28 Fév

Jean-Louis Piton, un vigneron à la tête du conseil permanent de l’INAO

Jean-Louis Piton, vigneron à Apt dans le Vaucluse, devint le nouveau président du Conseil permanent de l’Institut national des Appellations d’origine (INAO) pour les cinq ans à venir. Il remplace Jean-Charles Arnaud, affineur de Comté à Poligny dans le Jura.

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Jean-Louis Piton est le nouveau président du Conseil permanent de l’Institut national des Appellations d’origine (INAO) : c’est l’organisme qui attribue et gère les appellations d’origine et de qualité en France. Jean-Louis Piton est vigneron dans les AOC (Appellation d’origine contrôlée) Lubéron et Ventoux et de vin IGP (Indication géographique protégée) Vins de Méditerranée. Il est également arboriculteur et producteur de cerises.

Il a aussi dirigé des caves coopératives et représenté la coopération viticole française au sein du syndicat agricole européen COPA-COGEPA à Bruxelles, tout en siégeant pendant plus de 15 ans au conseil spécialisé vins de FranceAgriMer, l’organisme qui gère les subventions publiques.

27 Fév

Emmanuel Macron veut stimuler les exportations de vin, « l’âme française »

Quand la campagne présidentielle s’invite dans le monde du vin : Emmanuel Macron souhaite renforcer la capacité de la France à promouvoir à l’export le vin, qu’il qualifie d’ « âme française », selon une interview accordée à Terre de Vins.

Emmanuel Macron en 2014 alors au © Ministère de l'Economie

Emmanuel Macron en 2014 alors au © Ministère de l’Economie

Emmanuel Macron, s’il est élu président de la République, souhaite renforcer la capacité de la France à promouvoir à l’export le vin, « l’âme française », et encourager une viticulture plus respectueuse de l’environnement, affirme-t-il dans un entretien au magazine Terre de vins.

Au cours de cet entretien au magazine édité par le groupe du quotidien Sud-Ouest, réalisé le 14 décembre, dont des extraits ont été publiés lundi, Emmanuel Macron déclare vouloir stimuler l’export avec « des conditions tarifaires beaucoup plus favorables ».

Il cite en exemple ce que « les Chiliens ont obtenu avec la Chine: la fin des droits de douanes ». Un accord de libre-échange entre les deux pays permet aux vins chiliens d’être exemptés de droits de douane depuis 2015 tandis que ceux des produits de l’Union européenne demeurent importants.

Concernant l’environnement, cet amateur de vin estime que le développement du secteur du vin biologique est « indispensable » car « les pesticides soulèvent de réelles questions et les agriculteurs en sont les premières victimes ». « Mais la réponse aux pesticides ne passe pas uniquement par le bio mais aussi
par l’innovation » et par l’évolution des méthodes de production, déclare-t-il, annonçant vouloir « créer une aide à l’innovation pour accélérer la transition vers une viticulture durable ».

Conscient qu' »il faut aussi accompagner les viticulteurs dans cette transition », le candidat du mouvement En marche! cite notamment le développement de cépages résistants ou encore des changements de pratiques pour « limiter l’utilisation de produits phytosanitaires ».

Dans cet entretien au bimensuel, Emmanuel Macron revient notamment sur l’assouplissement de la loi Evin, qui encadre la publicité pour les vins et les spiritueux. Le Parlement avait voté en novembre 2015 un amendement qui permet de différencier publicité et information. L’ancien ministre de l’Economie, qui avait dans un premier temps tenté d’inscrire cette distinction dans sa loi Macron, y est favorable car cela facilite la promotion de l’oenotourisme, qu’il veut « encourager en France ».

« Ce qui a été modifié dans la loi Évin n’en modifie ni la philosophie ni l’objectif. Mais cette évolution a permis de faire reconnaître la place de l’oenotourisme et donc la capacité laissée aux professionnels de diversifier leur activité et d’en faire la publicité », souligne Emmanuel Macron, pour qui le vin, « c’est l’âme française ».

Avec AFP.

