17 Nov

Pour le parrain de Bordeaux SO Good, Pierre Gagnaire: « Il n’y a pas de grandes tables, il n’y en a pas de petites, il y a des bonnes tables ! »

Pierre Gagnaire succède à Michel Guérard comme parrain de la 4e édition de Bordeaux SO Good. Il livre ses impressions sur l’importance de cet événement. Il est l’invité de Parole d’Expert dans le blog Côté Châteaux.

IMG_2197Jean-Pierre Stahl : « Pierre Gagnaire, vous succèdez à Michel Guérard en tant que parrain de Bordeaux SO Good, qu’est-ce que cela vous fait ? »

Pierre Gagnaire : « D’abord cette anecdote : Michel Guérard, il y a 35 ans (lui ne se souvient pas, moi très bien), c’était à la grande époque de Gault et Millau au salon Baltard à Paris, il y avait une grande fête un peu comme aujourd’hui et on était une quinzaine de cuisiniers à faire des démonstrations et à faire déguster nos produits. Moi j’étais à côté de Michel et je me souviens il y avait une queue immense devant son stand et moi j’avais deux personnes qui se battaient en duel, il y a 40 ans ».

« Mais Michel c’est pour moi un immense Monsieur, pour nous tous, pour notre profession, et il y a 40 ans il était déjà une star. Il est toujours là et il continue à créer et à donner du bonheur, donc c’est vraiment un grand privilège de succéder à cet homme.« 

JPS : « Bordeaux SO Good, c’est le festival de la gastronomie, c’est important pour tout le monde ? »

Pierre Gagnaire : » Oui, c’est important parce qu’on y parle de gastronomie, de bons produits. Les produits représentent une région, des savoir-faires la preuve evc l’Ecole Ferrandi derrière moi; on parle de bon, de beauté, de douceur, on parle d’artisans et d’agriculteurs et ça ne peut qu’être très positif tout cela. »

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JPS : « On voit que c’est gastronomie, c’est vraiment fédérateur cela touche tous les âges… »

Pierre Gagnaire : « Oui la cuisine est devenue un phénomène social qui me sidère. Et c’est vrai que ce qui semblait normal pour des gens de ma génération comme une bonne tomate, un bon magret de canard ou un bon foie gras, aujourd’hui malheureusement ce n’est plus la normalité. Ce qui était normal il y a 20 ou 30 ans devient exceptionnel donc on en parle, on le défend, on a peur de le perdre d’où l’intérêt d’événements comme celui-là. »

JPS : « Ici, il y a la Grande Halle Goumande, mais on a aussi retrouver la Nuit des Banquets, qu’est-ce que cela représente pour vous cette Nuit des Banquets ? »

Pierre Gagnaire : « C’est un peu comme la Nuit des Musées ou la Nuit du Patrimoine, seulement ça se mange, ça se partage. ce sont des éclats de rire, du bon vin, de la convivialité. La table elle fédère, elle est un formidable lieu de rencontres. C’est la fête ».

JPS : « La table ou la bonne cuisine que vous exercez, elle passe par des bons produits qui peuvent être démocratisés mais les gens peuvent être éduquez, incités à venir à des grandes tables…? »

Pierre Gagnaire : « Il n’y a pas de grande table, il n’y en en a pas de petites, il y a des bonnes tables ! De bonnes tables où l’on a plaisir à s’assoir et en fonction de ce qui est servi, comme la civelle, banal il y a 30 ans c’est un produit de roi aujourd’hui. Ca donne envie aux gens dans tous les cas d’aller dans de bons restaurants, dans des lieux de qualité. Mais un restaurant ça peut être un pot-au-feu, un plat très convivial aussi, pas forcément ce que je défend moi, une forme d’excellence qui est à travers un geste, plus à travers un produit. »

Regardez l’interview de Pierre Gagnaire réalisée par Jean-Pierre Stahl et Christèle Arfel :

Bordeaux SO Good : c’est Bordeaux so fun à la Grande Halle Gourmande

C’est parti pour 3 jours de dégustations ! Le 4e Festival de la Gastronomie et de l’Art de Vivre est lancé depuis ce midi au Hangar 14 à Bordeaux. Une centaine de producteurs de la Nouvelle Aquitaine et d’Occitanie sont sur le pont pour le plus grand plaisir des amateurs de bonne chère.

