08 Déc

La Confédération Paysanne remontée suite à une affaire de fraude à Bordeaux, la Fédération des Grands Vins lui répond

La Coupe Davis étant terminée, le match continue entre la Confédération Paysanne d’un côté et le CIVB et la Fédération des Grands Vins de l’autre. La Confédération sommait avant-hier ces institutions de lui répondre sur l’affaire de fraude aux vins de Bordeaux dévoilée par Vitisphère où 4200 hl de vins languedociens auraient été transformés en Bordeaux, Bordeaux supérieur, Pomerol, Margaux, Pauillac et St Julien. La Fédération des Grands Vins ne se défilera pas et se portera partie civile dès que l’action en justice sera engagée a-t-elle commentée auprès de Côté Châteaux. Le CIVB répondra aux questions de la presse lundi 18 décembre lors de son AG.

Dominique Techer de la Confédération Paysane © Jean-Pierre Stahl

Dominique Techer de la Confédération Paysane © Jean-Pierre Stahl

L’histoire concerne 4200 hectolitres de vins languedociens qui auraient été transformés en vins bordelais entre 2012 et 2014, une affaire révélée par Vitisphère, suite à une opération des douanes et remise avant-hier soir sur le tapis par la Confédération Paysanne, 3e syndicat de Gironde.

Pour Dominque Techer de la Confédération Paysanne  : « Nous avons cru, un court moment, que les instances viticoles bordelaises allaient enfin retrouver leur honneur perdu. Nous avons cru que, dans un même mouvement, « notre » interprofession, le CIVB, la Fédération des grands vins de Bordeaux, les appellations Bordeaux, Bordeaux supérieur, Pomerol, Margaux, Pauillac et St Julien allaient demander haut et fort à la justice, de laver l’affront fait à ces appellations prestigieuses et de sanctionner lourdement les fraudeurs. Au lieu de cela, on assiste à un drôle de manège, une course où chacun rivalise d’ingéniosité pour faire traîner l’affaire et surtout les poursuites. On pourrait presque croire que ce qui est recherché, c’est la prescription des faits. Les Douanes, parfois si diligentes pour sanctionner le petit viticulteur sans relations, ne semblent pas se presser pour saisir le procureur de la République. Tout le milieu viticole est au courant mais personne ne semble vouloir s’exprimer. Bizarre… »

Hervé Grandeau, le Président de la Fédération des Grands vins de Bordeaux © JPS

Hervé Grandeau, le Président de la Fédération des Grands Vins de Bordeaux © JPS

Aujourd’hui Hervé Grandeau rétorque : « la Fédération des Grands Vins de Bordeaux a toujours répondu présent et s’est toujours porté partie civile dans ces affaires de fraude, mais encore faut-il qu’il y ait une action en justice et pour le moment il n’y en a pas. Aujourd’hui il y a une instruction du dossier par le service des douanes. Un journaliste a parlé de cela, de manière tout-à-fait légitime. On ne pourra pas être pris à défaut car on le fait régulièrement ».

La Confédération Paysanne invoque une nouvelle fois le fait de se défendre contre le « Bordeaux bashing », en défendant les appellations de Bordeaux au nom de la viticulture honnête.  « Au nom de la viticulture honnête, nous demandons donc solennellement au CIVB, à la FGVB et aux appellations victimes de cette fraude de déposer plainte devant le procureur de la République de Bordeaux. Le contraire pourrait passer pour de la forfaiture pure et simple » selon la Confédération Paysane.

Et Hervé Grandeau de commenter : « Un syndicat minoritaire essaie de nous faire passer pour ce que l’on n’est pas. On va s’exprimer très clairement lundi prochain lors de l’Assemblée Générale de la Fédération des Grands Vins. » Le CIVB est sur la même ligne que la FGVB et attend l’action en justice pour se porter partie civile.

Balle au centre en foot ou alors tie-break en tennis. La suite au prochain numéro.

Bordeaux Tasting, c’est ce week-end le grand rendez-vous des amateurs de vins

Samedi, on s’attend à une affluence comme l’an dernier assez importante, dimanche cela devrait être plus fluide. 300 vins et champagnes seront proposés à la dégustation, des vins de haute volée et d’autres plus abordables qui pourront venir pourquoi pas garnir vos tables de fin d’année, grâce à la présence d’une boutique éphémère.

