13 Fév

Insolite: un basketteur pro de NBA prend des bains de vin rouge pour se soigner

C’est étonnant et pourtant Amar’e Stoudemire, joueur de NBA, vient de lancer un nouveau concept pour récupérer après match: un bain de vin rouge. Attention aux vapeurs…

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C’est presque une thérapie, en tout cas un rituel pour lui: Amar’e Stoudemire, l‘ailier des Knicks de New York suit, depuis le début de la saison, un processus de récupération dans un bain de vin rouge après chaque rencontre. La chaîne améeicaine ESPN lui a consacré un reportage récemment. L’énorme baignoire est remplie en majorité de vin mais avec aussi de l’eau pour compléter. (ouf ça serait dommage)

Souvent blessé depuis plusieurs saisons, l’intérieur des Knicks est adepte de la vinothérapie, il espère profiter des vertus du raisin qui aideraient à la circulation sanguine et l’élimination de la graisse. « Tout le monde me chambre dans le vestiaire, mais on dit bien qu’un verre de vin est bon pour la santé, non ? Moi je prends des bains ».

Photos saisies sur © Tweeter

Photos saisies sur © Tweeter

L’histoire ne dit pas si ce sont des grands crus classés de Bordeaux (et pourquoi pas si on veut du bon pour le corps ?). On pencherait plutôt pour un breuvage américain. Le joueur prétend  »que cela accélère sa circulation sanguine », donc la récupération.  A ne surtout pas imiter en France car sinon les caves vont être vite vidées. (disons qu’avec 47,4 litres par an par habitant la conso serait relancée !)

C’est un ami qui lui aurait conseillé ce traitement. Stoudemire promet  »ne pas avoir goûté » au contenu de son bain (et d’ailleurs il ne vaut mieux pas). Une histoire insolite que certains pourraient trouver déplacée ou saoulante.

Qui a dit que l’abus du bain rouge est dangereux pour la santé ? A consommer avec modération ! Et attention à ne pas boire la tasse !

Peut-être faudrait-il lui présenter la famille Cathiard et les Sources de Caudalie à Martillac près de Bordeaux pour les bienfaits de la vinothérapie, non ?

(L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération)

http://espn.go.com/video/clip?id=espn:12314531

Les ennuis continuent pour le site de vente en ligne « 1855.com »: 350000 euros d’amende requis par l’AMF

Après sa liquidation judiciaire prononcée début janvier, voilà la commission de sanction de l’AMF (Autorité des Marchés Financiers) qui pointe « le non respect d’une communication financière exacte et non trompeuse ». Les ennuis s’accumulent pour « 1855.com ».

Capture d'écran du site 1855.com

Capture d’écran du site 1855.com

La commission de sanction de l’Autorité des Marchés Financiers (AMF) a requis mercredi contre la société Héraclès(ex SA 1855) et contre son fondateur une amende de 350 000 euros

L’AMF a ouvert une enquête début 2012 portant sur les informations financières délivrées par celle qui s’appelait encore à cette époque SA 1855. Le gendarme de la bourse reproche à Héraclès et à son responsable « le non-respect d’une communication financière exacte et non trompeuse » concernant les communiqués de presse de résultats, de la publication des comptes sociaux et d’un communiqué concernant l’acquisition du site Cave Privée en 2012.

Le site de l’AMF © Les Echos – Florence Durand SIPA

L’AMF estime que cet achat a fait l’objet d’une information privilégiée. L’opération d’achat a été lancée au mois de juillet 2012, mais était conditionnée à une levée de fond qui ne s’est produite qu’en octobre 2012. La représentante du collège de l’AMF a demandé 200.000 euros d’amende contre la société et 150.000 contre son ex-dirigeant M. Sauty de Chalon,

La situation de 1855.com est une histoire rocambolesque: le site 1855.com a défrayé la chronique pendant plusieurs années en ayant des retards phénoménaux sur la livraison de ses commandes, quand celles-ci étaient honorées…De nombreux clients s’estiment avoir été floués et n’ont jamais vu leurs bouteilles (lire le précédent article « le site 1855.com a été liquidé« ).

Les choses se sont gâtées car la société qui espérait surfer sur le principe de vente en primeurs des vins de Bordeaux voyait parfois le prix des bouteilles s’envoler en deux ans et devait donc les acquérir auprès du producteur à un coût bien supérieur à celui facturé aux clients. Dans certains cas, le vin n’était même plus disponible. La société a par conséquent dû faire face à de nombreux litiges et a vu sa situation financière se dégrader, d’autant que son principal actionnaire, la famille Bettencourt (propriétaire du groupe L’Oréal) via le mari de Françoise Bettencourt-Meyers, s’est désengagé en 2011 après avoir injecté 10 millions d’euros.

La Commission des sanctions de l’AMF rendra sa décision d’ici à quelques semaines. Pour sa défense, Emeric Sauty de Chalon a estimé que l’AMF avait procédé « à une belle réécriture de l’histoire ». Il a indiqué qu’il s’était battu pour faire vivre cette société et qu’il n’a jamais tiré profit de cette situation.

