04 Juil

Au Domaine de Sentout, ça rock et ça swing entre les vignes…

Rock in Sentout, c’est la 5ème édition ce samedi 4 Juillet. A Lignan de Bordeaux, Nicolas et Karina Pons, deux vignerons animent leur domaine pour 3 rendez-vous festifs et de découverte. Au menu de ce soir du rock, puis du swing et des musiques latines.

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Le Domaine de Sentout,  c’est une propriété de 40 ha, entre vignes, prairies et forêt ; un site riche historiquement de part sa faïencerie royale, sa maison de maître du XVIIIème siècle et sa tradition agricole.

Nicolas et Karina Pons, , vous proposent trois événements originaux et conviviaux durant l’été : Rock in Sentout, Swing in Sentout et Latin Sentout.

Ce soir, trois groupes bordelais sur scène:

MILOS UNPLUGGED, artiste à part, capable de se réinventer, de papillonner entre les styles et toujours en exploration musicale, en concert à 21h00 sur la scène de Rock in Sentout!

LEITMOTIV, groupe rock dans la lignée des ses influences directes tels que Noir Désir, Placebo ou The Smashing Pumpkins, mais teinté de sonorités plus douces comme le pop. En concert à 22h00 sur la scène du Rock in Sentout!

NARVALO, rock’n’roll bordelais, sauvage et authentique, et aux vibrations balkaniques sera sur la scène du Rock in Sentout à 23h00! Attention, le « tonnerre » ne vous laissera pas indifférent!

Stand de vins de Bordeaux: blanc sec, rosé et rouge. Cuvée « Rock in Sentout » à découvrir ! La gastronomie de saison sera assuré par le traiteur Créonnais « le Camion Toqué ».

Adresse: Domaine de Sentout, 43 Route de la Lande, 33360 Lignan de Bordeaux. A 15 km au sud est de Bordeaux (entre Cénac et Sadirac). A 5 minutes de Créon.

Renseignements au 06 85 95 61 54 ou mail: karinapons@orange.fr ou sur facebook: www.facebook.com/RockInSentout

« L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération »

02 Juil

Le soutien humoristique d’Alain Juppé aux « Guignols de l’Info »

Le maire de Bordeaux ne manque pas d’humour. Il a remplacé sa photo de profil par sa marionnette des Guignols de l’Info sur son compte Tweeter. Un soutien et un clin d’oeil de l’ancien Premier Ministre pour que l’émission continue !

La marionnette d'Alain Juppé pourrait manquer au maire de Bordeaux © Les Guignols de L'Info

Alain Juppé a eu beau être un peu égratigné comme d’autres par les Guignols, il ne leur en tient pas rigueur, bien au contraire. Est-ce le vin de Bordeaux qui a poussé son maire à fendre davantage l’armure pour prendre la défense des auteurs et de l’émission qui ne serait pas reconduite à la rentrée. En tout cas il le dit dans un tweet qu’il a envoyé cet après-midi depuis son compte perso :

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L’un de ses prédécesseurs et mentor avait bénéficié du capital sympathie autour de sa marionnette lors de 2 campagnes présidentielles, dans les années 90 et 2000…ça donne des idées…

Une chose est sûre. Il faut soutenir la liberté incarnée par les Guignols de l’Info. On y est tous attachés.

Et ce vendredi, la mobilisation a payé ! Elle n’avait jamais cessé et s’était même amplifiée avec l’intervention de François Bayrou sur Télé Matin et du président Hollande qui a souligné que la caricature « ça fait partie du patrimoine. »

Du coup le patron de Vivendi, Vincent Bolloré, a affirmé vendredi qu’il ne voulait pas supprimer « Les Guignols de l’Info » de l’antenne de Canal+, lors d’une réunion du comité de groupe de Vivendi, a-t-on appris de sources proches du dossier.

Que continue l’impertinence et la liberté au pays de la Déclaration des Droits de l’Homme ! Vive les Guignols !

Victoire totale pour la campagne « Portraits de Vignerons » du Conseil Interprofessionnel du Vin de Bordeaux

Au terme de 10 ans de procédure, la Cour de Cassation vient de rejeter le 2e pourvoi de l’ANPAA et ainsi donner raison au CIVB qui avait mis en scène des vignerons sur ses affiches « Portraits de Vignerons des Vins de Bordeaux » dans le cadre d’une campagne de promotion de leur travail en 2005.

