09 Nov

Pour 2014, Montrose rêve d’un grand millésime

Les 90 hectares du célèbre château Montrose, 2e cru classé de Saint-Estèphe, ont été vendangés en 17 jours avec l’aubaine de cet été indien. Hervé Berland espère un très grand millésime 2014.

Hervé Berland © A.Dautresme

Hervé Berland © A.Dautresme

Montrose a été parmi les premiers en Médoc à avoir débuter la récolte des rouges. Le Château a vendangé 17 jours, en plusieurs étapes, du 15 septembre au 15 octobre, avec ses vendangeurs espagnols dont vous vous parlions précédemment (Relire:

La précocité des complants de Merlot a permis de récolter à mi-septembre des raisins parfaitement mûrs… soit environ 2 hectares de jeunes plants répartis sur l’ensemble du vignoble. L’interruption de récolte à la fin des Merlots (du 2 au 5 octobre) a permis d’atteindre des maturités idéales pour notre cépage principal, le Cabernet Sauvignon.

L’été qui s’était fait attendre a finalement trimphé en septembre, à peine arrosé de quelques pluies fines vers le 2 octobre. Ces précipitations, qui furent plus rares encore à Saint-Estèphe que dans le reste du Bordelais, constituèrent de précieux accélérateurs de la maturation.

« Nous aimerions connaître chaque année de telles conditions de vendanges. Nous avons disposé du temps nécessaire pour bien travailler, grâce à un étalement de la récolte correspondant à l’obtention échelonnée du moment exact de ramassage », précise Hervé Berland, gérant de la propriété.

« L’intégralité de la récolte fut ainsi vendangée dans un parfait état sanitaire au moment précis où chaque cépage, chaque parcelle, devait l’être. Les pellicules des raisins, très colorées, avaient une épaisseur supérieure à la moyenne habituelle. Dès le début des vinifications, la couleur s’est rapidement libérée, foncée, très dense, avec des tannins très mûrs, très fins. »

« Les vins que nous commençons à goûter en cuve confirment un potentiel de finesse et d’élégance remarquable. Il est encore trop tôt à ce stade des vinifications pour se prononcer sur le profil de ce millésime, mais nous devrions nous rapprocher des plus grands ! »

08 Nov

Le 6e Wine and Dine Festival de Hong-Kong aura été un « big success » !

Pas moins de 180 000 personnes pour le cousin asiatique de Bordeaux Fête le Vin ! Du jamais vu pour ce festival créé en 2009. Va-t-il prochainement dépasser celui de Bordeaux ?

Laurent Moujon, ambassadeur de Bordeaux en Chine avec ses guides touristiques, s'improvisant sommelier © Laurent Moujon

Laurent Moujon, ambassadeur de Bordeaux en Chine avec ses guides touristiques, s’improvisant sommelier © Laurent Moujon

Près de 80 Bordelais avaient fait le déplacement pour rencontrer les Hongkongais, grands amateurs des vins de Bordeaux. Il n’ont pas fait le voyage pour rien car il a fallu en servir des verres à ces 180000 chinois venus passer un bon moment du côté de l’ancien aéroport à Kowloon.

En raison des manifestations survenues à Hong-Kong, les organisateurs avaient déplacé le Wine & Dine à Kai Tak Cruise Terminal, piste d’atterrissage de l’ancien aéroport de Hong-Kong. La décision n’était pas facile car l’édition précédente s’était déroulée à Central, sur l’Île même de Hong-Kong, au pied des plus belles tours de la ville. Déplacer l’événement à Kowloon était risqué mais Bordeaux, co-organisateur du festival depuis la première édition en 2009, a répondu présent sans hésitation.

Les Saint-Emilion ont fait le show également © Vins de Saint-Emilion

Les Saint-Emilion ont fait le show également © Vins de Saint-Emilion

En quatre jours, 180 000 Pass ont donc été vendus. L’an dernier, on n’en dénombrait que 138 000, et c’était déjà bien. Parallèlement, 2570 personnes ont été formées sur les sessions gratuites proposées en continu par l’Ecole du Vin de Bordeaux. Aussi un record !

