06 Avr

Quand Larrivet Haut-Brion fait déguster ses 3 cuvées dont la fameuse immergée dans le Bassin d’Arcachon

C’était un moment privilégié la semaine passée à Paris. La famille Gervoson avait convié de grands connaisseurs dont Stéphane Derenoncourt ou Guy Charneau pour déguster des échantillons de ce millésime 2009 élevé de 3 manières différentes. La cuvée « Neptune » a encore retenu toute l’attention de ces professionnels.

Les 3 flacons vin témoin, Tellus et Neptune élevés différemment par le château Larrivet Haut-Brion sur le millésime 2009 © Guy Charneau

Guy Charneau, photographe spécialisé dans le vin, est fier de me confier « j’ai participé depuis l’origine au système », l‘expérience qui a été menée d’élever une petite barrique de 56 litres dans les Parcs de l’Impératrice chez Joël Dupuch, « ça je trouve ça top. Pour moi, il y a un intérêt à la dégustation. »

Emilie Gervoson, co-propriétaire du château Larrivet-Haut-Brion m’explique : « cette expérience, on l’a faite sur le millésime 2009, avec un élevage classique durant 14 mois (avec des barriques 1/3 neuves, 1/3 ayant déjà connu un vin et 1/3 deux vins) (sur un assemblage 35% merlot et 65% cabernet sauvignon), on a mis aussi un barricot de 56L dans le chai et un autre barricot de 56L chez Joël Dupuch. Cette expérience a été menée pour vérifier ce que l’on disait quand les vins revenaient des Indes, ils revenaient meilleurs. » 

Le barricot de 56 litres immergé © Guy Charneau

La première dégustation a eu lieu après mise en magnum en 2012, puis en 2014 et enfin là en 2018; « le vin a pas mal évolué, en 2014 celui qui sortait du lot, c’était déjà celui du Bassin avec des tanins plus soyeux » poursuit Emilie Gervoson, « alors que pour l’élevage classique ou en barricot, ils avaient encore besoin de prendre de la bouteille ».

Pour Stéphane Derenoncourt, « le millésime 2009 est un excellent millésime solaire, le plus solaire de la décénnie, il donne des vins atypiques au style exotique et aux notes de fruits mûrs. Le millésime 2009 de Larrivet-Haut-Brion est construit sur la sucrosité, sur des notes chaudes et généreuses. »

La vérité est dans le verre © Guy Charneau

Guy Charneau confirme ses impressions suite à la dégustation des 3 vins du Chateau Larrivet Haut Brion 2009 : « sur l’élevage classique: un 2009, gourmand et solaire, correspondant au millésime ».  Puis vient la dégustation de Tellus qui tient son nom de la terre : « élevage dans le chai, plus 6 mois dans une petite barrique de 56,14 litres, l’apport des 6 mois de bois supplémentaires a « redressé » de manière significative le vin, lui apportant une touche boisée supplémentaire » commente Guy. Pour Stéphane Derenoncourt : « une impression de rigueur et de longueur supplémentaire, le côté fruit confit est un peu gommé par le renforcement des tanins. Par son élevage de 6 mois supplémentaires et un apport de bois neuf, le vin a ét redressé. »

Encore un moment d’anthologie de la planète vin © Aurore

Enfin, voilà la dégustation de l’enfant chéri, naît dans le Bassin d’Arcachon, prénommé Neptune : « élevage de 6 mois dans les parcs de L’Imperatrice, certainement le vin le plus équilibré, rond et suave à la fois, ayant subi le phénomène des marées et la pression de l’eau » pour Guy Charneau.

« C’est comme si le vin avait subi un vieillissement accéléré : l’agressivité des tanins est amoindrie et la couleur brunie », commente Bruno Lemoine directeur général et vinificateur du château Larrivet-Haut-Brion.