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10 ans, c’est long. 10 ans et on peut dire enfin le CIVB avait raison ! Les higiénistes de l’Anpaa sont déboutés et condamnés aux dépens. Ainsi dans son arrêt du 1er juillet, la Cour de Cassation dispose en droit :

« Attendu que l’arrêt relève que les personnages figurant sur les affiches, expressément désignés comme des membres de la filière de production ou de commercialisation des vins de Bordeaux, ne sont pas assimilables au consommateur et se rattachent, comme ayant participé à cette production ou à cette commercialisation, au facteur humain visé par l’article L. 115-1 du code de la consommation, auquel fait référence l’article L. 3323-4 du code de la santé publique, que la seule représentation de personnages ayant un verre à demi plein à la main ne dépasse pas les limites fixées par le texte susvisé qui exige une représentation objective du produit, telle que sa couleur ou son mode de consommation, que l’impression de plaisir qui se dégage de l’ensemble des visuels ne dépasse pas ce qui est nécessaire à la promotion des produits et inhérent à la démarche publicitaire proprement dite,

laquelle demeure licite, et que l’image donnée de professions investies par des jeunes, ouvertes aux femmes et en recherche de modernité, est enfin pleinement en accord avec les dispositions légales autorisant une référence aux facteurs humains liés à une appellation d’origine ; que la cour d’appel a pu en déduire, sans encourir les griefs du moyen, qu’était remplie la prescription de l’article L. 3323-4 du code de la santé publique relative au caractère objectif et informatif de la publicité ; que le moyen n’est pas fondé. »

La campagne de 2005 "Portraits de Vignerons" du  © CIVB

La campagne de 2005 « Portraits de Vignerons » du © CIVB

Le CIVB se réjouit de cette décision qui clôture définitivement cette période d’incertitude juridique.

Le CIVB gagne ainsi le bras de fer qui l’opposait à l’ANPAA (Association Nationale de Prévention en Alcoologie et en Addictologie).  Le 1er août 2005, l’ANPAA avait assigné le Conseil Interprofessionnel du Vin de Bordeaux devant le tribunal de Grande Instance de Paris afin d’obtenir l’interdiction de la campagne publicitaire nationale ‘Portrait de vignerons’.

Pour aller plus loin: lire l’article du Point par Jacques Dupont

Les tonneliers français confirment une stabilisation de leur activité en 2014 : 524 500 fûts et un savoir-faire reconnu

Elles sont 51 tonnelleries adhérentes à la Fédération des Tonneliers de France. Elles confirment en 2014 la stabilisation de l’activité constatée lors du précédent exercice, à savoir 524 500 fûts, avec une stabilité en valeur et une faible diminution de 3 % en volume.

Image de chauffe de la © Tonnellerie Saury Bordeaux

Image de chauffe de la © Tonnellerie Saury Bordeaux

Les 51 tonnelleries adhérentes ont produit 524 500 fûts, pour un chiffre d’affaires de 342 millions d’euros. A périmètre constant, la tendance du marché constatée est une stabilité en valeur pour une faible diminution en volume de 3%.

L’utilisation plus importante des fûts de plus grande capacité, couplée à une activité en baisse sur l’hémisphère sud et la Chine, explique la légère baisse du nombre d’unités vendues. En l’occurrence, l’activité « grands contenants », qu’assurent 17 des 51 adhérents, se renforce. Environ un millier de grands contenants ont été vendus en 2014, représentant un chiffre d’affaires d’environ 24 millions d’euros (7% du CA global).

Grâce à la qualité de leur matière première et à leur savoir-faire, qui marie des gestes ancestraux aux techniques les plus innovantes, les tonneliers de France bénéficient toujours de la même reconnaissance à travers le monde. Pour preuve, l’activité export représente 66% de leur activité pour un chiffre d’affaires de 236 millions d’euros (69%) en 2014.

Les marchés de la tonnellerie française sont à la fois très internationalisés et très diversifiés mais restent concentrés autour de 5 pays qui représentent 80% du marché mondial : la France (qui retrouve une stabilité grâce à une récolte normale), les Etats-Unis (qui enregistrent pour la deuxième année consécutive une bonne croissance), l’Australie, l’Italie et l’Espagne.

Pour en savoir plus : www.tonneliersdefrance.

La Fête de la Fleur 2015 en images au château Montrose

Retrouvez en video la Fête de la Fleur 2015 au château Montrose en appellation Saint-Estèphe. Plus de 1600 personnes ont participé à cet instant unique et prestigieux qui marque la fin de Vinexpo dans ce château, second grand cru classé 1855 et propriété de Martin Bouygues.

