30 Avr

Affaire d’épandage de produits phytosanitaires de Villeneuve : les deux châteaux sont relaxés

Le tribunal correctionnel de Libourne a prononcé la relaxe des deux châteaux qui avaient procédé le 5 mai 2014 à des épandages de produits phytosanitaires, l’un en conventionnel, l’autre en bio, autour de l’école de Villeneuve. 23 élèves et une enseignantes avaient été pris de picotements dans la gorge et les yeux, ainsi que de maux de tête. Le procureur avait demandé la relaxe faute de preuves.

L’école de Villeneuve-de-Blaye en question © France Aquitaine

C’est un jugement qui réjouit bien évidemment les avocats des deux châteaux ler Gaec de Barbe et le château Castel la Rose en côtes de Bourg : « c’est un jugement conforme au droit et au dossier », commente Michel Gadrat l’avocat du château Castel la Rose.

Ces deux châteaux des Côtes de Bourg, Escalette (Gaec de Barbe) et Castel la Rose, l’un en bio, l’autre en conventionnel, étaient poursuivis pour « utilisation inappropriée de produits phytopharmaceutiques ». L’affaire est survenue le 5 mai 2014. 23 enfants et une institutrice de l’école primaire de Villeneuve ont été pris de maux de tête, d’irritations des yeux et de la gorge et d’envies de vomir. Il était reproché par la Sepanso aux châteaux d’avoir traiter alors que la force du vent était supérieure à 3 Beaufort, force à partir de laquelle il est interdit de traiter. 9 stations météo en Gironde donnaient des mesures de 20 à 32 kilomètres à l’heure, mais à Villeneuve il n’y avait pas d’anémomètre, donc pas de preuve irréfragable…

Il était pour nous assez évident que nos clients devaient être relaxés, tout simplement parce qu’il n’y avait dans le dossier pas d’élément qui permettre de fonder la poursuite et qui puisse dire qu’à un quelconque moment il y ait eu une infraction qui ait été commise sur ces épandages », Michel Gadrat avocat de Castel La Rose.

Me Michel Gadrat et Me Sophie Clavel, les avocats des 2 châteaux cet après-midi pour le délibéré au palais de justice de Libourne © JPS

Pour Sophie Clavel, avocate du château Escalette, « c’est un jugement très satisfaisant qui réjouit nos clients, rien ne pouvait leur être reproché, ils avaient pratiqué les épandages dans les strictes règles de l’art. »

Et de continuer : « Il était difficile d’évaluer la vitesse des vents, c’est d’ailleurs la raison pour laquelle devant le tribunal correctionnel, ils n’ont pas été poursuivis sur ce chef d’infraction-là ».

L’avocat de la Sépanso François Ruffié compte bien faire appel du jugement © JPS

Pour l’avocat de la Sepanso, Francois Ruffié:

Il y a eu d’autres déceptions » au cours de la procédure... »ce n’est pas la première, mais on a connu d’autres victoires aussi. Le Conseil de la Sepanso s’est réuni et a envisagé cette possibilité de faire appel. On va regarder le jugement et on va relever appel, la partie n’est pas finie, il s’agit de la santé de nos enfants, » François Ruffié avocat de la Sepanso.

Et d’ajouter : « le débat juridique est passionnant, c’est la question des moyens appropriés pour éviter que les produits quittent la parcelle…Toute la discussion est sur les moyens appropriés, on va voir comment le TGI de Libourne a motivé sa décision sur ce terrain, comment a-t-il pu relaxé en considérant que des moyens appropriés avaient été utilisés alors qu’absolument aucun moyen n’a été mis en place par les viticulteurs. »

Affaire à suivre…

Vins de Bordeaux: conjoncture toujours difficile, pas de reprise avant la mi-2019

La conjoncture est toujours « difficile » pour les vins de Bordeaux en raison notamment des conséquences du gel de 2017 dans le vignoble, a indiqué lundi le président du Conseil interprofessionnel des vins de Bordeaux (CIVB), Allan Sichel. 144 millions de bouteilles de vins de Bordeaux ont été vendues dans le monde en 2018, soit un recul de 12% par rapport à 2017.

