La production de vin pour 2017 s’élève à 35,6 millions d’hectolitres selon la douane. Quant on compare aux 45 millions de 2016 (déjà en baisse de 10%), il en manque un peu : 10 millions d’hectolitres. Un manque historique qui va se faire sentir.
La Douane publiait sur son site ce triste constat fin décembre : « Après le gel du printemps qui a fortement affecté la production du Sud-Ouest, des Charentes, du Jura et de l’Alsace, l’accentuation de la sécheresse dans les vignobles méditerranéens et du Beaujolais a également pesé sur le volume des récoltes.
Ce recul ne reflète toutefois pas les quantités de vins disponibles sur les marchés. Le niveau des stocks de vins détenus et les mécanismes de mises en réserve utilisés dans certaines régions doivent en effet être pris en compte.
Les viticulteurs ont par ailleurs largement utilisé la télé-procédure proposée par la douane pour déclarer leurs volumes produits : 97% d’entre eux ont déclaré en ligne. Cet excellent taux est le fruit de la mobilisation de la DGDDI et des organisations professionnelles pour accompagner les viticulteurs vers les télé-procédures dont le recours est désormais obligatoire.
La douane française est chargée de la gestion et du contrôle de la production de la filière viti-vinicole nationale qui exporte près de 8 milliards d’euros de vins. Dans ce cadre, les chiffres de la production sont issus du traitement par la douane, des déclarations effectuées par les producteurs de vins ».