.

Test pour nourrir une chauve-souris © LPO Aquitaine

Sur 23 parcelles de vignes étudiées en Gironde, une étude menée par la LPO Aquitaine, Eliomys et l’Institut national de la recherche agronomique (Inra), montre que « les chauves-souris augmentent leur activité de chasse en présence des ravageurs ». Cette observation a été confirmée par des analyses génétiques de leur guano (excréments).

« Ces résultats attestent donc de façon formelle, et pour la première fois, la capacité des chauves-souris à se nourrir d’eudémis et de cochylis », des papillons ravageurs de la vigne qui, en cas d’infestation, « contraignent les viticulteurs à l’emploi d’insecticides », ont indiqué dans un communiqué les trois organismes et le Comité interprofessionnel du vin de Bordeaux (CIVB) qui a financé cette étude, réalisée de mai à octobre 2017.
« Ca a été un peu une surprise. Nous avons trouvé 19 des 22 espèces connues en Gironde. On ne s’attendait pas à ce qu’autant d’espèces de chauves-souris fréquentent la vigne, qui n’était pas jusque-là connue pour sa biodiversité. On n’imaginait pas la vigne comme un milieu attractif pour les chauves-souris. Par contre, l’activité dans le vignoble est inférieure à d’autres habitats plus naturels comme les haies », a expliqué  Yohann Charbonnier, chargé de mission scientifique à la LPO Aquitaine.
Maintenant qu’il a été prouvé que les chauves-souris contribuent à lutter contre le ver de la grappe, reste à savoir lors d’une prochaine étude s’il est financièrement avantageux pour les viticulteurs de favoriser l’activité de ces chiroptères. « Est-ce que les chauves-souris mangent assez de ravageurs pour limiter l’utilisation de pesticides? », s’interroge M. Charbonnier.
Le ver de la grappe provoque des blessures et des pertes de grains de raisin, les chenilles de la deuxième génération perforant ces grains.
AFP

26 Mar

Lausanne rejoint le réseau des Capitales de Grands Vignobles

Lentement, mais sûrement. Nos amis Suisses n’ont pas loupé le changement d’heure pour annoncer et devenir avec  Lausanne la 10e ville du Réseau des Capitales de Grands Vignobles. Bravo à eux. 

Lausanne et le vignoble de Lavaux © visitelausanne.ch

Lausanne, quatrième plus grande ville de Suisse, devient la 10ème ville à rallier le réseau des Capitales de Grands Vignobles. Elle rejoint ainsi Adélaïde, Bilbao/Rioja, Bordeaux, Mayence/Rheinhessen, Mendoza, Porto, San Francisco/Napa Valley, Valparaiso/Casablanca Valley et Vérone.  

C’est un grand honneur de rejoindre ce prestigieux réseau. Nous sommes impatients de partager nos connaissances, notre histoire et notre expertise avec nos collègues du Réseau des Capitales de Grands Vignobles », Natacha Litzistorf, représentante de Lausanne.

Ce Réseau est le seul à relier les vignobles de la « Vieille Europe » et du « Nouveau Monde » pour favoriser les échanges commerciaux, touristiques et pédagogiques entre membres et promouvoir ces destinations d’excellence. 

 « C’est avec beaucoup d’enthousiasme et d’amitié internationale que nous accueillons Lausanne, représentant le canton de Vaud, dans notre réseau. Leur vin, leur histoire, leur expérience en matière d’œnotourisme sont de classe mondiale et tout le réseau bénéficiera du partage des connaissances qui découlera de leur adhésion » Mario Agliati, président du Réseau. 

 PLUS DE MILLE ANS D’HISTOIRE COMMUNE ENTRE LAUSANNE ET LE VIN 

C’est une jolie prise que celle de Lausanne. Cette ville charmante au-dessus du lac Léman, incarne la région viticole vaudoise dont l’histoire remonte au 11ème siècle. 

Vaud produit plus de 200 cépages et abrite la variété iconique Chasselas, avec une production également partagée entre les rouges et les blancs. Le vignoble de Lavaux, entre Lausanne et Montreux, est classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. 

« LA PLUS BELLE REGION VITICOLE DU MONDE » SELON FORBES 

 Selon le magazine Forbes, c’est la « plus belle région viticole du monde »; elle offre  de nombreuses salles de dégustation, chambres d’hôtes et autres hébergements. Ce qui en fait une région les plus oenotouristiques au monde.

Tous les 25 ans s’y déroule la « Fête des Vignerons » pour célébrer les vins de la région, la prochaine aura lieu en 2019. Ce festival, de18 jours, accueille pas moins de 300 000 visiteurs. 

25 Mar

Les vignobles Clément Fayat achètent le château Aney en Haut-Médoc

Dans la série mercato des châteaux, voici une nouvelle vente, celle du château Aney en appellation Haut-Médoc que viennent d’acquérir les Vignobles Clément Fayat.

Le © château Aney vienbt compléter les propriétés détenues par la famille Fayat

Les Vignobles Clément Fayat qui possèdent déjà Château La Dominique, Château Fayat,Château Clément-Pichon  (65 ha au total) viennent d’acquérir le Château Aney, en appellation Haut-Médoc, auprès de la famille Raimond.

Située sur la commune de Cussac-Fort-Médoc, Cette propriété, située  à Cussac-Fort-Médoc en Gironde ,représente 15 hectares, 60% en cabernet sauvignon et 40% en merlot.

