La production mondiale de vin en 2016 est estimée à 259 millions d’hectolitres, soit un recul de 5% par rapport à 2015, selon l’Organisation internationale de la vigne et du vin (OIV). Cette production est parmi les plus faibles depuis 20 ans. L’Italie limite la casse et tire une fois encore son épingle du jeu, alors que la France enregistre un recul de 12 % !
Cette production compte « parmi les plus faibles depuis 20 ans » mais elle recouvre des situations « très contrastées, conséquences des évènements climatiques », a précisé l »OIV lors d’une conférence de presse.
Dans ce contexte, l’Italie devrait maintenir sa place de premier producteur mondial avec 48,8 millions d’hectolitres (-2% par rapport à 2015), suivie par la France (41,9 millions d’hectolitres, -12%).
Parmi le trio de tête, « seule l’Espagne avec environ 37,8 millions d’hectolitres progresse légèrement (+1%) », relève l’OIV. Les Etats-Unis sont en quatrième position avec 22,5 millions d’hectolitres (+2%) et l’Australie occupe la cinquième place mondiale (12,5 millions d’hectolitres, +5%).
« En Amérique du Sud les productions baissent fortement en Argentine (8,8 millions d’hectolitres) au Chili (10,1 millions) et au Brésil (1,4 million) », souligne l’Organisation
dans un communiqué.
L’Italie est devenue en 2015 le premier producteur mondial devant la France, selon l’OIV, la production transalpine ayant progressé de 10% sur l’année, à 48,9 millions d’hectolitres, quand celle de la France stagnait à 47,3 millions.
Selon un rapport présenté en mars à Rome par la principale confédération italienne de cultivateurs, l’Italie est également désormais le premier exportateur mondial
de vin. La production mondiale s’était établie à 276,6 millions d’hectolitres en 2013, un cru record, mais a depuis subi de nombreux aléas climatiques.