Mercredi, l’émission des Racines et des Ailes a réalisé un magazine « Sur les rives de la Garonne »: dans le Bordelais, le fleuve a favorisé le commerce du vin. Au 18ème siècle, il a fait la richesse de nombreux négociants à Bordeaux qui ont construit de magnifiques propriétés dans le vignoble : les chartreuses.
Des Pyrénées espagnoles où elle prend sa source, au vaste estuaire de la Gironde où elle se jette, la Garonne parcourt plus de six cents kilomètres à travers le Comminges, l’Agenais ou l’Entre-deux-Mers. Un long voyage au cours duquel le fleuve évolue. L’apport de ses affluents, comme la Neste, l’Ariège, le Tarn et le Lot, modifie le visage de la Garonne, sculpte les paysages.
A bord d’un hélicoptère, Didier TAILLEFER part en Espagne pour faire des photos aériennes de l’une des principales sources du fleuve : le Trou du Toro. Un site exceptionnel, au pied du massif de la Maladeta, où la Garonne disparaît sous terre avant de réapparaître au Val d’Aran. Une énigme géologique résolue par Norbert CASTERET en 1931.
Au cœur des Pyrénées, la Garonne donne naissance à un jardin de Cocagne : le Comminges. Dans le village de Huos, Rémy MARTIN a aménagé un verger-potager bio sur un ancien méandre du fleuve. Le sol regorge encore des galets dragués par le cours d’eau. Une véritable richesse pour les cultures. Mais la Garonne est aussi célèbre pour ses crues parfois dévastatrices. Dans le village de Villeneuve-de-Rivière, Aurélie PAUMARD s’occupe de l’entretien des rives. Avec son équipe, elle nettoie les berges très endommagées par les récentes inondations. Un travail important pour redonner au fleuve son visage sauvage.
De nombreuses marchandises transitaient par la Garonne, ce qui en faisait un des axes de développement commercial majeur. Le bois de mature pour la marine de Louis XIV, le marbre destiné à Versailles et les produits agricoles, dont le célèbre pruneau d’Agen, étaient transportés sur le fleuve.
La ville d’Agen en est l’un des plus illustres exemples. Pendant des siècles, le fleuve contribue au développement de la ville. Mais la Garonne l’a aussi bouleversée, à cause de ses crues. Avec Bertrand LAGRANGE, marin naviguant sur le canal latéral à la Garonne, Bertrand SOLES, historien, Stéphane THOUIN, architecte, et Clément BOISSON, spécialiste des pruneaux d’Agen, nous allons découvrir l’histoire d’une ville intimement liée à celle de la Garonne et qui cache encore quelques trésors.
Dans le Bordelais, le fleuve a favorisé le commerce du vin. Au 18ème siècle, il a fait la richesse de nombreux négociants à Bordeaux qui ont construit de magnifiques propriétés dans le vignoble : les chartreuses. La plupart avaient vue sur la Garonne. L’historienne Adeline FALIERES nous emmène découvrir les plus belles d’entre elles.
A Loupiac, Jean LAPOUJADE et l’historien David SOUNY sont en quête de sites insolites. Ils sont invités à Sainte-Croix-du-Mont pour découvrir une spectaculaire falaise d’huîtres qui date de l’ère tertiaire.
Au sud de Bordeaux, le fleuve continue de faire vivre les riverains. Eleveuse de moutons sur une île comme Sarah Dumigron, ou pêcheur d’anguilles comme Laurent Bajolle, chacun perpétue un art de vivre au bord du fleuve. Sur la rive gauche de la Garonne, un autre joyau : le château de Montesquieu. Edith Ouy et José Desfilis se battent pour préserver la mémoire de l’homme de lettres.
La Garonne se jette dans l’estuaire de la Gironde, dominé par l’imposante citadelle de Blaye, construite au 17ème siècle par Vauban. C’est de là que part un convoi plutôt insolite : une aile d’Airbus A380 qu’il faut transporter jusqu’à Langon, en aval de Bordeaux. Défi majeur du trajet: le passage du pont de pierre, particulièrement bas et étroit, le pilote n’a que quelques minutes pour passer…
Ce pont est le premier à avoir été construit dans la ville, mais le plus impressionnant, c’est le pont d’Aquitaine régulièrement inspecté par Annie Monnier et Sébastien Born qui doivent grimper tout en haut des piliers pour s’assurer de sa sécurité…