06 Juin

Pour Bordeaux Fête le Vin, l’Ecole du Vin sera le « navire amiral » !

Situé au centre de la Fête, le pavillon de l’École du Vin de Bordeaux est à chaque édition de Bordeaux Fête le Vin une escale incontournable ! Du 14 au 18 juin 2018, l’École revient avec une programmation toujours plus originale.

Benoît Manuel Trocard sera sur le pont pour animer les ateliers de l’Ecole du Vin © JPS

Les expériences proposées guident néophytes, passionnés, amateurs ou curieux, dans un voyage initiatique aussi ludique que passionnant ! Terroirs, cépages, anecdotes, appellations, assemblage… un tour d’horizon décomplexé pour ne plus confondre Merlot et Cabernet sauvignon, associer mets et vins ou bien encore mettre des mots sur ses sensations. Si le voyage débute traditionnellement sur le pavillon de l’École, tous les pavillons des Vins de Bordeaux offrent en parallèle un programme d’ateliers dédiés à leurs terroirs.

Parmi les multiples nouveautés, la mystérieuse Parenthèse Sensorielle, le surprenant bar Végétal, l’inspirant atelier Les Parfums du Vin … Et, à la tombée de la nuit, la clandestine table Pari(s) Bordeaux et le désormais incontournable Rock & Wine !

SOUS PAVILLON DE L’ÉCOLE DU VIN DE BORDEAUX

  • Les Ateliers d’exploration Accessibles avec 1 ticket Atelier du Pass Dégustation • Tous les jours, du jeudi au dimanche de 11h à 23h et le lundi
    de 11h à 15h en continu • Sessions de 30 minutes • Animés par les formateurs de l’Ecole du Vin de Bordeaux.
  • Les parfums du vin
    Ce voyage aromatique dévoile tous les secrets du bouquet d’un vin : une façon d’éveiller les sens par une initiation aux vins de Bordeaux (30 min).
  • L’Œnoquizz  Tour d’horizon sur les vins de Bordeaux, suivi d’uneinitiation à l’art de la dégustation pour mettre lesbons mots sur ses sensations. Le tout rythmé parun Œnoquizz en équipe (30 min).
  • L’art de l’assemblage L’assemblage est la signature des vins de Bordeaux. Après avoir découvert les caractéristiques des cépages, rouge ou blanc, les participants composeront leur propre vin. (30 min.)
  • Accords Inattendus   Marier les saveurs, associer les arômes, c’est tout l’objet de cet atelier gourmand qui révèle la subtilité et la diversité des accords entre mets et vins de Bordeaux. A chaque jour sa destination culinaire ! (30 min)
  • Rock’n’wine Parcourir une dégustation de vin comme on parcourt une partition de musique à l’unisson avec le groupe HANUMAN (20 min). En soirée à partir de 20h45

L’ESPACE DECOUVERTES EXPERIENTIELLES  

Accessibles à tous • Tous les jours, du jeudi au lundi à partir de 11h • animées par les formateurs de l’Ecole du Vin
de Bordeaux. * Sauf le lundi, jusqu’à 15h.

  • Bordeaux Dating
    En couple, entre amis… ou en petit comité (8pers.), les formateurs accueillent les festivaliers pour des micro-ateliers personnalisés propices aux échanges et aux conseils pratiques. de 11h à 17h
  • Le Végétal En partenariat avec La Ruche qui dit Oui !, le pavillon abritera le premier pop’up bar Végétal de Bordeaux ! C’est cru, sans artifice, exclusivement issus d’une production responsable et locale, que l’École du Vin de Bordeaux invite à associer ses fruits et légumes aux vins de Bordeaux. Girolles & Pomerol, Cerises & Pauillac, feuilles d’huîtres & Entre-deux-Mers… autant d’accords insoupçonnés qui mettront à l’honneur l’agriculture girondine. de 11h à 19h
  • La Parenthèse Sensorielle  Au cœur de la fête se cache un cocon préservé. Cette mystérieuse bulle de bien-être réserve une expérience inédite de dégustation. Eveil des sens garanti (15 min). De 11h à 17h
  • Pari(s) Bordeaux  (en soirée) Rosé ou blanc ? Rive Gauche ou Rive Droite ? 2012 ou 2016 ?… Les festivaliers sont invités à rejoindre le cercle pour miser sur Bordeaux ! Une dégustation à l’aveugle riche d’enseignement Aux festivaliers de jouer ! De 18 à 23h

LA CROISIERE CONTINUE SUR 8 ESCALES

Cette année, tous les pavillons des Vins de Bordeaux offrent des ateliers de 30 minutes dédiés à leurs appellations. Chaque après-midi du vendredi au dimanche, des ateliers plongent les festivaliers au cœur des terroirs bordelais. Accessibles à tous du vendredi au dimanche, sessions de 30 minutes de 14h à 19h.