Une nouvelle corde à l’arc de la famille Fayat qui va compléter l’offre (250000 col produits) et notamment va étoffer la production du Château Clément Pichon, cru bourgeois – Haut-Médoc, acquis par la famille en 1976.

24 Mar

Vivien Laporte remporte le 4e marathon de Bordeaux, chapeau l’artiste

Vivien Laporte s’est adjugé le 4e Marathon de Bordeaux ce soir en 2h32mn alors que David Gosse a remporté  lui le semi marathon de Bordeaux.

Vivien Laporte franchissant la ligne d’arrivée

Quelques 2500 coureurs disputaient ce soir les presque 42 kms du marathon en grande partie sous la pluie, et l’exploit n’en est que plus beau.

C’est  Vivien Laporte qui a remporté l’épreuve reine le marathon en 2h32, alors que David Gosse a gagné de son côté le semi marathon de Bordeaux. Le parcours passait cette année encore à travers quelques châteaux en ville comme Pape Clément ou devant Haut-Brion et la Mission Haut-Brion.

Plus de 20000 coureurs avaient pris le départ du marathon et du semi-marathon (14000 pour le semi) en début de soirée, certains réalisaient la course en relais…

Le podium du marathon avec Vivien Laporte © Arielle Piazza ville de Bordeaux

Alain Juppé a tenu à  « dédier ce marathon à la mémoire de toutes les victimes » du terroriste de Carcassonne et de Trèbes et « tout particulièrement en la mémoire du Lieutenant-Colonel Arnaud Beltrame : l’exemple du devoir, de générosité qu’il vient de nous donner est extraordinaire. C’est un acte d’héroïsme comme on en voit peu. Je crois que la Nation toute entière lui doit admiration et reconnaissance ». Un moment de recueillement et une minute de silence ont été observés ce soir sur les quais de Bordeaux en leur mémoire.

23 Mar

En attendant les primeurs, le château Malartic-Lagravière et la famille Bonnie nous donnent un avant-goût…

Les primeurs approchent à grands pas ! Cette année, le château Malartic-Lagravière aura la joie d’accueillir les châteaux de Pessac-Léognan. Jean-Jacques Bonnie n’a pas résisté à donné ses premières impressions sur ce millésime 2017, de bonne facture mais marqué par le gel du printemps au niveau de la quantité.

Jean-Jacques Bonnie du © château Malartic-Lagravière s’exprime sur le millésime 2017

Ce millésime, un peu particulier à cause du gel de printemps, offre un fruit éclatant et des aromatiques superbes. Il a nécessité beaucoup de soins et d’attention et nous sommes plutôt fiers du résultat ! », Jean-Jacques Bonnie

« Un grand millésime en blancs, qui sont séveux, complets, avec de belles tensions et aromatiques. En rouges, probablement une révélation car, malgré les petits volumes, les Malartics montrent un très beau fruité, une rondeur et une fraîcheur, enrobée de tanins veloutés. Une belle longueur en finale pour un équilibre global très impressionnant », selon le co-propriétaire du château Malartic-Lagravière.

22 Mar

« A la table du roi » : Versailles et 18 autres résidences royales défendent les traditions culinaires

Que mangeaient les souverains européens ? 19 châteaux-musées et résidences royales, dont Versailles, célèbreront en 2018 la gastronomie et les traditions culinaires de onze pays européens, de l’Autriche au Portugal, de la Belgique à la Hongrie.

Intitulée « A la table du roi » et organisée par le réseau des Résidences royales européennes (35 millions de visiteurs par an), cette opération prendra des formes diverses d’un lieu à l’autre: exposition, journée d’étude, banquet, dégustation, ateliers….

A Versailles, par exemple, l’ananas sera très tendance: originaire du Brésil, le « fruit roi » était cultivé par les jardiniers royaux et fréquemment servi à la table du souverain français. Mais il a été aussi « une source d’inspiration pour les arts décoratifs » et apparaît souvent sur les tissus et la vaisselle. Une journée d’étude lui sera consacrée le 22 juin prochain. Une deuxième journée, le 28 septembre, s’intéressera à la place du vin dans les cours d’Europe.
Le 8 octobre, également à l’initiative du château de Versailles, les grands chefs étoilés travaillant avec les résidences royales européennes se réuniront pour rendre hommage à la « haute cuisine européenne » avec des plats inspirés de menus historiques.
Ces menus sont justement évoqués dans un parcours thématique (avec audioguide en 7 langues) dans les grands Appartements de Versailles à partir d’avril.
Le parcours suit l’évolution des repas vers moins de rituel, plus de simplicité et de convivialité. Peu à peu s’installent des modes bourgeoises, du souper solennel de Louis XIV, seul à table, à ceux de Louis XVI où pour la première fois, la reine est conviée. Les menus sont interminables, la viande omniprésente, certains légumes – asperges, pois, concombres, artichauts – très recherchés.
Des rencontres avec les jardiniers de Trianon seront également proposées au public. Un autre potager célèbre, celui du Palais Het Loo (Pays-Bas) sera aussi ouvert aux visiteurs. L’ananas sera aussi à l’honneur au Palais de Sintra (Portugal) où il est cultivé sous serres.
Le Château royal de Varsovie organise des dégustations de mets anciens, selon les recettes remontant à l’époque de la reine Bona Sforza qui introduisit des aromates et légumes jusque là inconnus.
L’association des Résidences royales européennes (www.europeanroyalresidences.eu) regroupe 25 institutions gérant 80 palais dans une quinzaine de pays.
AFP