C’est une cuvée qui sent la victoire en finale de la Coupe Davis. Et on la doit non pas au Coq Sportif mais à Rhonéa qui lance une cuvée Made In Ventoux spéciale sports d’hiver. Un petit clin d’oeil envers nos tennismen.
En cette fin d’année et à l’approche des sports d’hiver, la cuvée Made In Ventoux de Rhonéa revêt son bonnet tricolore. Un clin d’oeil après la victoire de nos tennismen ce week-end pour la 10e Coupe Davis française.
Même si le coup n’était pas joué d’avance, Rhonéa surfe sur ce retentissement et parle de son édition limitée de « Big Coq « aux sports d’hiver. Nul doute qu’après la raquette et le terrain dur, les raquettes et la neige molle s’imposent.
Véritable produit Made In France, fait maison par les artisans-vignerons de Rhonéa, Big Coq revendique fièrement ses origines tricolores, reflet du savoir-faire vigneron, de l’amour de notre pays et de la richesse de notre patrimoine viticole.
(l’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération)
Fiers de leur nouvelle identité dévoilée le mois dernier, lesVins Charentaiss’invitent ce week-end au festival « Gastronomades ». Demandez le programme.
A noter sur vos tablettes ces deux rendez-vous :
Les coups de cœur du public
Pour leur seconde participation aux « Gastronomades », les Vins Charentais vont à la rencontre des visiteurs et les invitent, pendant trois jours à enfiler leur costume de dégustateurs, pour élire leurs trois cuvées coups de cœur en rouge, rosé et blanc. La dégustation qui se déroulera à l’aveugle permettra à chacun de donner son avis en notant les qualités organoleptiques des vins. Chaque domaine lauréat sera labellisé « coup de cœur du public 2017. En 2016, 300 personnes avaient joué le jeu de cette dégustation inédite.
Où ? Espace des Vins Charentais, Stand n°3 – Halle du Champ de Mars
Quand ? du 24 au 26 novembre
Des ateliers pour les dégustateurs en herbe
Pour poursuivre l’échange avec le grand public moins initié, le syndicat des Vins Charentais joue la pédagogie et organise les 25 et 26 novembre, en alternance avec l’Interprofession du Pineau des Charentes, des Masterclass sur le thème de la découverte.
Objectif : s’initier à la dégustation et (re)découvrir les Vins Charentais.
Où ? Masterclass/Atelier découverte – Place des Halles
Là, on est dans la pureté ! Un design, une sobriété et un effacement devant le vin. L’idée est originale et elle vient de Bordeaux. Son inventeur Jean-Michel Marle. Un écrin qui va séduire de plus en plus, tant les professionnels du monde du vin que les particuliers, amateurs d’art, de design et de vin. Un concept en verre acrylique, d’une brillance exceptionnelle.
La Scena, ce n’est pas « un vulgaire » carton ou une caisse en bois; non, c’est autre chose, c’est une sorte de show-room intérieur. Elle offre un packaging de luxe qui permet de regarder, que dis-je d’admirer les flacons.
L’idée est partie de la volonté de révéler les bouteilles de vin pour les mettre en valeur. Elle accueille six bouteilles de 75 cl de formats variés, révélant leur beauté par sa transparence absolue et la pureté de ses lignes. « Une bouteille contient toujours une part de rêve ; j’ai voulu révéler cette beauté sur une scène transparente, chaque bouteille comme une sculpture entrant sobrement dans le monde du design », explique Jean-Michel Marle.
La Scena, c’est la meilleure amie du bois, elle révèle le mystère et glorifie les bouteilles », Jean-Michel Marle
Le concept s’est imposé, révélé à Jean-Michel Marle en 2014 à Bordeaux :« créer La Scena autour du vin était une évidence, comme la vision d’un coffret qui irait ensuite célébrer toutes les bouteilles du monde ».
Sa société, du même nom, il l’a créée en juillet 2015 : La Scena est ainsi devenue un hommage à la caisse bois 6 bouteilles de Grand Crus de Bordeaux, mais en enlevant le traditionnel pour le remplacer par le passionnel, dépoussiérant la bonne vieille caisse en bois…
« C’est un objet de présentation, de marketing, pour les professionnels mais aussi un bel objet pour les amateurs. Après avoir travaillé sur la capsule, sur la forme de la bouteille ou sur l’étiquette, ici à Bordeaux on a repenser la caisse, sans chercher à casser totalement les codes, mais plutôt présenter ces bouteilles comme des stars qu’on aime tous », me confie Jean-Michel Marle.
Et il y a déjà toute une gamme développée :Uno pour une bouteille, Duo et Trio, pour deux et trois, et Aria le coffret moulé 6 bouteilles comme une caisse bois, qui va aussi se décliner prochainement en 6 à plat…
Quant au prix, comptez 45€ pour uno et 120€ pour aria.
Voici une édition bien remplie. Pas moins de 51000 visiteurs ont participé au Festival la Gastronomie et de l’Art de Vivre. Voici le bilan chiffré de Bordeaux SO Good 2017. Une prochaine édition est déjà prévue du
BORDEAUX SO GOOD 2017 :
51 000 visiteurs dont près de 60% répartis entre les deux lieux principaux, la Grande Halle Gourmande du Hangar 14 (20000) et le Palais de l’Art de Vivre installé au Palais de la Bourse.
3600 Pass Privilège remis aux festivaliers ravis de découvrir les dégustations des pavillons partenaires : à l’instar du Pavillon de l’huître, du Pavillon du sucré, du Pavillon Best Ferrandi, le pavillon des restaurateurs (UMIH33) ou encore celui de Québec où ont pu être dégustés produits et recettes de qualité.
Plus de 100 chefs impliqués bénévolement et partenaires de Bordeaux S.O Good. : ils ont signé des banquets à 4 ou 6 mains, se sont prêtés au jeu des démonstrations culinaires, des animations insolites ou encore des cours de cuisine pour partager avec une grande générosité leur passion avec les festivaliers
Un parrain d’exception du parrain de cette édition, Pierre Gagnaire entouré de : Stéphane Carrade, Christopher Coutanceau, David Delieuvin, Julien Duboué, Vivien Durand, Philippe Etchebest, Arthur Fèvre, Daniel Gallacher, Christophe Girardot, Thierry Lalet, Jean-Denis Le Bras, Thomas L’Hérisson, Vincent Lucas, Nicolas Masse, Pierre Mirgalet, Pascal Nibaudeau, Victor Ostronzec, Michel Portos, Jean-Luc Rocha, leurs copains des Afamés ainsi que les québécois Arnaud Marchand, David Forbes et Mathieu Brisson et tous les autres… !
2 conférences couronnées de succès dont celle sur les accords mets et vins avec la participation du célèbre œnologue Michel Rolland et du sommelier international Enrico Bernardo.
A Vos Tablettes : prochain Bordeaux SO Good / 5e édition du 16 au 18 novembre 2018
La 157e vente des vins des Hospices de Beaune, célèbres enchères à des fins caritatives, a totalisé dimanche plus de 12,3 millions d’euros, un record historique, selon ses coorganisateurs.
La vente totalise 12.366.511 euros, soit « le meilleur résultat jamais réalisé pour la vente du Domaine des Hospices de Beaune », ont indiqué dans un communiqué
conjoint l’institution bourguignonne et la maison d’enchères britannique Christie’s. Le précédent record remontait à 2015 avec un total de 11,3 millions d’euros. La vente de 2016 avait enregistré environ 8,4 millions d’euros.
Agathe de Saint Céran, spécialiste du département Vin chez Christie’s, s’est félicitée de cet « excellent résultat » qu’elle a notamment attribué à « une salle active et dynamique » dimanche et à un « important travail de promotion dans le monde entier, à Paris, Londres, Shanghai, Hong-Kong, Tokyo, Los Angeles, Bordeaux et Beijing ».
Cette année, il y avait non pas une, comme d’habitude, mais deux « pièces des Présidents », issues de l’appellation Corton grand cru Clos du Roi, vendues au profit de trois
associations. Elles ont été adjugées à 420.000 euros, en deçà du record de 2015 de 480.000 euros au profit notamment des victimes des attaques du Bataclan et des terrasses à Paris survenus deux jours auparavant.
Les enchères se disputaient entre un acheteur au téléphone et un homme d’affaires chinois, Shek Kong Leung, client de la maison de négoce bourguignonne Albert-Bichot. A 410.000 euros, ce dernier allait perdre quand un acheteur brésilien, Alaor Pereira Lino, lui a offert d’ajouter 10.000 euros pour remporter le lot. En échange de cette généreuse contribution, M. Pereira Lino a demandé à son associé d’un jour de bénéficier d’une bouteille – « minimum » – sur les deux fûts adjugés.
La vente des Hospices, qui attire toujours de nombreux acheteurs étrangers, proposait cette année 787 pièces de vin contre 596 l’an dernier, de 50 cuvées (33 de rouge et 17 de blanc). Chaque pièce (tonneau) contient 228 litres.
Le domaine des Hospices, qui s’étend sur environ 60 hectares, s’est constitué au fil des siècles grâce à des donations. La recette des enchères est reversée à l’institution hospitalière des Hospices, fondée au XVe siècle.
Les sommeliers de Bordeaux avaient rendez-vous aujourd’hui du côté de Bordeaux Lac pour Exp’Hôtel, le salon de la restauration, de l’hôtellerie et des métiers de bouche. Leagh Barcley du Chapon Fin a remporté l’épreuve.
Un petit concours avait lieu aujourd’hui à Exp’Hôtel, le grand rendez-vous des professionnels de l’Hotellerie et de la Restauration. Parmi les disciplines à l’honneur, bien sûr la sommellerie pour laquelle le CIVB avait oraganisé un Trophée Michel Rolland.
C’est au final au Leagh Barkleydu restaurant le Chapon Fin qui s’est imposé devant Dimitri Nalin? 2e de la Grande Maison (Pierre Gagnaire-Bernard Magrez) et enfin devant Alexandre Morin, 3e ancien chef sommelier du Chapon Fin et du Point Rouge. Bravo à tous les 3. Le vainqueur a gagné un séjour d’une semaine à Hong-Kong pour les 20 ans de Vinexpo Asie.
Le monde du vin a appris avec douleur et regret le décès de Patrick Maroteaux, à l’âge de 67 ans, il était propriétaire du fameux château Branaire-Ducru. Olivier Bernard, le président de l’UGCB, Hervé Grandeau le président de la Fédération des Grands Vins de Bordeaux, Allan Sichel, président du CIVB, et Jacques Dupont lui rendent hommage.
Patrick Maroteaux est arrivé à Bordeaux, comme le souligne Olivier Bernard, « après une première vie professionnelle et industrielle dans le sucre. Sa famille a racheté le château Branaire-Ducru, 4e cru classé, en 1993 et à l’époque il ne connaissait à l’époque pas grand chose au monde du vin ».
Pour autant, on va lui confier la présidence de l’Union des Grands Crus de Bordeaux de 2000 à 2008. Dès le départ, il s’est beaucoup engagé :
C’était un homme avec beaucoup de qualités humaines, des principes, des valeurs et un engagement reconnu très tôt », Olivier Bernard président de l’UGCB.
Retrouvez Patrick Maroteaux dans ce reportage de Jean-Pierre Stahl sur le week-end des Grands Crus de Bordeaux qu’il avait créé en 2005 :
« Depuis plus de 20 ans, Patrick Maroteaux a donné sa vie à Branaire Ducru. Il est devenu passionné par ce métier. On lui a ensuite confié la présidence de l’appellation Saint-Julien, il aimait donner de son temps, de son énergie, c’était un fédérateur, il aimait bien rassembler autour d’idées fortes », me confie Olivier Bernard depuis le Japon, où il est en tournée en Asie avec 96 grands crus de Bordeaux durant 10 jours.
Hervé Grandeau s’incline également devant ce grand homme : « la Fédération des Grands Vins de Bordeaux est en deuil, on a une pensée très émue pour lui et sa famille. On a beaucoup appris de Patrick Maroteaux, c’était un membre du conseil d’administration. Il était très engagé au sein de la Fédération et il y représentait les Communales du Médoc pour lesquelles il prenait la défense et il portait une attention toute particulière. »
Patrick Maroteaux était un érudit, quelqu’un de brillant, il nous éclairait sur de nombreux sujets avec un certain recul, » Hervé Grandeau, président de la Fédération des Grands Vins de Bordeaux.
Pour Allan Sichel, le Président du Conseil Interprofessionnel du Vin de Bordeaux : « C’est très triste, tout le monde a appris cela avec beaucoup d’émotion. C’est quelqu’un qui laissera des traces, il était apprécié de tous les opérateurs qui l’ont côtoyé. Il nous avait présenté François-Xavier, son fils, qui va lui succéder. »
« Patrick était très apprécié de la filière, lui-même venait d’une autre filière, celle du sucre. Il a appris très vite et s’intéressait de tout ce qui se passait. Il a toujours eu un esprit collectif. »
Il a toujours été très impliqué, n’hésitait pas à bousculer un peu, quand il parlait c’était toujours pertinent, il avait cette fraîcheur de pensée et ce dynamisme », Allan Sichel président du CIVB.
Mon confrère et ami Jacques Dupont, journaliste et critique du Point, se rappelle surtout de ses débuts :« je l’ai connu quand il s’est installé. Il avait tout le confort et venait de l’industrie du sucre où il avait aussi été président de la filière. Il a décidé de changer de vie, dans le Médoc des années 80, pas aussi fun qu’aujourd’hui. Et reprendre Ducru n’était pas très facile. On pensait que c’était un type qui investissait et n’allait pas s’en occuper. Mais il posait des questions et savait ce qu’il voulait faire comme type de vin. On était content de se voir et de discuter ensemble.
Il sortait de l’argile de la Brie et s’est fondu dans les Graves, il est devenu un Médocain pur jus », Jacques Dupont du Point.
« C’était un organisateur, un vrai chef d’entreprise, il n’a pas fait flambé son vin, il l’a géré comme un placement intelligent.C’est quelqu’un que j’aimais beaucoup et qui a doublement réussi. Et de savoir que son fils François-Xavier allait être là et reprendre, ça lui a fait du bien. C’est une sacrée réussite, c’est la projection vers l’avenir qui me semble formidable. »
Et Olivier Bernard de me rappeler : « c’est lui aussi qui a eu l’idée que l’Union des Grands Vins de Bordeaux rejoigne comme mécène bâtisseur la Cité du Vin. C’était quelqu’un de tourné vers les autres. » Patrick Maroteaux était originaire de Picardie et « il aura marqué le paysage de Bordeaux par son ouverture d’esprit. A Bordeaux, on a aussi besoin des gens qui arrivent de l’extérieur, des gens solides, avec des valeurs et notamment familiales. »
« Jeudi, on va monter à Séoul en Corée du Sud une petite cérémonie de recueillement, le jour de son enterrement, en mémoire de Patrick », conclue ainsi Olivier Bernard le président de l’UGCB.
Côté Châteaux présente ses plus sincères condoléances à sa famille.
La cérémonie religieuse aura lieu le jeudi 23 novembre à 10h30, en l’église de Saint-Julien-de-Beychevelle (33).
Une vingtaine de banquets étaient organisés hier soir, partout dans la ville. Une centaine de chefs sur le pont pour cette nouvelle Nuit des Banquets dans le cadre de Bordeaux SO Good. Des lieux insolites pour certains et même un « banquet de la mer » sur la Garonne par Christopher Coutanceau et Stéphane Carrade.
Embarquement immédiat à 20 heures, ce samedi soir, sur le Sicambre. A bord, deux grands chefs pour une croisière délicieuse qui va durer environ 2h30.
Mais pour commencer les festivités, les deux chefs avaient réalisé d’exquises petites bouchées à 4 mains, histoire de faire saliver les convives avec l’assortiment d’une dizaine d’amuse-bouches sur le thème de la mer.
Ce dialogue entre le chef de la Rochelle Christopher Coutanceau et Stéphane Carrade, le chef du Skiff Club (restaurant de l’hôtel Ha(a)ïtza au Pyla), incarne la cuisine de l’Atlantique. D’un côté la douceur du Bassin d’Arcachon incarnée par Stéphane Carrade et de l’autre la cuisine marine généreuse et inventive, que sublime Christopher Coutanceau. Ce dernier se définit comme le cusinier pêcheur : « , la pêche, c’est ma grande passion, je la pratique le dimanche et le lundi, suivant la houle. On pêche au leurre. Le bar, la carpe à la saison, le thon rouge aussi, avec des semi-rigides, entre les îles d’Aix, d’Oléron et l’île de Ré… »
Stéphane Carrade me confie que leur duo avait déjà sévi, il y a plus de vingt ans : « on a travaillé ensemble chez Jean Bardet à Tours, j’étais chef de partie puis second. C’est sympathique de se retrouver 20 ans après et de réaliser ce repas ensemble. »
Cette nuit des banquets est une ode à la gastronomie qui tend à se démocratiser. Ce qui rassemble tous ces convives, ce sont les plaisirs de la table et l’envie d’échanger autour de ces produits de différentes cultures et terroirs.