Pour Stéphane Derenoncourt : « les notes de fruits mûrs sont contrebalancées par l’iode qui apporte énormément de fraîcheur au vin et gomme son amertume. Le polissage du vin est spéctaculaire et ce n’est pas sans paradoxalement, évoquer un terroir calcaire. »

« Chacun a pris son envol et on a vraiment 3 vins différents, chacun a sa propre identité. Au final, celui qui était le meilleur était celui qui était dans le Bassin d’Arcachon », conclue Emilie Gervoson. « Ce qui serait intéressant serait de refaire l’expérience sur un millésime plus classique ». Bravo et merci à tous pour vos impressions, et comme Côté Châteaux ne manque pas d’idées : à quand un élevage dans l’espace ?

05 Avr

400000 euros d’amende dont la moitié avec sursis pour une fraude au vin

La société de négoce Grands vins de Gironde (GVG) a été condamnée jeudi par le tribunal correctionnel de Bordeaux à payer une amende de 400 000 euros, dont 200 000 euros avec sursis, pour avoir utilisé frauduleusement plus de 6000 hectolitres de vins.

Image d’illustration du tribunal de grande instanec de Bordeaux © France 3

L’ancien directeur des achats a par ailleurs été condamné à 15 000 euros d’amende avec sursis. La procureure avait requis le 15 mars contre l’ancien directeur une amende de 10 000 euros et 500 000 euros pour GVG, racheté en 2011 par la holding du groupe familial Castéja.

GVG et son ancien directeur des achats étaient poursuivis «pour tromperie sur la nature, la qualité, l’origine ou la quantité d’une marchandise» de début 2014 à fin 2015. Le tribunal a relaxé jeudi le directeur des achats pour la période postérieure au 2 juin 2015, date à laquelle il a fait l’objet d’une nouvelle fiche de poste.

Plus de 6000 hectolitres de vin, d’une valeur de 1,2 million d’euros, avaient notamment servi à des mélanges interdits et sans traçabilité: des vins de France auraient été revendiqués en Pays d’Oc IGP, des vins languedociens mélangés avec des assemblages d’appellations bordelaises, des étiquettes avec des millésimes et noms de châteaux incorrects…

«Il s’agit d’une infraction non négligeable, dont les victimes sont les petits consommateurs de grande surface dont on peut estimer une certaine méconnaissance des produits, ou des clients étrangers, ce qui ne va dans le sens d’une bonne image», a déclaré à l’audience la présidente du tribunal correctionnel Caroline Baret.

«La société a déjà été avertie en 2005, son casier judiciaire portant trace d’une condamnation le 27 juillet 2005 à une amende de 30 000 euros, acquittée le 27 mars 2006, pour tromperie sur marchandise et publicité mensongère», a-t-elle poursuivi.

«Ces pratiques cette fois-ci plus graves, dont il ne peut être imaginé qu’une structure revendiquant le sérieux qu’elle invoque ait pu ignorer l’existence, du fait justement de ses compétences, justifient sa condamnation à une amende de 400 000 euros dont 200 000 euros avec sursis», a estimé Mme Baret.

Les deux parties se voient également contraintes de payer des indemnités aux parties civiles: plus de 10 000 euros à l’Institut national de l’origine et de la qualité (Inao) et plus de 3000 euros à trois grands organismes des vins de Bordeaux. Le directeur des achats n’a été condamné qu’à payer un tiers des dommages et intérêts.

AFP

Guillaume Deglise quitte ses fonctions de directeur général de Vinexpo

C’est une nouvelle apprise ce matin dans le monde du vin. Guillaume Deglise va quitter son poste de directeur général de Vinexpo, à l’issue du salon Vinexpo Hong Kong, qui se tiendra du 29 au 31 mai. Anne Cusson, directrice de la communication de Vinexpo, lui rend hommage.

Guillaume Deglise, juste avant son départ pour Vinexpo New-York © Jean-Pierre Stahl

Guillaume Deglise était arrivé à Bordeaux en 2013, après avoir assumé les fonctions de responsable export chez Bollinger et DG de la filiale suisse du groupe Laurent-Perrier. Il avait pu suivre le salon Vinexpo Bordeaux en juin 2013, alors que Robert Beynat étant toujours en fonction. C’est en septembre 2013 qu’il avait pris officiellement la direction générale de ce gros navire lancé par la CCI de Bordeaux. L’objectif lui avait été fixé de redresser Vinexpo Bordeaux et de continuer à développer Vinexpo Hong Kong, le leader des événements du secteur des vins et spiritueux en Asie.  

