04 Oct

22&23 novembre: la Revue du Vin de France tient salon chez nos amis belges

 Samedi 22 et dimanche 23 novembre 2014, la RVF donne rendez-vous à Bruxelles pour son 5e salon du vin à l’Hôtel de la Poste. Au programme de grands noms et de belles étiquettes.

image_1024x3472014, pour sa cinquième édition belge, le Salon du vin de La Revue du vin de France reprend ses quartiers à l’Hôtel de la Poste Bruxelles sur 970 m2 avec près de 50 exposants.

Devenu un rendez-vous incontournable pour les amoureux du vin, le Salon de La Revue du vin de France permet à ses visiteurs de déguster, découvrir et partager les meilleurs vins auprès des vignerons, professionnels et amateurs passionnés.

Cette année le Salon du vin proposera aux amateurs éclairés un très beau concours et trois Ateliers de dégustations inoubliables

• Les rédacteurs en chef adjoints de La RVF animeront deux Ateliers prestigieux : le samedi 22 novembre avec Philippe Maurange et commentaire d’une verticale exceptionnelle du château Sociando-Mallet par Olivier Poels, dimanche 23 novembre à midi.

• Chef & Sommelier, verrier officiel du Salon, offrira la possibilité aux visiteurs de découvrir les spécificités de l’impact du verre dans la dégustation des vins, à travers une horizontale des Crozes Hermitage animée par Éric Boschman, meilleur sommelier de Belgique.

• Le Concours de dégustation à l’aveugle, samedi 22 novembre de 11h30 à 13h, opposera cinq duos de lecteurs belges et cinq équipes françaises.

Informations pratiques // Horaires d’ouverture : samedi 10 h – 19 h, dimanche 10 h – 18 h / Gratuit pour les professionnels sur présentation d’un justificatif

Suivez tous nos rendez-vous et la programmation surhttp://salon.larvf.com,Facebook,Twitter

• L’espace gastronomie Cuisine et Vins de France mettra en avant de grands accords mets et vins : foie gras, truffes, fromages…

• Le partenaire eaux du Salon mettra en place son BistroBru afin d’initier les visiteurs à la dégustation de ses eaux minérales naturelles.

03 Oct

Millésime 2014 en Bordelais : merci septembre !

Les vendanges 2014 s’annoncent de qualité, avec une quantité certaine. L’ensoleillement, la fraîcheur des matinées de septembre et la chaleur en journée ont été bénéfiques pour les raisins. Les retours sont plutôt bons !

Cheval Blance aujoud'hui en période de vendanges © Astide deysine

Cheval Blanc aujoud’hui en période de vendanges © Astride Deysine

Après un mois d’août frais, pluvieux, le « miracle » de septembre s’est produit:  l’ensoleillement exceptionnel de septembre a redonné le sourire aux vignerons qui pour pour bon nombre ont reculé la date des vendanges en rouge. Des vendanges initiées sur de jeunes pieds à château Montrose dès le 15 septembre, des vendanges lancées tous azimuts certains à partir du 22 septembre, d’autres retardant encore au 29…L’objectif étant de ramasser surtout des raisins « magnifiques », à leur niveau optimum de maturité, avec suffisamment de sucre et en belle quantité.

D’ailleurs les réactions fleurissent partout pour souligner ce beau millésime, même si personne ne veut vendre la peau de l’ours, les commentaires commencent à devenir de plus en plus optimistes tant dans les communiqués des châteaux que dans leurs commentaires trouvés ici ou là sur la toile et sur les réseaux sociaux:

Ainsi les propriétaires Frédéric Le Clerc et Benjamin Richer de Forges du château La Tour de By comme leur maître de chai « observent avec plaisir une qualité de raisin, de maturité et de concentration, apte à construire des vins avec une puissance médocaine plutôt exceptionnelle. »

vendanges au château de Reignac à Saint-loubes (gironde) © Nicolas Lesaint

Vendanges au château de Reignac à Saint-Loubes (Gironde) © Nicolas Lesaint

« Septembre offrant des conditions climatiques exceptionnelles – temps sec et températures avoisinant les 30°C – la vigne peut alors synthétiser et accumuler beaucoup de sucres et de composés phénoliques ; la pluie du 8 septembre (20 mm) permet de maintenir la plante dans un équilibre parfait. »

« Résultat : nous constatons une maturité technologique optimum et une maturité phénolique prometteuse avec une accumulation de polyphénols (tanins et anthocyanes) synthétisés par la plante parmi les plus élevés des dix derniers millésimes.  »

Les vendanges ont commencé cette semaine, lundi 29 septembre, dans une grande sérénité. La qualité est au rendez-vous et ce millésime pourrait se rapprocher du 2010. » Frédéric Le Clerc et Benjamin Richer de Forges, les propriétaires du château la Tour de By.

