15 Juil

Coupe du Monde : la fièvre monte à Bordeaux et en Nouvelle-Aquitaine pour encourager les Bleus

Comme lors de la demi-finale, la ferveur est à son apogée du côté du monde du vin et de la gastronomie. Vignerons, responsables techniques, ouvriers viticoles et propriétaires de châteaux, chefs cuisiniers et sommeliers, bref tous les amis de Côté Châteaux sont derrière l’équipe de France.

Reignyx chevauchant le coq français © Nicolas Lesaint, directeur technique du château de Reignac à Saint-Loubes (33)

Je crois que les 3 mots qui sont importants sont : la sérénité, la confiance et la concentration », Didier Deschamps sélectionneur de l’équipe de France.

A la Grange aux Oies à Nieuil avec le chef sommelier © Patrice Devaine, président des sommeliers de Poitou-Charentes et le chef cusinier Pascal Pressac : « Les 3 couleurs de la victoire…
Allez les bleus ⚽🇫🇷

14 Juil

Les Vins de Blaye vous convient à la 41e édition du Jumping International de Blaye

Jusqu’à dimanche se tient la 41e édition du Jumping International de Blaye au cœur des douves de la Citadelle de Blaye, classée UNESCO. Un Jumping avec le partenariat habituel des vins de Blaye, à découvrir en plus du spectacle.

Franck Jullion, le président de l’appellation avec Allan Sichel, le président du CIVB, lors d’une remise de prix du © Jumping de Blaye

Depuis mercredi, ça « jump » dans les douves de la Citadelle Vauban. Un spectacle qui se poursuit en ce 14 juillet, jour de Fête Nationale, mais aussi dimanche si vous préférez le dada au ballon rond, à moins de venir avant la finale… Venez ainsi admirer les meilleurs cavaliers mondiaux en compétition et profiter gratuitement des spectacles équestres au sein d’une Citadelle magnifiée par une mise en lumière splendide.

C’est aussi l’occasion de faire de belles rencontres les vignerons de Blaye dans le « Village du Jumping » et y déguster les vins de Blaye Côtes de Bordeaux sur le stand de l’appellation.

 Le Jumping International de Blaye a été créé en 1977; il a su conserver les valeurs transmises par ses créateurs Titou Vallaeys et Henri Delage : sportivité, amitié, passion et tradition, en offrant tous les ans un concours ouvert à tous, gratuit et spectaculaire. Au total, l’événement rassemble 200 cavaliers et 300 chevaux, attire plus de 35 000 spectateurs.

Partenaire emblématique du Jumping International de Blaye, la Maison du Vin de Blaye a le plaisir d’offrir au gagnant du Grand Prix Blaye Côtes de Bordeaux 36 bouteilles de vin et un jéroboam de l’appellation, accompagnés de sa coupe bien évidemment !

Cerise sur le gâteau, l’heureux vainqueur sera intronisé par la Connétablie de Blaye Côtes de Bordeaux, gardienne de la tradition, de la qualité et ambassadrice des vins de l’appellation. 

Avec l’appellation Blaye Côtes de Bordeaux, regardez un avant-goût de ce qui vous attend © Vins de Blaye et Livy Bertrand

13 Juil

Stop aux rumeurs infondées ! Vinexpo se tiendra bien à Bordeaux du 13 au 16 mai 2019

C’est une rumeur, une fake news, qui court et qui voudrait qu’il n’y ait pas Vinexpo Bordeaux en 2019. Anne Cusson, la directrice de communication de Vinexpo vient ce matin de la démentir auprès de Côté Châteaux. Il y aura bien Vinexpo Bordeaux en 2019 car c’est « le navire amiral du groupe ». 

En 2017, Vinexpo Bordeaux avait innové avec WOW, les World Organic Wines, dans le Hall 3 du parc des expositions © JPS

S’il y a bien un sport où le gaulois est champion du monde, c’est le « bashing » ou plutôt « l’auto-bashing ». On a connu le French Bashing à une époque, lancé en 2003 par nos amis Américains (du fait de la position française différente sur l’Irak), idem avec les essais nucléaires relancés par Jacques Chirac en 1996, le Bordeaux Bashing par toute une série d’acteurs mondiaux du monde du vin et par Cash Investigation (au sujet des traitements avec pesticides), voici maintenant un Vinexpo Bashing qui débuterait… Allons, soyons sérieux !

Anne Cusson, directrice de la communication de Vinexpo, est formelle : « la rumeur de la non-tenue de Vinexpo à Bordeaux en 2019 est infondée. C’est une rumeur incompréhensible ».

