16 Nov

La tradition du Beaujolais Nouveau a été respectée…même à Bordeaux

Partout en France et dans le monde, on a fêté l’arrivée du ou des beaujolais nouveau(x). A deux pas de Bordeaux, le Café de la Gare de Saint-André-de-Cubzac a joué le jeu avec Jean-Jacques Tachoire qui a honoré de sa présence l’établissement et fait dégusté un Beaujolais-Villages nouveau.

Jean-Jacques Tachoire faisant déguster le Domaine Grange Masson © JPS

Jean-Jacques Tachoire faisant déguster le Domaine Grange Masson © JPS

« Le Beaujolais Nouveau ou les Beaujolais Nouveaux aujourd’hui, c’est un événement incontournable, surtout en région parisienne. Ca démarre tôt le matin et dure toute la journée, autrefois c’était une tradition qui durait un mois, aujourd’hui une semaine », me précise Jean-Jacques Tachoire.

IMG_1955Jean-Jacques Tachoire était prévôt de l’Ordre des compagnons du Beaujolais le « Devoir Parisien ». Son mouvement avait été créé en 1947, avec le renouveau des confréries vineuses. Connaissant Jean Lissague, du temps où il était directeur du syndicat viticole de Blaye, c’est tout naturellement qu’il lui a proposé d’animer son nouvel établissement le Café de la Gare à Saint-André-de-Cubzac le jour de sortie du Beaujolais : « je lui ai proposé de sortir ma tenue de la naphtaline ».

Jean Lissague est cette fibre de vigneron, à la tête des marques Grand et Petit Secrêt, qui aime le festif et ces fêtes vigneronnes qui célèbrent l’arrivée du vin nouveau, et peu importante qu’il vienne d’une autre région viticole. Il a ainsi sélectionné le Domaine Grange Masson, en plein coeur des Beaujolais Villages, à Saint-Etienne des Ouillières.

IMG_1954Ce Beaujolais Nouveau, c’est surtout « un beau battage médiatique » selon Jean-Jacues Tachoire, « sortir le même jour à la même heure dans le monde entier le beaujolais nouveau, ça c’est le jeu ! » et un exploit aussi.

Jean-Jacques Tachoire aime ainsi faire vivre cette belle tradition française qui perdure, « ce soir je vais passer ici mais aussi je vais promener ma tenue et mon chapeau sur Blaye ». Cela méritait bien un coup de projecteur et coup de chapeau de Côté Châteaux.