Ce fut l’occasion pour Bordeaux et le CIVB de tester grandeur nature leur nouvelle campagne de promotion: « il y a tant à découvrir ».

La délégation bordelaise Bernard Farges président du CIVB, Stéphan Delaux Président de Bordeaux grands Evénements et Christophe Chateau directeur communication du CIVB entourant Anthony Lau, directeur exécutif du Hong Kong Tourism Board.

Un enjeu de taille car la fréquentation touristique chinoise à l’Office de Tourisme de Bordeaux est toujours en augmentation: +11% en 2014. Par ailleurs, 115 bouteilles de Bordeaux sont vendues chaque minute en Chine. 

Certains en ont profité pour poursuivre leur périple en participant au Hong-Kong Wine Fair (salon professionnel)…La délégation bordelaise est donc rentrée en milieu et en fin de semaine avec les batteries rechargées.

Un tout nouveau Monopoly pour Noël: le Monopoly de la France Viticole

Le célèbre jeu de société se met à la page en sortant le Monopoly de la France Viticole. C’est la semaine prochaine que le jeu sera disponible, une collaboration fructueuse entre la France Agricole et le célèbre magazine professionnel La Vigne.

10378001_738039416231652_4413754560916096547_nPartez pour une exploration ludique passionante et pleine d’imprévu et réveillez l’investisseur le plus ambitieux qui se cache en vous pour conquérir le monde prestigieux et étonnant de la viticulture française.

Au travers d’un parcours soigneusement préparé et illustré, fidèle reflet des plus illustres vignobles de France, arrêtez-vous à chaque étape pour découvrir et acquérir avec émotion un patrimoine unique qui s’offre à vous. Nul doute que vous en titrerez en plus du plaisir de gagner la partie, la fierté de partager la noblesse du métier de viticulteur et peut-être vous sentirez-vous aussi l’un de ces représentants d’un art de vivre « à la Française ». que le monde entier nous envie.

L’échelle des valeurs de prix des terres viticoles est établie sur la base officielle de 2014.

Et devinez ce que vous trouverez à la place de la Rue de la Paix ? … Corton-Charlemagne en Côte de Beaune: Corton-Charlemagne est le seul vignoble de Bourgogne qui porte le nom de deux empereurs : « Corton » vient de Curtis d’Othon, en gallo-romain, c’est-à-dire domaine d’Othon, empereur d’Outre Rhin, qui a donné Courthon puis Corton ; Charlemagne (Carolus Magnus), l’empereur célèbre fut, dit-on, propriétaire du vignoble en son temps.

La France Agricole et La Vigne vous souhaitent de partager des moments uniques et passionnés en familles et entre amis avec le « Monopoly de la France Viticole ».

 

07 Nov

Côté Châteaux, 1er blog des blogs de France 3 en septembre…

En attendant d’avoir de la bouteille, Côté Châteaux, moins d’un an d’existence, est comme la barrique…une affaire qui roule ! Ce blog sur l’actu de la vigne et du vin vient de se placer 1er des 70 blogs en régions de France 3. Une petite affaire qui, comme le bon vin, commence à se bonifier avec le temps.

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Merci à tous ces passionnés, amateurs et professionnels du monde du vin qui me suivent et me lisent.

JPS

La Croizille à Saint-Emilion consacrée par un International Best of Wine Tourism Award 2015 à Mendoza en Argentine

Le Château La Croizille de Saint Emilion vient de remporter à Mendoza en Argentine un prestigieux «International Best of Wine Tourism Award 2015». Ce prix récompense la qualité de l’accueil et l’intérêt du site bordelais pour les amateurs d’oenotourisme quel que soit leur pays d’origine. La compétition rassemblait 50 candidats, déjà titulaires d’un Best Of reçu dans leur pays.