 A déguster au Hangar 14, les huîtres du Cap Ferret et du Bassin d'Arcachon, avec Yann Duvignac, Gwenael Laville (écailler) et Antoine Duvignac (ostréiculteur à Gujan Merstras) © JPS

A déguster au Hangar 14, les huîtres du Cap Ferret et du Bassin d’Arcachon, avec Yann Duvignac, Gwenael Laville (écailler) et Antoine Duvignac (ostréiculteur à Gujan Merstras) © JPS

9h30, c’est déjà l’effervescence au H14 dans cette Grande Halle Gourmande. Le temps d’un week-end, du 17 au 19 novembre, Bordeaux redevient la Capitale de la Gastronomie, grâce au savoir-faire des artisans du goût et professionnels de la gastronomie.

Sandrine Renou avec son équipe pour ses confitures St.Dalfour © JPS

Sandrine Renou avec son équipe pour ses confitures St.Dalfour © JPS

Venue de Marmande, pour la 3e année, Sandrine Renou propose ses produits 100% naturels, des préparations à base de fruits pour ne pas dire des confitures car « à la place du sucre traditionnel, on met du moût de raisin concentré, cela a une saveur plus fruitée et c’est meilleur pour la santé, car il n’y a pas de pic de l’indice glycémique. »

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Au total, ce sont près d’une centaine de producteurs qui sont sur le pont tout ce week-end, pour ravir les papilles avec un public local mais aussi pas mal de touristes.

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Tristan Luquot, du château Cruzeau en Saint-Emilion Grand Cru © JPS

On croise ainsi Tristan Luquot, du château Cruzeau (7,5 hectares en Saint-Emilion Grand Cru), une propriété familiale dont il est le digne représentant et la 5e génération. L’an dernier il avait réussi à vende 300 bouteilles.

La Ferme du Petit Larroudé à Eauze dans le Gers © JPS

La Ferme du Petit Larroudé à Eauze dans le Gers © JPS

Dans la série des ambassadeurs des produits du Sud-Ouest, on trouve la Ferme du Petit Larroudé à Eauze dans le Gers, des producteurs de foies gras et de magrets séchés au foie gras mais aussi de garbure et de cassoulet (ça cale son homme par ces températures !).

La Maison Gauthier avec Brian Haristoy et Guillaume Joao © JPS

La Maison Gauthier avec Brian Haristoy et Guillaume Joao © JPS

Il y a aussi la Maison Gauthier, 3e génération de salaisonniers depuis 1946 à Grenade sur l’Adour dans les Landes, qui propose ses jambons de Bayonne (de 12 à 24 mois d’affinage) et filets mignons au piment d’Espelette, coppas et lomos…

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Vincent Lafon et Olivier Saint-Martin, bouchers et charcutiers à Bazas © JPS

Sans oublier les fameux boudins traditionnels ou fourrés au foie gras et figues, une recette imaginée il y a trois ans par Olivier Saint-Martin de chez Vincent Lafon à Bazas.

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Natalia Youryeva, Margot Bugnot, leur 1ère participation, et Alyson Chider du château Lafon Rochet © JPS

Un vaste programme attend les amateurs de bonne chère jusqu’à dimanche soir au Hangar 14, mais aussi au Palais de la Bourse  (Palais de l’Art de Vivre) avec les Ateliers de l’Ecole du Vin et les Afamés (attention uniquement le samedi). Il y aura aussi un rallye gourmand original le dimanche matin où 150 personnes arpenteront les rues de Bordeaux à l’assaut d’une vingtaine de boutiques et commerces bordelais…

IMG_2111On a cette année un escape game pour le jeune public, un village sur les cours de cuisine, un certain nombre de battles inédites dont une avec Pierre Gagnaire, ce soir », Céline Miecaze commisaire générale de Bordeaux SO Good

L'Ecole

L’Ecole Best Ferrandi fera déguster de nombreux mets © JPS

L’Ecole Best Ferrandi ne sera pas en reste puisqu’elle va animer aussi la Halle Gourmande en faisant déguster un foie gras mi-cuit à l’Armagnac, avec un verre de Floc de Gascogne et une ganache au chocolat guanaja Valrona. Et c’est sans compter aussi le concours mondial du canelé de Bordeaux… On en salive d’avance !