Jérémie, Stéphanie et Sylvie Milhard-Bessard du château Vieux Mougnac © JPS

Jérémie, Stéphanie et Sylvie Milhard-Bessard du château Vieux Mougnac, l’an dernier parmi les Bordeaux Extra-Terriens© JPS

« Bordeaux Tasting » est l’occasion de déguster et de choisir les vins qui accompagneront les menus de Noël et du réveillon du nouvel an. La notion de « vin de fête » ayant beaucoup évolué, le festival offre un large choix de références, classiques ou plus novatrices, pour répondre aux envies et budget de chaque visiteur. La notion de « vin de fête » est aujourd’hui assez floue.

« Communément, il s’agit d’un vin qui honore la table » mais comme l’explique Rodolphe Wartel, directeur de Terre de Vins, « on peut faire honneur aux plats servis en cette fin d’année en les accompagnant naturellement d’étiquettes à très forte notoriété, nombreuses à « Bordeaux Tasting », mais également de grands vins dont les prix restent encore abordables, eux aussi très présents sur le festival.

Que l’on parle d’un Château Beychevelle Grand Cru Classé 1855 ou d’un Clos Floridène qui n’est pas classé et coûte moins de 20€, dans les deux cas, ces crus feront honneur aux mets servis. Ce sont là deux exemples de vins magnifiques qui certes correspondent à des prix et à des sociologies différentes, mais illustrent pleinement la notion de « vin de fête » ; celle-ci doit rester assez ouverte et permettre à tous de faire son choix.

Il ne faut pas forcément investir 200€ dans une bouteille de vin pour accompagner dignement un dîner de réveillon. On en trouve à tous les prix. Il en va de même pour les Champagnes, incontournables en cette fin d’année. Proposer des grands vins avec une gamme de prix assez large, de 15 à 200€, c’est aussi ça Bordeaux Tasting »

Avec Bordeaux Tasting

Pour mieux fluidifier l’entrée des visiteurs, les réservations devront être effectuées préalablement sur www.terredevins.com : Pass 1 jour ou 2 jours de 23 à 45 € – TARIF SUR PLACE : Pass 1 jour samedi 32 €, Pass 1 jour dimanche 28 € (avec abonnement d’un an au magazine « Terre de vins »).

07 Déc

Avant le père Noël, les vignerons de Castillon arrivent pour déguster chez vous…

Vous allez découvrir demain dans le blog l’idée originale des Castillon-Côtes de Bordeaux : « j’irai déguster chez vous ». Une nouvelle opération de séduction des nouveaux consommateurs reconduite à Bordeaux vendredi et samedi…Et ça cartonne !

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Coming soon : demain sur Côté Châteaux et dimanche sur France 3 Aquitaine dans le 19/20 le reportage de Jean-Pierre Stahl, Pascal Lécuyer, Eric Delwarde et Rémi Grillot.

Débat mardi prochain à la Cité du Vin : « Boirons-nous encore des liquoreux à Noël ? »

La question est saugrenue, car s’il y a bien un instant de recueillement dans l’année pour tous devant ces formidables vins, c’est au minimum au moment des réveillons. Toutefois Kedge et la Cité du Vin ouvrent le débat, comme tous les 2 mois, dans le cadre de « C’dans le Vin ». Un instant de plaisir, de douceur avec la présence du Marquis de Lur Saluces, ancien propriétaire de château d’Yquem et actuel du château de Fargues.

laciteduvin_site_soustitre_prog_boironsnousdesliquoreuxanoel« Noël approche… Nos grands-mères et autres maîtresses de maison se préparent à servir à la fin du repas, à toute une famille dont les papilles sont déjà tapissées de sucre et autres nourritures gouteuses, le fameux vin liquoreux « qui va avec le dessert ». L’autre version étant « le vin qui va avec le foie gras ».

Conséquence : la vente et l’export de nos vins liquoreux chutent. Mais chutent-t-ils pour tout le monde ? Toutes les régions productrices sont-elles logées à la même enseigne ?