Château la © Croizille à Saint-Emilion

Château la © Croizille à Saint-Emilion

La cérémonie de remise de ces 8 prix internationaux s’est tenue dans le cadre de l’Assemblée Générale du Réseau des Capitales de Grands Vignobles qui rassemble huit villes dont le vignoble est de renommée mondiale. Best Of d’Or à Bordeaux, le Château La Croizille reçoit un Best of International en Argentine

Situé au coeur de Saint-Emilion, le nouveau chai d’architecture remarquable du Château La Croizille comprend une magnifique salle de réception au sein d’un espace design, pouvant accueillir jusqu’à 100 personnes. Ces événements privés ou professionnels (réceptions, repas de groupe, colloques…) peuvent être combinés avec une visite des chais et une dégustation. La salle de réception offre un point de vue exceptionnel sur le vignoble et sur la Dordogne. Quant à l’espace de dégustation, imaginé comme un promontoire, il donne la sensation d’être suspendu dans le paysage.

Grâce à ses prestations uniques, le Château de Rouillac bénéficiera aussi d’un double label oenotourisme « Best Of Wine Tourism » en 2015.

12ème édition du concours Le concours Best Of Wine Tourism récompense depuis plus de 10 ans les domaines viticoles les plus remarquables en matière d’oenotourisme. Lancée à Bordeaux en 2002, la compétition est aujourd’hui déclinée dans plusieurs autres régions célèbres dans le monde pour leurs vignobles, grâce au Réseau des Capitales de Grands Vignobles. Le Réseau des Capitales de Grands Vignobles (Great Wine Global Network) est le seul réseau à relier des régions vitivinicoles de la «Vieille Europe» et du «Nouveau Monde». Il compte aujourd’hui huit membres : Bilbao/Rioja, Bordeaux, Cape Town, Mayence, Mendoza, Porto, San Francisco/Napa Valley et Valparaiso/Casablanca Valley.

Ce réseau a pour vocation de développer des programmes de coopération et de favoriser les échanges économiques, universitaires et culturels entre les villes membres. 350 candidats, 50 lauréats nationaux et 8 prix internationaux Le palmarès des Best Of Wine Tourism 2015 est désormais complet avec l’annonce, le 6 novembre 2014, à Mendoza, des lauréats internationaux. Le concours 2015 aura rassemblé un total de 350 candidats en provenance des huit villes membres du Réseau des Capitales de Grands Vignobles. 50 Best Of ont été décernés au niveau local pour seulement 8 prix internationaux.

CCI de Bordeaux

Le trentième millésime d’Hubert de Boüard: 2014 l’indien !

Hubert de Boüard nous écrit pour dépeindre sa trentième vendange à Angélus et à Saint-Emilion. Un millésime insolent comme cet été indien qui n’en finit pas et qui a sauvé la récolte.

© Hubert de Boüard

« Il ne s’annonçait pas particulièrement bien, ce millésime, malgré une bonne floraison ».
« Un printemps compliqué, un été difficile, rempli de doutes, mais une volonté farouche de ne pas renoncer et d’être à l’écoute du vignoble, attentif à ses besoins. Une inquiétude permanente, et forte sur la capacité des raisins à résister à la pluviométrie d’août et aux orages de septembre. Puis, dès le 30 août, jour après jour, le beau temps s’installe et la confiance revient. Nous prenons des risques pour attendre la vendange. Chaque jour, ce dilemme, on ramasse ? Non, on attend ! »
« Enfin, le 2 octobre, les premiers merlots sont ramassés sur les vignes jeunes ; octobre est là, doré, chaud, magnifique. Il nous permet de repousser de quelques jours les vendanges des vieux merlots et d’attendre encore la pleine maturité des cabernets francs. C’est comme ça, le hasard des calendriers. Une situation unique dans ma vie de vigneron ! »
« Un beau rendez-vous, un rendez-vous d’automne qui n’en finit pas. Un été indien, insolent ! »

« Mon trentième millésime » par Hubert de Boüard

 

06 Nov

Une coupe pour les petits vendangeurs: vers la fin des exonérations de charges sociales pour les 315000 contrats vendanges

Ce fut un véritable bras-de-fer à l’Assemblée sur la modification du « contrat vendange ». La suppression de l’exonération des charges sociales risque d’avoir des conséquences facheuses.