Avec Ecole du Vin

(l’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération)

05 Juin

Estelle Roumage a imaginé son « château en ville »

Propriétaire d’un château viticole, le château Lestrille, Estelle Roumage s’est dit que le prolongement logique était d’ouvrir en plein coeur de Bordeaux un restaurant- cave à vins. Un lieu de convivialité au pied de la grosse cloche, lieu emblématique de Bordeaux.

Estelle Roumage du château Latrille en novembre dernier lors de son annonce à © Côté Châteaux

Côté châteaux vous l’avait annoncé en avant-première et présenté le visage de la propriétaire lors de la Bubble Party à l’automne dernier. Sa boutique restaurant bar-cave à vins est lancée depuis plusieurs mois et fonctionne rue Saint-James : son nom « un château en ville ».

© Un château en Ville, le château Lestrille, rue St James à Bordeaux

Et voici quelques idées mise en avant qui font le secret de son succès :

  • DEGUSTATIONS avec les 7 vins de la propriété, la petite histoire des vins de Bordeaux et la dégustation commentée dans les trois couleurs de Lestrille est à 5€ par personne.
  • RESTAURATION :  des planches à partager : 20€ pour 2 personnes 
    La Planche d’EUGENE ( Magret de Canard séché, Rillettes au foie gras, canelés, chorizo, Brie de Meaux, Morbier, Fruits, Secs et Frais ) 
    La Planche de LOUIS ( Saucisson de Canard, Bruschetta, Tomates, Olives Lucque, Canelés, Chorizo, Fourme d’Ambert, Tomme de Savoie, Fruits et Frais ) 
    La Planche d’ESTELLE ( Palourdes, tomates séchées, canelés saumon wasabi, rocamadour, Comté Fruits Secs et fruits)
  • UNE EPICERIE ET CAVE A VINS
    A emporter ou offrir les vins du Château Lestrille (rouges, rosés et blancs)d’un bon rapport qualité/ prix, mais aussi des produits d’épicerie fine et d’artisans, en accord avec les vins du châteaux. 

Et dire qu’il y en a qui s’imaginent des châteaux en Espagne, pour Estelle c’est tout simplement… « un château en ville » !

25, rue Saint James
33000 Bordeaux
09 53 04 48 93 

Le château Cap Léon Veyrin remporte la Coupe des Crus Bourgeois du Médoc 2018

Jacques Dupont et Olivier Bompas, journalistes du Point, co-organisateur de la compétition, ont dévoilé ce jour le nom du vainqueur de la Coupe des Crus Bourgeois du Médoc 2018 ; il s’agit du château Cap Léon Veyrin en AOC Listrac-Médoc. Bravo l’artiste.

Le château Cap Léon Veyrin a reçu la Coupe des mains de Jacques Dupont du © Point aujourd’hui au CIVB 

Cette année, Fabrice Sommier, MOF en sommellerie depuis 2007 & directeur de la restauration et des ressources humaines du groupe Georges BLANC, était le parrain de l’événement, c’est lui qui a remis la Coupe à Julien Meyre, propriétaire du Château Cap Léon Veyrin.

Élu parmi les 12 lauréats dont les noms ont également été dévoilés ce jour :
Les lauréats :
Clos la Bohème AOC Haut-Médoc
Château Cap Léon Veyrin AOC Listrac-Médoc
Château Castéra AOC Médoc
Château Cissac AOC Haut-Médoc
Château la Fleur Peyrabon AOC Pauillac
Château Lousteauneuf AOC Médoc
Château Malescasse AOC Haut-Médoc
Château Moulin à Vent AOC Moulis
Château Pontet Barrail AOC Médoc
Château Reysson AOC Haut-Médoc
Château Tour des Termes AOC Saint-Estèphe
Château La Valière AOC Médoc

Ces 12 lauréats se sont distingués parmi 155 candidats lors de la Coupe des Crus Bourgeois du Médoc qui s’est déroulée ce lundi au magazine Le Point sur le millésime 2015.

