C’est la 2e édition de la Bubble Party jeudi 20 novembre au Bar à Vins du CIVB à Bordeaux. Une soirée effervescente où les producteurs de crémants de Bordeaux seront à l’honneur.
Les viticulteurs et les élaborateurs de Crémant de Bordeaux organisent une Bubble Partyau Bar à Vin du CIVB. Une manifesation qui va montrer une fois de plus que les Crémants ont le vent en poupe, après le succès remporté sur les quais de Bordeaux à Bordeaux Fête le Vin cet été.
Au programme
Musique avecGerald Henderson
Descuvées exclusivesà découvrir
Bar à Vin du CIVB 3 cours du 30 juillet à Bordeaux
accès sur réservation préalable auprés de Luiza Hamdi : luiza.hamdi@panete-bordeaux.fr
La traditionnelle vente aux enchères des vins des Hospices de Beaune a attiré cette année encore du beau linge: Adriana Karembeu, ambassadrice de la Croix-Rouge française, l’animateur de télé Michel Drucker, la journaliste Tina Kieffer et le champion du monde de judo, Teddy Riner.
La 154e vente des vins des Hospices de Beaune se déroule depuis 14h30 cet après-midi sous la présidence d’Adriana Karembeu et de Michel Drucker, accompagnés deTina Kieffer et du champion du monde de judo, Teddy Riner.
Des prestigiueux présidents pour animer et faire monter les enchères pour la pièce du président : il s’agit d’un tonneau de 228 litres de Corton-Bressandes Grand Cru.
Depuis 1945, les Hospices de Beaune soutiennent chaque année une ou plusieurs œuvres de charité. Ce tonneau doit être vendu au profit de deux associations : « Toutes à l’Ecole » qui finance la scolarisation de filles au Cambodge et la Fondation Imagine qui œuvre en faveur de la recherche sur les maladies génétiques.
Et au final, la pièce du président vient d’être adjugée 220 000 euros à Albéric Bichot, négociant beaunois. Il a acquis les 228 litres de Corton-Bressandes Grand Cru avec des amis québécois. Ils se sont mis à six pour enchérir. On est loin du record des enchères des Hospices de Beaune qui date de 2010 : 400 000 euros avaient été récoltés par l’intermédiaire de l’acteur Fabrice Luchini. Mais, en 2010 la pièce n’avait pas tout à fait la même taille. C’était aussi les 150 ans de la vente aux enchères des Hospices de Beaune.
La vinosphère a les yeux rivés sur Beaune en Côte-d’Or ce dimanche où 47 cuvées sont actuellement mises aux enchères pour la 154e vente des Hospices, qui attire toujours plus la clientèle asiatique, en particulier chinoise.
Des centaines de personnes se pressaient vendredi matin dans la cuverie pour une des traditionnelles dégustations précédant la vente. Parmi la foule, « Billy », un chef d’entreprise chinois de 31 ans, grand amateur de Bourgogne, prévoit d’acheter « neuf » pièces dimanche pour environ « 15.000 euros » chaque fût, contre « quatre » pièces en 2013. L’une de ses motivations cette année ? Sa fille. « Il y a une tradition en Chine: on prépare un fût de vin pour le futur mariage de son enfant », explique-t-il.
« En Chine, les vins de Bourgogne ne sont pas aussi connus que ceux de Bordeaux« , ajoute le jeune businessman originaire de Shenzen, qui dit aimer la « pureté » des crus bourguignons. « Pour comprendre les vins de Bordeaux il faut un ou deux ans, alors que les Bourgogne, qui sont plus difficiles à comprendre, il faut toute une vie ».
« Il existe un intérêt grandissant des Asiatiques pour le monde des vins car il y a beaucoup de passionnés qui veulent partager ce produit noble, qui véhicule une culture », souligne Pierre Beuchet de la maison de vins Champy.
Autrefois réservée aux négociants bourguignons, la vente des Hospices de Beaune s’est ouverte aux particuliers depuis l’arrivée, en 2005, de la maison d’enchères Christie’s. « C’est une « win-win situation », du gagnant-gagnant, estime M. Beuchet: « le particulier a l’avantage de pouvoir mettre son nom sur l’étiquette du vin qu’il achète mais comme il n’a pas les moyens d’élever les vins, il se retourne vers les négociants pour l’élevage ».