102 vendangeurs  au au château Guiraud, 1er cru classé de Sauternes certifié Bio en 2011.

102 vendangeurs au château Guiraud, 1er cru classé de Sauternes fin septembre

Un long bras-de-fer autour de la suppression d’exonérations sociales pour les salariés en « contrat vendange » a opposé jeudi le gouvernement et nombre de députés, surtout de droite et quelques-uns de gauche, mais la mesure a été finalement maintenue.

En baisse de 4,1%, l’ensemble des quelque 4,7 milliards d’euros de crédits de la mission Agriculture, alimentation, forêt et affaires rurales ont été adoptés. Les socialistes, radicaux de gauche et écologistes les ont soutenus, la droite et le Front de Gauche les ont rejetés.

Principale pomme de discorde du débat, l’article 47 prévoyant d’exclure les entreprises de travaux agricoles, ruraux et forestiers du champ d’application du dispositif d’exonération en faveur de l’emploi saisonnier agricole. L’article met aussi fin à l’exonération de cotisations sociales dont bénéficient les salariés embauchés en « contrat vendange ».

La mesure, par laquelle le gouvernement entend notamment lutter contre un effet d’aubaine, représente une économie de près de 17 millions d’euros pour l’Etat.

Chaque année, environ 315.000 « contrats vendange » sont conclus.

Relayant les protestations du secteur viticole, une série de députés UMP, UDI, FN mais aussi radicaux de gauche, souvent de circonscriptions avec des vignobles (Marne, Bas-Rhin, Yonne, Aube, Aisne, Vaucluse…), se sont succédé pour défendre des amendements de suppression de tout ou partie de l’article contesté.

Votés par les commissions des Finances et des Affaires économiques, ces amendements ont été rejetés dans l’hémicycle par 22 voix contre 18.

Premier angle d’attaque, exprimé notamment par le rapporteur spécial Charles de Courson (UDI): le pouvoir d’achat de « citoyens modestes », étudiants, chômeurs ou retraités complétant leurs revenus grâce aux vendanges sera amputé de plus de 52 euros en moyenne par personne, sur une rémunération mensuelle de 650 euros.

Deuxième critique majeure: la suppression de ces exonérations va rendre moins attractive l’activité de vendange pour les Français et accentuer le recours à de la main d’oeuvre étrangère. Un « message socialement dévastateur », a jugé le député PS de Gironde Gilles Savary, préférant s’abstenir et « ne pas mettre en difficulté le gouvernement ».

Autre argument des détracteurs: la mécanisation des vendanges va être accrue. « Vous serez le fossoyeur de la qualité des raisins », a lancé Philippe Armand-Martin (UMP).

Cette mesure « va coller aux doigts comme la suppression des heures supplémentaires défiscalisées », a affirmé le radical de gauche Jacques Krabal.

Autant d’arguments contestés par le ministre de l’Agriculture: « le « contrat vendange » n’est pas remis en cause, seulement l’exonération de cotisation sociale des salariés » et les entreprises viticoles vont bénéficier de 60 millions d’euros d’exonérations supplémentaires en 2015 et voir le coût du travail baisser? notamment grâce au Pacte de responsabilité », a assuré Stéphane Le Foll.

« Ne faites pas croire qu’on remettrait en cause la qualité du vin ni notre capacité à exporter », s’est-il écrié. Selon lui, les Français modestes pourront bénéficier de la suppression de la première tranche d’impôt sur le revenu.

A l’UMP, le ministre a reproché son incohérence, vu sa saisine du Conseil constitutionnel l’été dernier sur une exonération de cotisations sociales devant bénéficier à « tous les salariés ».

L’écologiste Brigitte Allain, agricultrice, et dont la circonscription en Dordogne comprend le Monbazillac, s’est dite convaincue que les appellations interdisant la mécanisation n’allaient pas y venir malgré cette mesure.