Vinexpo Bordeaux a toujours été le vaisseau amiral du groupe Vinexpo, le plus important salon, c’est une opportunité économique qu’on ne peut pas laisser partir », Anne Cusson, Vinexpo.

On voit mal un Alain Juppé qui a toujours soutenu la filière vin à Bordeaux, lançant il y a 20 ans la Fête du Vin, en alternance avec Vinexpo Bordeaux, laisser faire une chose pareille. Le maire de Bordeaux a toujours défendu bec et ongle ce salon à Bordeaux, montrant même beaucoup de chauvinisme à de multiples reprises.

On voit mal aussi la Chambre de Commerce et d’Industrie de Bordeaux, actionnaire majoritaire, laisser filer un tel filon, alors que « ce salon compte énormément pour la région et pour toute l’économie locale. La CCI ne peut pas laisser passer cette rumeur infondée,  » poursuit Anne Cusson.

Ce qui est sûr c’est que Vinexpo Bordeaux a été avancé, selon le souhait commun de Guillaume Deglise, l’ancien DG de Vinexpo, et de Patrick Seguin, président de la CCI de Bordeaux : « les dates ont été avancées du 13 au 16 mai 2019 », cela pour se positionner plus tôt dans le calendrier des salons, mais aussi pour régler le problème, vécu en 2017, de possible canicule en juin. Par ailleurs, Anne Cusson me confirme aussi la tenue du nouveau salon Vinexpo à Paris : « du 13 au 15 janvier 2020, avec un positionnement différent, plus axé sur les CHR (cafés, hôtels et restaurants), mais aussi sur les spiritueux. »

Vinexpo reste le plus important salon du groupe, avec plus de 40000 visiteurs, venus de 150 pays, les objectifs restent les mêmes, de conserver Vinexpo et de le maintenir à sa taille actuelle.

Certes, Guillaume Deglise a quitté la direction générale, mais va être remplacé, c’est en septembre que son successeur nous sera présenté. Il avait mis en place avec son équipe de nombreuses nouveautés et redonné un nouvel élan qui va continuer à porter ses fruits. Certes, il y a la concurrence de ProWein à Dûsseldorf en Allemagne qui rassemble plus de monde au mois de mars, mais c’est bien pour contrer ce salon que Vinexpo Paris a été lancé en janvier les années paires et que Bordeaux a été avancé les années impaires. Certes, quelques vignerons ou acteurs du monde du vin entretiennent aussi ces critiques sur Vinexpo Bordeaux, mais à force de critiquer, ils se tirent peut-être eux-même une balle dans le pied. Car s’il n’y avait plus de Vinexpo Bordeaux, on parlerait moins de Bordeaux, le marché du vin étant mondial, le consommateur a tout loisirs de chercher ailleurs. A force de s’auto-flageller, sport bien gaulois, il en reste toujours des marques (ou des marks pour faire un clin d’oeil). Achtung, pas d’Anschluss avec les Allemands. Ils ont été éliminé de la Coupe du Monde non ? C’est comme si on disait que les Français n’aillaient pas être champions du monde. Cocorico, bon sang.

Non Vinexpo Bordeaux ne ferme pas, bien au contraire, Vinexpo Bordeaux donne rendez-vous à la planète vin et spiritueux du 13 au 16 mai 2019.

12 Juil

Le festival des « Herbettes&Vinoglyphes » au château Carbonnieux ou « la haute couture végétale » par François Maurisse

C’est une exposition à vous couper le souffle à voir au château Carbonnieux tout l’été. Une ode à Dame Nature à travers de petits personnages créés par François Maurisse. Des oeuvres de toute beauté à base de fleurs, de tiges et de bois de vigne que lui offre la forêt, la nature et le vignoble. S’y joint son inspiration démesurée digne d’un défilé de haute couture française.

François Maurisse, « l’exflorateur », avec Christine et Philibert Parrin © Jean-Pierre Stahl

« Je suis un exflorateur, j’ai d’ailleurs déposé un brevet. J’ai réalisé là plus de 70 herbettes et 40 vinoglyphes. »

« Je suis venu il y a 2 ans à Carbonnieux car je savais qu’ils étaient amateurs d’art et responsable d’équilibre entre l’homme et la nature. Je suis venu dans leurs vignes, et j’y ai trouvé des bleuets, cela a donné la Demoiselle de Carbonnieux… »

François Maurisse a un parcours long comme le bras, une gouaille et une joie de vivre communicantes. Pour bien comprendre son cheminement, il commence bien sûr par le commencement « je suis né à Lourdes », évidemment ça prête à sourire mais quand on admire ses oeuvres, on se dit qu’il en va du miracle car il saisit l’instant le plus remarquable dans ce qu’offre la nature au quotidien, mais avec ce lien miraculeux, ce don du ciel, qui fait qu‘il donne vie à des demoiselles, réalisées à partir de fleurs et de tiges, ce sont ses herbettes.