Une belle couleur et une belle intensité, rien à voir avec le 2013 © JPS

« Nous sommes, depuis le mois de janvier, dans un creux de vague », a déclaré Allan Sichel lors de l’Assemblée générale du CIVB. « C’est véritablement en ce premier trimestre 2019 que les conséquences du gel (de printemps) de 2017 se sont fait pleinement ressentir ». Cet aléa climatique a provoqué une baisse significative du volume pour la récolte 2017 (-39% par rapport à 2016), ce qui a « mécaniquement entraîné une hausse des prix ».

L’effet psychologique de cette faible récolte a été plus prononcé qu’attendu. Nous n’envisageons pas la reprise avant le deuxième semestre 2019″ Allan Sichel président du CIVB.

Selon des chiffres du CIVB publiés en mars, 144 millions de bouteilles de vins de Bordeaux ont été vendues dans le monde en 2018, soit un recul de 12% par rapport à 2017. Allan Sichel a également fait état d’une baisse des volumes d’exportations de vins de Bordeaux (-13% sur un an), avec un marché chinois en berne. En valeur, les exportations ont toutefois crû de 4%. « Preuve que la qualité des vins de Bordeaux est toujours reconnue dans le monde entier, et que leur rayonnement est intact », a-t-il déclaré.

Enfin, Bordeaux doit faire face à un « niveau record » de la production mondiale de vin, notamment en provenance de l’Union européenne (+28%).
« Difficile de résister quand les volumes augmentent ainsi et que la demande, elle, reste stable », a résumé le président du CIVB.

Ce dernier a par ailleurs appelé les professionnels bordelais à envisager des évolutions structurelles de la filière et à se « réinventer« , évoquant des changements dans les comportements du consommateur auxquels les vins de Bordeaux devront s’adapter.

« Même si nous restons le premier vignoble AOC (Appellation d’origine contrôlée) de France, les courbes de nos ventes en rouge ne cessent de s’étioler depuis plusieurs
années », a dit M. Sichel. « Nous devons comprendre pourquoi et en tirer des conséquences (…) sur les vins que nous produisons ».

Mi-avril, le gel a ponctuellement touché le vignoble bordelais mais il n’aura « pas d’impact sur la récolte » 2019 selon l’interprofession, contrairement au gel tardif de 2017.

Avec AFP.

29 Avr

L’INAO valide la possibilité d’introduire de nouveaux cépages dans le Sud de la France pour répondre aux maladies et aux changements climatiques

L’Institut national de l’origine et de la qualité (Inao) vient de valider la possibilité d’introduire de nouveaux cépages dans certains vignobles « . L’objectif est de répondre aux préoccupations actuelles en matière de résistance aux maladies, de durabilité de ces résistances et d’adaptation au changement climatique ».

Des cépages résistants déjà plantés en Gironde par les vignobles Ducourt © JPS

Sauf opposition, ces nouvelles variétés issues d’hybridations pourront commencer àIina être plantées d’ici la fin de l’année, après l’homologation des nouveaux cahiers des charges des indications géographiques protégés (IGP) Gard, Pont du Gard, Cévennes, Pays d’OC, Var et Alpes maritimes.

L’introduction de nouveaux cépages, seulement de l’espèce vitis vinifera, est aujourd’hui également possible dans les cahiers des charges des appellations d’origine contrôlée (AOC) afin de répondre au changement climatique et de permettre la réduction des pesticides.

Avec AFP

Best Of Wine Tourism : c’est parti pour les inscriptions de la 17e édition

Ils ne dorment pas… Les Best Of Wine Tourism se préparent et déjà un appel est lancé aux candidats. Chaque année, les prix sont âprement disputés, et les récompenses incitent les touristes du monde entier à venir découvrir ces propriétés viticoles qui font preuve d’imagination et d’un bel accueil.

La photo de famille des Best Of Wine 2019 © Jean-Pierre Stahl

« Pas besoin d’être grand, riche et célèbre pour décrocher un Best Of Wine Tourism ». Certains par le passé ont peut-être émis la critique que souvent les plus grands châteaux avec de gros moyens gagnaient ces prix, cet argument semble avoir été entendu puisque tout domaine viticole qui fera preuve d’« innovation, d’originalité et de qualité de l’accueil » sera susceptible d’être retenu et de gagner.