26 Fév

Pour Pâques, la chasse aux oeufs surprise du château Larrivet Haut-Brion

Après un premier succès l’an dernier, le Château Larrivet Haut-Brion organise cette année encore une grande chasse aux oeufs à Léognan. Le lapin sera-t-il de la partie ? Le chocolatier, Thierry Lalet, oui, pour le plaisir des enfants et avec des accords chocolats-vins pour les parents.

Bruno Lemoine arpente ses vignes du château Larrivet Haut-Brion © JPS

Bruno Lemoine arpentant en septembre les vignes du château Larrivet Haut-Brion © JPS

En collaboration avec Thierry Lalet, artisan chocolatier, de la maison Saunion à Bordeaux (l’une des plus vieilles de Bordeaux créée en 1893), le Château Larrivet Haut-Brion va réunir ces deux produits d’exception issus du savoir-faire français que sont le vin et le chocolat au travers de 3 accords inédits.

Emilie Gervoson, fille des propriétaires, Bruno Lemoine, directeur général et vinificateur du château Larrivet Haut-Brion ainsi que Thierry Lalet, chocolatier de la maison Saunion, proposeront ainsi en dégustation leurs créations gourmandes : 3 associations vin-chocolat aux multiples arômes et saveurs.

Pour accompagner ces créations chocolatées, les millésimes rouges 2009 et 2012 du Château Larrivet Haut-Brion ainsi que les Demoiselles Larrivet Haut-Brion 2013, ont été choisis. Des vins aux notes florales et fruitées ainsi que leur bouche riche et pleine. Elles permettront de révéler tout le caractère et la complexité de ces deux produits pour un mariage en bouche unique.

POUR LES ENFANTS, DES CONTES ET UNE CHASSE AUX OEUFS

A l’occasion de cette journée, une conteuse sera présente pour faire découvrir aux plus jeunes des histoires empreintes d’aventures sur le thème mythique des princes et princesses. Et pour couronner cette journée, une chasse aux œufs sera organisée dans le parc du Château.

LE TROPHEE DESIGN AND WINE 2017

A 17h sera remis le Trophée Design and Wine 2017, pour récompenser la créativité des étudiants de l’école ECV Bordeaux. Un challenge leur est déjà proposé, en partenariat avec le Château Larrivet HautBrion, pour concevoir un coffret vin ainsi qu’une cuve ovoïde s’inspirant de l’ADN du château à l’occasion de ses 30 ans.

LE PROGRAMME DU SAMEDI 15 AVRIL :

14-17H Atelier vins et chocolats de la maison Saunion – 15H30 Evénement enfants chasse aux œufs – 17H remise du Prix Design and Wine 2017 Inscriptions (places limitées à 30 enfants) au 05 56 64 99 82 ou www.winetourbooking.com/ ou Facebook.com/larrivethautbrion Prix d’entrée unique : 10 euros

Enfin, à l’occasion des 30 ans du château, une création inédite spécialement imaginée par Thierry Lalet sera présentée pour le plaisir des plus gourmands.

(Attention, l’abus d’alcool est dangereux pour la santé)

25 Fév

Ils l’ont fait, ils ont osé, les Vignerons de Buzet sont pionniers dans le vin végétalien

On connaissait la Mégane voici le Végan. Rien à voir, sauf que c’est une affaire qui roule et risque d’être bancable pour les Vignerons de Buzet, qui ont toujours un train d’avance. Ils risquent de toucher les vrais de vrais, végétariens et vegétaliens. Une histoire qui colle, non ?

Vincent Leyre, Serge Lhérisson et David Bidegaray des Vignerons de Buzet © Jean-Pierre Stahl

Vincent Leyre, Serge Lhérisson et David Bidegaray des Vignerons de Buzet © Jean-Pierre Stahl

Les Vignerons de Buzet s’orientent vers l’élaboration de vins végétaliens, grâce à l’utilisation de « colles » d’origine végétale.

Le Domaine de Michelet des Vignerons de Buzet, vin biologique et sans sulfites ajoutés, appose le logo végan. La certification « végan » de ce vin garantit qu’aucun ingrédient d’origine animale n’entre dans son processus d’élaboration.

depuis la récolte 2016, tous les vins des Vignerons de Buzet correspondent aux principes de consommation des végétaliens.