 

04 Juin

Tendance : les vins naturels ont le vent en poupe

Il y a de plus en plus de consommateurs adeptes de vins naturels, des vins dépouillés de la chimie habituelle. Certains vignerons en agriculture biologiques ou en biodynamie proposent depuis plusieurs années ces vins, d’autres en conventionnel s’y mettent progressivement pour répondre à la demande.

Jacques Broustet, l’une des figures des vins naturels en Gironde, qui conduit son château Lamery en biodynamie depuis 2006 © Jean-Pierre Stahl

Au château Lamery, à Saint-Pierre d’Aurillac, Jacques Broustet est un fervent défenseur des vins naturels. En 1998, il a repris le domaine familial, 4 hectares achetés par son grand-père en 1935; un domaine qu’il a passé  en biodynamie en 2006, avec des traitements uniquement à base de plantes. « La presle, la camomille, l’ortie, sont les bases de mes traitements » 

Ces tisanes, il les infuse dans un appareil assez extraordinaire : « là, c’est une vasque vive, c’est un appareil qui permet de dynamiser et de vivifier et l’eau et les produits que l’on y met dedans, au départ cela a été lancé par Alex Poloninski en Australie ».

« En 2006, j’ai lu le livre de Nicolas Joly, le vin du ciel à la terre, dont je n’avais jamais entendu parler, et cela m’a semblé complètement barjo pour correspondre à mon tempérament » m’explique Jacques Broustet.

Désormais, il fabrique lui-même ses tisanes, de la potion magique dépouillée de toute chimie. Finis les désherbants, les pesticides, engrais et produits de synthèse, bonjour à la bouse de corne, de la bouse de vache (dans des cornes de vache) enfouie durant 6 mois en période automnale-hivernale, puis utilisée en mixture.

« Au bout d’un an la terre change de couleur, devient beaucoup plus grumeleuse, et les racines descendent beaucoup plus au bout d’un certain temps », commente Jacques Broustet.

Cela active en effet la vie microbienne et régule notamment le PH du sol. Quant à ses traitements, aujourd’hui il ne les réalise qu’à partir de ses tisanes et de cuivre mais à doses homéopathiques.

 Offrir un produit qui est totalement naturel, dans lequel il n’y a absolument que du jus de raisin fermenté, j’en suis assez fier, car ce n’est pas toujours évident à faire, il y a des risques, parfois quelqes pertes, mais ce qui est offert je sais que c’est parfait »Jacques Broustet château Lamery

Patrick Carteyron, propriétaire du château Penin, a lancé « Natur » il y a 10 ans © JPS

Parmi les viticulteurs conventionnels, certains comme Patrick Carteyron, propriétaire du château Penin à Génissac, ont tenté l’aventure aussi et lancé « Natur » un vin 100% naturel :

Effectivement, ce sont des vins à la mode, moi je fais ça depuis 10 ans, je pense que les gens commencent à faire attention à ce qu’ils mangent et à ce qu’ils boivent évidemment, » Patrick Carteyron château Penin

Patrick Carteyron reconnaît cependant que ce ne sont pas des vins très simples à réaliser : « Le vin naturel n’est pas évident à faire, mais c’est intéressant de relever ce challenge...On va lutter contre l’oxydation en utilisant les lies du vin,  avec un bâtonnage, une remise en suspension des lies toutes les semaines et ces lies ont un rôle anti-oxydant, elles vont protéger mon vin contre l’oxydation. Avec l’absence de soufre, dans tout vin on a un développement microbien ou de levures qui ne sont pas intéressantes, donc pour lutter contre ce développemnt microbien, tant qu’il n’est pas en bouteille on conserve le vin à basse température. »

« Natur » lancé par Patrick Carteyron au château Penin à Génissac © JPS

Ces vins naturels se veulent au plus prêt du goût des raisins, comme le disent ces vignerons, mais aussi de la typicité des terroirs respectifs.

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl, Jean-Michel Litvine et Boris Chague :

03 Juin

Attention, nouvelle alerte orange aux orages violents

Météo France a placé 48 départements en alerte orange pour cet-après midi. A partir de la mi-journée de fortes pluie, voire de la grêle, pourraient tomber. On espère sans incidence sur les départements déjà bien touchés ces derniers jours mais aussi tous les vignobles qui ont été impactés.