La © Commanderie du Bontemps et ses nouvelles intronisations le 18 juin dernier

La © Commanderie du Bontemps et ses nouvelles intronisations le 18 juin dernier © Artiste – Associés

Réalisation Saison d’Or pour le château Montrose. 

29 Juin

Les Bordelais se sont appropriés la Cité des Civilisations du Vin, visible depuis les quais…

Avec ses 55 mètres, sa hauteur définitive, la Cité des Civilisations du Vin devient le monument fétiche de Bordeaux. Emblème de la ville à l’étranger, ce phare de l’oenotourisme reçoit un bon accueil de la population qui attend son ouverture avec impatience au printemps 2016.

"Magnifique !" selon à gauche qui précise © Jean-Pierre Stahl

« Magnifique ! » selon Cyril à gauche qui précise « on est pressé que ce soiot fini pour y aller déguster du vin » © Jean-Pierre Stahl

« C’est vrai que c’est assez haut », nous confie d’emblée Benjamin de Villenave d’Ornon. C’est effectivement plus haut de 5 mètres que l’Arc de Triomphe. Et d’ajouter, « je pense que ça va être intéressant de voir les civilisations du vin… « 

Visible depuis les quais au niveau de la place des Quinconces © JPS

Visible depuis les quais au niveau de la place des Quinconces © JPS

Pour Emma de Bordeaux, croisée en train de pique-niquer sur la pelouse en face de la place des Quinconces : « C’est original, c’est vrai qu’il n’y a aucun monument qui a cette forme sur Bordeaux, ça attire l’oeil ! » Un peu plus loin devant le hangar 19, Véronique : « ce n’est pas encore terminé, mais ça sera certainement bien, dorée je crois c’est ça ? »

55 mètres : la cité est au top ! © JPS

55 mètres : la cité est au top ! © XTU architects – photo JPS

Et Cyril de s’exclamer: « magnifique ! on est pressé que ça soit fini pour y aller déguster du vin… »

55 mètres plus haut que l'Arc de Triomphe © JPS

55 mètres plus haut que l’Arc de Triomphe  © XTU architects – photo JPS

Depuis une semaine, la Cité a atteint sa hauteur maximale de 55 mètres. Elle se pare progressivement de ses panneaux d’aluminium dorés et argentés au rythme de 200 m2 par semaine: à ce jour, 1180 m2 ont déjà été posés sur 5770 m2.. Quant à la vêture en verre démarrée le 22 juin, celle-ci est encore plus délicate avec des verres plats et bombés: ce sont 40 verres par semaine qui se montent, des panneaux de verre de plusieurs teintes (doré, blanc et noir).

Sylvie Cazes, présidente de la Fondation pour la Culture et les Civilisations du Vin © JPS

Sylvie Cazes, présidente de la Fondation pour la Culture et les Civilisations du Vin © JPS

Nous sommes très émus, c’est vraiment très beau. On voit tout de suite la forme magistrale que va avoir cette tour et ces courbes qui sont absolument exceptionnelles qu’on ne voit nul part ailleurs », Sylvie Cazes présidente de la Fondation pour la Culture et les Civilisations du Vin.

La vêture en aluminium:  près de 1800 m2 posés sur 5800 m2 © JPS

La vêture en aluminium: près de 1800 m2 posés sur 5800 m2 © JPS

Actuellement ce sont 105 ouvriers qui s’activent sur le chantier de la Cité. Les deux phases sont bien engagées: sur la zone « tore muséo », la vêture devrait être terminée pour le 17 septembre et sur la zone tour le 15 décembre.

Philippe Massol, au niveau du restaurant au 7e étage, où l'on pourra aussi manger en terrasse © JPS

Philippe Massol, au niveau du restaurant au 7e étage, où l’on pourra aussi manger en terrasse © JPS

Pour Philippe Massol, le directeur de la Fondation : « Ca va être un objet marquant, on voulait quelque chose de symbolique, ça sera le cas. On voulait également avec toutes les équipes de Stéphan Deleaux faire en sorte que cela devienne l’image iconique, emblématique de Bordeaux, que ce soit celle qui en suite fasse le tour du monde. je crois qu’avec un objet de cette envergure et de cette originalité, on va pouvoir le faire. »

Regardez ce reportage de Jean-Pierre Stahl, Bernard Hostein-Aris, Xavier Granger et Véronique Lamartinière.

La Cité des Civilisations du Vin a été dessinée par XTU architects – construction groupe Vinci.

24 Juin

C’est la couleur et la grande tendance de l’été : le rosé… et en prime, le Bordeaux Rosé !

Petits et grands producteurs de Bordeaux, tous se sont mis à la mode « rosé ». En 10 ans, la production à Bordeaux a plus que doublé, pour répondre à une consommation de plus en plus importante. Une mode tirée par les étudiants, jeunes actifs et les femmes. Le rosé représente 30% de la consommation de vin en France.

Preuve que c’est une tendance lourde du marché, les plus grands châteaux de Bordeaux font de plus en plus de rosé, comme Giscours,  Haut-Bailly, Domaine de Chevalier et La Solitude… Adrien Bernard du Domaine de la Solitude confie en effet: « On s’est repris de passion pour ces rosés depuis le millésime 2009, on s’est dit qu’on allait chercher cette fraîcheur, ce côté plaisir qu’on peut retrouver dans ces vins. »

Hugo et Adrien Bernard au Domaine de la Solitude © Jean-Pierre stahl

Hugo et Adrien Bernard au Domaine de la Solitude © Jean-Pierre stahl

Deux techniques s’offrent à ces viticulteurs, soit faire un rosé de presse (les raisins sont prssés directement après la vendange, le coloration du jus est plûtôt délicate due au temps réduit entre le contact de la peau des raisins et du jus), soit un rosé de saignée (les peaux des raisins et le jus sont laissés macérér plusieurs heures ou jours ensemble et plus la macération est longue, plus la couleur sera foncée).

Hugo Bernard: « nous, on fait un rosé de saignée. Au moment de la fermentation des rouges, on a le marc, toute la partie de la peau qui donne la couleur aux rouges, avec le jus qui est au dessus. Ce jus, on va le saigner, c’est à dire l’enlever de la cuve. Si on le saigne un peu tôt, on a un rosé clair mais qui est un vrai vin car on a de la structure. »

A Beychac-et-Caillau, Arnaud Burliga explique « on produisait surtout du clairet« . Mais depuis 2011, c’est surtout du rosé de Bordeaux sous la marque château Paulin. De 150 hectolitres la première année, il est passé à 430 hectolitres: « je ne le considère pas comme un sous-produit du rouge, ce sont vraiment des produits techniques qui s’apprécient à l’apéritif. »

Et au détour de terrasses, comme au restaurant le « Mirefleurs » au bord de l’aérodrôme d’Yvrac, il fait déguster son rosé : « c’est fait à Beychac, juste à côté d’ici, avec du merlot et du cabernet sauvignon principalement. »

Arnaud Burliga faisant déguster sa production, notamment à Daphnée de Bordeaux © JPS

Arnaud Burliga faisant déguster sa production, notamment à Daphnée de Bordeaux © JPS

Daphnée de Bordeaux apprécie et précise ses habitudes de consommation : « Quand il y a les grosses chaleurs et que le soleil est présent, avec des amis ou de fin de journée… A l’apéro, c’est synonyme de détente ! »

En 2011, on a fait 20 000  bouteilles , cette année on a fait 70 000 bouteilles, soit plus de 300 % d’augmentation. La tendance actuelle pour les jeunes, assez fraîche et à l’apéritif est en augmentation et en essor constants partout en France. » Arnaud Burliga château Paulin

« La consommation cette année est de 260 000 hectolitres alors qu’en 2004 nous ne produisions que 120 000 hectolitres de Bordeaux Rosé, » confirme Hervé Grandeau du Syndifcat des Bordeaux et Bordeaux Supérieur. Et d’ajouter: « C’est une progression considérable avec comme une catégorie de consommateurs jeunes comme les 20-35 ans et notamment les jeunes femmes qui ont un regard accru sur les rosés. »

Nous surfons sur une vague de consommation de rosé sans précédent en France ! », Hervé Grandeau Président des Bordeaux et Bordeaux Supérieur.

Luc Plissonneau, Hervé Grandeau, Laurent Marty et Allan Sichel président Union des Maisons de Négoce © JPS

Luc Plissonneau, Hervé Grandeau, Laurent Marty et Allan Sichel président Union des Maisons de Négoce membres du jury du concours Bordeaux Rosé, l’autre Rosé © JPS

Le syndicat des Bordeaux et Bordeaux Supérieur est sur tous les fronts et essaie de concurrencer son grand frère: le « rosé de Provence« . C’est ainsi qu’il met en avant son slogan « Bordeaux Rosé, l’autre rosé » lors de campagne orchestrée sur les différents supports et les radios durant l’été.