Les enchères de Beaune constituent la plus grande vente de charité vinicole au monde. La recette en est reversée à l’institution hospitalière des Hospices, fondée au XVe siècle par Nicolas Rolin, chancelier du duc de Bourgogne, afin de financer la modernisation de l’hôpital de la ville et l’entretien du bâtiment historique de l’Hôtel-Dieu.
534 pièces (fûts de 228 litres) de 47 cuvées (33 de rouge et 14 de blanc) sont mises aux enchères ce dimanche, avec pour parrains l’ancien mannequin Adriana Karembeu et le présentateur télé Michel Drucker.
La « Cuvée des présidents » (tonneau de 228 litres) de Corton-Bressandes Grand cru sera vendue au profit de deux associations: « Toutes à l’Ecole » qui finance la scolarisation de filles au Cambodge et la Fondation Imagine en faveur de la recherche sur les maladies génétiques.
En 2013, la vente avait rapporté la somme record de 6,3 millions d’euros avec une arrivée en force d’enchérisseurs chinois. La pièce de charité, un fût de 456 litres de Meursault-Genevrières 1er cru, avait été adjugée 131.000 euros à une femme d’affaires de l’Empire du Milieu.
Pour M. Breuchet, « il faut savoir vendre cher » mais « le marché est très tendu en ce moment ». « On est à la limite, il ne faut pas faire la même erreur que Bordeaux. » De son côté, le directeur-adjoint de la Fédération des négociants-éleveurs de Bourgogne, Denis Duveau, remarque que « les enchères amplifient la dynamique de marché ». « Et pour le moment, le marché est à la hausse », souligne-t-il.
Peu de professionnels se risquaient à établir des pronostics sur le résultat de la vente de dimanche. « On a la chance d’avoir un beau millésime cette année avec notamment des vins blancs droits, taillés pour la garde », faisait valoir toutefois M. Duveau.
On connaissait la date du prochain Vinexpo aux parc des expositions de Bordeaux Lac du 14 au 18 juin 2015…On vient d’apprendre que ce sont les Etats-Unis qui seront invités d’honneur de la prochaine édition. De quoi dynamiser et le marché américain, et le marché français en direction de l’Oncle Sam ! Invités d’honneur en 2015: les Etats-Unis d’Amérique. Avec pour thème « Taste The Unexpected », la prochaine édition de Vinexpo se tiendra du 14 au 18 juin 2015 au Parc des Expositions, sur les rives du Lac et à quelques minutes du centre historique de Bordeaux, au cœur du plus grand vignoble du monde.
Ce geste va donner ainsi un coup de projecteur sur le marché américain durant le salon mais aussi resserrer les liens entre le marché français et les américains devenus en 2013 les 1ers consommateurs en volume dans le monde devant la France. (si on fait abstraction du Vatican avec son supermarché à touristes)
La romance de Jonathan Ducourt, vigneron à Bordeaux, et de Li Lijuan, Chinoise, travaillant dans la vente de vignobles, fait le buzz sur internet. Les 6 films de demande en mariage font le tour de la planète…(planète vin aussi).
Ducourt…elle court, la maladie d’amour…Côté Châteaux n’osait pas la faire, et puis tiens, vu que c’est regardé par 50 millions d’internautes, on ne va pas s’en priver.
Sauf qu’il va falloir faire l’inventaire: ces 50 millions sont-ils plus en Chine (j’aurais tendance à dire sans doute), plus en France (peut-être) ou fifty fifty ? Car en Chine, Bordeaux représente encore 50% du marché des vins importés. Sacré coïncidence.
En tout cas on ne peut que saluer Jonathan (des vignobles Ducourt) qui a relayé « David et Jonathan » dans la catégorie dépassés car ce n’est pas « est-ce que tu viens pour les vacances ? » qu’il a chanté à Lily, mais bien « I will always love you » et ducou (rt) la belle a posé définitivement ses valises en terre vigneronne bordelaise.