« A 8 ans, mon papa m’a emmené dans des lacs de montage pêcher à la mouche », c’est ainsi qu’a commencé son initiation qui l’a sans doute marqué à vie. Même s’il s’est orienté vers le métier d’ingénieur du son, a créé le studio Carat et a travaillé avec des groupes bien connu comme Noir Désir ou Tribal Jam, il a toujours été passionné par l’image, un vrai « fana de la technique artistique ».

« A un moment donné, j’ai eu envie de partir en Afrique, j’y suis resté, 10 ans en vacances, j’ai fait chercheur d’or et collectionneur de coléoptères et de papillons. J’ai senti que j’étais que mes origines c’était là-bas, à travers la nature et surtout la lumière ». Parti vivre des expériences avec des gens exceptionnels, qui ont la base pour survivre, cela a marqué François.

Après les événements de Côte d’Ivoire, de retour à Bordeaux, il collabore avec TV7 pour les un 52′ mensuel « les yeux de l’aventure ».

« Mais il y a 7 ans, je plaque tout, il y a encore quelque chose au fond de moi qui ne s’est pas exprimé. Je pars alors en bivouac avec table, chaise et matériel de chirurgie ». « Et je laisse mon instrument être guidé par la nature. Tout débute ainsi avec une paire de ciseaux, de la colle et d’éléments végétaux ». Et c’est ainsi qu’il donne la vie à toutes ces dons de la nature » :

Ca c’est une robe, ça c’est un bras, ça ça va être un chapeau, je suis à l’écoute de ce qu’on veut bien me dire, je suis comme un messager », François Maurisse.

« Je colle alors ces éléments avec de la résine de pin, et crée un elfe de matière végétale de 25 à 30 centimètres de haut, que j’épingle sur un fond blanc ». François alors en fait une photo car malheureusement son oeuvre est éphémère, ensuite il la reproduit sur une toile pour en faire un véritable tableau. Un chef d’oeuvre de la nature avec la main de l’homme.

Pour Christine Perrin, du château Carbonnieux : « c’est de la haute couture végétale, il devrait vraiment être contacté par des couturiers. » Et  Christine Perrin de raconter « mon grand-père adorait les fleurs de la passion, quand on était enfant il avait planté une treille avec cette plante, sans le savoir François Maurisse a fin un clin d’oeil à mon grand-père. »

11 Juil

L’euphorie des châteaux derrière l’équipe de France

Voici un florilège de réactions sur les réseaux sociaux de quelques  châteaux de Bordeaux ou d’appellations durant le match France-Belgique et au terme de la qualification 1 à 0 de la France en finale de la Coupe du Monde dimanche prochain. Et si c’étaient eux qui avaient porté chance aux Bleus ?

Le plus dur ce soir ça va être de choisir…
#reignyx #france #belgique #vinoubiere #foot #coupedumonde © Nicolas Lesaint château de Reignac

#reignyx #foot #france #belgique #brel © Nicolas Lesaint château de Reignac

10 Juil

Au coeur de la Citadelle de Blaye, le Clos de l’Echauguette devient bio

Connaissez-vous le Clos de l’Echauguette ? C’est un micro-vignoble unique au coeur de la Citadelle de Blaye, classée au patrimoine mondial de l’Unesco. Le voici désormais estampillé de la mention « Vin Biologique ».

C’est un micro-vignoble de 15 ares, planté à 100% merlot, qui a la particularité d’être au coeur de la Citadelle de Blaye, classée au patrimoine mondial de l’UNESCO.

Ce petit vignoble, propriété du Syndicat Viticole de Blaye, se veut être un vignoble exemplaire dans l’optique de « promouvoir une viticulture responsable ».  Ainsi cette parcelle est devenue le terrain d’expérimentations biologiques : jachère fleurie, hôtel à insectes, nichoirs à abeilles, poulailler, rosiers… « Autant de moyens de prévenir naturellement les nuisibles et maladies, et de préserver la biodiversité ».