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl et Christèle Arfel, montage Rémi Grillot :

16 Nov

La tradition du Beaujolais Nouveau a été respectée…même à Bordeaux

Partout en France et dans le monde, on a fêté l’arrivée du ou des beaujolais nouveau(x). A deux pas de Bordeaux, le Café de la Gare de Saint-André-de-Cubzac a joué le jeu avec Jean-Jacques Tachoire qui a honoré de sa présence l’établissement et fait dégusté un Beaujolais-Villages nouveau.

Jean-Jacques Tachoire faisant déguster le Domaine Grange Masson © JPS

Jean-Jacques Tachoire faisant déguster le Domaine Grange Masson © JPS

« Le Beaujolais Nouveau ou les Beaujolais Nouveaux aujourd’hui, c’est un événement incontournable, surtout en région parisienne. Ca démarre tôt le matin et dure toute la journée, autrefois c’était une tradition qui durait un mois, aujourd’hui une semaine », me précise Jean-Jacques Tachoire.

IMG_1955Jean-Jacques Tachoire était prévôt de l’Ordre des compagnons du Beaujolais le « Devoir Parisien ». Son mouvement avait été créé en 1947, avec le renouveau des confréries vineuses. Connaissant Jean Lissague, du temps où il était directeur du syndicat viticole de Blaye, c’est tout naturellement qu’il lui a proposé d’animer son nouvel établissement le Café de la Gare à Saint-André-de-Cubzac le jour de sortie du Beaujolais : « je lui ai proposé de sortir ma tenue de la naphtaline ».

Jean Lissague est cette fibre de vigneron, à la tête des marques Grand et Petit Secrêt, qui aime le festif et ces fêtes vigneronnes qui célèbrent l’arrivée du vin nouveau, et peu importante qu’il vienne d’une autre région viticole. Il a ainsi sélectionné le Domaine Grange Masson, en plein coeur des Beaujolais Villages, à Saint-Etienne des Ouillières.

IMG_1954Ce Beaujolais Nouveau, c’est surtout « un beau battage médiatique » selon Jean-Jacues Tachoire, « sortir le même jour à la même heure dans le monde entier le beaujolais nouveau, ça c’est le jeu ! » et un exploit aussi.

Jean-Jacques Tachoire aime ainsi faire vivre cette belle tradition française qui perdure, « ce soir je vais passer ici mais aussi je vais promener ma tenue et mon chapeau sur Blaye ». Cela méritait bien un coup de projecteur et coup de chapeau de Côté Châteaux.

Un nouveau prix dans le monde du vin et de la gastronomie : le prix Alain Senderes créé par l’Académie du Vin de France

Lors de sa dernière assemblée générale, le 14 novembre 2017, l’Académie du Vin de France a créé le Prix Alain Senderens destiné à récompenser un établissement gastronomique faisant un réel effort d’association entre les mets et les vins.

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Les membres du bureau de © l’Académie du vin de France :René Rougier, vice-président, Benoît France, secrétaire perpétuel, Eventhia Senderens, Alain Graillot, président, Philippe Bourguignon, trésorier, Aubert de Villaines, vice-président

Ce prix est créé en hommage à Alain Senderens, membre de lAcadémie du Vin de France qui durant toute sa carrière s’est illustré dans la recherche de ces accords mets et vins.

Le Président de lAcadémie du vin de France, Alain Graillot, assisté du trésorier, Philippe Bourguignon, du secrétaire perpétuel, Benoît France et de quatre membres de l’Académie composeront le jury du prix Alain Senderens.

Au cours de l’année, les membres de l’Académie sont invités à indiquer au jury tous les établissements en France ou à l’étranger susceptibles d’être distingués.

Une présélection sur dossier donnera lieu à une visite aussi anonyme que possible.

Le prix sera remis au responsable de l’établissement lors du dîner de gala annuel de lAcadémie du Vin de France qui se tient traditionnellement en novembre au restaurant Laurent, siège de lAcadémie du Vin de France.

Le lauréat sera tout d’abord, bien évidemment convié au dîner, il y recevra un diplôme mentionnant son prix qu’il pourra mettre en avant sur ses cartes et à travers sa communication.

Chaque vigneron, membre de lAcadémie du Vin de France, 32 à ce jour, lui offrira trois bouteilles de son vignoble.