Mieux vaut prévenir…que guérir. On ne sait jamais mais soyez sur vos gardes. « Un épisode orageux actif dans l’après-midi et la soirée pouvant engendrer des pluies intenses sur de courtes durées et de la grêle » est annoncé par Météo France dans son bulletin de 10 heures….

 

Générations Futures et Pierre Hurmic dénoncent le vote sur le glyphosate, qui ne sera finalement pas interdit

L’interdiction du glyphosate ne sera finalement pas inscrite dans la loi. Cela fait réagir Générations Futures et des personnalités de favorables à l’écologie, comme Pierre Hurmic élu de Bordeaux.

Générations Futures a commenté que « les promesses n’engagent que ceux qui y croient! », ça on s’en doutait, l’expression venait même d’un certain Pasqua en son temps.  « Nous on préfère les faits et force est de constater que factuellement l’interdiction des produits contenant du glyphosate ne sera pas inscrite dans la loi ! », continue l’association Générations Futures.

« C’était un engagement d’Emmanuel Macron. Il faudra donc se contenter de sa parole sur ce dossier du glyphosate. Alors même que plus de 189 000 citoyens en seulement quelques jours avaient demandé  que le principe de précaution soit respecté et que la France sorte effectivement du glyphosate dès que possible, avec un plan d’accompagnement adapté pour les agriculteurs et une inscription dans la loi.

Les députés, malgré des amendements portés par certains élus de la majorité (vote contre: 69 vote pour: 9 ), en auront décidé autrement et rejeté les amendements demandant d’inscrire dans la loi l’interdiction des produits contenant du glyphosate..

Stéphane Travert propose « en échange » une commission de suivi à la fin du glyphosate…belle ambition ! »

Sur son compte Facebook, Pierre Hurmic, président des élus écologistes à la mairie de Bordeaux regrette également cette position : « Le Président de la République s’était pourtant engagé, en novembre dernier, à interdire le glyphosate en France, « au plus tard dans trois ans ». 

Le ministre de l’Agriculture, très sensible aux injonctions de la FNSEA et à la pression du lobby agro-chimique, a beaucoup œuvré pour entraver toute décision qui permettrait cette interdiction.
Cette situation confirme, si besoin était, la faible influence du ministre de la transition écologique qui s’est déclaré « déçu » du vote.
Tout un chacun peut aussi se déclarer « déçu » par le faible intérêt manifesté par nos parlementaires pour ce sujet : seuls 84 députés ont voté, 491 étant considérés comme « absents ».
Pour la Gironde, 3 députés (sur 11) ont participé au vote : 2 ont voté contre l’interdiction : Sophie Mette et Véronique Hammerer, 1 a voté pour : Loïc Prudhomme.
N’est-on pas en droit de déplorer l’indifférence de beaucoup de nos représentants face à de tels enjeux de santé publique ? 
Il fut un temps où, vis à vis des enjeux écologiques, Nicolas Hulot fustigeait l’indifférence des uns et l’impuissance des autres.
Il ne pensait sûrement pas alors illustrer, un jour, la combinaison des deux. »

A méditer, en ce dimanche d’orages.

02 Juin

C’est parti pour le Bordeaux Food Truck Festival

Un festival original qui mêle visites de châteaux et gastronomie sur le pouce, il est organisé dans 4 châteaux du Bordelais, et se tient à partir de ce week-end au château La Dauphine, à Fronsac en Gironde. A tour de rôle, les châteaux La Dauphine, Maucaillou, Castera, de Léognan et l’Hippodrome du Bouscat participent à ce festival.

Cinq lieux exceptionnels et des dizaines de food-trucks vous accueillent pour un véritable tour du monde gastronomique et oenologique.

Dégustations de grands vins et de chocolats grand crus, ateliers accords mets et vins, concerts, DJ, tournois de Mölkky, Escape Game, animations et jeux pour enfants sont au programme d’un festival qui propose cette année une tournée sur cinq dates.