UN VIGNOBLE A VOCATION PEDAGOGIQUE

Ce vignoble à vocation expérimentale et pédagogique est également inscrit au programme de la Gironde Verte du CIVB; la Gironde verte vise à faire découvrir la vigne et à sensibiliser les jeunes à l’environnement viticole girondin.

OUVERT AU PUBLIC DURANT L’ETE

En voilà une bonne idée se sortie : durant tout l’été, le Clos de l’Echauguette ouvre ses portes au public afin de présenter la démarche expérimentale mise en place dans ce lieu d’exception. Au programme : visite et dégustation
commentées les mercredis après-midis, et dans le cadre d’une balade en petit train dans le vignoble les jeudis après-midis. Une croisière œnologique Blaye-Bourg au départ de Bordeaux le vendredi inclut également la visite du micro-vignoble.

Grâce à cette offre œnotouristique estivale, nous voulons faire connaître davantage ce lieu chargé d’histoire et le savoir faire associé » confie Mickaël Rouyer, directeur de l’appellation Blaye Côtes de Bordeaux.

UNE SOIREE UNIQUE AU CLOS DE L’ECHAUGUETTE

Le millésime 2016, premier élaboré en bio, sera dégusté en avant-première lors de la Soirée du Clos de l’Echauguette, mercredi 1er août. 737 bouteilles (une par pied de vigne) ont été élaborées dans le plus grand respect de l’environnement et seront bientôt en vente à la Maison du Vin de Blaye.

09 Juil

Retour sur la Fête de la Fleur 2018

C’était le 15 juin dernier, en plein Bordeaux Fête le Vin, la traditionnelle Fête de la Fleur organisée par la Commanderie du Bontemps. Plus de 1000 personnes étaient invitées à ce grand rendez-vous  du monde du vin.C’est une tradition instaurée depuis 1949 par la Commanderie du Bontemps. Chaque année est célébrée la Fête de la Fleur. Une fête qui marque la floraison de la vigne.

La Fête de la Fleur s’est installée au fil des ans comme le rendez-vous incontournable des amateurs de vin du monde entier. Cette année, elle prenait place comme par le passé au Jardin Public ; d’autres années, elle s’était tenue place des Quinconces et lors des années impaires où Vinexpo est organisé à Bordeaux, elle a lieu dans de célèbres châteaux du Médoc (comme Montrose ou Lascombes), des Graves (Malartic-Lagravière), de Sauternes ou Barsac.

La soirée de gala a débuté, comme il se doit, par la fameuse cérémonie
des intronisations. Pour cette Fête de la Fleur 2018, 31 nouveaux commandeurs ont en effet été intronisés par le Grand Maître de la Commanderie du Bontemps Emmanuel Cruse, dont l’Ambassadeur des Etats-Unis en France, son excellence Mme Jamie McCourt.

Le chef Julien Lefebvre, Chef étoilé au restaurant du Château Cordeillan-Bages à Pauillac, qui a réalisé ce dîner d’exception avec Mr Cazes et Emmanuel Cruse – Commanderie du Bontemps © Phil-Labeguerie

Tout le monde du vin, propriétaires, négociants, distributeurs, journalistes, ainsi que quelques personnalités du cinéma, de la musique, ou des chefs étoilés étaient de la Fête (excepté votre serviteur qui couvrait le fameux concert magistral de l’ONBA à Darwin avec Paul Daniel), à noter la présence parmi les invités Adriana Karembeu.

08 Juil

Malgré le gel en 2017, la tonnellerie en France enregistre une légère hausse portée par les exportations

Une activité en légère hausse en 2017 selon la Fédération des Tonneliers de France avec 615 385 unités produites par les entreprises adhérentes (+2,2%) et un chiffre d’affaires de 429 millions d’euros (+4,6%). La progression engagée en 2015 se poursuit à un rythme modéré. En France, les volumes sont en baisse, dus au gel de 2017.

La tonnellerie Sylvain à Saint-Denis-de-Pile en Gironde © JPS

Le gel qui a frappé la majorité des vignobles français au printemps 2017 a d’ores et déjà impacté le marché domestique du tonneau, mais c’est sur les résultats de 2018 que les répercussions se feront le plus cruellement sentir », Jean-Luc Sylvain, Président de la Fédération.