Avec l’Académie du Vin de France

03 Nov

Bordeaux Tasting les 9 et 10 décembre: l’un des plus beaux rendez-vous des amateurs de vins en cette fin d’année

N’oubliez pas de réserver votre week-end… C’est l’événement phare du mois de décembre, après les Portes Ouvertes en Pessac-Léognan. Cette 6e édition de Bordeaux Tasting s’annonce aussi grande que celle de l’an dernier avec aussi 5 sites de dégustations autour de la Place de la Bourse. A déguster 300 vins, champagnes et spiritueux.

Johan Jarry, chef adjoints des caves Mumm, Cyril Bleeker maître sommelier de l'UDSF Bordeaux Aquitaine, et Mathieu Bouyssière © JPS

Johan Jarry, chef adjoints des caves Mumm, Cyril Bleeker maître sommelier de l’UDSF Bordeaux Aquitaine, et Mathieu Bouyssière lors de l’édition 2016 à l’Eglise Saint-Rémi © JPS

Le Tasting signé Terre de Vins, c’est à chaque édition toujours aussi rmarquable. Certes, il y a eu de légers couacs de files d’attente une année, mais ce n’est rien au regard de la qualité des vins à déguster, de l’accueil des propriétaires et responsables de châteaux et domaines, des sessions de masterclass, etc. La preuve en est : de 3000 amateurs en 2012 pour la 1ère édition, le Bordeaux Tasting est passé à 8000 l’an dernier. Pour cette 6 ème édition, « Bordeaux Tasting » sera organisé comme en 2017 sur 5 sites situés à proximité de la Place de la Bourse. Durant ces 2 jours, le tempo des dégustations sera donné en musique dans 5 sites phares dont voici le détail :

AU PALAIS DE LA BOURSE

Il accueillera les 200 grands Bordeaux, les Cognacs, la boutique « Badie pour Bordeaux Tasting », 19 grands vins invités, les Master class. Pour une pédagogie de la connaissance des vins et de leur dégustation, l’Ecole du vin de Bordeaux organisera ses ateliers au rez-de-chaussée, sur un espace élargi

AU MUSEE DES DOUANES

Espace ouvert aux grands vins étrangers, avec une quinzaine de pays présents

AU GABRIEL

Dix grands pomerols de Pomerol Séduction y tiendront un espace de dégustation.

DANS LA BULLE DES EXTRATERRIENS : LES BORDEAUX ET BORDEAUX SUPERIEUR

Une sélection de 17 pépites de Bordeaux & Bordeaux Supérieur sera proposée en dégustation dans la bulle ouverte sur la Place de la Bourse depuis 2015.

A L’EGLISE SAINT-REMI

Située en proximité du site, l’ancienne église Saint-Rémi accueillera pour la seconde fois, dans un lieu à leur mesure, un séduisant plateau réunissant 21 champagnes de maisons et de vignerons.

A 16 h, l'engouement se mesure sur des dizaines de mètres © JPS

Le samedi après-midi Bordeaux Tasting 2016 victime de son succès © JPS

LA BOUTIQUE BADIE

Une boutique éphémère avec Badie (groupe Duclot), sera ouverte uniquement pendant le festival. Installé dans la galerie du Palais de la Bourse, le partenaire de « Bordeaux Tasting » permettra aux visiteurs d’acheter le vin qu’ils ont aimé et de le retirer 21 rue Saint-Rémi, dans l’annexe provisoire de stockage ouverte à 100 mètres du site.

INITIATIONS A L’ECOLE DU VIN ET MASTER CLASS POUR CONNAISSEURS

6 Master class et 13 ateliers de l’Ecole du Vin de Bordeaux travailleront en toute complémentarité l’axe prestige et l’axe pédagogie-initiation. Organisées dans les salons du Palais de la Bourse, les Master class traiteront notamment les thèmes suivants :

  • Les Grands Crus de Saint-Emilion : diversité des terroirs
  • Les Grands Crus Classés de la galaxie Magrez
  • Dégustation géo-sensorielle : partage d’expérience avec des non-voyants
  • Les grands Crus Classés de Bordeaux en bio et biodynamie
  • De l’importance des verres dans la dégustation, en partenariat avec Riedel
  • Cognac ou l’expression du terroir, du temps et des hommes, en partenariat avec le Bureau National Interprofesionnel du cognac
La fourmilière dans le Grand Hall du Palais de la Bourse © JPS

