24 Juin

La Cité des Civilisations du Vin est désormais au top : 55 mètres qui dominent Bordeaux…

Ca y est ! La hauteur définitive de la Cité des Civilisations du Vin est atteinte avec la « couronne plume », cette structure métallique de soutien des épines en bois. Elle vient donc d’atteindre ses 55 mètres. Plus haut que l’Arc de Triomphe.

La hauteur définitive est atteinte : 55 m de haut © CCVB

La hauteur définitive est atteinte : 55 m de haut © CCVB – XTU Architects

Le « Phare de l’Oenotourisme » fait 55 mètres ! Après l’installation tout en haut du bâtiment de la « couronne plume », structure métallique de soutien des épines en bois qui sont en cours de pose et viennent enlacer la tour.

La dame est en train de se parer de ses panneaux de verre et d'aluminium © CCVB

La dame est en train de se parer de ses panneaux de verre et d’aluminium © CCVB

Les panneaux métalliques se multiplient sur le tore depuis le mois de mai. Dans les semaines à venir, la façade va être complétée par les panneaux en verre sérigraphié aux reflets blonds. Cette vêture en verre et aluminium de la façade va progressivement donner à la Cité des civilisations du vin son aspect et sa couleur définitifs.

François Hollande avec Alain Juppé, Syvie Cazes et Philippe Massol lors de l'inauguration de Vinexpo le 14 juin, devant la maquette de la Cité © CCVB

François Hollande avec Alain Juppé, Syvie Cazes et Philippe Massol lors de l’inauguration de Vinexpo le 14 juin, devant la maquette de la Cité © CCVB

Lors de l’inauguration du salon le 14 juin, Alain Juppé, Bernard Farges, Sylvie Cazes et Philippe Massol ont présenté la Cité des civilisations du vin au Président de la République François Hollande, autour de la maquette du bâtiment installée pour l’occasion sur le stand du CIVB. Les visiteurs ont ensuite pu (re)découvrir la maquette tout au long du salon.

La Cité des Civilisations est une conception de XTU Architects

Faites vos jeux…avec le casino des vins et saveurs de Bergerac

C’est insolite et original: un casino des vins, un casino gourmand. Autour de tables inspirées du casino classique (black jack, roulette), les joueurs, guidés par des croupiers experts, dégustent à l’aveugle, participent à des quizz…Jeudi 25 juin dans le caveau du Cloître des Récollets à la Maison des Vins de Bergerac.

Capture

Une manière originale et ludique de découvrir le vin et la gastronomie. C’est aussi une véritable plongée dans l’univers du casino avec des tables de jeux  adaptées pour mettre en valeur les spécialités de la région, à commencer par les vins de Bergerac et Duras.

Accion Aquiten, Société Coopérative d’Intérêt Collectif (SCIC) est à l’origine du projet, histoire d’animer et dépoussièrer les soirées bergeracoises. Pour Didier André Hubert et Sylvie Dervaux, co-fondateurs, « Le Casino des Vins et Saveurs va permettre à la population, particuliers ou entreprises, de (re)découvrir de façon conviviale les produits qui font la richesse de notre territoire et notamment les vins de Bergerac et Duras. C’est une animation qui saura aussi séduire les nombreux touristes de passage cet été. ».

Il faut bien reconnaître que la banale visite de cave ne suffit plus ! Qu’il soit connaisseur ou non, le visiteur est en quête d’expérience. Sensorielle, émotionnelle, non dénuée de sens en tout cas. Pour Vincent Bergeon, directeur de l’Interprofession des Vins de Bergerac et Duras (IVBD), qui soutient l’initiative : « Il est important pour nous que la Maison des Vins de Bergerac soit animée car c’est un lieu de passage incontournable pour les visiteurs, le point de départ de leur séjour dans le vignoble. Le matin, nous proposons des initiations à la dégustation et le soir, chacun aura la possibilité de prolonger l’expérience de manière ludique et conviviale avec le Casino des Vins et des Saveurs. ». De quoi mieux connaître les producteurs de la région et le savoir-faire des vignerons, avec modération.

D’autres éditions du Casino des Vins et Saveurs de Bergerac sont déjà programmées pour cet été, tous les mardis et jeudis, mais en attendant, la grande première aura lieu jeudi 25 juin prochain de 20h à 23h dans le caveau du Cloître des Récollets, à la Maison des Vins de Bergerac.

Informations : ACCION AQUITEN – Tél : 05 53 27 78 51 – casinodesvins.accion.aquiten@gmail.com

Avec Vins de Bergerac et de Duras.

Attention l’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération

C’est la couleur et la grande tendance de l’été : le rosé… et en prime, le Bordeaux Rosé !

Petits et grands producteurs de Bordeaux, tous se sont mis à la mode « rosé ». En 10 ans, la production à Bordeaux a plus que doublé, pour répondre à une consommation de plus en plus importante. Une mode tirée par les étudiants, jeunes actifs et les femmes. Le rosé représente 30% de la consommation de vin en France.

