26 Avr

L’ordonnance de police publiée en 1723 à Limoges

 

Elle stipule :

qu’il est interdit de jurer ou de blasphémer ; les danses publiques, les jeux de paume, de boules, de billard, et autres sont interdits les dimanches et jours de fête ; les mêmes jours, les hôteliers et cabaretiers ne servent pas à boire ; viande et œufs ne peuvent être exposés aux jours défendus par l’Eglise ; le prix du pain et de la viande est réglementé ; les prostituées doivent quitter la ville sous peine de fouet ; nul ne doit « vaguer » la nuit ni causer du désordre ; le linge sale, pas plus que les tripes des bouchers, ne doivent être lavés aux fontaines publiques ; le ramonage des cheminées est obligatoire deux fois par an ; les écoliers et les enfants ne doivent plus se battre journellement à coups de pierres sur les remparts et places publiques, leurs parents étant responsables des accidents qui pourraient arriver ; latrines suspendues en dehors des maisons sont prohibées ; les eaux des éviers doivent être conduites par des canaux jusqu’au bas du pavé ; les ordures sont interdites à la porte des maisons ; des éboueurs doivent les ramasser ; les enfants ne doivent plus faire leurs besoins dans les ruisseaux des rues, ni autour des églises et places publiques ; il est interdit de jeter des eaux sales le jour et la nuit, sans avoir crié trois fois au préalable « gare à l’eau ! » ; on ne doit pas laisser vaquer les pourceaux dans les rues, tout animal rencontré sera saisi au profit de l’hôpital ; mesures et bouteilles des cabaretiers sont soumises à l’étalonnage ; balances, aunes et poids également ; nul ne peut exercer de commerce sans autorisation préalable.