La fourmilière dans le Grand Hall du Palais de la Bourse © JPS

DEMANDEZ LE PROGRAMME DES ATELIERS DE L’ÉCOLE DU VIN

SAMEDI

  • 11h00 45 minutes pour découvrir Bordeaux
  • 12h00 Dégustation Verticale – Un château, trois millésimes
  • 13h30 Dégustation Horizontale – Un millésime, trois appellations
  • 14h30 45 minutes pour découvrir Bordeaux
  • 15h30 Accords de fête
  • 16h30 Choco’Bordeaux
  • 17h30 45 minutes pour découvrir Bordeaux

DIMANCHE

  • 11h00 Dégustation Horizontale – Un millésime, trois appellations
  • 12h00 Accords de fête
  • 13h30 45 minutes pour découvrir Bordeaux
  • 14h30 Choco’Bordeaux
  • 15h30 Dégustation Verticale – Un château, trois millésimes
  • 16h30 45 minutes pour découvrir Bordeaux

MOINS CHER LE DIMANCHE QUE LE SAMEDI

Evolution des tarifs pour limiter l’attente le samedi et lisser la fréquentation sur les deux jours Afin d’équilibrer le nombre de visiteurs entre le samedi et le dimanche (journée traditionnellement moins fréquentée), le prix d’entrée/jour favorise le tarif dominical (23 € contre 27€ le samedi). Pour mieux fluidifier l’entrée des visiteurs, les réservations devront être effectuées préalablement sur www.terredevins.com :

Les différentes catégories de places, de 23 à 45 € :

  • PASS 1 JOUR, samedi OU dimanche, sans (23-27 €) ou avec (25-29 €) abonnement d’un an au magazine « Terre de Vins », auquel le visiteur peut ajouter un atelier gratuit d’initiation à la dégustation avec l’École du Vin de Bordeaux (places limitées pour les ateliers). Ces places donnent un accès unique à chacun des 5 sites de l’événement.
  • PASS 2 JOURS, samedi ET dimanche, (45 €) avec abonnement d’un an au magazine « Terre de vins », auquel le visiteur peut ajouter un atelier gratuit d’initiation à la dégustation avec l’École du Vin de Bordeaux (places limitées pour les ateliers). Ces places donnent un accès illimité aux 5 sites de l’événement.
  • PASS MASTER CLASS, samedi OU dimanche, donnant accès aux 5 sites de Bordeaux Tasting et à l’une des 6 Master Class de prestige organisées pendant le week-end. Ces places donnent un accès unique à chacun des 5 sites de l’événement. TARIF SUR PLACE : pass 1 jour samedi 32 €, pass 1 jour dimanche 28 € (avec abonnement d’un an au magazine « Terre de vins »).

LES HORAIRES : Samedi 9 décembre de 10h à 19h. Dimanche 10 décembre de 10h à 18h. Ouverture des guichets (place Jean Jaurès) à partir de 9h30 où un Pass sera remis aux visiteurs inscrits via le site. Entrées ouvertes aux visiteurs : jusqu’à 18h15 le samedi et 17h15 le dimanche.

Avec Bordeaux Tasting et Terre de Vins

17 Oct

Attention les Graves sont de retour, avec leur 20e anniversaire des portes ouvertes samedi 21 et dimanche 22 octobre

Le week-end prochain, 69 châteaux, vous ouvriront leurs portes, de manière exceptionnelle, autour de visites et dégustations, animations et patrimoine architectural.

principale_img_1506081702Une occasion unique pour les débutants ou les amateurs de venir découvrir ou redécouvrir, dans une atmosphère conviviale, les vins de Graves au travers de dégustations, atelier vignerons ou encore prendre de la hauteur avec un baptême d’ULM ou de montgolfière au-dessus du vignoble.

Les enfants pourront eux aussi partir à la découverte du vignoble grâce aux chasses aux trésors ou encore aux balades enponey organisés tout le weekend.Un 20ème anniversaire des Portes ouvertes en Graves qui s’annonce festif et convivial.

INITIEZ-VOUS A LA DEGUSTATION

Au cours de votre découverte du vignoble, venez vous initier à la dégustation par l’Ecole du Vin du CIVB au Château Jouvente à Illats. Séances gratuites toutes les 45 minutes.