Alors, le vin liquoreux est-il le nectar sucré qui n’est de sortie que pour les fêtes de fin d’année ? Le Vin des Mamies ?  Victime d’un désamour général ? Des vins en passe de disparition ? Des vins blacklistés dans une ère où il ne faut pas manger du sucre (et encore moins en boire) ?

Peut-on « sauver le Soldat Moelleux » ? Si, oui, comment ? Quel repositionnement pour ce vin qui fut appelé le Vin des Rois ? Comment assurer sa rentabilité aux producteurs ? » annoncent la Cité du Vin et Kedge.

Une approche un peu restrictive et poussiéreuse, car certes la production a largement chuté depuis quelques temps déjà, avec une consommation en France qui diminue régulièrement, mais les initiatives avec les Sweet Bordeaux qui vont chercher des marchés à l’export (+18% en 2015), les nouveaux entrepreneurs dans le Sauternais ne manquent pas ces dernières années. Certains lançant même de nouveaux concepts comme le Sweet’Z. Sans parler des nouvelles brasseries (au château Guiraud bientôt, la Grand’ Vigne) ou l’hôtel restaurantqui ouvrira à Lafaurie-Peyraguey au printemps. Et d’un probable classement Unesco. Tout laisse à penser que les liquoreux vont se relancer.

La question n’est pas tant d’enterrer le Sauternes mais plutôt une question d’éducation des nouvelles générations sur ces vins qui peuvent se déguster en n’importe quelle occasion, selon les goûts et les instants de douceur à partager : en apéritif pour certains, sur un foie gras, des plats asiatiques ou épicés, des fromages persillés, et même en fin de repas. Il y a tant à découvrir…chez les Sauternes et autres vins liquoreux de Bordeaux et d’ailleurs.

Débat C’Dans le Vin mardi 12 décembre à la Cité du Vin avec Jacques-Olivier PESME, directeur de KEDGE Wine & Spirits Academy,

Avec :

  • Patrick BAUDOUIN, vigneron de chenins en Anjou, Domaine Patrick Baudouin
  • Caroline FURSTOSS, chef sommelière au sein du restaurant Le Grand Restaurant de Jean-François PIEGE
  • Jean-Marc GRUSSAUTE, vigneron, Camin Larreydia, Jurançon
  • Jacques GLENAT, président directeur général des Editions Glénat
  • Alexandre de LUR SALUCES, propriétaire du Château de Fargues et ancien gestionnaire du Château d’Yquem
  • Et avec Jérôme BAUDOUIN, journaliste à La Revue du vin de France.

06 Déc

Disparition de Johnny : pour les fans de Bordeaux, « entre nous ça ne finira jamais… »

Depuis cette nuit, les fans bordelais de Johnny Halliday sont « groggy ». La disparition de l’Idole des Jeunes, leur idole, les affecte terriblement. Retour avec eux sur leur meilleur « souvenir, souvenir… »

François Le Lay, l'un des plus gRands fans sur Bordeaux © JPS

François Le Lay, l’un des plus gRands fans sur Bordeaux © JPS

Johnny, nous ne t’oublierons jamais ou plutôt comme le veut les paroles de l’un de ses tubes « entre nous ça ne finira jamais… » C’est François Le Lay, fan parmi les fans, qui me rappelle ces mots qui aujourd’hui prennent un sens particulier.

François n’a quasiment pas fermé l’oeil de la nuit, tout comme son ami Jean-Louis dit « Momo » qui l’embrasse et lui dit d’emblée « c’est une catastrophe ». Tous deux se sentent « orphelins » comme le dit allègrement François. Johnny, c’était l’Idole des Jeunes dans les années 60 puis une icone nationale. Leur Idole, leur Icone.