Leur romance remonte à deux ans: « je l’ai rencontré il y a presque deux ans lors d’ une soirée chez Jonathan. » C’est un ami commun qui les a présenté lors d’un barbecue chez le jeune vigneron. Ce fut le coup de foudre et puis Jonatahn eut cette idée originale récemment de lui exprimer ses « 6 façons de dire je t’aime » à travers 6 endroits magnifiques: à la Dune du Pyla en Gironde, place de la Bourse à Bordeaux, place du Capitole à Toulouse, dans les Pyrénées en parapente, chez lui, et enfin chez elle en Chine à Chengdu.
Au début, c’était vraiment des surprises. Il me disait tu vas aller là-bas, puis là-bas.Tu vas voir…C’était vraiment des surprises très touchantes. » Li Lijuan
Et « quand il me prend dans ses bras… » Lily fait toujours un tabac quand elle entonne « la vie en rose », car elle est d’abord chanteuse et elle chante même très bien en français, anglais et en mandarin (cf concert et article précédent Li lijuan enchante le château de la Rivière). Elle a chanté cet été à Bordeaux Fête le Vin, à château Guiraud, 1er Cru Classé de Sauternes et au château de la Rivière en AOC Fronsac (cf: Li Lijuan enchante le château de la Rivère)
Il faut bien reconnaître, Roméo, que Juliette a de quoi séduire, elle a poursuivi des études en France et est aujourd’hui diplômée de l’Inseec Bordeaux: Lijuan Li avait eu en la baronne Philippine de Rothschild une bonne étoile, comme marraine de sa promotion. Romeo-Jonathan n’est pas mal non plus: diplômé de la faculté d’oenologie de Bordeaux, il travaille avec sa famille 440ha de vignobles répartis sur 13 châteaux dans l’Entre Deux Mers et sur Saint-Emilion (2.5 Millions de bouteilles / an).
Li Lijuan est par ailleurs une formidable vendeuse de vignobles à Bordeaux. Elle a ainsi réussi vendre à de riches chinois le château Mylord à Grézillac et le château du Grand Moueys à Capian en Gironde.
Elle est devenue en quelques années une personne connue du milieu du monde du vin, ambassadrice de Bordeaux, très connue en Chine (cf: les 50 millions de vues seraient peut-être venues de l’est) à tel point qu’elle est à la fois un exemple de réussite en Chine.
Désormais son histoire est connue du monde entier des Etats-Unis à la Chine. Même Jean-Pierre Raffarin ambassadeur de la France en Chine, ex-premier Ministre et chanteur à ses heures de Johnny Hallyday, aurait bien aimé lui faire la cour…(humour). Eh non, car c’est Jonathan Ducourt qui l’a devancé.
« Côté Châteaux » leur souhaite tous ses voeux de bonheur et plein de petits tonneaux.
Mouton a dévoilé son étiquette 2012: deux béliers symétriques qui s’affrontent, dans l’esprit de Mouton Rothschild. Une étiquette qui aurait plu à la baronne Philippine de Rothschild et un collector aussi car c’est la dernière étiquette commandée par celle-ci. Grande amatrice des arts, elle avait perpétué l’idée de son père: donner chaque année carte blanche à un artiste pour dessiner l’étiquette du nouveau millésime sorti du chai.
C’est chaque année une attente du monde entier. Cela dure depuis 1945…Carte blanche est donnée à un artiste pour dessiner l’étiquette du château Mouton Rothschild, 1er cru classé en 1855.
Pour le 2012, l’artiste espagnol Miquel Barcelo, peintre et sculpteur d’origine catalane, a revu l’emblème historique de Mouton. Il s’agit d’une commande faite par la Baronne Philippine de Rothschild avant son décès fin août 2014 et dont les obsèques ont été célébrées à Pauillac le 1er septembre.
L’étiquette représente deux béliers sur leurs pattes de derrière , correspondant à la force de l’autre, contre un fond d’aquarelle brumeux de verts et de bleus .
Né à Majorque en 1957 , Miquel Barcelo s’est fait connaître surtout dans les deux dernières décennies . On a pu admirer son travail au Musée d’Art Moderne de Paris en 1996 et le musée du Louvre a affiché ses aquarelles en 2004 .En 2008 , il a créé et peint un toit en forme de dôme d’une valeur estimée à 18 M € au Palais des Nations Unies de Nations à Genève .