Information et réservation auprès de la MAISON DES VINS DE GRAVES au 05.56.27.09.25 (jusqu’au vendredi 20 octobre) puis auprès du Château Jouvente au 06.79.83.23.58, le samedi 21 et dimanche 22 octobre.

pour toute information : Syndicat Viticole des Graves Tél. : +33 (0)5.56.27.09.25

16 Oct

Le Département de la Gironde accompagne les viticulteurs avec le dispositif « zéro herbicide »

A l’heure où l’Union européenne évalue encore la dangerosité potentielle du glyphosate, le Département de la Gironde a fait le pari d’une viticulture plus « responsable » en initiant de manière volontariste le dispositif « zéro herbicide » dès début 2017.

Photo d'illustration © JPS

Photo d’illustration © JPS

Le Département a souhaité accompagner la filière viticole avec ce programme spécifique et encourager ainsi l’abandon de l’utilisation des herbicides. Les entreprises individuelles ou les coopératives peuvent souscrire à cet accompagnement.

Un contrat départemental d’agriculture durable triennal est proposé aux viticulteurs désireux de s’engager.

Ce contrat est établi à partir d’un diagnostic, pris en charge à 80% dans la limite de 1 000 euros de subvention. Le plan d’actions issu du diagnostic fait l’objet d’un accompagnement, tant pour des investissements immobiliers et matériels, que pour les dépenses immatérielles induites suite à l’engagement « zéro herbicide ».

Une bonification d’aide est également apportée aux jeunes agriculteurs, aux viticulteurs qui s’engagent dans l’agriculture biologique, ainsi qu’aux non utilisateurs de produits phytosanitaires classés cancérogène, mutagène et reprotoxique.

Lors de la commission permanente du 13 octobre 2017, 6 viticulteurs ou châteaux (Sud-Médoc, Nord-Gironde, La Brède, Les Landes des Graves) ont ainsi bénéficié d’aides dans le cadre du dispositif « zéro herbicide », soit un montant total de 28 956 euros financés par le Département.

15 Oct

Les Vignerons de Tutiac engagés pour la bonne cause et Octobre Rose à Bordeaux

Ce sont près de 12000 coureurs et marcheurs qui étaient ce matin engagés pour cette course de sensibilisation au dépistatage du cancer du sein. Parmi eux et elles, l’équipe des Vignerons de Tutiac.

© Les Vignerons de Tutiac engagés

Le selfy des © Vignerons de Tutiac que Côté Châteaux ne pouvait pas louper !

Les quais de Bordeaux était bercés ce matin par une douceur quasi estivale. Une matinée ensoleillée pour répondre à cette bonne action, celle du dépistage précoce du cancer du sein. Une superbe lumière qui répondait comme un écho au rose dominant de cette foule immense engagée dans cette nouvelle manifestation Octobre Rose. Un énorme succès.

Parmi les engagé(e)s de nombreux(es) vignerons et amis du monde du vin dont l’équipe des Vignerons de Tutiac qui n’ont pas manqué de se rappeler au bon souvenir du blog Côté Châteaux.

Bravo à toutes celles et tous ceux qui ont participé à ces deux courses de 5 et 10 km. Il faut rappeler que le cancer du sein est encore trop répandu et touche une femme sur 8 en France. Des progrès dans la recherche ont été enregistrés, mais il reste la première cause de mortalité par cancer chez les femmes. Alors n’hésitez pas… faites le bon geste.

10 Oct

La Jurade de Saint-Emilion organise une soirée caritative au profit de Rose Association

La Jurade de Saint-Emilion, confrérie viticole huit fois centenaire fondée sur des valeurs de solidarité, ne pouvait rester indifférente face à cette cause. Elle a décidé de soutenir Rose Association qui édite notamment le Rose magazine et offre un lieu d’accueil et un accompagnement aux patients atteints de cancer.

© vin de Saint-Emilion

© vin de Saint-Emilion

Créée depuis 2000, Rose Association est une association dont le but est de soutenir, informer et défendre les femmes et les hommes touchés par le cancer. Devenu, en six ans d’existence, un acteur du changement au service des malades, Rose a su mobiliser une importante communauté ; elle édite également un magazine semestriel « Rose Magazine », qui apporte informations et conseils à ses lecteurs, et offre désormais un lieu d’accueil et un accompagnement aux patients dans « La Maison Rose » à Bordeaux.

