14 Oct

« Enquêtes de Régions » sur la « dynastie Lurton »


« Enquêtes de Régions » sur France 3 Aquitaine consacre le 24 octobre vers 23h et le 25 octobre à 15h25 son premier numéro des « sagas familiales » à la famille Lurton. Cinq générations de viticulteurs qui ont marqué et continuent de faire vivre le Bordelais avec 27 châteaux et plus de 1300 ha. C’est au château Bonnet dans l’Entre-deux-mers, château familial d’où la famille tire ses racines, que France 3 Aquitaine a installé ses caméras pour entrer dans leur l’intimité.

Marc, André, Bérénice et Jacques Lurton lors de l'enregistrement de "Enqêtes de Régions" © France 3 Aquitaine

Marc, André, Bérénice et Jacques Lurton lors de l’enregistrement de « Enqêtes de Régions » © France 3 Aquitaine

Au sein du château, Eric Perrin revient sur l’histoire de la famille Lurton en compagnie de :

Jacques Lurton (fils d’André Lurton, propriétaire d’un domaine en Australie),

Marc Lurton (fils de Dominique Lurton, Château Reynier-Entre-Deux-Mers)

Bérénice Lurton (fille de Lucien Lurton, Château Climens-1er CC de Sauternes-Barsac)

L’émission sera illustrée de quatre reportages et d’interviews de membres de la famille :

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ANDRE LURTON, LE PATRIARCHE

André Lurton est l’une des figures emblématiques de Bordeaux. Petit-fils de Léonce Recapet distillateur à Branne, il a hérité des traits de son grand-père fondateur de la dynastie.

André Lurton a créé l’appellation Pessac-Léognan en 1987, après 23 ans de travail, et s’est fait le défenseur des terroirs face à la pression immobilière… Il laisse une empreinte forte tant dans ses sept châteaux que dans le vignoble de Pessac-Léognan et de l’Entre-deux-Mers.

Lucien Lurton et sa fille Marie-Laure © JPS

Lucien Lurton et sa fille Marie-Laure au château La Tour de Bessan © JPS

LUCIEN LURTON ET LE MEDOC

Lucien Lurton, quant à lui, a constitué un petit empire de crus classés et notamment à Margaux : lui et sa famille représentent 240 ha de vignoble à Margaux, propriétaires des châteaux Brane-Cantenac (2e CC), Desmirail (3e CC), Durfort-Vivens (2e CC), la Tour de Bessan (cru Bourgeois),…mais aussi de château Climens (1er CC de Sauternes-Barsac), et Bouscaut (CC de Graves). Président pendant plus de 20 ans de l’AOC Margaux, il a défendu les terroirs face aux marchands de graviers. En 1992, il a décidé de passer le relais à ses enfants. Lui et ses enfants sont aujourd’hui 180ème fortune de France selon Challenges, devant André Lurton et les siens.

Bérénice Lurton a dirigé château Climens dès l'âge de 22 ans © JPS

Bérénice Lurton a dirigé château Climens dès l’âge de 22 ans © JPS

LA RELEVE

Femmes, jeunes adultes, certains Lurton ont vite pris de l’âge et de la sagesse, propulsé(e)s aux affaires très jeunes comme Bérénice et Sophie, deux filles de Lucien Lurton. Elles ont vite pris leurs marques, épaulée pour l’une, Sophie, par son mari Laurent Cogombles, ingénieur agronome et président des Pessac-Léognan.

L’autre fille, Bérénice, a trouvé sa propre identité dans la biodynamie et le traitement par les plantes de sa vigne. Derrière, se bouscule aussi la dernière génération de Lurton, dont certains à 20 ans, sont déjà dans le milieu du vin.

François Lurton, le globe-trotter, à la tête du mas Janeil dans le Roussillon © Jean-Pierre Stahl

François Lurton, le globe-trotter, à la tête du mas Janeil dans le Roussillon © Jean-Pierre Stahl

L’ESPRIT D’ENTREPRISE

Entreprendre, un leitmotiv et un trait de caractère très fort chez les Lurton…

Thierry, fils de Lucien, a repris le château de Camarsac, vieux de 700 ans, pour se lancer dans des travaux titanesques de restauration d’une partie qui avait brûlé il y a plus de 50 ans.

Marc, son cousin et fils de Dominique, raconte comment André et Lucien étaient impatients de pouvoir hériter, en attendant la majorité de leur plus jeune frère Dominique.

Pierre Lurton, autre fils de Dominique (4ème branche des Lurton) est aujourd’hui un manager comblé PDG d’Yquem et gérant du château Cheval Blanc, deux propriétés de la première fortune de France. Il vient aussi d’acquérir, à près de 60 ans, la totalité du château Marjosse, petite chartreuse du XVIIème qu’il convoitait depuis 15 ans.

Enfin, François, comme Jacques, les fils d’André Lurton, sont partis explorer, dès le début des années 90, le nouveau monde du vin en Argentine, Chili, Australie, Portugal et Espagne. Ils se sont lancés dans les vins mono-cépages, répondant aux marchés anglo-saxons. François a été suivi en pleine vendange dans le Roussillon au mas Janeil, où il présentait sa propriété à une dizaine de nations de distributeurs et de journalistes étrangers. François Lurton a aujourd’hui dépassé le père en volume puisqu’il produit plus de 10 millions de bouteilles, le double de son père André.