Anne Cusson, la directrice communication tient à commenter pour Côté Châteaux :

Il fait un travail remarquable. Il a réussi un vrai repositionnement et une vraie relance de Vinexpo Bordeaux », Anne Cusson directrice communication Vinexpo

La team de Guillaume Deglise présentée en mai 2015 avant le nouveau salon Vinexpo de 2015 © JPS

Et d’ajouter : « il y a avec lui un vrai travail sur le contenu, les conférences, les tastings et l’événementiel. L’approche client a été développée. Il est allé non seulement à la rencontre des exposants mais aussi il a su écouter et se mettre au service du client. Il fait preuve d’un dynamisme à toute épreuve et il a cette dimension internationale. »

Nous saluons le professionnalisme et le leadership de Guillaume Deglise, qui a réussi le développement de la marque Vinexpo dans un secteur très concurrentiel » Président du directoire de l’entreprise et Président de la CCI de Bordeaux-Gironde

Guilaume Deglise, lors de Vinexpo Bordeaux 2017 © Jean-Pierre Stahl

Guillaume Deglise et son nouveau staff ont redonné un coup de jeune à Vinexpo Bordeaux, tout en enregistrant un effritement de 15% de fréquentation lors du dernier salon (un peu plus de 40000 visiteurs). Vinexpo souffre pas mal de la concurrence de ProWein à Dusseldorf en Allemagne (60000 visiteurs), au point de lancer, à l’automne dernier, un nouveau salon en alternance tous les ans en France et ce dès 2019 avec Bordeaux et en 2020 avec Paris. A noter également le lancement des salons de Tokyo (2014), New York (2018) et Paris (prévu en 2020), ainsi que du concept de convention d’acheteurs, Vinexpo Explorer (en Autriche par exemple), qui ont aussi été ses « bébés ».

Guillaume Deglise déclare dans un communiqué : « Ces cinq années à la tête de Vinexpo, au contact des vignerons, du négoce et des acheteurs de la filière, ont été pour moi très enrichissantes »  « Je remercie les clients et les partenaires de Vinexpo pour leur confiance, et l’équipe de Vinexpo que j’ai eu l’honneur de diriger » . Il entend poursuivre sa carrière dans le secteur des vins et spiritueux, et qui sait peut-être revenir dans le monde du Champagne…

04 Avr

Ronan Kervarrec : « aller chercher les étoiles, ce n’est pas facile… C’est un vrai combat avec une équipe qui a envie d’y aller »

Le chef de l’Hostellerie de Plaisance « essaie de mettre la barre haute » et vise désormais les 3 étoiles au Guide Michelin, à travers une cuisine de terroir toujours plus inventive et respectueuse des produits. Fort d’une équipe motivée, il affiche une constance et une régularité qui forcent le respect.

Les deux plaques qui font sa fierté à l’entrée de son établissement et qu’il a décrochées : membre des grandes tables du monde, les 2 étoiles du Guide Michelin © JPS

Ronan Kervarrec est arrivé à Saint-Emilion à l’été 2016, issu de la Chèvre d’Or à Eze où il avait 2** au Guide Michelin. D’emblée, il voulait répondre au challenge de reprendre les 2** qu’avait l’Hostellerie de Plaisance du temps de Philippe Etchebest. Ce fut non seulement un objectif mais aussi un défi réussi puisque le fameux Guide Michelin lui décernait en février 2017 ces 2**.

Asperges blanches de l’airial de Cécile et Laurent © JPS

Depuis, il n’a jamais cessé de travailler et sublimer les bons produits de la région girondine et de la côte atlantique. Il présentait ce mercredi à la presse spécialisée et blogueurs son « panel de nouveautés et de créations ». « Il y a un peu moins de mer, c’est fait exprès, pour ne pas qu’on me catalogue comme le Breton qui ne fait que des produits de la mer et des crustacés. »

Je suis attaché à la production locale, elle permet aux familles de s’enraciner dans un terroir », Ronan Kervarrec chef de l’Hostellerie de Plaisance.