Il est ainsi proposé à toute propriété vitivinicole, ou entreprise de prestations oenotouristiques installée en Gironde de déposer son dossier de candidature à la 17ème édition du concours avant le 20 mai prochain.

FAITES VOTRE CHOIX PARMI 7 CATEGORIES

Pour cette 17ème édition, les candidats peuvent se présenter dans deux des sept catégories proposées :

  • « Restauration à la Propriété»,
  • «Architecture et Paysages»,
  • «Art et Culture»,
  • «Découverte et Innovation»,
  • «Hébergement à la Propriété»,
  • «Services Oenotouristiques/Organisation d’Evénements»
  • «Valorisation OEnotouristique des Pratiques Environnementales»

PAR ICI LE REGLEMENT ET LES DOSSIERS D’INSCRIPTION

  • Règlement du concours et dossiers d’inscription sont à retirer auprès de bestof@bordeauxgironde.cci.fr ou à télécharger sur www.bestofwinetourism.fr avant le 20 mai prochain.
  •  Pour gagner, pas besoin de 50/50 ou d’appel à un ami, quoique le secrétariat du concours propose son aide aux candidats dans la constitution du dossier sur simple appel au 05 56 79 44 40.

PAS D’INVITE MYSTERE MAIS DES VISITES MYSTERES

C’est qu’ils se prendraient presque pour le Guide Michelin, car des visites mystères sont prévues cet été, afin de vérifier « l’adéquation entre les éléments du dossier et l’expérience des visiteurs sur le terrain ». En parallèle, les candidats des catégories « Restauration » et « Hébergement » pourront être soumis à une visite technique additionnelle.

REMISE DES PRIX EN NOVEMBRE PROCHAIN

  • Le palmarès Best Of Wine Tourism 2020 sera dévoilé lors d’une soirée exceptionnelle organisée à Bordeaux en novembre prochain pour célébrer le 20ème anniversaire du Réseau des Capitales de Grands Vignobles.
  •  un jury international, réuni à cette occasion, sélectionnera parmi les lauréats bordelais, la propriété qui sera sacrée International Best Of Wine Tourism 2020.

UN PRIX BEST OF WINE TOURISM, CE SONT DES RETOMBEES OENOTOURISTIQUES

  • C’est désormais un labelêtre estampillé Best Of Wine Tourism c’est gagner ses lettres de noblesse en matière d’oenotourisme.
  • cela se traduit par un référencement auprès des Offices de Tourisme pour des circuits ou comme point de chute. C’est aussi l’occasion de participer à des « Speed Business Meeting » avec des agences réceptives.
  •  Il y a aussi le back-office de la CCI et des Best Of qui forment à un meilleur référencement et une bonne présence en ligne.Des échanges, et discussions avec ces pros du tourisme permettent d’améliorer les pratiques en matière d’oenotourisme.
    Le Réseau des Capitales de Grands Vignobles/Great Wine Capitals, qui a été initié en 1999 par la CCI Bordeaux Gironde, compte 10 membres : Adelaïde (Australie), Bilbao (Espagne), Bordeaux (France), Lausanne (Suisse), Mayence (Allemagne), Mendoza (Argentine), Porto (Portugal), San Francisco (Etats-Unis), Valparaiso (Chili) et Vérone (Italie). Il conduit des programmes de coopération et d’échanges dont le concours Best Of Wine Tourism qui développe l’oenotourisme

UN MILLESIME 2020 DES BEST OF WINE TOURISM EXCEPTIONNEL

Ce millésime 2020 des Best Of Wine Tourism s’annonce mémorable car la  remise des prix s’effectuera pendant la soirée anniversaire des 20 ans du Réseau des Capitales de Grands Vignobles. Ce concours est décliné dans 10 Capitales de Grands Vignobles à travers le monde (Adelaïde (Australie), Bilbao (Espagne), Bordeaux (France), Lausanne (Suisse), Mayence (Allemagne), Mendoza (Argentine), Porto (Portugal), San Francisco (Etats-Unis), Valparaiso (Chili) et Vérone (Italie)). On va tout savoir lors du palmarès qui sera proclamé en novembre prochain à Bordeaux.