Dans les vignobles Dourthe, confirmation au châteaux Belgrave et Reysson qui ont aussi ouvert le ban des vendanges le jeudi 25 septembre par de jeunes vignes et surtout cette semaine:

« Je comprends le soulagement des équipes en ce début de vendanges. Ce n’était pas gagné pour les rouges à la fin du mois d’août, les conditions humides et fraîches de l’été ayant été beaucoup plus propices à la pousse de la vigne et à l’agressivité du Mildiou qu’à la maturation du fruit. Nous avons été tenaces, et travaillé sans relâche dans le vignoble pour mettre le raisin dans les meilleures conditions lorsque la météo se déciderait à être plus clémente. » selon Frédéric Bonnaffous, directeur des domaines chez Dourthe.

«Ce fut un vrai marathon, avec tout à la fois: fréquents rognages ; prévention des maladies ; effeuillages autour des grappes ; suppression des entre- cœurs ; entretien des sols …, mais on est maintenant récompensé de l’avoir fait.» F.Bonnaffous

« Un des démarrages les plus tardifs que nous ayons connu sur le vignoble… Ce mois de Septembre époustouflant, sec et ensoleillé, nous a permis de jouer la montre et de peaufiner nos tanins. « 

« Meeting de choupettes », la photo de © Nicolas Lesaint prouvent que les coccinelles adorent déjà le millésime 2014

Au château de Reignac à Saint-Loubes, où 7ha sur 40 de merlot ont été vendangés (70 ha pour l’ensemble du domaine), Nicolas Lesaint le responsable technique commente: « on est très content de ce que l’on rentre au rythme de la maturité, sans se presser. Les Argiles sont plus en retard que les Graves et vont encore devoir attendre une bonne semaine au moins. Mais les Graves sont top. On rentre des degrés probables de l’ordre de 14 à 14.5 pour le moment à des pH navigant entre 3.5 et 3.750 »

Un beau millésime se prépare, on est partis de si loin que ça en est incroyable. Quand je pense que certains achèvent leurs cabernets… » Nicolas Lesaint, château de Reignac

Au château de Fieuzal en Pessac-Leognan, Stephen Carrier, le directeur de Château Fieuzal, grand cru classé de Graves de 80 hectares, avoue: « C’est un millésime inespéré »…« On ne pensait pas amener cette récolte aussi loin mais avec ce mois de septembre fantastique, les merlots sont sauvés, l’état sanitaire est parfait. Il n’y a quasiment pas de tri dans la vigne, tout ce qu’on coupe on le rentre, c’est un signe ».

A Pomerol, le Clos du Clocher a démarré ses vendanges seulement hier, le 2 octobre: « le potentiel global est bon à très bon et, si le temps se maintient, les plus grosses parcelles de merlot, notamment celles âgées de presque 60 ans, attendront la semaine prochaine. Quant aux cabernets francs… patience ! » selon Jean-Baptiste Bourotte.

Quant à confirmer ou pas si 2014 sera de la même trempe que les grands millésimes des années 2000, Olivier Dauga, « le faiseur de vin » affirme : « Seule certitude :2014 fera partie des beaux patrimoine de Bordeaux, ça c’est sûr ! »

La « route des vins à la voile » de l’Inseec Bordeaux aidera « Alice et vous »

Chaque année depuis 5 ans, l’Inseec renoue avec la tradition de route des vins à la voile à partir de Bordeaux et jusqu’à Bristol. Une expédition qui achemine jusqu’en Angleterre des caisses de vins pour les vendre aux enchères. Ces fonds collectés sont ensuite reversés au profit d’une association à but humanitaire: en 2015, ce sera « Alice et vous ».

Les étudiants de l'Inseec Bordeaux préparent une nouvelle route des vins

Les étudiants de l’Inseec Bordeaux préparent une nouvelle route des vins

« Cette année, pour sa nouvelle édition 2015 la Route des Vins a choisi de verser ses fonds à l’association « Alice et vous » . 
Cette association a été créée cette année et vient en aide à la petite Alice atteinte d’une anomalie chromosomique qui se caractérise par un retard du développement . Les dons versés à cette enfant permettent de lui donner accès à des soins et à des méthodes non remboursées ou inexistantes en France ainsi qu’à du matériel très onéreux ».

« L’aventure est lancée, tous au travail ! » nous livre cette après-midi la nouvelle cuvée de l’Inseec Bordeaux organisatrice du voyage.