Reportages réalisée par Jean-Pierre Stahl, Didier Bonnet, Eric Delwarde, Vincent Issenhuth, Xavier Granger, Emmanuel Cremèse et Véronique Lamartinière.

« Il y a tant à découvrir »: la nouvelle campagne mondiale des Vins de Bordeaux lancée par le CIVB

Les visuels sont épurés de personnages, loi Evin oblige…Cette nouvelle campagne graphique du Conseil Interprofessionnel du Vin de Bordeaux, lancée ce midi depuis Bordeaux, mise sur la curiosité du consommateur avec des images de téléscope, de racines et de bouteilles stylisées. Le but est de relancer la découverte et la consommation des vins, à l’heure où Bordeaux enregistre une baisse de 8% en volume et de 16% en valeur.

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« Chaque jour, chacun de nos 6800 vignerons oeuvre pour créer son propre style », « les nuits fraîches et les chaudes journées du bordelais permettent à nos vins d’exprimer toute leur finesse et leur élégance. » ou encore « Dans la région de Bordeaux, le sol a quelque chose de magique: il offre à nos vins une variété de styles qu’on ne trouve nul part ailleurs. »

Voici les messages forts qu’adresse à la planète toute entière le Conseil Interprofessionnel du Vin de Bordeaux.

Allan Sichel en direct ce midi sur France 3 Aquitaine © Jean-Pierre Stahl

Allan Sichel en direct ce midi sur France 3 Aquitaine © Jean-Pierre Stahl

C’est une rupture avec tout ce qu’on a fait précédemment pour conquérir de nouveaux marchés » Allan Sichel vice-président du CIVB

Bernard Farges, Allan Sichel et Roland Quancard ce midi lors de la conférence de presse © Jean-Pierre Stahl

Bernard Farges, Allan Sichel et Roland Quancard ce midi lors de la conférence de presse © Jean-Pierre Stahl

Ce midi à la conférence de presse de présentation des nouveaux visuels au bar à vins du CIVB, les responsables de la campagne confient : « Bordeaux est cher, trop cher. Bordeaux est trop compliqué. » C’est ce qui revient souvent aux oreilles du CIVB, parfois à tort, aussi ils ont décidé de « montrer la richesse de Bordeaux » et « finalement Bordeaux n’est pas si complexe que cela ! » dixit Allan Sichel.

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Ces affiches et visuels vont se retrouvés placardés en 4X3 m sur des panneaux d’affichages ou des murs notamment dans le métro de New-York dès le 27 octobre. Une campagne « print » dans les journaux nationaux, régionaux, dans la presse spécialisée également mais aussi « web ». Une promotion non seulement française mais aussi mondiale, avec la particularité cette fois que ce sera la même campagne, les mêmes visuels en France et à l’étranger.

Le CIVB consacre un budget conséquent, environ de 20 millions d’euros par an, à ses actions de promotion en France et à l’étranger. Une présentation de la campagne est d’ailleurs prévue dans chacun des 7 pays.

De nombreux journalistes régionaux, de la presse spécialisée, mais aussi étrangers © JPS

De nombreux journalistes régionaux, de la presse spécialisée, mais aussi étrangers © JPS

Une campagne qui vise les 7 destinations prioritaires qui sont les premiers marchés des vins de Bordeaux: la France (58% des vins commercialisés en France contre 42% à l’export), l’Allemagne, le Royaume-Uni, la Belgique mais aussi la Chine, les Etats-Unis et le Japon.

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On se souvient que lors de la dernière campagne du CIVB, les personnages dégustant du vin de Bordeaux avaient été effacés à cause ou pour respecter la loi Evin. D’ailleurs, chacune des nouvelles affiches a au bas de celles-ci la mention obligatoire: « l’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération. »

Cette campagne intervient alors que Bordeaux respire avec son millésime 2014 qui s’annonce bon tant en quantité (5,5 millions espérés environ), qu’en qualité. Il faut se souvenir que le millésime 2013 a été épouvantable en quantité pour les viticulteurs qui pour certains n’avaient eu qu’une demi-récolte: 3,8 millions d’hectolitres produits alors que le marché a commercialisé 5,1 millions d’hectolitres sur les 12 derniers mois (chiffres arrêtés en juillet 2014).

"Evidemment, il faut être loi Evin compatible, mais elle ne nous a pas restreint." © Roland Quancard

« Evidemment, il faut être loi Evin compatible, mais elle ne nous a pas restreint. » © Roland Quancard

Il s’agit maintenant de relancer les marchés exports notamment la Chine qui a enregistré sur ces 12 derniers mois une baisse de 25% en volume. En valeur, le Royaume-Uni a enregistré -43%, la Chine -26% et les USA -17%.

La France représente 58% du marché de Bordeaux, l’export 42%. La surface de vignoble cultivée est aujourd’hui de 112 000 ha à Bordeaux.

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl et Didier Bonnet

(Intervenants: Bernard Farges Pdt du CIVB, Roland Quancard Pdt commission promotion du CIVB et Allan Sichel Pdt fédération des maisons de négoce de Bordeaux)

Le clip de la campagne ci-dessous: