A l’occasion des 4e rencontres nationales du tourisme fluvial à Bordeaux, les acteurs de la filière fondent de grands espoirs de développement partout en France et notamment en Nouvelle-Aquitaine et à Bordeaux.
Un tourisme fluvial en plein boom. Depuis 2010 à Bordeaux, on compte désormais 6 paquebots fluviaux de 110 à 135 mètres en exploitation. 25000 passagers en 2017 dont près de 6000 pour Vicking Cruises, avec essentiellement une clientèle d’américains et de canadiens.
Lorsqu’on a démarré avec Bordeaux il y a 4 ans, c’était plein dès le début, c’est très difficile d’obtenir une place sur le bateau et on a déjà commencé à vendre pour 2019… Cela va très très vite », Johan Schuitemaker de Vicking Cruises.
Des croisières hebdomadaires et oenotouristiques, de mars à octobre, qui font escale à Cadillac, Libourne, Blaye, Bourg, Pauillac et bien sûr Bordeaux. des croisières dont le prix varie de 2500 € à 6000 €, qui s’adressent essentiellement à une clientèle d’anglo-saxons (américains, canadiens, anglais).
« Sur Bordeaux, on va livrer pour le mois de mai un nouveau ponton, le ponton Ariane, quai des Chartrons, qui sera polyvalent pour les paquebots fluviaux, les méga yachts et les grands voiliers ; on lance aussi une maîtrise d’oeuvre pour faire un nouveau ponton aux abords du Pont-Saint-Jean en rive droite », Laurent Hodebar directeur de la mission tourisme à Bordeaux Métropole.
En Nouvelle-Aquitaine, comme partout dans l’hexagone, les 600 acteurs de la filière misent sur le développement et l’aménagement des 6700 kilomètres de canaux, rivières et fleuves des Voies Navigables de France.
On a aussi des opportunités importantes sur le développement de produits comme des péniche-hôtels, ce sont des chambres d’hôtes assez luxueuses pour une clientèle internationale et qui peuvent permettre de découvrir le vignoble bordelais différemment, » Guillaume Dury, des Voies Navigables de France
En France, le nombre de nuitées vendues, toutes croisières confondues, est impressionnant 1, 7 million en 2016.
Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl et Dominique Mazères, montage Alain Guinchard :