Joseph Rouffanche dans son jardin (2001) et lisant ses textes sur le pont Saint-Etienne à Limoges (1997)
(c) Laurent Bourdelas
Avec Georges-Emmanuel Clancier, Joseph Rouffanche (né en 1922 à Bujaleuf; professeur notamment au lycée Gay-Lussac à Limoges) était l’un des grands poètes limousins (limougeauds) et français du XXème siècle. En 1984, il avait obtenu le prestigieux prix Mallarmé pour Où va la mort des jours. Mais aussi le Prix Anne Van-Qui en 1962, le Prix Saint-Pol-Roux en 1958. Il fut notamment publié par Pierre Seghers ou René Rougerie et participa aux aventures des revues de poésie Friches, Analogie et L’Indicible frontière. Son écriture a été saluée par Gaston Bachelard ou Philippe Soupault.
Grand poète lyrique inspiré par le Limousin, sa nature – et l’émerveillement pour elle -, l’enfance et ses souvenirs, ouvert sur l’universel, Joseph Rouffanche était aussi un joueur de tennis, survolant les courts…
(c) Revue Analogie, 1991.
Joseph Rouffanche était marié à Yolande, professeur d’allemand.
(c) L. Bourdelas, 2003.
Le poète fut édité dès années 1950. Ici, un recueil paru chez Pierre Seghers en 1954.
Edition originale. Impression par José Millas-Martin, maître artisan, en avril 1955.
Exemplaire n° 129. Dessins de E. Haumesser. (coll. L. Bourdelas)
En 1962, il obtient le prix Anne Van-Qui, l’occasion d’être salué par Philippe Soupault.
En 1984, il obtient le prix Mallarmé pour ce recueil.
En 1991, la revue Analogie lui consacre un numéro spécial avec, en particulier, une préface de Gérard Peylet, professeur à l’Université de Bordeaux, qui a organisé plusieurs colloques universitaires à propos de Joseph Rouffanche, et une étude universitaire de Régine Foloppe (elle-même poète). Rouffanche était vice-président d’Analogie, avec le peintre Pierre Jarraud.
La revue Friches, dirigée par Jean-Pierre Thuillat, a également publié des entretiens, poèmes, critiques de Joseph Rouffanche.
En 1997, les Cahiers de Poésie Verte de J.P. Thuillat publient l’anthologie de Joseph Rouffanche.
Joseph Rouffanche a été publié à plusieurs reprises par son ami René Rougerie.
De magnifiques poèmes lyriques mais épurés, ancrés dans la terre limousine mais ouverts sur l’universel.
En 2001, Joseph publie des textes dans la nouvelle revue littéraire L’Indicible frontière.
De nombreuses études sont parues à propos du poète et de son oeuvre dans divers ouvrages, ainsi que les actes des colloques universitaires organisés par Gérard Peylet à l’Université de Bordeaux, qui prouvent la grande richesse de cette écriture.
Le metteur-en-scène Michel Bruzat a présenté au Théâtre de La Passerelle La cicatrice ne sait plus chanter, d’après Joseph Rouffanche, dans les années 1980. Un hommage lui a été rendu par les Anciens élèves du lycée Gay-Lussac et en 2009, la Ville de Limoges lui a rendu un hommage officiel à la BFM, à l’initiative de Mme Monique Boulestin, députée de la Haute-Vienne et 1ère adjointe, au cours duquel intervinrent Jean-Pierre Thuillat, Gérard Peylet et Laurent Bourdelas, divers poètes et personnalités étant dans la salle. Joseph Rouffanche reçut à cette occasion la médaille de la Ville.
Yolande et Joseph Rouffanche, Monique Boulestin, lors de l’hommage.
Michel Bruzat lisant Rouffanche, lors de l’hommage.
Lors de l’hommage de 2009, Jean-Pierre Thuillat, Gérard Peylet, Raymond Leboutet, Laurent Bourdelas et Monique Boulestin.