Depuis la récolte 2016, nous avons substitué l’ensemble des colles classiquement utilisées par des colles 100% d’origine végétale »   Stéphane Chauvet, oenologue des Vignerons de Buzet.

Et d’ajouter : « Nous les utilisons uniquement lorsqu’elles sont nécessaires. En effet nous cherchons à réduire les intrants à toutes les étapes de l’élaboration de nos vins. »

 

Domaine de Michelet rouge vegan sans sulfites bio

Les Vignerons de Buzet ont commencé à utiliser des colles d’origine végétale depuis 2012 sur une partie de la production. Ce qui leur a permis de constater que cette substitution n’altérait en rien les qualités gustatives du vin.

Pour David Bidegaray, responsable marketing. « Le végétalisme est une pratique alimentaire très présente en Amérique du Nord et Europe du Nord, et en croissance en France. Ces consommateurs nous ont amenés à nous interroger et à proposer un vin correspondant à leur style d’alimentation » .


Les Vignerons de Buzet, précurseurs sur les questions sociétales liées au vin, de la vigne au verre, poursuivent donc là dans une logique à l’écoute des amateurs de vin et des évolutions sociétales.

La démarche a été initiée sur le millésime 2014 duDomaine de Michelet : un vin rouge labellisé végan et agriculture biologique et est sans sulfites ajoutés.

Avec Vignerons de Buzet.

Relire l’article focus sur les Vignerons de Buzet : « C’est à Buzet ! Ils s’engagent autrement…Les Vignerons de Buzet concilient depuis 10 ans viticulture et environnement »l

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl, Didier Bonnet et Eric Delwarde, réalisé en mars 2015 sur les vignerons de Buzet, montage Boris Chague :

24 Fév

A J-1 du Salon de l’Agriculture, bienvenue « chez les Landais »

En cette période de difficultés des éleveurs landais, une petite pensée à ces passionnés du terroir. « Chez les Landais » vous attend au Salon de l’Agriculture du 25 février au 5 mars dans le Hall des Régions de France.

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« Chez les Landais » réunit 4 producteurs dans les domaines des légumes, du canard, porc et des vins du Sud-Ouest et de l’Armagnac. Leur ambition est de faire découvrir leurs produits et leur région du sud-ouest avec la convivialité légendaire landaise. L’amour de la terre et du produit ainsi que l’envie d’innover guide leur un savoir-faire ancestral. Un stand à découvrir : Hall 3 stand J-148 (Hall des Régions de France).

Programme des animations et des chefs invités, assiettes gourmandes, vins & cocktails  –
Durant tout le salon, les produits de chaque producteur seront mis en valeur par plusieurs chefs emblématiques landais ou amoureux des Landes.

Tous les jours (11h-16h) : Le resto des Landais par FLORENT CARLE « Chez Flo »  (4 assiettes gourmandes à déguster)

Tous les jours (16h30-17h30) : 1 jour/1 chef Démonstrations culinaires par :
THIERRY BRETON – La Pointe du Grouin (Paris 10e)
THIERRY FAUCHER – Le Barbezingue (Châtillon) et L’os à Moelle (Paris 15e)
FABRICE MURY – La Poudrière (Issy-les Moulineaux)
JULIEN DUBOUE – A Noste (Paris 2e)
MASSIMILIANO MONACO – Le JaJa (Paris 3e)
ÉTIENNE GUERRAUD – Le Café du Commerce (Paris 15e)
LOUIS DE DOMPSURE – Les Voiles (Les Mureaux)

Mercredi 1er mars (17h-19h) : cocktails à l’Armagnac
THOMAS GIRARD – barman du Gravity Bar (Paris 10e)

Programme stand Chez les Landais

Les 4 producteurs landais :

FERMES LARRERE, légumes en agriculture biologique www.fermes-larrere.fr

GILLES PECASTAING, créateur d’une race à viande d’exception : le Prince Noir de Biscay www.ferme-la-bruyere.com

FERME DE BROUGNON, la tradition du canard landais depuis 5 générations www.fermedebrougnon.com

DOMAINE DE LABALLE, la flamme de l’Armagnac depuis 8 générations www.laballe.fr

Venez rencontrer les Landais du 25 février au 5 mars Hall 3 stand J-148 (Hall des Régions de France) !