Le dernier achat de François remontait à hier...© JPS

Le dernier achat de François remontait à hier…© JPS

François le suivait depuis 1972; aujourd’hui âgé de 58 ans, il totalise des dizaines et dizaines de concerts au compteur. Pareil pour « Momo ». Combien ? 50 à 100, ils n’ont pas vraiment compté, mais dès qu’ils le pouvaient, ils s’échappaient de leur travail pour suivre les tournées en France ou à Las Vegas; François le Lay était maître d’hôtel dans la Marine Nationale et a eu la joie de concilier les deux, le travail et le concert : Johnny était en effet venu donner un concert sur le porte-avions Foch, de cet épisode, il a pu récupérer un peigne de l’artiste qui l’avait jeté, François était au 3e rang et il l’a depuis exposé dans une vitrine chez lui.

Des dizaines et dizaines de places de concerts de Johnny encadrées © JPS

Des dizaines et dizaines de places de concerts de Johnny encadrées © JPS

C’est une passion chevillée au corps, et même tatouée sur l’avant bras de François. A force d’avoir été aux premières loges, après avoir attendu des heures, il avait réussi à nouer un contact particulier avec lui, comme avec les autres fans de Bordeaux qui avaient construit une main géante pour se faire voir de Johnny.

Deux autographes à jamais tatoués sur l'avant bras de François © JPS

Deux autographes à jamais tatoués sur l’avant bras de François © JPS

Et à chaque concert, notamment à Bordeaux dans la capitale du vin, c’était un clin d’oeil et même davantage. François avait réussi à avoir son autographe sur son bras, et celui de sa compagne Laetitia plus récemment à Arcachon. Des autographes immortalisés qu’il s’est aussitôt fait tatouer.

C’est un mythe, une légende, c’est un dieu, c’était le boss, le taulier…Il passait à côté de nous, il nous électrisait » François Le Lay

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François comme Jean-Louis ont des murs remplis de souvenirs. Et même très ordonnés chez François, avec les différentes périodes de l’artiste durant ces 50 ans de scène et de passion avec son public. Ce sont de nombreux billets d’entrée, des centaines de photos, des vinyles, dvds, et quelques disques d’or. Des objets mais aussi des reliques comme 2 chemises, 1 gilet et un costume de scène que ce mega fan a reçu en cadeau d’un très proche de Johnny tout au long de ces années de fan attitude.

La chemise mytrhique du Parc des Princes

La chemise mythique du Parc des Princes © JPS

« C’est la chemise que Johnny portait au Parc des Princes en 1993 ; il nous avait fait un concert mémorable, j’ai eu ça en guise de cadeau, d’une personne proche de Johnny », me confie François.

Un autre costume de scène porté par Johnny Halliday © JPS

Un autre costume de scène porté par Johnny Halliday © JPS

Quand à savoir si François ou Jean-Louis ont une période préférée, non, ils aiment toute la discographie de Johnny. Des dizaines de tubes à jamais gravés dans leur mémoire, depuis les débuts jusqu’au fameux concert des Vieilles Canailles le 1er juillet au stade Matmut Atlantique à Bordeaux.

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Et François et Jean-Louis d’entonner un dernier « que je t’aime que je t’aime, que je t’aime » devant un concert en dvd de leur star préférée. Et un signe de salut de la main de François, comme pour lui dire merci.

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl, Didier Bonnet, Inès Cardenas et Emmanuel Cremese :

05 Déc

Mieux que 007, c’est cinq 0 pour château Ripeau

En 2017, l’itinéraire technique mis en place à Château Ripeau pour les traitements et la conduite sur 100% du vignoble, a été réalisé sans herbicide, sans insecticide, sans fongicide et sans cuivre métal pour lutter contre les maladies de la vigne. Pour ces initiatives, les frères Grégoire sont pour Côté Châteaux les vignerons du mois.

Cyrille et Nicolas Grégoire, propriétaires de © château Ripeau

Cyrille et Nicolas Grégoire, propriétaires de © château Ripeau

C’est comme au tennis mais ce n’est pas 6-0 mais cinq 0 en l’espèce chez Ripeau : 0 Herbicide, 0 Insecticide, 0 Fongicide et 0 Cuivre métal  et enfin 0 Résidu. A première vue, cela paraît sain et alléchant.

C’est en janvier 2015 que la famille Grégoire a acquis Château Ripeau, un Saint-Emilion Grand Cru Classé depuis 1955.