Pari gagné pour Jean-Jacques Savin, qui a atteint avec son tonneau la mer des Caraïbes…

Pari gagné ! Jean-Jacques Savin, 72 ans, qui traverse depuis fin décembre l’Atlantique à bord d’un tonneau, a annoncé samedi que sa traversée était « terminée » et « réussie » après être entré en mer des Caraïbes. Une aventure qui a débuté il y a plus de 120 jours, le 26 décembre.

© Jean-Jacques Savin à bord de son tonneau

« Après 122 jours et neuf heures, le méridien me positionne dans la mer des Caraïbes. La traversée est terminée. Merci à tous », annonce le septuagénaire par email. Le message est accompagné d’une photo, peu lisible, de son GPS. « J’ai traversé le méridien qui me positionne en mer des Caraïbes à 20h00 heure française », précise-t-il dans un message à l’AFP, « la traversée de l’Atlantique est réussie. Maintenant, il faut que je trouve un moyen pour me faire embarquer et déposer près d’un port. Actuellement, je dérive vers la Floride ».

« Je suis encore éloigné des côtes des Grandes Antilles », ajoute-t-il en exprimant un « soulagement. A cause des vents capricieux, j’ai cru par moment que j’arriverai aux Bermudes (plus au nord, NDLR) et donc la traversée aurait échoué », écrit-il encore. Dans une interview à l’AFP dans la semaine, le baroudeur avait indiqué qu’il estimerait son exploit achevé une fois entré dans la mer des Caraïbes.

L’ancien militaire s’est lancé à la mer le 26 décembre de l’île d’El Hierro dans les Canaries, pour traverser l’Atlantique mû par la seule force des courants.

Par goût de l’aventure et amour de la « sensation de liberté », il a pris place dans une embarcation orange, en forme de tonneau. Son « compagnon », comme il l’appelle dans ses messages sur Facebook (TESA, Traversée de l’Atlantique en tonneau) a été fabriqué dans un petit chantier naval d’Arès (Gironde), mesurant à peine trois mètres de long, avec un diamètre principal de 2,10 m et un espace de vie de 6m2.

Ce grand sportif s’était inspiré de l’aventure de son « père spirituel », le navigateur Alain Bombard qui avait en 1952 traversé l’Atlantique en solitaire sur un canot pneumatique. Jean-Jacques Savin projette quand il sera près des côtes caraïbes de trouver un cargo qui puisse le prendre en charge avec son tonneau. Il serait conduit dans l’idéal en Martinique où l’attendront sa compagne et ses amis.

L’aventure, suivie par plus de 23.000 personnes sur Facebook, devrait faire l’objet d’un livre. M. Savin a déjà été invité dans de nombreux festivals de la mer et événements divers, notamment chez le fabricant de tonneaux Boutes, entreprise du sud-ouest, qui le parraine.

Il a aussi déjà annoncé qu’il entendait après cet exploit, à une date indéterminée, traverser la Manche à la nage.

AFP

28 Avr

Une tombola pour acquérir « NAO, Mon Ami Robot » : une bonne action en faveur des enfants

C’est une bonne action initiée par le Lions Club de Bordeaux Graves, à laquelle s’associe le responsable de la Cave de la Cité du Vin. Il organise une tombola avec les 5 premiers crus classés 1855 sur le millésime 2011 et avec un Yquem 96 en prime. Les fonds récoltés permettront d’acquérir un petit robot pédagogique pour l’unité d’oncologie pédiatrique du CHU de Bordeaux.

 C’est ce genre d’initiative qu’il faut souligner car elle part d’un élan de générosité au profit d’enfants malades, tout en associant le monde du vin. A l’origine, les membres du Lions Club de Bordeaux Graves et de son président Philippe Sérouil. Ils ont eu l’idée d’offrir  « NAO, Mon Ami Robot », un robot d’apprentissage destiné à l’unité d’oncologie pédiatrique du CHU de Bordeaux, qui permettra à des enfants hospitalisés de garder le contact avec le monde extérieur.

