Ce midi a été officialisé l’ouverture des réservations des stands pour le rendez-vous belge « eat ! Bussels, drink Bordeaux » du 11 au 14 septembre à Bruxelles. Une nouvelle version de la Fête du Vin de Bordeaux exportée au royaume de belgique.
Après le Wine and Dine Festival lancé il y a 7 ans à Hong-Kong, et qui rassemble désormais plus de 150 000 visiteurs, après la Fête du vin à Québec, réplique de la fête de Bordeaux, Bruxelles est la troisième grande métropole au monde à importer le concept de Fête du Vin, dans le cadre idéal du bois de la Cambre, avec un partenariat des vins de Bordeaux, du CIVB et Bordeaux Grands Evénements.
Bruxelles devient donc la 1ère ville européenne et la 3ème destination internationale à acceuillir 50 à 60 vignerons sur son festival dédié à la gastronomie.
Sur le même principe qu’à Bordeaux, l’amateur se verra remettre un « Wine Pass », un passeport de dégustation, un verre et un étui en bandoulière. Ce pass lui offrira la possibilité de découvrir les vins de Bordeaux sur 7 ou 8 pavillons de dégustation. Il lui donnera accès à l’Ecole du Vin, lui permettant de compléter ses connaissances oenoligiques, grâce à des ateliers ludiques et pédagogiques.
Ce vendredi midi, une délègation de 4 personnalités belges était invitée à déjeuner dans le salon Tourny à la CCI de Bordeaux: Karine Lalieux, échevine (adjointe au Bourgmestre Yvan Mayeur (maire de Bruxelles)), Patrick Bontinck de « visit.brussels » (office de tourisme belge), Jean-Loup Van De Wiele, responsable logistique et sécurité, et Olivier Marette, responsable de la gastronomie au sein de « visit.brussels ».
Une nouvelle page s’écrit donc avec nos amis belges. S’ils ont été pionniers à expérimenter les vins du nouveau monde il y a 10 ans, « cette diversité s’est aujourd’hui réduite, on revient vers Bordeaux. Bordeaux a une image plus qualitative, et il y a d’autres belles choses dans d’autres régions de France. Mais Bordeaux reste la marque, Bordeaux = qualité ! », selon Patrick Bontinck de « visit.brussels ». Il faut dire aussi que quelques Bordelais ont aussi privilégié à une époque davantage le marché chinois, délaissant les marchés traditionnels européens, et notammant belge. Un partout, balle au centre…
Symbole de cette nouvelle bonne entente, le déjeûner de ce vendredi midi avait été préparé à 4 mains par le chef du Saint-James à Bouliac, Nicolas Magie, et par le chef belge, du « Comme chez Soi » un 2 étoiles à Bruxelles, Lionel Rigolet. Vive Bordeaux, et vive Bruxelles !
Reportage de Jean-Pierre Stahl et Olivier Prax