Si la Bourgogne a été épargnée et fait une très belle saison, le sud-ouest a quant à lui beaucoup souffert et les tonnelleries de la région ont compensé le
manque d’activité en proposant des formations à leurs salariés, avec le soutien des OPCA et de la Région Nouvelle-Aquitaine notamment. »

Ce fléchissement en France est néanmoins compensé par l’export qui représente, en 2017, près de 68% des volumes produits et plus de 70% du chiffre d’affaires. Avec une augmentation de 6,4% en volume et 7,1% en valeur, les tonneliers français sont toujours aussi performants à l’international.

Aux États-Unis, qui restent le premier marché après la France, on constate une augmentation de 5,4% en volume et 9,3% en valeur. Suivent l’Espagne avec une hausse de 8,4% en volume et 3,3% en valeur, et l’Australie, où un beau millésime explique une hausse importante (+13,5% en volume et + 17,7% en valeur).

Également frappée par les intempéries, l’Italie repasse du troisième au cinquième rang, avec une chute de 12,7% en volume et 10,2% en valeur.
La demande croissante de grands contenants observée sur les deux exercices précédents se confirme avec une progression de 9,5% en 2017.

Réunis en assemblée générale le 15 juin dernier, les Tonneliers de France ont réélu leur président Jean-Luc Sylvain à l’unanimité pour un quatrième mandat. Ils ont également voté la création d’une nouvelle commission dédiée à la formation pour se donner les moyens de pérenniser un savoir-faire unique et reconnu à travers le monde.

Avec Tonneliers de France

06 Juil

2e Confluent d’Arts : Goran Bregovic transcende 2000 festivaliers au château de la Rivière

Lancé l’an dernier, le festival Confluent d’Arts a trouvé son public au château de la Rivière. Après Youri Buenaventura l’an passé c’est au tour de Goran Bregovic survolté de faire danser plus de 2000 festivaliers sur sa musique slave et son orchestre de cuivre « des mariages et des enterrements ».

Dominique Beyly, Goran Bregovic, Xavier Buffo et Gilles Troulet, les organisateurs de Confluent d’Arts © Jean-Pierre Stahl

« Ce festival est  né, il y a maintenant un an, d’une envie commune de partager la culture, le vin et un lieu magique ici au château de la Rivière », commente d’emblée Xavier Buffo, le directeur général du château de la Rivière.

Emmanuelle Roques et Claire Dufau de Bordeaux pour ce festival magique au château de la Rivière © JPS

« C’est la volonté partagée de faire un festival pluri-disciplinaire : de la musique, du cinéma, des dégustations, du théâtre de rue et des expositions, c’est mêler les arts au sein d’une propriété viticole. »

La team de bénévoles sans qui le festival n’existerait pas © JPS

Pour cette première journée du festival, Mexique et Balkans étaient à l’honneur dans les jardins du magistral château de la Rivière, sur les hauteurs du fronsadais.

L’artiste sculpteur et plasticien verrier Luc de Muelenaere avec ses personnages fantasmagoriques

« Incroyable,, c’est vraiment l’endroit idéal pour écouter de la musique, avec des amis », témoigne Emmanuelle Roques de Bordeaux.

Apostol Cumbia en 1ère partie © JPS

Apostol Cumbia, un groupe franco-mexicain transmettait dès 19h30 la chaleur de l’Amérique Latine.

Pour Dominique Beyly, co-organisateur et maire de La Rivière, qui fut à l’origine de Fest’Arts, il y a 25 ans à Libourne : « C’est un pari, c’est un challenge, en même temps il n’y avait rien sur le fronsadais. Il était important de créer cet événement sous une forme de multiples expressions artistiques. »

Ce festival est né l’année dernière, a trouvé son public, et c’est un plébiscite dès la première soirée. »  Dominique Beyly, co-organisateur et maire de la Rivière.

Les musiciens de Goran Bregovic ont joué en fendant la foule compacte © JPS

Mais la tête d’affiche tant attendue, c’est Goran Bregovic le célèbre compositeur originaire de Sarajevo, qui s’est illustré par de nombreuses musiques de film comme celle d’Underground dans les années 90, une carrière boosté par Emir Kusturica qui en a fait son compositeur fétiche. 