La révolution va être enclenchée avec Julien Salles, qui rejoint Cyrille et Nicolas Grégoire comme directeur d’exploitation de Château Ripeau. « Julien Salles travaillait depuis quelques années avec Guillaume Grocq, concepteur de produits de biocontrôle, de biostimulants et de physiofortifiants, à mettre en œuvre des programmes de protection de la vigne visant à réduire voir supprimer l’emploi de produits phytosanitaires pour les remplacer par des alternatives sans aucun impact sur l’environnement et la santé ».

Faire de Château Ripeau un grand vin, ce n’est finalement que rendre justice à ce terroir exceptionnel digne des plus grands. Nous avons hâte de bâtir un nouvel écrin à Ripeau, hâte de lui faire vivre sa métamorphose, hâte d’extraire de son sol sa magnifique promesse ». Cyrille & Nicolas Grégoire

Au Château Ripeau, on a opté pour de  bonnes pratiques. Celles-ci se sont traduites par une conduite rigoureuse du vignoble et un retour du cheval pour un travail du sol plus sain pour supprimer l’emploi du glyphosate et de tous autres herbicides.

Une question d’autant plus d’actualité que l’autorisation d’utiliser en Europe du glyphosate a été reconduite pour 5 ans le lundi 27 novembre, alors même que la France et Emmanuel Macron se sont montrés opposés : « J’ai demandé au gouvernement de prendre es dispositions nécessaires pour que l’utilisation du glyphosate soit interdite en France dès que des alternatives auront été trouvées, et au plus tard dans trois ans », a affirmé sur Twitter le Préident de la République.

Les autres bonnes pratiques mises en place ont été :

  • Des méthodes alternatives comme la confusion sexuelle pour supprimer l’emploi d’insecticides.
  • Travaux prophylactiques soignés tout au long de la croissance de la vigne et ce jusqu’aux vendanges pour obtenir des raisins sains et murs.
  • Apports maîtrisés d’amendement strictement organique d’origine végétale et/ou animale pour la nature et la structure du sol.
  • Installation d’une station météo sur la propriété pour aider à définir avec précision les dates d’application des produits pour lutter contre les maladies et ravageurs de la vigne, optimisation du matériel de pulvérisation…

24068278_739410606264875_4976866896726643874_nMalgré cette mutation des pratiques, le Château Ripeau a pu démontrer qu’il est possible de :

  • maintenir une production de quantité et de qualité.
  • veiller à la santé et à la sécurité des populations (hommes vivant ou travaillant sur l’exploitation, riverains, écoles, enfants et personnes sensibles…)
  •  respecter et de protéger au maximum les milieux (air, sols, eaux) mais aussi la faune et la flore.
  • être en adéquation avec les attentes des consommateurs, sans résidus de pesticides et sur le respect de l’homme et de son environnement.

04 Déc

Des idées pour Noël : château de Rayne Vigneau, « l’Excellence du Sauternes »

Dans la série des livres à offrir pour Noël, voici un ouvrage magnifique qui raconte la non moins extraordinaire histoire du château de Rayne Vigneau, 1er Grand Cru Classé de Sauternes. Ce château situé à Bommes en Gironde fut sacré meilleur vin liquoreux du monde, lors de l’Exposition Universelle de 1867… Un livre édité en 2017 et signé par Sylvie Bonin et François Poincet.

© JPS

« Château de Rayne Vigneau, L’excellence du Sauternes » par Sylvie Bonin et François Poincet © JPS

Le Sauternes, un vin souvent décrié ces dernières années et pourtant encensé pendant des années, notamment après la 2e guerre mondiale. Qu’on se le dise, s’il y a bien un travail extraordinaire réalisé sur un vin, c’est sur ce type de vin dont la magie opère depuis la vigne avec le botritys cinerea.

L’autre magie, c’est celle des auteurs  et des journalistes qui aiment à vous rappeler l’histoire et vous dire que nos ancêtres privés de smartphones et autres conneries de ce genre, avaient cette intelligence de découvrir par eux-même, de visu et par la dégustation, ces vins exceptionnels que je vous conseille de redécouvrir à l’occasion des fêtes et même le reste de l’année.