SAMEDI 2 et DIMANCHE 3 JUIN AU CHATEAU LA DAUPHINE (Fronsac)

SAMEDI 30 JUIN et DIMANCHE 1er JUILLET AU CHATEAU MAUCAILLOU (Moulis)

DIMANCHE 22 JUILLET AU CHATEAU CASTERA (Saint-Germain d’Esteuil)

SAMEDI 8 et DIMANCHE 9 SEPTEMBRE AU CHATEAU DE LEOGNAN

SAMEDI 29 ET DIMANCHE 30 SEPTEMBRE A L’HIPPODROME DE BORDEAUX-LE BOUSCAT

Demandez le programme du Bordeaux Food Truck Festival 

01 Juin

La Cité du Vin fête ses 2 ans : en route vers le million de visiteurs !

La Cité du Vin a ouvert au grand public, il y a tout juste deux ans. Inauguré la veille le 31 mai par le Président Hollande et Alain Juppé. Une Cité qui a trouvé sa vitesse de croisière avec 870000 visiteurs et ses rendez-vous culturels autour du vin. Sylvie Cazes la Présidente de la Fondation est l’invitée exclusive de Parole d’Expert pour Côté Châteaux.

Sylvie Cazes devant la Cité du Vin (avril 2016) © Jean-Pierre Stahl

Jean-Pierre Stahl : Bonjour Sylvie, c’est le 2e anniversaire de la Cité du Vin aujourd’hui, qu’est ce que cela vous inspire, vous allez le fêter ?

Sylvie Cazes : « J’arrive tout juste de Vinexpo Hong-Kong; non, on n’a rien prévu… Les équipes se sont donné à fond durant 2 ans. Le succès est au rendez-vous grâce à l’investissement de l’équipe originelle avec Philippe Massol, Géraldine (Clerc), Laurence (Chesneau-Dupin) et (Véronique Lemoine), mais aussi grâce à l’équipe d’aujourd’hui. C’est une belle récompense de pouvoir fêter ces 2 ans, on a fait un travail « du feu de Dieu ».

 JPS: « Où en est-on en terme de visiteurs ? »

Sylvie Cazes : « En 2017, on a enregistré 445000 visiteurs » (la 1ère année sur les 12 mois glissants 425000) (Philippe Massol m’a confié faire désormais des bilans sur une année entière, toutefois à ce stade ce sont 870000 visiteurs depuis le 1er juin 2016). « J’attends les chiffres de mai qui devraient cartonner. C‘est un succès car nous avons des retours et études de satisfaction à la fois sur les contenus et sur la qualité de l’accueil ».

« Cela a été un travail considérable de créer de toute pièce une équipe de 100 personnes, avec une vrai philosophie d’entreprise, un travail de fond, de gestion sociale et entreprenariale. Ces jeunes qui travaillent là ont tous le feu sacré.

« On a fédéré toute une profession avec les viticulteurs et les politiques vers un même but. Tout le monde a réussi à s’impliquer dans cette réussite. »

« Les institutionnels, les privés, les négociants et viticulteurs sont très présents, les gens se l’ont appropriée… »

« Je rentre de 3 semaines à l’étranger entre les USA et l’Asie, quand je demande aux gens vous connaissez la Cité du Vin ? Ils me répondent souvent non nous n’y sommes pas encore allés, mais on a très envie de s’y rendre. Il y a une espèce d’onde positive qui dit que c’est un lieu où il faut y aller. Il y a eu la reconnaissance par le National Géographic, le New-York Times, et bien d’autres articles de presse qui en ont parlé. »

Les mécènes américains sont fiers de leur participation, octobre 2015 © JPS

JPS : « Qu’en est-il du mécénat et notamment le mécénat américain, le financement de l’amphithéâtre est enfin bouclé ? »

Sylvie Cazes : « L’amphithéâtre, oui c’est bouclé, avec les USA; 1,5 million d’euros réunis et désormais ils ont aussi insisté pour co-financer les expositions temporaires tous les ans. Ils ont  cette volonté de continuer à accompagner la Cité du Vin en co-finançant les expositions. »

JPS : « Quelles sont les prochaines expositions, elles rencontrent aussi leur public ? »

Sylvie Cazes : « Oui, c’est un beau succès, « Le Vin et la Musique » continue jusqu’au 24 juin. Quand elle sera terminée, à la rentrée, début octobre il y aura Porto et la Vallée du Douro (exposition intitulée « Vignoble invité Porto : Douro,l’air de la terre au bord des eaux »), à l’occasion du 40e anniversaire du jumelage de Bordeaux et de Porto. Au printemps suivant, nous aurons une exposition sur l’art du verre, sur le design un peu plus contemporain, alors qu’avec l’exposition « Bistrot » on était surtout plongé dans le XIXe et avec « Vin et Musique » du Moyen Age au XVIIIe surtout. On a aussi signé récemment un partenariat pour une exposition avec les vins argentins« .