Goran Bregovic, avant d’entrer sur scène © Jean-Pierre Stahl

Je viens d’une famille qui depuis toujours avait une petite vigne ; mon père produisait 1000 litres de vin par an mais le buvait tout seul ! (s’amuse-t-il), alors j’adore venir dans les vignes ! Goran Bregovic

S’il n’a pas trop « la chance de jouer dans des endroits comme celui-là » qu’il trouve « formidable », le chanteur-compositeur slave continue « je viens d’une tradition où la musique était toujours faite pour alcool… (bon, la loi nous oblige à dire à ce moment là : attention l’abus d’alcool est dangereux pour la santé…mais l’abus de Goran et de sa musique hier rendait les gens heureux). « Nous on n’avait pas la musique classique, à l’époque de Monte Verdi et des premiers opéras, nous on avait juste un instrument avec une corde ! »

« Moi j’aime bien l’idée que je vais laisser un peu dans cette tradition de la musique, quand j’imagine le destin de ma musique les femmes sont sur les tables dansant, les musiciens ils ont un bon bakchich, c’est de la joie avec cette musique ».

Goran Bregovic une atmosphère slave unique © JPS

Quant à savoir si aujourd’hui cette terre des Balkans est apaisée ? « C’est un endroit difficile, pendant 5 siècles, on était l’unique frontière directe entre catholiques, orthodoxes et musulmans, alors c’est pour cela qu’on a une histoire difficile, mais aujourd’hui on est dans un moment d’optimisme, j’ai l’impression. Tout le monde croit qu même en Europe il y a un plan pour nous. »

Deux heures d’un concert ébouriffant et entraînant avec ces 2 voix féminines bulgares et ces 6 cuivres rutilants. « Ca envoie toujours autant de steack ! Je l’avais déjà vu à Arles, il y a 15 ans, et il dégage beaucoup d’énergie », témoigne Thomas de Libourne. Une énergie communicative pour les 2000 festivaliers qui promettent de revenir.

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl, Sébastien Delalot et Sarah Paulin, mixage Isabelle Rougeot :

Pyrénées-Orientales: l’expulsion de vignerons japonais annulée, en attendant le réexamen de leur dossier

L’expulsion d’un couple de vignerons japonais, installé à Banyuls-sur-mer (Pyrénées-Orientales) et sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF), a été annulée, a-t-on appris auprès de leur avocat.

Les 2 vignerons japonais invités de l’émission « 9h50 le matin » sur France 3 Occitanie © Isabelle Petit-Felix, France 3 Occitanie

« L’expulsion a été annulée, on a reçu un récépissé de demande de documents qui leur donne le droit de rester pendant trois mois », a indiqué à l’AFP Me Jean Codognès,

de retour d’un rendez-vous à la préfecture des Pyrénées-Orientales avec ses clients.
Le préfet des Pyrénées-Orientales a indiqué jeudi, dans un communiqué, qu’il a décidé « de réexaminer la situation administrative de M. et Mme Shoji » en leur demandant de communiquer de nouveaux « éléments techniques et financiers » sur leur exploitation.
Rie Shoji, 42 ans, et Hirofumi Shoji, 38 ans, sont arrivés en France en 2011 et s’étaient installés  à Banyuls-sur-mer en 2016, où ils avaient acheté 3,5 hectares
de vignes. Mais en avril, ils avaient été invités à quitter la France, la préfecture estimant que leurs ressources étaient insuffisantes pour obtenir un titre de séjour.
« Le texte régissant le droit de séjour des étrangers en France n’est pas adapté aux exploitants agricoles », affirme Me Codognès. Il a expliqué que pour la préfecture, leur activité de vignerons n’avait pas été jugée viable, car le couple gagnait moins « 2.000 euros par mois ».
« Ils ont vécu cet épisode comme une grosse blessure », a poursuivi Me Codognès. Il a ajouté qu’ils s’étaient méticuleusement préparés « au métier de vigneron en allant se former dans des domaines prestigieux », notamment dans le Bordelais ou en Bourgogne. Me Codognès a estimé que la discussion avec le directeur des services de la préfecture, jeudi après-midi, avait été « extrêmement courtoise » : « Il a demandé à mes clients, pourquoi vous aimez le vin et la culture française? Parce que j’ai travaillé chez Alain Ducasse à Tokyo, a répondu  M. Shoji », a relaté l’avocat. Celui-ci espère une issue favorable à la demande de titres de séjour.
Une pétition de soutien aux vignerons japonais, menacés par cette explulsion, avait été mise en ligne sur internet, ces derniers jours, et avait recueilli de nombreux soutiens : plus de 53000 à ce jour.
Avec AFP

Regardez Alain Castex qui vante les mérites du vin de ces 2 vignerons japonais de Banyuls

Alain Castex, grande figure de la viticulture catalane, interviewé dans l’émission de France 3 Occitanie « 9h50 le matin », vante les mérites du vin de 2 vignerons japonais installés à Banyuls.  – France 3 Occitanie