« Des asperges blanches de l’airial de Cécile et Laurent » aux « escargots petits-gris de la Réole » en passant par « les champignons blonds de Michel Delmas à Rauzan », le chef joue sur ce dernier plat d’un dôme feuilleté d’imagination et d’un fameux sabayon au vin jaune qui subliment ces champipi, ces champignons…

« les champignons blonds de Michel Delmas à Rauzan »

Des mets partagés et testés aussi avec l’ensemble du personnel : « on est un des rares restaurants à associer le personnel en situation de client », commente Chantal Perse la propriétaire. « On n’a exclus personne, ni les bagagistes, ni les femmes de ménages, tous savent de quoi ils parlent et en parlent autour d’eux », c’est sans aucun doute la meilleure manière de motiver et une philosophie de la vie basée sur le partage et l’épicurisme.

Benoît Gelin, le chef sommelier avec qui Ronan Kervarrec © JPS

« Cela fait 18 ans que l’on a repris l’Hostellerie de Plaisance, si on n’avait pas réussi à en faire ce grand hôtel et ce restaurant, on aurait au moins réussi à à avoir une grande maison en plein coeur du village », plaisante Chantal Perse. Mais le pari est plus  que réussi, en ce début de saison de nombreux Espagnols en vacances s’y pressent en attendant les Américains mais pas seulement il y a aussi beaucoup de locaux avec des formules relativement accessibles, le premier menu est à 68€ avec 2 verres de vins compris toute la semaine à midi et même le samedi « ce qui est assez abordable pour un 2** » , précise le chef.

« Le pigeon à l’étouffée de Dordogne »

Un chef qui donne toute la mesure de son savoir faire avec ses deux plats classiques à sa carte « le homard de casier breton » juste cuit à la cheminée au beurre d’algues ou son « pigeon à l’étouffée de Dordogne ».

Moi, j’ai la chance qu’on me laisse travailler et qu’on me laisse faire la cuisine comme j’aime la faire, en bon père de famille »

Pour Ronan Kervarrec, une chose est sûre « il y aura en Aquitaine un autre 3***, autre que Michel Guérard (les Prés d’Eugénie à Eugénie-les-Bains) car l’Aquitaine est une vraie destination touristique. On préférerait l’avoir nous que nos copains, que ce soit nous rive droite, que eux rive gauche. Pour cela, on essaie de mettre la barre haute ». Et en bon joueur, Ronan Kerverrac cite « les autres prétendants sont Nicolas Masse à Martillac (La Grand’Vigne aux Sources de Caudalie), Pierre Gagnaire à la Grande Maison et Gordon Ramsay (le Pressoir d’Argent) à Bordeaux, sans oublier Christopher Coutanceau » en Charentes. Tous ont déjà leurs deux étoiles au Guide Michelin.

Cacao Forastero du Brésil 62% présenté sous écrin fumé

Etre classé 3*** au Guide Michelin, Ronan Kervarrec en rêve « oui, c’est une très belle référence » (le Guide Michelin). Non seulement, il s’est donné cet objectif « je suis hyper motivé mais pas seul, avec une équipe qui a envie d’y aller. Aller chercher des étoiles, ce n’est pas facile, c’est un vrai combat. Deux fois par jour, on ne sait pas s’il y a un critique dans la salle », tant il est vrai qu’ils ne se présentent pas ou très rarement.

Qu’on se rassure le chef est « venu pour poser ses valises » à Saint-Emilion où il se plaît avec sa famille et où il dirige aussi l’Envers du Décor, le 1er bar à vins-resturant de Saint-Emilion, tenu pendant 30 ans par François des Ligneris et dont les travaux de réfection débuteront à l’hiver prochain.

Le chef Ronan Kervarrec et son équipe dans les cuisines de Plaisance © JPS

Le leitmotiv du chef Ronan Kervarrec est de « faire vivre une expérience du début à la fin », « jusqu’à ce qu’on sen aille et avec le sourire », plaisante-t-il. Il aime aussi à rappeler que « l’Amour, ça se cuisine tous les jours. »

En avant les 16e Best Of Wine Tourism 2019

Vous avez jusqu’au 30 avril pour participer aux prochains Best Of Wine Tourism 2019. Ces prix sont destinés à promouvoir l’œnotourisme à travers les sites les plus remarquables du Réseau des Capitales de Grands Vignobles.  