Les scénographes du Parcours Permanent de CassonMann, Dinah Casson, Gary Shelley et Roger Mann © JPS

JPS : « Quel avenir désormais pour la Cité du Vin ? »

Sylvie Cazes : « Tout peut arriver, mais on peut penser que la fréquentation va augmenter, sans doute un peu moins rapidement que précédemment, la notoriété de la ville ne cesse aussi d’augmenter, le tourisme ne cesse de se développer. Quant au mécénat, bien sûr il continue mais on a un besoin beaucoup moins important que par le passé ».

« En tout cas, l’avenir est envisagé avec la même équipe qui était là à la création en 2009, avec la même motivation, c’est peut-être cela le plus important par rapport à tout le reste. On continue à préserver l’esprit de la Cité du Vin ». 

Laurence Chesneau-Dupin, directrice de la culture à la Cité du Vin, lors de la présentation de l’expo Vin et Musique © JPS

« Désormais son rayonnement est international et l’objectif est que les expositions voyagent comme celle de « la Géorgie, le berceau de la viticulture » qui sera exposée au printemps 2019 à Tokyo puis en fin d’année à New-York. On a aussi des idées qu’on dévoilera plus tard de créer des choses hors les murs et on travaille sur des projets en collaboration avec la Chine à Pékin… »

Côté Châteaux ne pouvait pas oublier un tel anniversaire. Happy Birthday of course à La Cité du Vin, ce bel édifice, HB aux architectes Anouk Legendre et Nicola Desmazière ses architectes, HB aux équipes de CassonMann qui ont réalisé le Parcours Permanent, HB à Sylvie Cazes, Philippe Massol, la présidente et le directeur de la Fondation pour la Culture et les Civilisations du Vin, HB à Alain Juppé qui l’a lancé, HB à l’ensemble des mécènes et des équipes.

Nicolas Desmazières (architecte de la Cité du Vin XTU), Sylvie Cazes et Philippe Massol (Fondation pour la Culture et les Civilisations du Vin) et Anouk Legendre (architecte -XTU de la Cité du Vin)

Et pour couronner le tout : voici le magazine « La Cité du Vin, au confluent des civilisations » signé Jean-Pierre Stahl, Guillaume Decaix, Eric Delwarde, Xavier Granger et Véronique Lamartinère pour France 3 Aquitaine.

Bilan de la réunion au sein du BNIC sur la grêle à Cognac : voici les mesures d’accompagnement dévoilées par la préfecture

Une réunion s’est tenue ce jour dans les locaux du BNIC à Cognac, en présence de Didier Lallement, préfet de la région Nouvelle-Aquitaine et des préfets de la Charente et de la Charente-Maritime, avec les services de l’État, les acteurs des différentes filières du bassin viticole Charentes-Cognac et les parties prenantes privées (assurances, secteur bancaire, Météo France, réseau Anelfa).

Réunion ce matin du BNIC avec Préfet et acteurs de la filières dont © Jeunes Agriculteurs de Charente

L’objectif de cette réunion était de partager un bilan et dégager les mesures
d’accompagnement des viticulteurs dans ce contexte difficile.

► Grêle du 26 mai 2018 : bilan météorologique et impacts sur le vignoble
Météo France a présenté un bilan météorologique de l’épisode du 26 mai 2018. A 14h00 une première cellule orageuse a abordé la Haute Saintonge en provenance du Sud Sud-Ouest. Elle a touché le secteur ouest de Jonzac entre 14h30 et 14h45, le secteur des Borderies autour de 15h15. En parallèle un deuxième phénomène plus vaste et plus rapide est entré par le sud de la Charente et a frappé le secteur de Rouillac vers 16h00. Ces deux cellules ont provoqué de très fortes chutes de grêle et des fortes rafales de vent de plus de 100 km /heure.

Météo France a placé les deux départements en vigilance Orange à 6h06. Puis a lancé l’alerte auprès du réseau Anelfa à 9h15 qui a pu enclencher son réseau de lutte contre la grêle (96 générateurs).