Cette tombola est dotée d’un seul et gros lot : 5 premiers crus classés 1855 sur le superbe millésime 2011 : Haut-Brion, Margaux, Latour, Mouton-Rothschild et Lafite-Rothschild, dans un superbe coffret auquel sera ajouté un Yquem 1er cru supérieur 1996. Un coffret offert par le responsable de la Cave de la Cité du Vin, Régis Deltil, bravo à lui, qui souligne pour Côté Châteaux « la générosité des propriétés qui ont offert des conditions exceptionnelles pour la constitution de cette caisse. »

Pour gagner ce coffret, rien de plus simple, il suffit de participer à une tombola, qui s’effectuera sous contrôle d’huissier le 18 mai 2019. Pour tout savoir sur cette initiative du Lions Club, c’est ici

Ou pour plus de renseignement : Philippe Sérouil au 06 08 476 501

27 Avr

Portes Ouvertes ce week-end en Lalande-de-Pomerol

Le Syndicat Viticole de Lalande-de-Pomerol organise samedi 27 et dimanche 28 avril ses traditionnelles Portes Ouvertes sur l’appellation. 25 châteaux vous accueillent et vont vous faire découvrir les petites pépites de cette appellation proche de Pomerol et Saint-Emilion.

25 Châteaux vous ouvrent leurs portes et vous proposent de découvrir cette petite mais fabuleuse appellation.

Que vous soyez dégustateurs amateurs ou avertis, gourmands, curieux, ou baladeurs, amateurs de voitures anciennes, ou de musique…Au programme : dégustation de millésimes anciens…de vins bios…l’occasion de dénicher des pépites à chaque rang de vignes. Mais aussi des promenades en calèche, des foodtrucks… De quoi séduire de nombreux amateurs de vin et connaisseurs.

5 viticulteurs seront regroupés dans la salle du Vieux Presbytère à Néac pour une dégustation (à proximité de l’Eglise).

N’hésitez pas à venir découvrir le savoir-faire de ces 25 vignerons en terre de Lalande de Pomerol Samedi 27 & Dimanche 28 avril 2019 – de 10h00 à 19h00

A fond l’oenotourisme et la route des vins en Alsace !

L’oenotourisme en Alsace progresse… Les vignes alsaciennes attirent de plus en plus de touristes français et étrangers avec une estimation de 5,9 millions de nuitées en 2017, tous types d’hébergements confondus. Hopla, prenez exemple…

© La route des Vins d’Alsace, à découvrir absolument !

L’Alsace a toujours été une terre accueillante. Son vignoble, sa route du vin du nord au sud, du Bas-Rhin au Haut-Rhin a toujours attiré de nombreux touristes. La beauté de ses paysages, les coteaux plantés de vignes, les fabuleuses maisons à colombages et ces géraniums aux bord des fenêtres en font une destination très prisée. Et comme les Alsaciens sont accueillants, cela ne gâche rien.

Ce sont ainsi 5,9 millions de nuitées qui ont été enregistrées en 2017, tous types d’hébergements confondus, dont 1,2 million de nuitées en hôtel (en hausse de 17% par rapport à 2010), selon des données présentées par Alsace destination tourisme, lors de la seconde édition des assises de l’oenotourisme en Alsace.

Les étrangers, venus principalement d’Allemagne, de Belgique et de Suisse, représentent 45% de cette clientèle qui vient parcourir la route des Vins d’Alsace. C’est la plus vieille de France, inaugurée en 1953, elle s’étend sur 170 kilomètres à travers 67 communes du Bas-Rhin et du Haut-Rhin.

Avec AFP

26 Avr

Le Bordelais : des balades, découvertes et randonnées dans le vignoble proposées par Jean-Pierre Xiradakis et Alain Aviotte

C’était ce midi, à l’heure de l’apéro, la présentation au Bar à Vins du CIVB à Bordeaux du nouvel ouvrage oenotouristique que co-signent Jean-Pierre Xiradakis et Alain Aviotte. Une invitation au voyage dans le vignoble de Bordeaux, par des chemins de traverse.

Alain Aviotte et Jean-Pierre Xiradakis, les rois des balades dans le Bordelais © Guillaume Gresta

Jean-Pierre Xiradakis, le créateur et chef de la Tupina qu’on ne présente plus à Bordeaux, et Alain Aviotte, organisateur des fameuses Epicuriales, ont imaginé un ouvrage comme une «grande boucle» touristique en véhicule motorisé, avec en prime 20 itinéraires de balades à pied ou à vélo.