700 participants pour cette 4e concours Bordeaux Rosé © JPS

700 participants pour cette 4e concours Bordeaux Rosé © JPS

Il a aussi organisé depuis l’automne et jusqu’au printemps un vaste concours avec 35 écoles de Bordeaux, Rennes, Paris et Toulouse. Au total, 700 étudiants ont participé à une réflexion autour des nouveaux moyens de communication pour mettre en avant les Bordeaux Rosé.

Un phénomène de mode qui semble s’ancrer dans le paysage vinicole français au point que des viticulteurs diminuent leurs productions de rouge ou de clairet pour se focaliser sur le rosé.

Attention, l’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl suivi de la chronique Vin & Vigne de Frédéric Lot

22 Juin

Hip hip hip hourra…aux lauréats de la Coupe des Crus de Saint-Emilion

Quatre coupes ont été décernées lors du lancement de Vinexpo aux meilleurs crus de Saint-Emilion et de ses satellites. Un challenge organisé par le Conseil des Vins de Saint-Emilion, Terre de Vins et Riedel.

Vins de Saint-Emilion

Quatre coupes étaient en jeu : la Coupe Saint-Emilion, la Coupe Saint-Emilion Grand Cru,  la Coupe Lussac Saint-Emilion, et la Coupe Puisseguin Saint-Emilion.

112 crus participaient à cette compétition biennale, selon une formule de matchs éliminatoires au cours desquels les crus s’affrontaient par appellation, deux par deux, sur trois millésimes : 2010, 2011, 2012.

Près de 250 dégustateurs professionnels du monde entier (cavistes, sommeliers, négociants, importateurs, journalistes…) ont composé les tables de 3 jurys, chargés de juger chaque match. C’est le cru le plus régulier en qualité sur l’ensemble des millésimes, dans son appellation, qui a remporté la coupe et a reçu une carafe Riedel en récompense.

Les 16 lauréats seront interviewés par les Vins de Saint-Emilion et leurs portraits diffusés tout l’été. Ils seront également mis à l’honneur lors d’une grande soirée de réception organisée le 23 octobre prochain au Bristol à Paris.

  • Coupe Puisseguin – Saint-Emilion

Demi-finalistes :Château Clarisse « Vielles Vignes » (SC Le Calvez Mathé) / Château De Puisseguin Curat (EARL Puisseguin Curat)

Finaliste : Château Haut Fayan (SCEA Poitou Opérie – Gérard et Nathalie OPERIE), demi-finaliste des 3 dernières éditions

Lauréat : Château Soleil (SCEA Winevest), également lauréat des 2 dernières éditions

  • Coupe Lussac – Saint-Emilion

Demi-finalistes : Prémya (Vignerons de Puisseguin Lussac Saint-Emilion) / Château De la Grenière Cuvée de la Chartreuse (EARL Vignobles Dubreuil)

Finaliste : Château Des Landes « Cuvée Prestige » (Lassagne et Fils), demi-finaliste en 2013

Lauréat : Château De Barbe Blanche (SCE Château de Barbe Blanche, Vignobles André Lurton), finaliste en 2013

  •  Coupe Saint-Emilion

Demi-finalistes : Le Tertre De Sarpe (SCEA Vignobles Magnaudeix) / Clos Le Brégnet (EARL Vignobles Coureau)

Finaliste : Château Jacques Noir (SCEA Les Demoiselles, Vignobles Ducourt)

Lauréat : Château Moulin de Lagnet (EARL Les Vignobles Chatenet-Goujon), également lauréat en 2013

  • Coupe Saint-Emilion Grand Cru

Demi-finalistes : Délice du Prieuré (Château Siaurac & Co) / Château Magnan La Gaffelière (SA Clos La Madeleine)

Finaliste : Château Clos des Prince (SCEA Des Vignobles Prince)

Lauréat : Clos Dubreuil (EARL Vignobles Dubreuil, Benoit TROCARD), également lauréat en 2011.