Château Mouton Rothschild 2012 se vend aux environs de 375 € chez Millésima par exemple (2250 € par caisse de 6, une bagatelle ? Pour de richissimes connaisseurs…du monde entier)
Parmi les grands peintres et artistes qui ont dessiné les étiquettes de Mouton Rothschild : Pablo Picasso , Salvador Dali et Andy Warhol, ou encore le français Guy de Rougemont pour le millésime 2011.
Désormais, ce sera Philippe Sereys de Rothschild, son fils aîné, qui lui a succédé à la présidence du conseil de surveillance de Baron Philippe de Rothschild SA (182 millions d’euros de CA et 400 salariés) qui choisira les artistes en accord avec sa soeur et son frère, Camille Ogren et Julien de Beaumarchais.
Ce millésime 2012 a été le premier à être élevé dans le tout nouveau cuvier de Mouton Rothschild accolé au domaine de Mouton Rothschild au Pouyalet, à Pauillac.
Alors que les hommes étaient engagés sur la ligne de front durant la 1ère guerre mondiale, les femmes restées en Gironde, à l’arrière, étaient obligées de les remplacées notamment à la vigne, et dans bien d’autres domaines: elles constituaient « l’autre front », une exposition à voir aux archives départementales de la Gironde.
L’image vous saisit quand vous la voyez la première fois. Ces femmes chargeaient les barriques sur des charrettes, en l’absence des hommes coincés sur la ligne de front durant la guerre de 1914-1918. Une double épreuve pour ces épouses restées pour certaines seules à la vigne, une épreuve aussi pour les vignerons partis à la guerre avec cette pensée qui les hantait de savoir comment allaient se passer les travaux à la vigne et la récolte sans eux.
Cette photo, comme celle de la conductrice de tramway à Bordeaux, fait partie de l’exposition l’autre front visible à partir de demain et jusqu’au 1er mars 2015 aux archives départementales de la Gironde, 72-78 cours Balguerie-Stuttenberg à Bordeaux.
Une exposition qui retrace tous les métiers qu’ont du exercer les femmes pour pallier l’absence des hommes (usines de munition notamment), pour aussi soigner les 3 millions de blessés partout en France (l’hôpital Saint-André à Bordeaux accueillait notamment les gueules cassées et autres blessés du front). De nombreux clichés ont été collectés, ainsi que des films de l’ECPAD.
« Présentée en salle des voûtes, cette exposition met l’accent sur le rôle important joué par les femmes pendant la Première Guerre mondiale. Ces femmes ont fait face à l’absence et à de nouvelles responsabilités. À la campagne, elles doivent assumer les travaux des champs. A la ville, elles investissent des emplois dans les usines d’armement, de métallurgie et autres (poudrerie de Saint-Médard), ainsi que dans les transports (photo du tramway de l’époque). Elles jouent également un rôle essentiel au sein du noyau familial désormais éclaté et doivent subvenir, parfois seules, aux besoins de la famille, malgré les rationnements et les pénuries. Mais leur contribution à l’effort de guerre s’étend au-delà, à travers leur rôle de Marraines de guerre, de soutien psychologique aux blessés. Leur statut évolue, la France découvre ses femmes qui s’intègrent désormais dans la vie nationale » (commente le conseil général de Gironde partenaire), cette vie aura des répercussions sur leur désir d’émancipation par la suite.
Vous pouvez visiter gratuitement cette exposition et aussi si vous voulez participer ce vendredi 14 et samedi 15 à la grande collecte de vos photos, livrets militaires, lettres, cartes postales de vos aïeuls engagés durant la guerre de 1914-1918. Ces document seront numérisés et restitués, à moins que vous ne souhaitiez en faire don, c’est possible également. (La nouvelle collecte aura lieu ce vendredi 14 et ce samedi 15 novembre de 14h à 18h)
Vive nos poilus, mais aussi ces femmes de l’autre front. Vive la France.
Ouverture au public du lundi au vendredi de 9h à 17h, le samedi de 14h à 18h30, du 14 novembre 2014 au 1er mars 2015, avec visites guidées les mardis à 10h. Entrée libre et gratuite aux archives départementales de la Gironde.
Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl et Jean-Michel Litvine sur la grande collecte et l’exposition « l’autre front ».