La 16ème édition des Best Of Wine Tourism est officiellement lancée, mais il va falloir se dépêcher car la date butoir est avancée d’un mois par rapport à l’an dernier.

Le concours est ouvert aux propriétés vitivinicoles et aux entreprises de prestations œnotouristiques de Gironde et des départements limitrophes.

Ces trophées doivent récompenser la qualité et l’innovation de leur accueil et de leurs services aux touristes. Les lauréats bénéficient ensuite d’un label reconnu par les amateurs d’œnotourisme et d’actions de promotion. La remise des prix bordelais est prévue le 23 octobre prochain. 

7 CATEGORIES 

En 2018, les participants ont jusqu’au 30 avril prochain, et non plus jusqu’au 31 mai comme les années précédentes, pour déposer leur dossier. Chaque candidat a la possibilité de se présenter dans deux catégories au choix parmi les suivantes : «Restauration à la Propriété», «Architecture et Paysages», «Art et Culture», «Découverte et Innovation», «Hébergement à la Propriété», «Services Oenotouristiques/Organisation d’Evénements» ou encore «Valorisation Œnotouristique des Pratiques Environnementales». 
Le règlement du concours et les dossiers d’inscription sont à retirer auprès du secrétariat des Best Of Wine Tourism(bestof@bordeauxgironde.cci.fr) ou à télécharger sur www.bestofwinetourism.fr. 

VISITES MYSTERES 
L’examen des dossiers de candidatures sera complété par des visites mystères qui auront lieu durant l’été. Il s’agit pour les organisateurs de vérifier l’adéquation entre le dossier et le ressenti des visiteurs sur le terrain. En parallèle, certains des candidats, dans les catégories « Restauration » et « Hébergement », pourront être soumis à une visite technique additionnelle. 

UN CONCOURS ET DEUX REMISES DE PRIX A BORDEAUX ET ADELAIDE 

La remise des prix « nationaux » est prévue à la CCI Bordeaux Gironde le 23 octobre prochain. Les lauréats sacrés Best Of d’Or2019 défendront ensuite les couleurs de la France pour décrocher le prestigieux International Best Of Wine Tourism 2019. Cette seconde remise des prix aura lieu à Adelaïde, en Australie, en novembre prochain. 

570 SITES LABELLISES SUR LA PLANETE VIN

Depuis sa création, le concours Best Of Wine Tourism a rassemblé plus de 4 200 propriétés pour 633 labels attribués dans le monde. Chaque année, les lauréats sont mis à l’honneur dans un guide diffusé en France et à l’étranger. Tiré à plus de 10 000 exemplaires, le Guide Best Of est diffusé dans les offices de tourisme et sites touristiques des villes membres du Réseau. Véritable vitrine pour les propriétés, la dernière édition recense 
59 sites labellisés Best Of 2018, dont 21 dans le vignoble bordelais. Le document est disponible sur demande au 05 56 79 44 40 ou consultable en ligne sur 
www.bestofwinetourism.fr 

SPEED BUSINESS MEETING

Autre atout du label Best Of Wine Tourism, la possibilité pour les lauréats d’être référencés dans les circuits proposés dans les Offices de Tourisme, de participer à des « Speed Business Meeting » pour rencontrer des agences réceptives ou à des ateliers « Chais numériques » pour optimiser leur présence sur internet. Le « Club Best Of » leur permet par ailleurs d’échanger sur les meilleures pratiques en matière d’œnotourisme.

Avec CCI de Bordeaux

03 Avr

Le Printemps des Vins de Blaye : les 7 et 8 avril, rendez-vous à la Citadelle

La 24ème édition du rendez-vous œnotouristique incontournable des vignerons de Blaye Côtes de Bordeaux, c’est samedi 7 et dimanche 8 avril dans la Citadelle de Blaye. Deux jours pour rencontrer 90 vignerons, déguster des vins de l’appellation et accéder à de nombreux ateliers et animations.