23 Fév

14 Indiens diplômés grâce à l’IPC Vins de Bordeaux

Cet après-midi, les 14 Indiens qui suivaient le programme de l’IPC Vins conjointement avec leur école Lotus Business School, vont se voir remettre leurs diplômes à 17h. Un joli passeport pour travailler dans le monde du vin, du commerce et du marketing.

Les 14 étudiants indiens avec au centre Yann Chaigne, directeur de l'IPC Vins, et Daniel Menacho © Jean-Pierre Stahl

Les 14 étudiants indiens avec au centre Yann Chaigne, directeur de l’IPC Vins, et Daniel Menacho © Jean-Pierre Stahl

Spécialiser les étudiants indiens dans le commerce des vins et spiritueux, tel était l’objectif du Wine & Spirit Business Management Certificate, le premier programme conduit par l’Institut de Promotion Commerciale (IPC) de Bordeaux en collaboration avec la Lotus Business School.

Les étudiants vont recevoir cet après-midi leur sésame pour le monde du travail des mains de Pierre GOGUET, Président de la CCI Bordeaux Gironde et de CCI France, et de Philippe CASTEJA, Président du Conseil des Grands Crus Classés en 1855.

Ces14 Indiens de l’Université de Pune (état du Maharashtra) étaient en formation pour 3 mois à l’IPC Vins pour se spécialiser dans le commerce des vins. Une première promotion qui pourrait ouvrir bien des perspectives en Inde où la consommation de vins n’est pour l’heure que « balbutiante ».

C’est la 1ère promotion diplômée qu’avait rencontré Côté Châteaux et que vous pouvez retrouver dans ce reportage : 14 Indiens en formation à l’IPC Vins de Bordeaux : des pionniers pour explorer un marché en devenir

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl, Dominique Mazères et Olivier Pallas: 

22 Fév

Le classement des vins les plus chers vendus par iDealwine en 2016

Les amateurs de vin et les collectionneurs aiment se tenir au courant de la cote de leurs plus beaux flacons, dès fois qu’ils fassent la trouvaille qui leur donne la banane. Non promis, ces vins là n’ont rien à voir avec le beaujolais nouveau, ce sont les Rolls Royce du vin. iDealwine a établi le classement des 50 vins les plus chers vendus en 2016.

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L’Hermitage La Chapelle 1961 de Paul Jaboulet Aîné, adjugé 13 320€ © iDealwine

Même si les vins de Bordeaux et de Bourgogne monopolisent toujours ce classement – avec au premier rang, le domaine de La Romanée-Conti et Petrus -, cette année, c’est du Rhône que provient la bouteille la plus chère.

Les vins de Bordeaux représentent la majorité des échanges (en volume et en valeur), ils sont également les plus représentés dans le TOP 50 des lots les plus chers. Mais, ils se placent pourtant très largement derrière la Bourgogne et l’Hermitage La Chapelle 1961 de Jaboulet en termes de valeur unitaire.

+24% pour les enchères on-line d’iDealwine en 2016

26 ventes aux enchères et une vente caritative qui ont été organisées en 2016 sur iDealwine, soit près de 100.000 flacons (97 413 exactement) qui ont changé de main durant l’exercice. Un bilan 2016 très positif pour  le volume échangé a dépassé en 2016 le seuil des 11 M€ à 11,067 M€, soit une progression de 24,35% par rapport à 2015. Le chiffre d’affaire total d’iDealwine (enchères + achat direct) s’établit à 14,4M€ (+18%).

Lots les plus chers : Bordeaux cède un peu plus de terrain à la Bourgogne

Sur le TOP 50, Bordeaux et la Bourgogne occupent 48 places (49 l’an dernier). Plus exactement, Bordeaux occupe une position de force, avec 29 places dans le TOP 50.