02 Oct

Drame en Espagne: une oenologue est décédée après une chute dans une cuve de vin en pleine fermentation

C’est un drame qui s’est noué dans la province de León , dans le nord-ouest de l’Espagne. Une jeune espagnole oenologue est morte dans son chai, tombée dans la cuve de vin en fermentation.

Un exemple de travail au dessus d'une cuve dans l'Aude © FrancetvInfo

Un exemple de travail au dessus d’une cuve dans l’Aude © FrancetvInfo

Sa passion lui aura été fatale. Une œnologue espagnole de 25 ans est morte, lundi 29 septembre, après être tombée dans une cuve de vin en pleine fermentation, à Ponferrada, dans la province de León (Espagne), au nord-ouest du pays. Elle s’était penchée pour observer la transformation du vin dans le tonneau, dont les fortes effluves ont provoqué sa chute, rapporte le site régional Info Bierzo (en espagnol).

Le corps de la jeune femme a été découvert par son oncle, l’œnologue réputé Raúl Pérez, qui a alerté les secours, en milieu de journée. Après avoir sorti le corps de la victime, les pompiers n’ont pas réussi à la ranimer. Nerea Pérez était également secrétaire des Jeunesses socialistes du Bierzo.

Le processus de fermentation du vin, causé par l’entrée en contact du sucre du raisin avec des levures, s’accompagne du dégagement de différents composés, comme le gaz carbonique, l’éthanol ou divers acides.

Avec FrancetvInfo.

Le fût de chêne pour l’excellence du champagne

Chaque année 1.000 fûts neufs sortent de la tonnellerie de Cauroy-les-Hermonville en champagne. 500 y sont réparés pour une clientèle à 80% Champenoise, 15% de la production est réservée à l’export. Les grandes maisons de champagne renouent avec ces vinifications en fûts de chêne pour leurs cuvées de prestige.

La seule tonnellerie de champagne à Cauroy-les-Hermonville © Xavier Clayes -France 3 Champagne

La seule tonnellerie de champagne à Cauroy-les-Hermonville © Xavier Clayes -France 3 Champagne

Longtemps délaissé au profit de la cuve en inox, le fût de chêne retrouve ses lettres de noblesse et d’élégance en Champagne où les vignerons comme les grandes maisons
les réservent pour l’élaboration des cuvées d’exception.

Pour le champagne, le tonneau doit permettre par sa perméabilité de révéler tout en douceur les arômes propres au vin, mais il ne faut surtout pas le corrompre avec un goût boisé », Jérôme Viard qui dirigeant de tonnellerie en Champagne.

Installé dans le village viticole de Cauroy-les-Hermonville (Marne) depuis 1998, l’artisan de 44 ans avoue une passion commune pour le travail du bois comme pour la dégustation de vins.
« Mon arrière grand-père et mon grand-père étaient charrons, mon père menuisier, et j’ai fait des études d’oenologie. Avec cet héritage, fabriquer des tonneaux s’imposait », sourit-il.
Il se souvient de sa première année où il n’a construit et vendu que cinq barriques à des amis vignerons, mais très vite son activité s’est développée d’une manière exponentielle. Aujourd’hui il emploie cinq personnes pour une production annuelle de 1.000 fûts neufs et la réparation d’environ 500 tonneaux, avec un chiffre d’affaires de 500.000 euros. « Je suis arrivé au bon moment, la tendance chez les vignerons était d’explorer non seulement l’apéritif mais toute la sphère gastronomique avec des cuvées différentes, plus élaborées et plus élégantes. En 10 ans, le tonneau a fait son retour en force en complément des cuves en inox thermo-régulées », affirme M. Viard qui obtenu en 2006 le label « Entreprise du patrimoine vivant ».

Selon lui, 90% des merrains utilisés pour la fabrication de ses fûts sont issus de chênes des forêts champardenaises. Après 36 à 40 mois de séchage au grand air, les tonneaux sont façonnés selon la commande puis cintrés avant l’opération essentielle qui va donner au fût son caractère : « le bousinage ».

Arômes d’épices, de vanille ou de moka « On positionne la barrique au dessus d’un braséro et on chauffe longtemps à basse température pour éliminer les tanins acerbes du bois et lui conférer des arômes qui complexifieront le vin selon les souhaits des vignerons », explique l’artisan.