Agence France Presse

Bordeaux SO Good : le festival de la gastronomie et des paniers garnis…à gagner

Du 28 au 30 novembre, ce sera la 1ère édition de Bordeaux S.O Good: le festival de la gastronomie et de l’art de vivre. Un projet initié par la CCI de Bordeaux qui annonce « un cabas offert aux 1 500 premiers acheteurs du Pass Bordeaux S.O Good‏ »

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Réservez dés maintenant le Pass Bordeaux S.O Good sur internet ! Et chantez I feel good, so good…eh oui c’est du James Brown dans le texte…

Grâce à James Brown et la CCI qui affirme avoir eu l’idée de « so good », chaque acheteur aura un rabais, une réduction de 2 euros (soit 15 euros, au lieu de 17 euros sur place) et repartira avec un sac cabas et le magazine Sud Ouest Gourmand en cadeau pour les 1 500 premiers acheteurs. Chouette, c’est Noël avant l’heure !

Connectez-vous à bordeauxsogood.fr, il est également possible de réserver sa place à la Nuit des Banquets dont les menus seront préparés par une douzaine de chefs étoilés.

Véritable sésame de la manifestation, le Pass Bordeaux S.O good va permettre aux gourmets de déguster des préparations originales, salées et sucrées, préparées à partir de produits régionaux élaborés par cinq Chefs aquitains, de découvrir des vins de la région, de profiter de visites, de rencontres culturelles ou de privilèges proposés par les partenaires.

«Bordeaux S.O Good» sera ainsi l’événement itinérant de cette fin d’année mettant en scène les produits phares, les terroirs et les savoir-faire du Sud-Ouest, les talents artistiques et culinaires dans divers lieux clés de Bordeaux.
A la fois festif, éducatif, culturel, artistique, «Bordeaux S.O Good» n’en sera pas moins un événement marchand à la veille des fêtes de Noël. Foie gras, huîtres, caviar, jambon de Bayonne, chocolat… seront quelques-uns des produits proposés à la dégustation ou à la vente. Le tout accompagné de vins de Bordeaux et du Sud-ouest. Bref, de véritables marchés gourmands avec pour chacun d’entre eux des spécificités.

«Bordeaux va devenir un théâtre de l’art de vivre et de la gastronomie du Sud-Ouest au sein duquel plusieurs pièces liées aux produits du terroir pourront se jouer avec des registres associant le culture et la gastronomie mis en scène dans des lieux emblématiques et magiques du patrimoine bordelais» explique Pierre GOGUET, Président de la CCI de Bordeaux

Une Nuit des banquets dans des lieux insolites (samedi 29 novembre)

Point d’orgue de cette première édition, la Nuit des Banquets sera l’occasion pour une douzaine de Chefs étoilés de Bordeaux et d’Aquitaine d’investir des lieux patrimoniaux ou insolites de Bordeaux pour y proposer des menus à plusieurs mains.

Sept banquets inédits seront ainsi donnés aux Bordelais et Aquitains, pour célébrer nos chefs et nos produits. La Nuit des Banquets est proposée en partenariat avec Keolis. Les vins seront fournis par le CIVB et les eaux par ABATILLES.

 

Bordeaux S.O good est initié par la CCI de Bordeaux, en partenariat avec la Mairie de Bordeaux, la Communauté Urbaine de Bordeaux, le Conseil Régional d’Aquitaine et Sud-Ouest Gourmand et avec le soutien de nombreux partenaires locaux professionnels ou culturels.

Vins et vignobles: les itinéraires de la qualité de l’Antiquité au XXIe siècle !

Un ouvrage qui est un condensé de travaux réalisés par l’Institut des Sciences de la Vigne et du Vin. « Vins et vignobles: les itinéraires de la qualité » va pouvoir intéresser les professionnels comme les connaisseurs.

vin

À quoi reconnaît-on un bon vin dans la Grèce ancienne, comme dans la Bourgogne médiévale ou dans la planète viti-vinicole actuelle

Quels mots pour le dire? Comment s’est élaborée la pensée œnologique? Ces questionnements ont constitué un «fil rouge» dans les travaux menés, cette dernière décennie, par des équipes pluridisciplinaires de l’Institut des Sciences de la Vigne et du Vin de Bordeaux sur la qualité.