  • La Bourgogne progresse, avec 19 places contre 13 l’année dernière. Seuls deux lots ne sont donc pas issus de ces deux régions : il s’agit d’un Hermitage La Chapelle Paul Jaboulet Aîné 1961, adjugé 13 320€ et d’un lot de deux magnums Krug Brut Vintage 1959, adjugé 8 640€.
  • L’an dernier, un seul lot sortait du tandem Bordeaux-Bourgogne, il s’agissait – déjà – d’un hermitage La Chapelle 1961 de la maison Jaboulet, qui avait été adjugé 8 160 € (+ 62,5% en un an).
  • Sur les 29 lots de vins de Bordeaux présents dans ce top 50, tous sont des lots multiples et dix sont composés de Petrus (contre 18 l’année dernière), auxquels il faut ajouter quatre « Caisses Prestige » contenant chacune ce vin de Pomerol.
  • Le reste du TOP 50 est trusté par les premiers crus classés en 1855, complétés par des Caisses Prestige panachées de ces mêmes vins. Pour ce qui est de la Bourgogne, sans surprise, sur les 18 lots du TOP 50, 13 sont issus du domaine de La Romanée-Conti (et il s’agit de lots unitaires de bouteilles du grand cru romanée-conti). Les cinq lots restants sont issus des domaines Ramonet, Clair Daü, Henri Jayer (2) et Noëllat.

Flacons les plus chers : la Bourgogne (DRC) reste assez largement en tête

Si l’on rapporte les résultats à la bouteille, sur le TOP 50 des flacons les plus chers vendus aux enchères sur iDealwine en 2016,

  • 25 sont issus de Bourgogne, dont 20 du seul Domaine de La Romanée-Conti.
  • La prééminence de ce domaine dans ce classement est d’autant plus forte qu’elle monopolise le haut du classement (9 des 10 premiers lots). Les 5 autres lots bourguignons sont issus du domaine Henri Jayer, toujours aussi recherché depuis le décès du vigneron en 2006.
  • Les Bordeaux occupent 18 places de ce palmarès, exactement comme l’année passée. Mais rentrent dans cette catégorie plusieurs grands formats, (magnum, double-magnum, et impériale), qui n’apparaissent qu’à partir de la 19e place. Sur ces 18 lots de Bordeaux, neuf sont des Petrus, et pour le reste, des crus classés 1855, un Cheval Blanc et – nouveauté -, un rare Château d’Arche Crème de Tête 1906.
  • Viennent ensuite quatre champagnes : trois magnums de Krug Vintage sur des millésimes anciens et un mathusalem Cristal 1990 de la maison Roederer. La vallée du Rhône est représentée dans ce palmarès via deux de ses vins les plus illustres : l’Hermitage La Chapelle 1961 de Paul Jaboulet Aîné, adjugé 13 320€, la bouteille la plus chère de l’année 2016, et un Hermitage Ermitage Cuvée Cathelin 1995 de Jean-Louis Chave, adjugé 2 880€.

Avec iDealwine.

Top 50 des lots unitaires les plus chers de 2016 :

