17 Août

Flacons de légende: les vins les plus chers adjugés depuis janvier 2014…

La crise n’est pas la même règle pour tout le monde. iDealwine a dressé son bilan depuis le premier semestre 2014: Bordeaux occupe 60 places au palmarès des 100 bouteilles vendues les plus chères aux enchères « on-line ». Quant à la Bourgogne elle explose avec 8 des 10 flacons les plus chers.

A Bordeaux, premier sur le podium: un flacon historique – le Château Mouton Rothschild 1945, adjugé 9081€. Toutefois Petrus s’impose comme la star des enchères avec 33 millésimes figurant au palmarès, c’est dire !

 Château Lafite Rothschild, semble ralentir sa fièvre acheteuse car seuls 4 millésimes entrent dans le top 100, dont 3 de collection : 1982 (30e), 1951 en magnum (64e). En revanche, parmi les années plus récentes, gros succès du millésime 2000 avec 4 crus classés présents au palmarès : Petrus (14e), Ausone (74e), Lafite (89e) et Mouton Rothschild (100e).

En Sauternes, seul le Château d’Yquem a été retenu, avec cinq millésimes dont le 2001, en magnum.

La prochaine vente On-Line le 27 août avec une bouteille « les Gaudichots » Domaine de la Romanée-Conti de 1929 © iDealWine

37 grands crus de Bourgogne figurent dans les 100 premiers du classement:13 issus du Domaine Armand Rousseau, et 13 également du fameux DRC (huit bouteilles de Romanée Conti , deux de La Tâche et trois de Montrachet). S’y distinguent également le Chambolle-Musigny 1er Cru Les Amoureuses 1978 du domaine Georges Roumier (23e) et le musigny Domaine 1945 du domaine de Vogüé (34e).

Sur les six premiers mois de l’année, 15.725 lots de vins ont ainsi été vendus par iDealwine au cours de dix ventes aux enchères, auprès d’amateurs de 35 pays.

Parmi les lots vendus les plus chers: une caisse panachée du Domaine de la Romanée Conti 2010 a été vendue 30.664 euros à un amateur Hongkongais. Suivent 12 bouteilles de Haut Brion 1945 qui ont trouvé preneur à 30.000 euros auprès d’un professionnel monégasque.

Source iDealwine.

En Jurançon, c’est la guerre au mildiou…

Les pluies de juillet et de début août ont contraint les viticulteurs à être des plus attentifs face à la menace de mildiou. En Jurançon, Jean-Marc Grussaute n’a pas ménagé ses efforts pour traiter préventivement…avec de la bouillie bordelaise car son exploitation est en bio.

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Jean-Marc Grussaute, viticulteur bio en Jurançon © Benoît Bracot – France 3 Pau

Dans les rangs de vignes du domaine Larrédya en Jurançon, Jean-Marc Grussaute a bien été obligé d’appliquer un traitement préventif sur ses vignes avec l’abondance des pluies de ces derniers temps.

L’humidité trop présente cet été signifie un réel danger de développement de champignons -au premier rang desquels le mildiou fait figure d’une des principales menaces .

C’est donc une attention de tous les instants pour Jean-Marc Grussaute. A la tête d’une exploitation en bio, ce viticulteur ne peut traiter le raisin qu’avec de la bouillie bordelaise:  c’est un fongicide efficace et autorisé en agriculture biologique, sa composition de l’eau, du sulfate de cuivre et de la chaux.

Un travail rendu difficile ces derniers temps car tous les 30 millilitres de cumul de pluie, il faut recommencer. Qui a dit cent fois sur le métier, remettez votre ouvrage…?

Regardez le reportage de François Busson et Benoit Bracot

Intervenants:
• Jean-Marc Grussaute, viticulteur Bio en Jurançon
• Franck Meymerit, directeur du Centre d’Initiatives pour valoriser l’agriculture en milieu rural (Pyrénées-Atlantiques)