C’est Agreste et le Ministère de l’agriculture qui l’annoncent. 2014 sera une récolte dans la moyenne quinquennale. Elle fera oublier 2013 et 2012 très faibles…sauf pour les pauvres vignerons victimes de la grêle. En Bordelais, on prévoit 50 % de mieux que 2013 qui fut une année pitoyable au niveau récolte.
Selon les premières prévisions établies au 21 juillet 2014 par le Service de la Statistique et de la Prospective Agreste, la récolte de vin 2014 est estimée à ce stade à 46,4 millions d’hectolitres. (Source Ministère de l’Agriculture, de l’agroalimentaire et de la Forêt – Agreste, la statistique, l’évaluation et la prospective agricole).
Elle dépasserait les récoltes historiquement faibles de 2012 et 2013 (42 millions d’hectolitres) et retrouverait un niveau proche de la moyenne quinquennale. La production mondiale de vin en 2013 était de 279 millions d’hectolitres (+23 millions d’hectolitres par rapport à 2012).
Au 21 juillet, les dégâts dus à la grêle ont affecté 28 000 ha dont près de la moitié en Languedoc-Roussillon. Malgré l’impact des orages, la récolte 2014 s’annonce proche de la moyenne 2009-2013.
Pour l’heure, la récolte 2014 est prévue à un niveau proche de celle de 2009.
Dans le Bordelais, la floraison s’est bien déroulée, l’état sanitaire est bien préservé (au 21/7). Malgré la grêle de juin dans le Médoc qui a touché 1500 ha, le potentiel de récolte serait supérieur de 50 % à la récolte très faible de 2013.
En Bourgogne et dans le Beaujolais, le vignoble est en avance de 10 jours. Etat sanitaire excellent malgré du botrytis en Beaujolais. Une production importante, toutefois la grêle en Côte d’Or et Saône-et-Loire a impacté 6000 ha de vigne.
En Languedoc-Roussillon, une floraison normale, une précocité début de cycle atténuée mais surtout 12 800 ha impactés par la grêle, notamment dans l’Aude et le Minervois, vont diminuer le potentiel de récolte.
En Champagne, une semaine d’avance par rapport à une année normale, en Alsace les précipitations de juillet compensent le déficit en eau du printemps, dans le Jura un potentiel proche de la moyenne, enfin dans le Val de Loire un potentiel supérieur de 7 % à 2013. Enfin à Cognac, hormis les 7500 ha qui avaient été touchés par la grêle du 8 juin, le potentiel de production est prometteur à ce jour.
Pour aller plus loin: Un potentiel de production viticole 2014 estimé, à la mi-juillet, en hausse par rapport à 2012 et 2013