Rang Nom du vin Prix adjudication TTC
1 1 bouteille Hermitage La Chapelle Paul Jaboulet Aîné 1961 13 320 €
2 1 bouteille Romanée-Conti Grand Cru Domaine de la Romanée-Conti 2009 11 160 €
3 1 bouteille Romanée-Conti Grand Cru Domaine de la Romanée-Conti 2001 10 680 €
4 1 bouteille Romanée-Conti Grand Cru Domaine de la Romanée-Conti 1991 10 320 €
5 1 bouteille Romanée-Conti Grand Cru Domaine de la Romanée-Conti 2002 10 080 €
6 1 bouteille Romanée-Conti Grand Cru Domaine de la Romanée-Conti 2006 9 902 €
7 1 bouteille Romanée-Conti Grand Cru Domaine de la Romanée-Conti 1996 9 480 €
8 1 bouteille Romanée-Conti Grand Cru Domaine de la Romanée-Conti 1986 9 000 €
9 1 bouteille Romanée-Conti Grand Cru Domaine de la Romanée-Conti 1992 8 880 €
10 1 bouteille Romanée-Conti Grand Cru Domaine de la Romanée-Conti 1993 8 880 €
11 1 bouteille Romanée-Conti Grand Cru Domaine de la Romanée-Conti 2007 8 760 €
12 1 bouteille Richebourg Grand Cru Henri Jayer 1985 8 400 €
13 1 bouteille Romanée-Conti Grand Cru Domaine de la Romanée-Conti 1989 8 040 €
14 1 bouteille Romanée-Conti Grand Cru Domaine de la Romanée-Conti 1983 7 080 €
15 1 bouteille Romanée-Conti Grand Cru Domaine de la Romanée-Conti 1984 7 080 €
16 1 bouteille Vosne-Romanée 1er Cru Cros Parantoux Henri Jayer 1989 6 600 €
17 1 magnum Krug Brut Vintage 1959 6 480 €
18 1 bouteille Romanée-Conti Grand Cru Domaine de la Romanée-Conti 1976 6 000 €
19 1 magnum Château Lafite Rothschild 1982 4 800 €
20 1 bouteille Romanée-Conti Grand Cru Domaine de la Romanée-Conti 1974 4 800 €
21 1 magnum Petrus 1953 4 800 €
22 1 bouteille Richebourg Grand Cru Henri Jayer 1984 4 680 €
23 1 magnum Petrus 1966 4 560 €
24 1 mathusalem Cristal Louis Roederer 1990 4 442 €
25 1 bouteille Echézeaux Grand Cru Henri Jayer 1990 4 320 €
26 1 magnum Château Latour 1947 4 320 €
27 1 bouteille Château d’Yquem 1945 4 080 €
28 1 bouteille Petrus 1982 3 840 €
29 1 magnum Krug Brut Vintage 1964 3 840 €
30 1 magnum Krug Brut Vintage 1966 3 840 €
31 1 impériale Château Cheval Blanc 2008 3 840 €
32 1 bouteille Petrus 2000 3 720 €
33 1 bouteille Echézeaux Grand Cru Henri Jayer 1985 3 690 €
34 1 bouteille La Tâche Grand Cru Domaine de la Romanée-Conti 1999 3 480 €
35 1 bouteille Whisky Karuizawa – Sherry – single Cask n° 152- Honshu-Nagano 1981 3 468 €
36 1 double-magnum Château Lafite Rothschild 2005 3 360 €
37 1 bouteille Montrachet Grand Cru Domaine de la Romanée-Conti 2000 3 144 €
38 1 bouteille Petrus 1990 3 120 €
39 1 bouteille Château d’Yquem 1914 3 120 €
40 1 bouteille Montrachet Grand Cru Domaine de la Romanée-Conti 2001 3 120 €
41 1 bouteille Petrus 1968 3 120 €
42 1 bouteille Petrus 1989 3 000 €
43 1 impériale Château Mouton Rothschild 1988 3 000 €
44 1 bouteille Hermitage Ermitage Cuvée Cathelin Jean-Louis Chave 1995 2 880 €
45 1 bouteille Château d’Yquem 1908 2 880 €
46 1 bouteille La Tâche Grand Cru Domaine de la Romanée-Conti 2005 2 760 €
47 1 bouteille Château d’Arche Crème de Tête 1906 2 760 €
48 1 bouteille Petrus 2010 2 700 €
49 1 bouteille Petrus 2005 2 700 €
50 1 bouteille Romanée-Conti Grand Cru Domaine de la Romanée-Conti 1960 2 640 €

21 Fév

Jussiê : une reconversion réussie dans le vin pour l’ancien joueur des Girondins

L’ex-joueur des Girondins est à la tête d’une société d’exportations de vins de Bourgogne et de Bordeaux à destination du marché sud-américain. Une reconversion réussie pour celui qui fut une star du ballon rond, notamment aux Girondins de Bordeaux.

Jussiê dans le chai du château des Annereaux © F3 Aquitaine Bertrand Joucla-Parker

Jussiê dans le chai du château des Annereaux © France 3 Aquitaine Bertrand Joucla-Parker

Quand l’attaque en bouche remplace celle sur le gazon, quand le milieu de bouche rejoint le milieu de terrain, c’est que Jussiê n’est pas loin.

« Moi, je ne crache pas, c’est le genre de vin, personnellement je conseille de ne pas cracher », plaisante ce grand joueur, originaire du Brésil, en dégustant;  Jussiê a l’air dans son élément, comme il le fut sous les couleurs « marine et blanc. »

L’ex statutaire du scapulaire s’est trouvé un nouveau sanctuaire, avec son sympathique accent il ne pouvait pas en être autrement que cette nouvelle destinée dans des chais.

« J’ai rencontré Jussiê à un salon à Paris et j’ai vu un grand professionnel qui est venu déguster et qui a su déguster, parce que tout le monde ne sait pas déguster et j’ai senti un fort intérêt de sa part », commente Benjamin Hessel du château des Annereaux à Lalande-dePomerol.

Ce que je fais aujourd’hui, cela va devenir mon quotidien, de venir déguster et visiter les domaines. En tout cas , j’espère durer dans ce milieu aussi longtemps que le foot », Jussiê

Il y a trois semaines, le Brésilien a officiellement mis fin à sa carrière de footballeur professionnel. Une page se tourne, une nouvelle histoire s’écrit.

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Benjamin Hessel du château des Annereaux avec Jussiê © France 3 Aquitaine Bertrand Joucla-Parker

S’il est resté à Bordeaux, ce n’est pas seulement pour faire du commerce de vin, c’est aussi parce qu’il est tombé sous le charme de cette ville, ayant acquis la nationalité française et ayant connu ses plus grands succès durant 10 ans sous le maillot des Girondins de Bordeaux.

Il collectionne ainsi un titre de Champion de France (2009), il a décroché aussi avec ses coéquipiers 2 Coupes de la Ligue (2007-2009) et une Coupe de France (2013).

« Pour moi, l’histoire avec les Girondins, ce sont les titres et les moments clés comme le titre de Champions à Caen, mais il y a aussi les joueurs et les gens qui ont travaillé et travaillent toujours dans le club. Ca aussi c’est très important parce que j’ai apssé 10 ans à cotoyer ces gens-là tous les jours et c’est simple : ils sont devenus ma deuxième famille. »

Et le champion d’entonner le chant des supporters qui durant toutes ces années l’ont encouragé dans les tribunes : « nous sommes les Bordelais…et ouais, c’était Bordeaux ça ! »

Bonne chance à Jussiê sous ses nouvelles couleurs : rouge, rubis, grenat…(tiens comme la couleur du FC Metz)

Avec Nicolas Morin, Bertrand Joucla-Parker, regardez leur reportage réalisé avec Emilie Jeannot :


20 Fév

Viticulture: Cognac en guerre contre la « dérégulation »

Les viticulteurs de Cognac ont dénoncé la semaine dernière à Paris les « vautours » de la « dérégulation » accusés de détourner le système des autorisations de plantation dans leur vignoble, et de « déstabiliser » l’équilibre de leur prospère filière.

Photo tirée de la pétition lance sur change.org

Photo tirée de la pétition lance sur © change.org : « Dérégulation du vignoble de Cognac : la viticulture dit STOP »

« Nous sommes victimes de transferts de vignobles venant d’autres régions de France », permis grâce à un vide juridique dans les nouvelles réglementations européennes sur les plantations de vignoble, a dit Stephane Roy, le président de l’Union générale des viticulteurs (UGVC) pour l’AOC Cognac lors d’une conférence de presse à Paris.

L’UGCV a lancé une pétition sur change.org pour demander au gouvernement d’agir vite afin de renforcer d’urgence la régulation du secteur, le temps de négocier un nouvel accord avec Bruxelles.

