Les foires aux vins sont entrées dans leur vitesse de croisière. Elles se déroulent actuellement un peu partout et d’autres vont suivre. Mais le must, c’est tout de même de pouvoir déguster avant d’acheter. La Vinothèque de Bordeaux organisait cette semaine une soirée dégustation avec quelques 150 invités. Des soirées appréciés des amateurs et connaisseurs.
Dans foire aux vins, il y a foire et il y a vins… Foire car on peut tout y trouver, du bon, comme du moins bon, à moindre coût car on vous fait un rabais, mais si vous payez pour du mauvais, ça reste cher…et en travers du gosier ! Isn’it ?
Il y a vins aussi… et vins. Certains peuvent valoir le coût, eu égard au rapport qualité prix, d’autres sont de véritables pépites et d’autres enfin ne touchent plus terre même s’ils sont bien faits. Ne parlons pas du reste…
C’est dire, c’est la foire, c’est la jungle, c’est difficile de s’y retrouver, aussi rien ne vaut choisir par soit même quand c’est possible…après avoir goûter ces nectars pour ne pas être pris pour un tétard !
Ce mercredi, c’était pour certains un rendez-vous privilégié, à la Vinothèque de Bordeaux, pour apprécier quelques dizaines de vins sélectionnés par ce caviste, des vins en général de bonne tenue, agréables à boire, et abordables généralement.
Parmi les amateurs, on pouvait y croiser Nicolas Dupont et Nicolas Peygney, qui étaient déjà venus ici faire une dégustation et vont en profiter : « si c’est pas mal, on ne s’interdit pas d’acheter ». Au 1er étage de la Vinothèque, ils ont déjà une petite idée sur la question « très bien le Pomerol château la Croix Saint-Georges 2013, on trouve le petit Margaux la Gurgue 2012 très agréable, quant au 2010 de château Ferrière, il demande encore à vieillir, on sent encore pas mal d’alcool. On va goûter maintenant Durfort Vivens 2009 ».
Parmi les producteurs présents, on pouvait croiser des Bordelais mais aussi d’autres vignerons d’autres régions viticoles de Champagne ou de Cahors. Il y avait même pas mal de Perrin ! Entre Philibert Perrin, digne représentant des Pessac Léognan, qui présentait à la dégustation ses blancs « Tour Léognan » et « château Carbonnieux » au rez-de-chaussée et au 1er étage le château Lagrézette (mythique château viticole depuis 1503), propriété d’Alain Dominique Perrin avec un 2005 subtil sur le fruit (vin de garde, assemblage de malbec (87%), de merlot (12%), et d’un très faible pourcentage de tannat), savamment épicé et un léger boisé, avec une belle longueur en bouche.
Côté rive droite, il y avait également de très grands vins notamment en Saint-Emilion comme la Confession 2011 ou encore en Pomerol La Croix Saint Georges 2013, élaborés par Jean-Philippe Janoueix. Bref de quoi se faire plaisir et pour tous les budgets : certains démarrent à 6,80 et cela peut monter à plus de 110 € parmi la centaine de références de vins vendus avec remises.