Les vins de Saint-Emilion lancent un grand concours pour réveillonner avec les vins de la Cité Millénaire. Alors à vos claviers…
Dès aujourd’hui et jusqu’au 5 décembre 2014, inscrivez-vous au tirage au sort du grand concours « Saint-Emilion illumine votre table de Noël » pour gagner les vins de votre repas de réveillon. A gagner: 24 bouteilles de 8 Châteaux de Saint-Emilion et Puisseguin, un service de 24 verres, 2 carafes, un tablier… et bien d’autres cadeaux
Saint-Emilion illuminera la table de Noël du gagnant avec :
3 bouteilles de Lussac Saint-Emilion 3 bouteilles de Puisseguin Saint-Emilion 6 bouteilles de Saint-Emilion Grand Cru 6 bouteilles de Saint-Emilion Grand Cru Classé 6 bouteilles de Saint-Emilion Premier Grand Cru Classé
Et pour servir ces vins :
1 carafe comtesse 1 carafe galion 1 tablier de sommelier 2 tire-bouchons 24 verres 24 stop-gouttes, tous ces objets collectors siglés Saint-Emilion
Exceptionnelles images aériennes de la Cité des Civilisations du Vin réalisées par Grand Angle pour CCVB. On découvre désormais le mouvement censé représenter le vin dans une carafe. Le 8ème étage est achevé, 35 mètres de haut. Bientôt les 55 mètres annoncés, la Cité du Vin plus haute que l’Arc de Triomphe.
Vendredi et samedi, les vignerons les plus touchés par la grêle de 2013 en Gironde ont reçu de nombreux témoignages de sympathie avec leur opération de soutien aux vignerons sinistrés dans 5 enseignes de la grande distribution où ils pouvaient faire déguster et vendre leurs vins.
Sur le pont durant deux jours à l’entrée du Carrefour de Bègles, Guillaume Goumaud et Loïc de Roquefeuil avec une pêche incroyable et le sourire. Pourtant le premier a été grêlé à 98 % l’an dernier à Saint-Magne-de-Castillon et le second à 100 % à Saint-Léon.
Cette année encore avec le millésime 2014, ils n’ont récolté que 32 hectos à l’hectare pour le premier et entre 10 pour les rouges et 15 pour les blancs concernant le château de Castelneau propriété de Loïc de Roquefeuil, qui confie « on oublie les mauvaises heures du passé et on avance, sinon on est mort ! »
« Ca reste compliqué quand même de ne pas avoir fait le plein (32 hectos au lieu de 51 autorisés), ça ne va pas arranger les choses » renchérit Guillaume Goumaud (château la Treille des Girondins) qui exploite 15 ha (70% merlot, 15% cabernet franc et 15% cabernet sauvignon) et produit des vins en vinification traditionnelle.
Pour prendre conscience de la violence de cet orage de grêle de l’été 2013, Loïc de Roquefeuil décrit cet épisode violent:
Les pieds étaient touchés en profondeur, comme si on avait tiré à bout portant à balles réelles ! », Loïc de Roquefeuil château de Castelneau à propos de la grêle du 2 août 2013.
Alors cette opération de soutien de 5 hypermarchés arrive à point nommé: ils ont obtenu de pouvoir vendre 2400 bouteilles en 2 jours à Libourne, Mérignac, Bègles et Lesparre. Le prix est quasiment celui de la propriété. Et ce sont les vignerons les plus touchés qui ont décidé de se retrousser les manches pour les vendre et les faire apprécier:
On est tous solidaires, on vend le vin des copains aussi », Guillaume Goumaud, château La Treille des Girondins
Guillaume ne met pas forcément en avant ses vins, il fait déguster ici le château Haut-Beynat de Paul et Florence Cardoso, la Clyde un Bordeaux moelleux de Philippe Cathala à Tabanac, Castelneau en Bordeaux Supérieur de Loïc de Roquefeuil ou encore La Pré de la Lande de Mr et Mme Beaucé à Saint-Foy en appellation Bordeaux. C’est ça la philosophie de ces vignerons, ils se serrent les coudes.
Cette opération a reçu un très bon accueil des Girondins invités à déguster avec modération cette production qui fait la fierté de ces vignerons. Des petits Bordeaux à moindre coût qui souvent méritent le détour. Les vignerons sinistrés espèrent pouvoir pérenniser ce type d’opération de solidarité avec la grande distribution.