Ils jettent un autre regard sur  le vignoble bordelais à partir de ses terroirs, de sa culture historique, de ses particularités botaniques, architecturales ou géographiques, avec aussi un immense intérêt pour la gastronomie.

Ce sont ainsi une multitude de balades, de découvertes insolites et randonnées qui sont proposées pour sillonner ce grand vignoble ainsi que des nombreux chemins de
traverse, avec au choix des itinéraires à la demi-journée ou en «immersion totale» sur plusieurs jours.

POUR CHAQUE BALADE :

  • un descriptif précis, accompagné d’une carte illustrée, abondé par des points de repères et des recommandations
    complémentaires pour ceux qui font les parcours à vélo,
  • des informations concernant les sites à ne pas manquer avant de se rendre au point de départ de la balade ou sur les
    parcours de liaison sur les points de départ des balades,
  • des textes explicatifs sur l’architecture des châteaux et des ouvrages d’art, les particularités géographiques, botaniques
    ou encore des anecdotes historiques ou culinaires,
  • les capacités d’hébergement en milieu viticole à proximité.
  • deux de ces balades sont praticables en partie ou en totalité par des personnes à mobilité réduite, et signalées comme
    telles.

« Dans les Grands Vignobles : le Bordelais » par Jean-Pierre Xiradakis et Alain Aviotte aux éditions Glénat, Collection Les grands vignobles pas à pas ,192 pages , 19,95 €.

Grêle dans le vignoble charentais : quelques gros dégâts recensés…

Un important orage de grêle s’est abattu jeudi dernier dans le vignoble charentais, situé surtout au sud de la région. Quelques dégâts ont été relevés dans les vignobles. Ils ont été relevés sur une bande de 6 kilomètres de large entre le nord de la Gironde et le sud de la Charente. Au total, 2000 hectares auraient été impactés.

Quelques dégâts dans les vignes de Charente après la grêle © Jérôme Deboeuf – France 3 Poitou-Charentes

C’est vrai que ces derniers temps, le ciel a de quoi inquiéter les « gau-gau », les Gaulois que nous sommes. Mais cela ne date pas que de l’époque d’Astérix… Sauf que si le ciel a une fâcheuse tendance à nous tomber plus souvent sur la tête, le réchauffement et le dérèglement climatique de ces dernières années y sont peût-être pour quelque chose, en tout cas on a l’impression que tout s’accélère !

Images sur l’autoroute A10 de Julien Privat

Alors que le ciel pouvait depuis mercredi tomber sur la tête des vignerons girondins, il leur a fait cette fois une petite infidélité et s’est abattu plus au nord de Gironde, en Charente, Charente-Maritime et Dordogne.

© France 3 Poitou-Charentes Julien Privat.

Alors que Météo France n’avait pas lancé d’alerte sur le Poitou-Charentes, des orages, de la grêle et de fortes rafales de vent se sont abattus dès le début de l’après-midi de jeudi principalement sur la Charente et la Charente-Maritime.

Une grosse partie des jeunes rameaux est complètement sectionnée, une autre partie préservée, des boutons qui étaient juste sortis et qui ont rencontré les grêlons sont tombés, on espère que le contre-bouton va ressortir… » Daniel Sauvaître viticulteur en Charente.

Malgré tout, les dégâts ne devraient pas avoir trop de conséquences, puisque la grêle est tombé précocement dans la saison, par rapport au cycle végétatif de la vigne, d’autres pousses ou des contre-bourgeons devraient logiquement sortir…La grêle aurait causé quelques dommages sur les vignes  de Montendre, Sousmoulin, Chantillac, Baignes, Touvérac, Le Tâtre, Reignac et Salles-de-Barbezieux, et dans le secteur d’Angoulême, à Jurignac, Roullet, Nersac, La Couronne et Champniers. Entre le Sud Charente et la Haute-Saintonge, ces orages de grêle auraient touché 2000 hectares de vignes.

Avec France 3 Poitou-Charentes.

Regardez l’interview de Daniel Sauvaître viticulteur en Charente réalisée par Jérôme Deboeuf et Cécile Landais :