Le bilan est de 3 500 hectares de vignes détruits à plus de 80 % sur un total de plus de 10 000 hectares concernés à des degrés divers sur l’ensemble du vignoble.

► Mesures d’accompagnement et propositions des filières
Les instances présentes ont abordé l’ensemble des mesures pouvant être mises en œuvre afin d’aider les viticulteurs et autres opérateurs viticoles touchés
Densification du réseau Anelfa : conjointement les filières et Anelfa ont présenté un plan volontariste de densification du réseau de lutte antigrêle pour passer de 96 générateurs à 121. Pour rappel, le principe de ces générateurs est d’ajouter aux poussières glaçogènes du nuage de grêle en formation de l’iodure d’argent en vue de réduire le diamètre des grêlons. Les services de l’État, les conseils départementaux, le BNIC, l’UGVC et les Chambres d’Agriculture vont mettre en place ce dispositif de façon coordonnée avant la prochaine campagne.
Mesures fiscales, le recours à l’activité partielle ou encore le report de cotisations sociales (MSA).
Un point a par ailleurs été fait sur l’état des stocks de réserves climatiques des viticulteurs qui apparaissent hétérogènes selon les zones géographiques (stocks d’eaux-de-vie non-vieillies).
Enfin, le secteur bancaire et des assurances, représenté lors de la réunion mettent en œuvre des procédures d’accompagnement des viticulteurs au cas par cas.
► Par ailleurs, devant la fréquence des aléas climatiques, les filières appuyées par les Chambres d’Agriculture ont exprimé les demandes suivantes :
Assurance récolte : les filières demandent une amélioration du « contrat socle » des assurances récolte (contrat aidé à hauteur de 65 % par l’Union européenne) afin de permettre aux viticulteurs de bénéficier pleinement de ce dispositif qui aujourd’hui est mal adapté à la viticulture
Épargne de précaution : les filières demandent la création d’un nouveau dispositif fiscal permettant aux agriculteurs de mettre en épargne non soumise à l’impôt, une partie de leurs résultats sur les bonnes années ; et ce, afin de les réutiliser en cas d’aléas.

Ces demandes vont être transmises aux ministres de l’Agriculture et de l’Alimentation, et de l’Économie et des Finances.

La Médocaine VTT fête ses 20 ans demain à Arsac

Ambiance carnaval ce samedi 2 juin dans le Médoc. 6500 vététistes, tous déguisés, engagés dans la 20e Médocaine VTT. Au départ d’Arsac (Gironde), ils effectueront des circuits allant de 20 à 80 km, traversant plus de 50 châteaux et dégusteront avec modération bien sûr.

Ils sont 6500 en VTT, déguisés et de très bonne humeur chaque année. Depuis 20 ans, la Médocaine VTT mérite son surnom de « balade des gens heureux ».

Samedi 2 juin, à partir de 8h30, ils seront autant à prendre le départ de cette randonnée qui marie avec harmonie, découverte du sud du Médoc, dégustation et effort sportif.

Les 7 parcours de 20, 30, 45, 50, 55, 60 et 80 km proposés depuis Arsac parcourent 54 châteaux des Appellations viticoles Margaux, Haut-Médoc, Moulis, Listrac et Bordeaux Supérieur, dans une ambiance festive, comprenant de nombreuses dégustations en châteaux, des ravitaillements et des animations musicales.

17 RAVITAILLEMENTS ET 11 POINTS DE DEGUSTATIONS

En 2018, ils trouveront 17 animations musicales, 17 ravitaillements et 11 points de dégustations oenologiques en châteaux ainsi qu’une grosse surprise. Ces dernières ne manqueront pas tout au long de cette édition « 20e anniversaire » avec notamment des cadeaux pour les participants, des animations supplémentaires et de nouvelles douceurs gastronomiques. Autre nouveauté, un thème de déguisement sera proposé aux participants, en fonction du circuit effectué : jaune, bleu, mauve, vert, orange, marron et rouge. Il faudra se déguiser en fonction de la couleur du circuit.

LA MEDOCAINE EN CHIFFRES

  • 100 000 randonneurs inscrits en 19 éditions
  • En 2017, ils venaient de 83 départements et de 15 pays, 23% femmes & 67% hommes
  • 167 Entreprises, Châteaux et Collectivités partenaires, 650 Bénévoles

LA VERSION DE LA MEDOCAINE VTT EN VIDEO

Avec Médocaine VTT.