Preuve que c’est une tendance lourde du marché, les plus grands châteaux de Bordeaux font de plus en plus de rosé, comme Giscours,  Haut-Bailly, Domaine de Chevalier et La Solitude… Adrien Bernard du Domaine de la Solitude confie en effet: « On s’est repris de passion pour ces rosés depuis le millésime 2009, on s’est dit qu’on allait chercher cette fraîcheur, ce côté plaisir qu’on peut retrouver dans ces vins. »

Hugo et Adrien Bernard au Domaine de la Solitude © Jean-Pierre stahl

Hugo et Adrien Bernard au Domaine de la Solitude © Jean-Pierre stahl

Deux techniques s’offrent à ces viticulteurs, soit faire un rosé de presse (les raisins sont prssés directement après la vendange, le coloration du jus est plûtôt délicate due au temps réduit entre le contact de la peau des raisins et du jus), soit un rosé de saignée (les peaux des raisins et le jus sont laissés macérér plusieurs heures ou jours ensemble et plus la macération est longue, plus la couleur sera foncée).

Hugo Bernard: « nous, on fait un rosé de saignée. Au moment de la fermentation des rouges, on a le marc, toute la partie de la peau qui donne la couleur aux rouges, avec le jus qui est au dessus. Ce jus, on va le saigner, c’est à dire l’enlever de la cuve. Si on le saigne un peu tôt, on a un rosé clair mais qui est un vrai vin car on a de la structure. »

A Beychac-et-Caillau, Arnaud Burliga explique « on produisait surtout du clairet« . Mais depuis 2011, c’est surtout du rosé de Bordeaux sous la marque château Paulin. De 150 hectolitres la première année, il est passé à 430 hectolitres: « je ne le considère pas comme un sous-produit du rouge, ce sont vraiment des produits techniques qui s’apprécient à l’apéritif. »

Et au détour de terrasses, comme au restaurant le « Mirefleurs » au bord de l’aérodrôme d’Yvrac, il fait déguster son rosé : « c’est fait à Beychac, juste à côté d’ici, avec du merlot et du cabernet sauvignon principalement. »

Arnaud Burliga faisant déguster sa production, notamment à Daphnée de Bordeaux © JPS

Arnaud Burliga faisant déguster sa production, notamment à Daphnée de Bordeaux © JPS

Daphnée de Bordeaux apprécie et précise ses habitudes de consommation : « Quand il y a les grosses chaleurs et que le soleil est présent, avec des amis ou de fin de journée… A l’apéro, c’est synonyme de détente ! »

En 2011, on a fait 20 000  bouteilles , cette année on a fait 70 000 bouteilles, soit plus de 300 % d’augmentation. La tendance actuelle pour les jeunes, assez fraîche et à l’apéritif est en augmentation et en essor constants partout en France. » Arnaud Burliga château Paulin

« La consommation cette année est de 260 000 hectolitres alors qu’en 2004 nous ne produisions que 120 000 hectolitres de Bordeaux Rosé, » confirme Hervé Grandeau du Syndifcat des Bordeaux et Bordeaux Supérieur. Et d’ajouter: « C’est une progression considérable avec comme une catégorie de consommateurs jeunes comme les 20-35 ans et notamment les jeunes femmes qui ont un regard accru sur les rosés. »

Nous surfons sur une vague de consommation de rosé sans précédent en France ! », Hervé Grandeau Président des Bordeaux et Bordeaux Supérieur.

Luc Plissonneau, Hervé Grandeau, Laurent Marty et Allan Sichel président Union des Maisons de Négoce © JPS

Luc Plissonneau, Hervé Grandeau, Laurent Marty et Allan Sichel président Union des Maisons de Négoce membres du jury du concours Bordeaux Rosé, l’autre Rosé © JPS

Le syndicat des Bordeaux et Bordeaux Supérieur est sur tous les fronts et essaie de concurrencer son grand frère: le « rosé de Provence« . C’est ainsi qu’il met en avant son slogan « Bordeaux Rosé, l’autre rosé » lors de campagne orchestrée sur les différents supports et les radios durant l’été.

700 participants pour cette 4e concours Bordeaux Rosé © JPS

700 participants pour cette 4e concours Bordeaux Rosé © JPS

Il a aussi organisé depuis l’automne et jusqu’au printemps un vaste concours avec 35 écoles de Bordeaux, Rennes, Paris et Toulouse. Au total, 700 étudiants ont participé à une réflexion autour des nouveaux moyens de communication pour mettre en avant les Bordeaux Rosé.

Un phénomène de mode qui semble s’ancrer dans le paysage vinicole français au point que des viticulteurs diminuent leurs productions de rouge ou de clairet pour se focaliser sur le rosé.

Attention, l’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl suivi de la chronique Vin & Vigne de Frédéric Lot