L’ouvrage « Vignes et vins, Les itinéraires de la qualité (Antiquité-XXIesiècle) » restitue un premier ensemble d’investigations qui ont été présentées lors d’un colloque, les 5-7 juin 2013 à l’ISVV de Bordeaux, en partenariat avec l’UMR ADESS et le Cervin.

Disponible en librairie ou sur le site de l’éditeur www.vigne-vin.com

Informations et diffusion: Vigne et vin publications Internationales Institut des Sciences de la Vigne et du Vin 33882 Villenave d’Ornon – Tél. 05 57 57 58 24 www.vigne-vin.com – edition@vigne-vin.com

05 Nov

Emmanuel Giboulot se dit confiant, dans l’attente de l’arrêt de la Cour d’appel de Dijon qui sera rendu le 4 décembre

Emmanuel Giboulot comparaissait devant la cour d’appel de Dijon, cet après-midi, convoqué à 14h. Accompagné par une soixantaine de personnes, il sera fixé sur son sort le 4 décembre prochain. L’avocat général a réclamé une confirmation du jugement. L’arrêt a été mis en délibéré.

Emmanuel Giboulot, devant la Cour d'Appel de Dijon © France 3 Bourgogne

Emmanuel Giboulot, devant la Cour d’Appel de Dijon © France 3 Bourgogne

L’avocat général a requis le maintien de la peine. Emmanuel Giboulot avait été condamné devant le tribunal correctionnel de Dijon à 1000 euros d’amende dont 500 avec sursis.

Emmanuel Giboulot, le viticulteur récalcitrant avait refusé de traiter en 2013 ses vignes alors qu’un arrêté préfectoral avait été pris pour lutter contre la flavescence dorée. Cet après-midi, il se disait confiant au sortir de l’audience.

Il s’est décrit comme un lanceur d’alerte anti-pesticides et reste droit dans ses bottes concernant ses convictions environnementales. Aujourd’hui une soixantaine de soutiens étaient venus pique-niquer avec Emmanuel Giboulot, alors qu’ils étaient 500 en avril dernier.

Emmanuel Giboulot avec ses amis cet après-midi à la Cour d’Appel de Dijon © soutien à Emmanuel Giboulot (près de 130000 j’aime sur Facebook)

La réalité de la campagne 2014 apporte de l’eau à notre moulin car le préfet n’a pas fait traiter tout le département. L’argument qui visait à dire qu’on devait traiter au motif que la flavescence pouvait durer durant 10 ans, cet argument ne tient pas aujourd’hui; puisqu’en 2014, on n’a fait traiter que les zones contaminées, ce qui est cohérent d’ailleurs, c’est ce qu’on revendiquait » Emmanuel Giboulot, viticulteur bio.

Emmanuel Giboulot, ce vigneron bio, avait été condamné à 500 euros d’amende fermes (et 500 avec sursis).Il avait aussitôt décidé de faire appel. Question de principe.

L’arrêt sera donc rendu le 4 décembre prochain par la Cour d’Appel de Dijon.

Avec France 3 Dijon.

Regardez le reportage de nos confrères de France 3 Bourgogne Michel Gillot et J-F Guilmard avec

  • Emmanuel Giboulot, viticulteur
  • Maître Benoist Busson, avocat d’Emmanuel Giboulot

A lire également: Emmanuel Giboulot: nouveau rendez-vous avec la justice pour le viticulteur droit dans ses bottes

et Seul contre tous, Emmanuel Giboulot, le vigneron bourguignon récalcitrant est reconnu coupable

et Procès du viticulteur bio à Dijon: 1000 euros d’amende requis, pour moitié avec sursis. Emmanuel Giboulot dénonce « un système absurde » !