Quelque 30 à 40 viticulteurs « opportunistes » sur les quelque 4.400 que compte la zone, ont en effet profité d’un vide juridique pour obtenir des droits à plantation portant sur 300 nouveaux hectares de vigne. Ils ont pour cela utilisé des transferts de droits à plantation, en achetant au préalable des vignobles dans d’autres régions françaises, en général moins riches que celle de Cognac, ou en crise, comme celle du Muscadet ou du Roussillon. Ils ont ensuite arraché ces vignes, pour générer des droits de plantation, qu’ils ont transférés dans le Cognac. Une pratique légale, mais qui porte aussi atteinte à l’image de Cognac, pouvant dès lors être accusé de « dépecer » les autres vignobles français.

« Nous connaissons les noms, mais ne les rendons pas publics » a dit M. Roy. « La colère est très forte sur le terrain, il s’agit d’une politique de déstabilisation de la filière » a ajouté M. Roy.

Au total, Cognac compte quelque 75.000 hectares de vigne et la profession veille jalousement à la limitation de l’extension de son vignoble. La filière est organisée historiquement autour d’une co-gestion très fine entre producteurs et négociants, de ses potentiels de production pour maintenir une rentabilité , optimale à ses acteurs.

« Nous nous mettons d’accord chaque année sur les surfaces plantées et le rendement en hectolitres de vin, qui définit le volume d’alcool pur obtenu », précise Alexandre Imbert, de l’UGCV.

Du coup, cette guerre fratricide au sein du cognac relève presque d’un enjeu de « sécurité publique », certains viticulteurs qui respectent les limitations de plantations souhaitant en découdre avec ceux qu’ils qualifient de « vautours », dit Christophe Forget, administrateur de la CNAOC, qui regroupe l’ensemble des syndicats viticoles
d’AOC français.

La presse locale a d’ailleurs rapporté des manifestations de Jeunes Agriculteurs pour dénoncer les « vautours » en mettant des panneaux « ici niche un vautour » devant leurs domiciles.

« Nous sommes solidaires des actions pour désigner les « vautours » au public afin d’alerter l’opinion et de la mobiliser » a déclaré M. Roy, qui semble néanmoins inquiet de la tournure que prennent les événements et de la tension. « Nous avons été interpellés par les Renseignements généraux et la gendarmerie », a ajouté M. Forget.

Après une année 2015 déjà favorable, les expéditions de Cognac ont continué leur ascension en 2016 avec une croissance de 6% en volume et de 6,8% en valeur, selon le Bureau national interprofessionnel du Cognac. Le chiffre d’affaires départ Cognac s’élevait l’an dernier à 2,76 milliards d’euros.

A elle seule, la filière, à cheval sur deux département (Charentes et Charentes Maritimes) représente plus de 20% des exportations de vins et spiritueux français. Selon M. Roy, la rentabilité d’une exploitation moyenne de cognac, juste après la distillation, est estimée entre 15 et 20%, variable selon les crus et l’âge de l’eau de vie.

AFP

A l’aube du salon de l’agriculture, la triste disparition de Xavier Beulin, le président de la FNSEA

C’est une bien triste nouvelle tombée hier soir. Le Président de la FNSEA est décédé. Une disparition brutale de Xavier Beulin, apprécié par ses adhérents et bon nombre d’interlocuteurs politiques dont le Président de la Région Nouvelle-Aquitaine qui n’a pas tardé à réagir, ainsi qu’Alain Juppé, le maire de Bordeaux. 

L'annonce par France Info sur Tweeter

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« J’apprends avec une immense tristesse la disparition de Xavier Beulin avec lequel j’avais noué des relations de travail très productives, «  commente Alain Rousset.

rousset_1« Il représentait un syndicat majeur de l’agriculture française qui s’implique, au même titre que les autres syndicats, dans la co-construction des politiques publiques agricoles aussi bien nationales que régionales ».

« Son absence au Salon international de l’Agriculture à Paris se fera bien entendu sentir. Grand défenseur de l’agriculture française, c’est une lourde perte pour le syndicalisme et la défense des exploitants agricoles. »

CaptureLe Président Hollande a parlé d’une « perte majeure pour la France », ajoutant « Xavier Beulin était convaincu du rôle majeur de la recherche et de l’innovation. Et il avait investi les organisations dont il avait la charge dans la préparation de la Conférence sur le climat  qui a débouché sur les accords de Paris de décembre 2015. »