La Maison Cordier-Mestrezat a fêté ses 200 ans lors de Vinexpo

Retour sur l’un des événements marquants de ce Vinexpo 2015. Les 200 ans de la Maison Cordier Mestrezat qui ont été fêtés dignement ce 15 juin depuis son siège à Bordeaux Bacalan. Un bicentenaire et une nouvelle page d’histoire qui va s’écrire…

Des invités de marque pour ces 200 ans : Stéphan Delaux,Virginie Calmels, Martin Buygues, Hervé Berland, avec David Bolzan © Jean-Pierre Stahl

Des invités de marque pour ces 200 ans : Stéphan Delaux,Virginie Calmels, Martin Buygues, Hervé Berland, avec David Bolzan © Jean-Pierre Stahl

Qui aurait dit lorsque les invitations ont été lancées que ce bicentenaire s’accompagnerait aussitôt d’un nouveau départ. Les Mc Laren étaient encore dans la cour de la Maison Cordier-Mestrezat, prêtes à rugir pour une nouvelle course, mais aussi pour souligner l’image de l’ancien actionnaire principal Tag Heuer Mc Laren.

Désormais, l’histoire va s’écrire avec In Vivo, premier groupe coopératif agricole français, qui entre à 78% au capital de Cordier, les 22% restants étant toujours détenus par le grand groupe coopératif viticole Val d’Orbieu. Tag Hauer et le Crédit Agricole ont ainsi cédé leurs parts.

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Cordier, va être dirigé par Bertrand Girard, Président du Directoire de Val d’Orbieu. Cette séparation d’avec Mestrézat sonne comme un nouveau départ, une nouvelle stratégie pour la marque. Les deux sociétés avaient été unifiées en 2000…et voilà qu’elles vont avoir à nouveau leur propre existence. Interrogé par Terre de Vins, Bertrand Girard confiait « Nous voulons repenser la gamme pour nous positionner sur des vins entre 8 et 15 €. Nous avons le souhait, avec InVivo, de faire émerger un grand acteur de la coopération viticole qui maîtrise parfaitement le sourcing. Et de doubler notre chiffre à l’export dans les six ans. Bordeaux est la plus belle plateforme du vin français à l’international, il faut nous appuyer sur cette force ».

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De l’autre côté, Mestrezat va continuer à tracer sa route avec David Bolzan aux commandes de ce bolide du luxe. Car depuis quelques années Cordier Mestrézat s’était ancré sur ce créneau de niche mais très vendeur notamment à l’export de vente de grands crus et du packaging très haut-de-gamme. De nouveaux investisseurs devraient entrer au capital dès cet été. 

« Le but, c’est d’avoir une spécialisation des deux entités avec d’un côté Cordier sur le coeur de marché et les petits châteaux et de l’autre Mestrezat pour un « pure player » sur la partie grands crus classés, tout en continuant sur la partie haut-de-gamme, » me  précisait David Dolzan le directeur général de Cordier Mestrezat.

Le président Hollande, lors de sa visite sur le salon Vinexpo, s’était montré fort intéressé par le stand avec ces malles et malettes de luxe réalisées par des maroquiniers locaux. David Bolzan aime toujours à souligner que la conception est « made in Bordeaux ».

Le stand Cordier-Mestrezat lors de Vinexpo  - JPS

Le stand Cordier-Mestrezat lors de Vinexpo – JPS

La fête devait se poursuivre jusqu’à tard dans la soirée avec 300 invités de 60 nationalités différentes. Ils ont pu admirer dans la cour ces bolides de Mc Laren dont un millésime de 1970 qui ne quitte que très rarement le musée Mac Laren, mais aussi un chronographe porté par John Glenn dans l’espace…Il y avait aussi ces danseuses dignes de cabarets parisiens pour le show. Et pour couronner le tout un gigantesque gâteau d’anniversaire rappelait à tous que cette vieille dame fêtait certes ses 200 ans mais allait repartir pour de nouvelles aventures pour les 100 prochaines années… »tout en ayant une histoire pluri-séculaire, Cordier-Mestrezat incarne le Bordeaux du XXIe siècle, dans l’environnement contemporain et mondial. » selon David Bolzan.

A lire ou relire: la Maison Cordier-Mestrezat passe sous le contrôle d’In Vivo

20 Juin

Vin…solite : la nouvelle rubrique du blog Côté Châteaux

Retrouvez tout ce qui est insolite, improbable, incroyable et même inadapté dans le monde du vin. Et encore mieux « un tiens vaut mieux que deux tu l’auras », pour ne citer que Jean de la Fontaine car parfois la nuit porte conseil avant de lancer La Grande Idée….et se planter. Mais Côté Châteaux aime les choses incroyables, l’imagination au pouvoir et les souligne ici.

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