Pour cette soirée caritative,  il y aura de la magie, des performances artistiques, des vins d’exception et un dîner étoilé… Une soirée organisée par la Jurade de Saint-Emilion au profit de l’Association Rose, samedi 21 octobre prochain, à Saint-Emilion.

Une soirée présidée par le comédien José Garcia, qui fut intronisé par la Jurade de Saint-Emilion, et au cours de laquelle sera organisée vente aux enchères caritative de avec des vins de Château Pétrus, Château Angélus, Château Lafite Rothschild, Château Cheval Blanc….

Cette vente sera orchestrée par la maison de vente Artcurial, qui proposera une vingtaine de lots exceptionnels tandis qu’une tombola organisée par l’Association Rose permettra de se procurer des pièces diverses parmi lesquelles des œuvres d’art, des produits de beauté, des bijoux, des vins… – Un dîner imaginé par Alain Passard, chef du restaurant l’Arpège*** à Paris, et élaboré par les équipes de Jean-Guy Humblot, sera accompagné de Grands Crus Classés et Premiers Grands Crus Classés de Saint-Emilion –

Si cet événement a lieu à Saint-Emilion cette année, c’est avec l’espoir que d’autres organisations puissent être inspirées par la cause défendue par l’Association Rose et la soutiennent dans sa démarche.

02 Oct

Une nouvelle marche blanche, le 8 octobre à Listrac, pour dénoncer la dangerosité des pesticides et pour la reconnaissance des maladies professionnelles

9 organisations lancent un nouvel appel pour une marche blanche. Celle-ci se déroulera le dimanche 8 octobre à 14h30 à Listrac-Médoc. Ces organisations dénoncent notamment de récentes décisions de justice qui ont été défavorables aux victimes ou familles de victimes qui ont développé des cancers après avoir traité des vignes pendant de nombreuses années.

La Marche Blanche Contre les Pesticides à Bordeaux © Jean-Pierre Stahl

La Marche Blanche Contre les Pesticides à Bordeaux en février 2016 © Jean-Pierre Stahl

Dans leur communiqué commun, les 9 organisations (Collectif Info Médoc Pesticides, Alerte aux Toxiques ! Gironde, La Confédération Paysane, l’Union Locale CGT de Pauillac, Eva Pour la Vie, Générations Futures, Alerte des Médecins sur les Pesticides, Vigilence OGM 33, Alerte Pesticides Haute-Gironde) dénoncent un déni de la dangerosité des pesticides et la non reconnaissance de maladies professionnelles liées à leur usage. Elles se référent notamment à trois décisions de justice importantes sur les maladies liées aux pesticides qui viennent de tomber :

  • « Le 06 septembre la Cour d’Appel de Rennes a renvoyé deux ex-salariés de la coopérative Nutréa Triskalia devant un Comité Régional de Reconnaissance de Maladie Professionnelle refusant de reconnaître leur maladie professionnelle.
  • Le même jour un non-lieu était rendu dans l’affaire de Villeneuve sur Blaye où un épandage de pesticides avait provoqué des malaises parmi des élèves scolarisés dans l’école jouxtant les vignes traitées.
  • Le 21 septembre la Cour d’Appel de Bordeaux a refusé la reconnaissance post mortem de maladie professionnelle dans l’affaire Bibeyran ».

Une marche blanche dans le Médoc pourquoi ? Selon ces organisations, c’est un « territoire où un certain lobby viticole use de tout son poids économique pour maintenir invisibles et inaudibles toutes les victimes des pesticides. »

Mais aussi pour elles ce « cette série de décisions pose un problème grave ! Ajoutés à une législation insuffisante quant à la protection des populations et des travailleurs des vignes, à la soumission gouvernementale face aux demandes de l’agriculture intensive, ces messages adressés à la société civile sont inquiétants pour l’avenir. Si sur ces trois affaires, aucune n’aboutit à une condamnation des coupables, quelle victime peut donc encore espérer justice et réparation ? »

Et de demander « aux pouvoirs publics de reconnaître les préjudices sanitaires supportés par les travailleurs agricoles, et d’ouvrir les tableaux de reconnaissance en maladies professionnelles ».

Tout en soulignant l’urgence de préserver « les populations environnantes – en particulier les enfants – afin qu’elles ne se retrouvent plus « prises en otage ».  « Enfin, nous souhaitons que les viticulteurs qui ont choisi de convertir leur exploitation en agriculture biologique soient soutenus, et encouragés ».