Car il y a tout juste 150 ans, dans le cadre de l’Exposition Universelle de 1867, le Château de Rayne Vigneau -classé Premier Grand Cru de Sauternes en 1855- était sacré meilleur vin liquoreux du monde. Rien que cela. Alors c’est sûr les gens à l’époque n’ont pas entonné cette niaiserie de « gangnam style » car ce vin avait non seulement le style mais la classe et le conserve encore aujourd’hui.

Plutôt que de passer tout son temps sur les réseaux sociaux, apprenez la sociabilité de l’époque et ce passé en vous plongeant dans les livres. Celui-ci ou d’autres que je vous propose en guise de calendrier de l’érudition et de l’avent.

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Des millésimes et une couleur évoluants avec le temps © François Poincet 

Cet ouvrage a été commandé  Derek Rémy Smith, président du groupe Trésor du Patrimoine et nouveau propriétaire du Château de Rayne Vigneau (qui auparavant appartenait à CA Grands Crus). Un ouvrage marquant pour célébrer cette histoire prestigieuse mais aussi les femmes et les hommes qui œuvrent aujourd’hui sur ce terroir exceptionnel avec notamment Vincent Labergère comme directeur.

La création d’un vin tel que ceux du Château de Rayne Vigneau tient pour moi du miracle. Aussi, j’ai voulu ce livre comme un voyage initiatique au fil de l’histoire du Château de Rayne Vigneau et des saisons de la vigne, une invitation à la dégustation de ses vins si uniques, et un hommage à tous ceux qui, depuis cinq siècles, ont travaillé à sa grandeur et à son excellence »  Derek Rémy Smith prorpiétaire de Rayne Vigneau.

LE SAUTERNAIS, UN TERROIR EXCEPTIONNEL ET MECONNU

Dans ce bel ouvrage de150 pages, vous allez apprécier des photos splendides de Rayne Vigneau à toutes les heures et toutes les saisons. Celles-ci viennent ponctuer des textes fins et sensibles qui retracent l’histoire de Rayne Vigneau, qui reviennent sur une région, un terroir et des cépages uniques au monde. Ils racontent l’élaboration de ces vins d’exception, véritable travail d’orfèvre.

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Les hommes de la vigne à l’honneur © Photographies François Poincet

UNE HISTOIRE ET DES HOMMES PASSIONNES

Au fil de ce voyage dans le temps et au cœur d’espaces magiques, le lecteur découvre le Sauternais et l’une de ses pépites, le Château de Rayne Vigneau (1635). Il « rencontre » aussi les personnalités qui président aujourd’hui aux destinées de ce grand vin, au premier rang desquelles Vincent Labergère, directeur engagé avec passion depuis plusieurs années dans le projet de redonner au Château de Rayne Vigneau la place qui était la sienne en 1867.

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Le Chef triplement étoilé Marc Haeberlin, de l’Auberge de l’Ill © Marcel Ehrhard – auteur de cette photo pour le livre

DES ACCORDS METS ET VINS AUSSI

Des accords mets vins spécialement élaborés par le Chef triplement étoilé Marc Haeberlin, de l’Auberge de l’Ill. Il détaille quelques recettes savoureuses spécialement imaginées pour se marier avec le Château de Rayne Vigneau et Philippe Alléosse, le seul maître fromager-affineur de France, lève le voile sur une de ses dernières créations en date : la fourme d’Ambert affinée au Château de Rayne Vigneau.

Textes Sylvie Bonin – Photographies François Poincet 145 pages 39 euros TTC

03 Déc

Nouveau record pour iDealwine : une bouteille de Romanée-Conti 2000 vendue 17146 € !

C’est désormais le vin le plus cher vendu sur les enchères de iDealwine. Une bouteille vendue 14100 € aux enchères, ce qui avec les frais fait la bagatelle de 17146 €; Une bouteille de Romanée-Conti 2000 qui devient le nouveau vin le plus cher vendu sur les enchères iDealwine

La fameuse bouteille vendue aux enchères par © iDealwine

La fameuse bouteille vendue aux enchères par © iDealwine

Lors des enchères on-line qui se sont achevées le 15 novembre 2017 sur iDealwine.com, la Romanée-Conti 2000 est devenu le nouveau vin le plus cher vendu sur le site. C’est un amateur résidant en France qui s’est porté acquéreur de ce vin mythique. Les enchères avaient débuté à 9000€ et ont progressivement monté jusqu’à 14 100€ (17 146€ TTC).