Avec AFP.

Dégustation du nouveau millésime 2014: rencontre avec les blancs de Bordeaux

Première dégustation des blancs de Bordeaux, de tous les blancs -sauvignon, sémillon, d’assemblage, boisés- marquant la sortie du millésime 2014.

En pleine saison des sports d’hiver, les blancs de Bordeaux ont décidé de bouder les pistes ce jeudi soir. Il faut dire qu’ils ont bien mieux à faire qu’une descente tout schuss: une dégustation dans les règles de l’art du nouveau millésime 2014 au Bar à Vin du CIVB à Bordeaux de 16 h à 19h.

Marc Médeville, vice-président du syndicat des Bordeaux et Bordeaux Supérieur, résume le concept voulu pour cette 1ère présentation du millésime 2014 en blanc: 

Il n’y a pas de champion ici, l’idée c’est de voir la diversité de l’offre » Marc Médeville, vice-président du syndicat viticole Bordeaux et Bordeaux Supérieur

Tous les blancs de Bordeaux sont là sans hiérarchie en effet: Bordeaux, Entre-Deux-Mers, Côtes de Bordeaux, Graves et Pessac-Léognan. Quatre spots de dégustation ont été savamment disposés dans la grande salle du bar à Vins du CIVB: vins à dominante sauvignon d’un côté, vins à dominante sémillon de l’autre, vins d’assemblage sauvignon-sémillon et les blancs boisés…

Dominique Guignard du château Roquetaillade la Grange, également président du syndicat des vins de Graves, rappelle que « 2014 a été sauvé des eaux…on a eu un mois de septembre extraordinaire, il a fallu faire des tris. On a eu des vendanges de qualité mais avec de très petits rendements: 35 hectos/hectare alors qu’habituellement on fait 40-45. »  Et de commenter la dégustation du blanc du château de Cérons: « on est sur de la pomme, de l’acidulé, il y a du gras, c’est un typique vin de Graves »

Jonathan Ducourt du château Beauregard-Ducourt dans l'Entre-Deux-Mers © JPS

Jonathan Ducourt du château Beauregard-Ducourt dans l’Entre-Deux-Mers © JPS

Représentant l’Entre-Deux-Mers, Jonathan Ducourt fait déguster son château Beauregard-Ducourt 2014 sauvignon-sémillon: « 

C’est fruité, c’est vif, moins vif toutefois que le 2013 mais plus de rondeur et plus de gras, » Jonathan Ducourt château Beauregard Ducourt

« On a ce côté sauvignon bien pétant au niveau arômes.C’est un vin avec une belle acidité. On le vend sur deux-trois ans; actuellement on livre au Japon du 2012, le sémillon se révèle et donne des notes de miel… »

Dans l’assistance, de nombreuses têtes connues de la place de Bordeaux, viticulteurs, négociants, syndicats viticoles ou journalistes spécialisés. Vincent Cruège, oenologue, directeur communication et marketing en charge des vignobles d’André Lurton est fier de présenter château Bonnet, 1 million de bouteilles produites dans l’Entre-deux-Mers (7500 hectolitres): « le 2014, on l’aime beaucoup, on est sur les agrumes, le pamplemousse, l’ananas, les fleurs blanches…beaucoup de longueur et le sémillon lui apporte une note complexe, fumée même. Tout cela est assez harmonieux. » 

Du côté des blancs boisés, Philibert Perrin du Château Carbonnieux et Gauthier Briest de Haut-Nouchet à Martillac présentent leur 2013. car l’élevage en barrique prend environ 12 mois (parfois moins, 8 mois), alors que les blancs tradis ne sont gardés qu’entre 1 et 5 mois en cuve inox.

Gauthier Briest et Philibert Perrin © JPS

Gauthier Briest et Philibert Perrin © JPS

Pour Philibert Perrin, propriétaire avec son frère Eric du château Carbonnieux: « 2013, c’est déjà 1/3 de volume en moins. 75% sauvignon – 25% sémillon, élevé en barrique jusqu’en juin et mis en bouteille en novembre. C’est vif, arômatique, il y a de la fraîcheur et de l’acidité.Ca s’est bien passé pour les blancs, on les a vendangé à bonne maturité. les amateurs vont se faire plaisir car c’est super. »

Pour Gauthier Briest qui a acheté le château Haut-Nouchet à Martillac en 2008 et qui travaille avec Derenoncourt Consultants: « On fait des vendanges par tri entre 2 et 4 passages; on fait un pressurage direct en grappes. On a poussé les maturités. Toutes les fermentations se font en barriques. On utilise principalement des barriques de 400 litres comme en Bourgogne. On a beaucoup plus de complexité et de finesse, le boisé est plus fondu ».

Les blancs de Bordeaux sortent toujours à la fin de l’hiver et au printemps pour permettre de ne pas louper la saison car ils sont bien évidemment très appréciés l’été à l’apéritif ou au cours des repas. Une campagne à ne pas manquer.

(L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération)