15 Jan

La Cité du Vin confirme sa bonne santé oenotouristique : 445000 visiteurs en 2017

La Cité du Vin vient de communiquer les chiffres de sa fréquentation sur l’année 2017 : 445 000 visiteurs de 176 nationalités ont été accueilli, dont plus de 1000 journalistes français et internationaux. Ses deux premières expositions temporaires : « Bistrot! De Baudelaire à Picasso » du 17 mars au 21 juin et la « Géorgie, berceau de la viticulture » du 31 juillet au 5 novembre ont accueilli 92 500 visiteurs. Aussi un bon succès.

Un nouvel écrin pour la bouteille royale © JPS

La Cité du Vin en octobre dernier © JPS

LA FREQUENTATION EN CHIFFRES :

  • 445 000 visiteurs ont visité La Cité du Vin et les événements de la programmation culturelle, auxquels s’ajoutent les visiteurs des espaces en accès libre (La boutique, le salon de lecture, les jardins…) et les restaurants ;
  • 86% de la clientèle est individuelle, 14% a visité en groupe, on a dénombré plus de 1100 groupes
  • Plus de 2 800 abonnements ont été commercialisés : les visiteurs convertissent leur visite en abonnement afin de pouvoir profiter pleinement de l’offre de La Cité du Vin.
Rémi de Sivry et Maylis Bouteille avec la Cité en toile de fond © JPS

Rémi de Sivry et Maylis Bouteille venus visiter la Cité en mai © JPS

LA PHYSIONNOMIE DES VISITEURS

  • 77% de visiteurs français ( 42% de résidents, 40% de touristes français et 18% d’excursionnistes)
  • 23% de visiteurs étrangers
  • Parmi les touristes : 43% d’entre eux sont internationaux et 57% sont français.
  • Par région :  La Nouvelle Aquitaine représente plus de la moitié des ventes France (57%),  l’Ile de France compte 1 visiteur français sur 10 en moyenne (11%) et l’Occitanie 5%. Trois régions se démarquent avec une belle progression : PACA (+26%), Bretagne (+38%) et Normandie (+60%).
  • Par nationalités : 176 nations sont venues, un record !  Hormis la France, les Anglais sont majoritaires, suivis par les Américains puis  les Espagnols.  5 pays étrangers totalisent 50% des ventes : Royaume-Uni, Etats-Unis, Espagne, Suisse et Italie.Top 7 des pays d’Europe : Royaume-Uni, Belgique, Suisse, Allemagne, Espagne, Italie et Pays-Bas; Top 7 des pays hors Europe : Etats-Unis, Canada, Australie, Chine, Brésil, Japon et Mexique.

IMG_5203LES RETOMBEES PRESSE ET SATISFACTION  :

  • 96.5% de visiteurs satisfaits ou enchantés par leur visite selon une enquête menée par Kedge Business School en août dernier
  • Plus de 1000 journalistes et blogueurs, français et internationaux, reçus à La Cité du Vin, générant plus de 1300 retombées presse dont de très nombreuses sur Côté Châteaux, the « blog du vin » !
Laure

Laurence Chesneau-Dupin, devant un tableau sur le Cabaret de Ramponneau par Eugène Fichel (1877) © JPS

LES EXPOS BISTROT ET GEORGIE, CARTON PLEIN !

Regardez l’émission spéciale de France 3 Bordeaux Métropole réalisée à l’occasion de l’expo Bistrot !

En janvier 2018, La Cité du Vin est ouverte de 10h00 à 18h00.

Jours de fermeture exceptionnelle : les 10, 17, 24 et 31 janvier 2018.

Billet Parcours permanent et Belvédère :

·      Plein tarif adulte : 20 € – billet daté, inclut la visite du parcours permanent avec le compagnon de voyage interactif et une dégustation de vin du monde au Belvédère.

·      Tarif jeunes (6 à 17 ans) : 9 € – billet daté, inclut la visite du parcours permanent et un jus de raisin offert au Belvédère.

Abonnement annuel avec un accès illimité :

·      Plein tarif adulte : 48 € – Tarif jeunes (6 à 17 ans) : 22 €.

Regardez le reportage réalisé par Jean-Pierre Stahl, Marc Lasbarrère et Cécile Lagaüzere pour le premier anniversaire de la Cité du Vin :

La « Clairette de Die rosée » retoquée par le Conseil d’Etat

Le Conseil d’État vient d’annuler le décret autorisant les producteurs de Clairette de Die (Drôme) à vinifier un pétillant rosé au sein de l’AOC, donnant ainsi raison aux vignerons de Bugey soucieux de protéger le Cerdon, leur appellation rosée.

Le vignoble de l'appellation © Clairette de Die

Le vignoble de l’appellation © Clairette de Die

La plus haute juridiction de l’ordre administratif a ainsi conclu vendredi à la nullité du décret du 16 novembre 2016 régissant l’appellation d’origine contrôlée
(AOC) clairette rosée, jugeant que ce vin mousseux rosé n’était pas présent historiquement dans le Diois, et a condamné l’Etat à verser une somme de 3.000 euros au Syndicat des vins de Bugey (Ain).

Le ministre de l’Economie et le ministre de l’Agriculture « ont commis une erreur d’appréciation en estimant que la condition d’antériorité était remplie et en approuvant ce nouveau cahier des charges », relève le Conseil d’Etat.  Après cette décision, l’AOC Clairette de Die reste donc réservée aux vins mousseux blancs.  Les deux vignobles, que séparent le Rhône et le massif du Vercors, sont distants de plus de 200 km.

« C’est la douche froide et une immense déception pour tous les vignerons du Diois », a réagi lundi Fabien Lombard, président du syndicat de la Clairette. « On avait des arguments qui n’ont pas été retenus. On en prend acte. Mais il faut être pragmatique. Nous continuerons à produire notre rosé mais plus dans l’appellation Clairette de Die », a-t-il expliqué à l’AFP.
« On a aussi des bouteilles dont il faut étudier le devenir. C’est encore trop tôt pour savoir quelle forme cela prendra, peut-être une marque collective », a-t-il ajouté.

En 2016, le rosé mousseux a représenté 4% de la production de clairette. « Si nos vins rosés rencontrent un succès auprès des consommateurs, on ne va pas s’en excuser ! », relève Fabien Lombard.

Pour le président du syndicat des vignerons du Bugey Eric Angelot, « notre requête avait pour fondement de base ce qu’est une AOC, c’est-à-dire le respect des coutumes, de l’historique. J’étais prudent sur l’issue de cette affaire mais assez confiant », a-t-il dit à l’AFP.

« C’était notre rôle de protéger l’appellation Cerdon, de rétablir les fondamentaux ». « Il est produit dans des conditions difficiles, en altitude, avec un terrain très pentu, de 12.000 à 15.000 hectolitres d’appellation Cerdon chaque année, un rosé mousseux à base de cépage rouge », remarque M. Angelot. « C’est ce qui lui donne sa typicité particulière ».

AFP