Le précédent record du vin le plus cher vendu sur iDealwine.com était également une bouteille de Romanée-Conti, enregistré cette fois-ci sur le millésime 1990. La bouteille avait alors été adjugée 15 240€ au profit d’un amateur de Hong-Kong, le 31 mai 2017.

La parcelle de Romanée-Conti, monopole du domaine, couvre seulement 1,8 hectares – la parcelle n’a jamais changée de taille depuis 1580 – et ne produit guère plus de 6000 bouteilles par an de ce vin mythique et exceptionnel. La rareté et la perfection de ce vin en font le plus cher au monde.

Avec iDealwine

02 Déc

L’enregistrement des Escapades avec Ronan Kerverrac sur les coteaux de château Pavie

On vous l’avait annoncé en début de semaine. Les Escapades de Jean-Luc Petitrenaud avec Carine Teyssandier allaient faire escale en Gironde. Ils ont tourné ce matin chez Perse au château Pavie avec Renan Kervarrec, le chef doublement étoilé, pour montrer l’excellence de la cuisine et des vins de Saint-Emilion.

Enregistrement des Escapades aec

Enregistrement des Escapades avec Carine Teyssandier et © Ronan Kervarrec

Ce qu’il y a de bien c’est le cadre, une immensité de rangs de vignes sur des coteaux très bien exposés. Un cadre idéal pour enregistrer la suite des Escapades avec Carine Teyssandier, qui remplace Jean-Luc Petitrenaud. A ceci près, que les belles couleurs d’automne ont dispuru, étant donné qu’on est davantge rentré dans l’hiver avec ces températures qui frôlent le gel.

Le chef breton de l’Hostellerie de Plaisance avait donc sorti un barbecue de circonstance réchauffer, quoique, mais davantage pour montrer son savoir-faire. Sur son site Facebook il commente « Merci aux équipes des #escapadesdepetitrenaud et #france5 pour leurs gentillesses et ce beau moment. J’ai passé un super beau moment avec vous!!!
Et merci à toi #anthonydavid et aux équipes de L’#hostelleriedeplaisance et de l’Envers du Décor pour avoir su vous adapter aux divers demandes et aux amis producteurs de vous êtes déplacer ».

On a hâte de voir, en début d’année 2018, cette belle émission qui consacre la gastronomie  et le patrimoine culinaire et vinicole de la France.

01 Déc

Samedi 9 décembre, c’est le marché de Noël bio de Nérigean

A vos tablettes ! Le marché de Noël Bio de Nérigean revient et va s’installer samedi prochain à la cave le Noble à Nérigean dans l’Entre-Deux-Mers en Gironde.

Marche-de-noel-nerigean-1Situé à une vingtaine de kilomètres seulement du centre de Bordeaux, dans l’Entre-deux-Mers, ce nouveau rendez-vous permettra de découvrir et d’acheter dans une ambiance festive un large éventail de produits issus de l’agriculture biologique.

Cette initiative revient aux Caves de Rauzan (regroupant les coopératives de Rauzan, Grangeneuve et Nérigean) qui depuis de nombreuses années agissent pour une agriculture responsable et respectueuse de l’environnement.

De nombreux autres producteurs bio participeront à cette manifestation festive, tous animés par la même volonté de protéger l’environnement et de proposer au public une alimentation saine.

Le visiteur trouvera donc, en plus des nombreux vins bio, divers produits bio : huiles, fruits et légumes, nougats et chocolats, châtaignes, pruneaux et noix, thés et cafés, épices et plantes aromatiques et même des confitures et… des produits de beauté.
Des produits naturels et artisanaux compléteront ce marché.

Pour l’occasion, on pourra y admirer une exposition du carnet de vendanges, réalisé par Mathieu Beraldo au mois de juillet dernier.

Le Marché de Noël Bio de Nérigean, c’est : 287 Route de la Souloire 33750 Nérigean