UN RENDEZ-VOUS INCONTOURNABLE 

Les 7 et 8 avril prochains, près de 90 vignerons de Blaye Côtes de Bordeaux se réuniront au cœur de la Citadelle de Blaye pour rencontrer le grand public et faire déguster leurs vins. Un événement unique dans le Bordelais devenu au fil des années un incontournable pour tous les amateurs de vins. Entre convivialité, rencontres et partage, le Printemps des Vins de Blaye séduit chaque année plus de 15 000 visiteurs venus (re)découvrir l’excellent rapport qualité/prix/plaisir des vins de l’appellation.

 DE NOMBREUX ATELIERS, DE LA DECOUVERTE A L’ASSEMBLAGE EN PASSANT PAR LA CUISINE

Côté animations, les visiteurs, munis du pass dégustation, pourront profiter de nombreuses activités. Ateliers découvertes (Initiation à la dégustation, atelier assemblage et atelier cuisine), visites guidées de la Citadelle, balades en petit train, en calèche, ou en bateau… des incontournables qui font toujours le plein de participants ! Plébiscités par le public, la croisière dégustation du dimanche au départ de Bordeaux, le marché gastronomique et les baptêmes de l’air en hélicoptère à gagner, seront eux aussi reconduits cette année, tout comme la mise à disposition gratuite d’une garderie.

 

Une petite dégustation en bord d’estuaire © Vins de Blaye

UN ATELIER INEDIT DE PEINTURE AU VIN

Pour cette édition 2018, le programme d’animations s’enrichit de plusieurs nouveautés ! Un atelier inédit de peinture au vin permettra aux participants de réaliser leur aquarelle avec du vin. Le Clos de l’Echauguette, micro-vignoble bio au sein de la Citadelle, sera à l’honneur avec des visites commentées et une dégustation exclusive du 1er millésime de la cuvée. Autre nouveauté : une activité ludique de courses de garçons de café sera proposée aux petits et grands ! À noter la création du Pass Bus (29€) pour la journée du samedi 7 avril qui, outre le pass dégustation et une visite de la Citadelle, inclut le trajet en bus aller-retour depuis Bordeaux (départ à 10h00 devant l’Office de Tourisme de Bordeaux et retour vers 19h).

Informations pratiques : Samedi 7 et dimanche 8 avril, Citadelle de Blaye, de 10h à 20h.

Pass dégustation à 6€ en prévente sur le site internet / 8 € sur place

Avec le Printemps des Vins de Blaye

Départ possible depuis l’Office de Tourisme de Bordeaux le samedi 7 avril : informations ici

02 Avr

Radioscopie du 2017 pour la semaine des primeurs : après le gel, un réchauffement dans les verres

Si le monde entier a bien pris la mesure d’une baisse de la production de 39% à Bordeaux, les critiques et distributeurs vont pouvoir goûter ce millésime 2017 qui va sans aucun doute procurer de belles surprises dans nombre d’appellations. L’engouement pourrait être dans la droite ligne des 2014, 2015 ou 2016, à quelques petites exceptions. Ca alors pour le coup (de gel), ça réchauffe !

Olivier Bernard, le président de l’Union des Grands Crus de Bordeaux, organisateur des dégustations primeurs à Bordeaux en avril 2017 au Domaine de Chevalier © JPS

Oyez, oyez, qu’on se le dise : Bordeaux a souffert mais Bordeaux n’est pas mort ! Certes Bordeaux a peut-être un membre en moins, certaines appellations comme Saint-Emilion, Pessac-Léognan, Blaye ou l’Entre-Deux-Mers ont bien été impactés mais il reste 61% de récolte à vendre et avec le stock, les châteaux espèrent pouvoir répondre (peut-être pas tous) à la demande ou en tout cas essayer de lisser, autant que faire se peut…(D’autres pourront se retrancher derrière le dictons vaudois »qui ne peut, ne peut ! ») « On en a perdu quelques-uns à cause de la gelée (Fieuzal, Dassault pas de production de grand vin), mais on a rentré Valandraud et Rouget en Pomerol », commente pour Côté Châteaux Olivier Bernard, président de l’Union des Grands Crus de Bordeaux en ce lundi de Pâques.