La maison Bollinger à Ay, qui a toujours vinifié son vin en fûts de chêne, possède le plus grand parc de barriques en Champagne avec quelque 3.500 pièces et emploie son propre tonnelier pour les entretenir et les réparer. « Nous utilisons uniquement des tonneaux d’occasion venus de Bourgogne où ils ont déjà vinifié des chardonnays, on évite ainsi le goût boisé du fût neuf », indique-t-on chez Bollinger.

Dans la maison Billecart Salmon à Mareuil-sous-Ay, le chef de cave vieillit ses barriques neuves en les utilisant pendant 5 ans à la vinification de moûts destinés à la distillation. « Au bout de cette période on évite le goût du bois pour apporter au vin des arômes d’épices, de vanille ou de moka », souligne Jérôme Lafouge, responsable des relations publiques de la maison de champagne qui utilise depuis 2010 près de 400 tonneaux pour élaborer ses deux cuvées de prestige.

« La cuve inox est idéale pour contrôler l’évolution du champagne mais si on veut développer la gamme aromatique et produire des vins complexes, rien de tel que le tonneau », constate pour sa part Pascal Doyard qui dirige le champagne André Jacquart à Vertus dans la « Côte des blancs ».

« La micro-oxygénation propre au fût et les apports aromatiques du bois exaltent la typicité de notre champagne blanc de blanc », se réjouit le vigneron qui exploite 24 hectares de vignes et produit quelque 100.000 bouteilles par an.

Seul inconvénient au tonneau traditionnel, selon lui : le surcroît de travail et de main d’oeuvre pour remettre régulièrement en suspension les lies à l’aide d’une tige de bâtonnage, afin d’assurer la meilleure vinification du futur champagne.

AJ-Agence France Presse.

C’est en 1998 que Jérôme Viard décide d’implanter sa tonnellerie du côté du massif de Saint-Thierry (Marne). Le dernier tonnelier en champagne étant parti à la retraite 3 ans auparavant. L’entreprise compte désormais 5 salariés et un apprenti tonnelier. Cette entreprise revendique le sur mesure avec une importance particulière dans le choix et l’origine du bois, la taille parfaite des fûts, la réparation. En France, il reste une centaine de tonneliers, dont 70% de la production est exportée. 60 d’entres eux sont des artisants, 40 des industriels.

01 Oct

16e vendanges de l’aéroport de Bordeaux Mérignac: un petit goût de numérique…

 Une cinquantaine de chefs d’entreprises girondines de la filière numérique participent, ce mercredi matin, aux « folkloriques »  vendanges de l’aéroport de Bordeaux-Mérignac. La seule parcelle au monde plantée à l’entrée d’un aéroport. Au menu de ces 16èmes Vendanges, la récolte de 1 200 bouteilles et la dégustation du millésime 2009.

Pierre Goguet, président de la CCI de Bordeaux, avec Olivier Bernard du Domaine de Chevalier, de dos

Pierre Goguet, président de la CCI de Bordeaux, avec Olivier Bernard du Domaine de Chevalier, de dos © CCI Bordeaux

C’est une tradition, mais aussi une super communication pour la CCI de Bordeaux, qui gère l’aéroport de Bordeaux Mérignac et qui a lancé également Vinexpo. Ce sont, ce matin, les E vendanges de l’aéroport : 15 ares de vignes à vendanger au pied des aérogares, des hall A et B de l’aéroport de Bordeaux Mérignac. . Une manière de symboliser ce qui fait la notoriété internationale de la ville et d’une région toute entière : le vin. L’Aéroport de Bordeaux étant le seul à avoir un vignoble dans son enceinte.

Comme chaque année , les entrepreneurs, décideurs et innovateurs qui font bouger l’Aquitaine et Bordeaux se retroussent les manches pour ces vendanges. C’est le label «French Tech» qui est mis à l’honneur en 2014. Un programme lancé par le gouvernement avec à la clé plus de 200 millions d’euros de financement pour les métropoles labellisées. L’occasion de donner au millésime 2014 une note à dominante «numérique».

Entretenues très traditionnellement tout au long de l’année par Olivier BERNARD (Domaine de Chevalier) de façon manuelle (taille, ébourgeonnage, pliage, épamprage, levage, dédoublage, vendange verte, effeuillage et bien sûr vendange manuelle), les deux parcelles de vigne sont plantées à l’instar des plus grands crus du bordelais (densité de plantation la plus élevée, 10 000 pieds par hectare) à 40 % de cabernet sauvignon et à 60 % de merlot. Son terroir est constitué de sable noir et de fines graves blanches reposant sur un sous-sol de graves argileuses qui assure une alimentation hydrique d’une grande qualité.

Alors envol pour ces vendanges, espérant que ces chefs d’entreprise n’aient pas oublié leur boarding pass !