La grande Semaine des Primeurs, organisée par l’Union des Grands Crus de Bordeaux, s’ouvrira pile poil lundi prochain, et pour être juste du lundi 9 au
jeudi 12 avril. Un rendez-vous marquant pour quelques 5 000 professionnels qui se sont déjà inscrits, des représentants de la distribution internationale mais aussi des journalistes issus de 60 pays différents (1. Chine, 2. UK, 3. Suisse, 4. Allemagne, 5. Etats-Unis…)

Depuis un mois, toutes appellations, associations, rassemblements en tout genre essaient d’attirer à eux les journalistes et professionnels. Jacques Dupont est déjà à l’oeuvre avec son compère Olivier Bompas pour réaliser son guide de mai prochain, un travail de bénédictin durant 5 semaines, de même pour l’ami Yves Beck, le Beckustator à l’aaaaaattttaaquue dans les spots de dégustation, sans parler des anglo-saxons Neil Martin ou James Suckling dont les appréciations seront très attendues.

C’est un millésime en demi-teinte  car la moitié a été perdu, mais c’est un joli millésime intermédiaire, pas forcément comme 2015 ou 2016 mais qui est intéressant et super charmeur. » Olivier Bernard Président de l’Union des Grands Crus de Bordeaux.

« On a vendangé très tôt ce 2017, par rapport à cette année où l’hiver tarde, l’an dernier on avait 15 jours d’avance et on a vendangé fin septembre les cabernet-sauvignons à Bordeaux, ce qui est rare. On avait une crainte de trouver des notes végétales, vertes et pas du tout, il a détruit tous ces arômes, ce n’est un monstre en puissance, mais c’est un vin super charmeur, les gens vont pouvoir s’amuser avec ce millésime. » Quant à l’effet millésime moins important en volume ? « On a eu deux très beaux millésimes en 2015 et 2016, cela va permettre d’absorber les 2, et on regarde déjà le 2018 qui est parti… » conclue Olivier Bernard.

Cette grand messe des primeurs sera très observée de la planète vin, avec de grands rendez-vous estampillés UGCB (pour Union des Grands Crus de Bordeaux), celui du Grand Cercle des Vins de Bordeaux et d’autres plus funs ou jeunes (avec BO2 la jeune génération de Bordeaux, mais depuis le temps qu’on en parle, « ils ont pris aussi de la bouteille »), les rendez-vous d’avant tout le monde (l’Expression de Fronsac en mars, ou les Crus Bourgeois à la Faïencerie le 5 avril), et les « j’ai une date » avec les plus grands châteaux qui font déguster à domicile et sur rendez-vous.

VOICI LES DEGUSTATIONS RESERVEES AUX PROFESSIONNELS AVEC UGCB : 

LUNDI 9 AVRIL : 115 Crus réunissant l’ensemble des appellations seront présents au H14 en plein cœur de Bordeaux (173 Quai des Chartrons), pour une première journée de dégustation unique à laquelle 1 000 professionnels ont déjà confirmé leur présence.

DU MARDI 10 AU JEUDI 12 AVRIL :  les dégustations par appellation se poursuivront dans les Châteaux suivants :
– Ch. Malartic-Lagravière Graves & Pessac-Léognan
– Ch. La Couspaude Saint-Emilion
– Ch. Gazin Pomerol
– Ch. Citran Médoc, Haut-Médoc, Moulis & Listrac
– Ch. Siran Margaux
– Ch. Beychevelle Saint-Julien
– Ch. Lafon-Rochet Pauillac & Saint-Estèphe
– Ch. La Lagune Sauternes & Barsac

DEGUSTATIONS SPECIALES JOURNALISTES ACCREDITES PAR  l’UGCB :

LUNDI 9 AVRIL :
– Dégustations des Crus de Sauternes et Barsac au Château Coutet et Château de Rayne Vigneau.
– Conférence de l’Institut des Sciences de la Vigne et du Vin au Château Guiraud sur le millésime 2017.
– Dîner des Membres de l’Union des Grands Crus de Bordeaux et des journalistes au Château KIRWAN.

DU MARDI 10 AU JEUDI 12 AVRIL :  dégustations par appellation réservées à une centaine de journalistes au H14.