« Civet gourmand de homard breton au gingembre », par Christopher Coutanceau
Pour bien démarrer démarrer ce concert de la mer :« une huître tiède au beurre de citron vert et caviar », suivi par un « civet gourmand de homard breton au gingembre », signés par Christopher Coutanceau (2 étoiles au Michelin), et pour continuer « pavé de maigre de ligne, sauce homardine au corail d’oursin, mousseline de cerfeuil tubéreux et cèpes à la pékinoise » par Stéphane Carrade (1 étoile au Michelin)…
Et enfin en dessert des meringues aux algues garnies d’une ganache dulcey, crème à l’avocat, suprême et sorbet à l’orange » par Adrien Salavert et Christopher Coutanceau.
C’était ce Jeudi soir un des moments exquis de Bordeaux, Noël avant Noël, avec la dégustation des Crémants de Bordeaux qui pourront figurer sur les tables de fêtes. Car les crémants sont aujourd’hui de bonne tenue, ils se mettent sur leur 31 et rivalisent allègrement avec certains champagnes.
On avait mis les petits plats dans les grands, le crémant coulait à foison (contre des jetons de Casino à l’emblème des Vins de Bordeaux), il ne manquait finalement que le DJ et la boulle à facettes…
C’est que de grands noms de la distribution de vins en France étaient aussi présents et notamment Philippe Castel et sa fille Aurélie. Ce n’est pas étonnant car depuis 2015, la Maison Castel s’est lancée dans le Crémant et en produit aujourd’hui 600000 bouteilles, presque 10% de la production de crémants de Bordeaux. Une jolie coïncidence voulait qu’en ce jour de bulles, Castel Frères soit pour la 2e année consécutive couronné par l’IWSR comme n°1 leader des marques de vins au monde avec plus de 24,9 millions de caisses de 9 L commercialisées en 2016 !
Pour Dominique Furlan, le nouveau président de la Section des Crémants de Bordeaux :« c’est Castel qui va faire progresser l’appellation, même si on part de loin et on ne représente que 1% de la production bordelaise avec 60000 hectolitres. Ces opérateurs de poids sont les bienvenus. »
Les Crémants de Bordeaux ne sont plus si confidentiels que cela même s’ils accusent un gros retard sur les Crémants d’Alsace, ils sont aujourd’hui une centaine de producteurs répartis sur 800 hectares, surtout dans l’Entre-Deux-Mers. La production avoisine les 8 millions de bouteilles, un cap déjà passé sous la précédente présidence du pétillant Lionel Lateyron.
Cette 5e Bubble Party, c’est l’occasion de déguster les crémants qui vont être mis en marché en fin d’année, élevés 9 mois et 12 mois doivent être écoulés avant la mise sur le marché. C’est donc le 2016 qui était proposé ce jeudi soir à la dégustation de négociants, cavistes et amateurs de bulles.
Parmi l’assistance, un scénariste connu de la place de Bordeaux : Corbeyran qui vient de sortir son 8e opus de sa série BD Château Bordeaux qui s’intitule « le négociant ».« Le 9e est déjà écrit et en projet, ce sera le dernier sur « les primeurs » ». Cette série a été une véritable réussite puisqu’éditée à 350000 exemplaires sur les 7 précédents volumes. 2 autres surprises sont prévues dont Côté Châteaux vous réserve la primeur avec 2 nouveaux tomes de Château Bordeaux A Table, Corbeyran nous prépare un petit scénar croustillant avec la gastronomie à l’honneur et bien sûr son héroïne Alexandra.
On pouvait aussi croiser Estelle Roumage, du château Latrille, qui ouvre le 28 novembre prochain « un Château en Ville ». La 1ère viticultrice à lancer à Bordeaux un bar à vins et une cave avec ses propres vins : « cela fait 7 ans qu’on a fait une boutique à la propriété, ça fonctionne bien, mais on n’arrive pas à attirer les Bordelais à Saint-Germain-du-Puch ». Nul doute que ça sera plus proche pour eux au 25 rue Saint James.
Quant aux crémants, nul doute aussi que les Bordelais y viendront et délaisseront, s’ils sont chauvins comme ils le prétendent, un instant les Champagnes ou leurs blancs et rouges : « on a besoin de ce produit pour sortir des sentiers battus des vins tranquilles pour une note festive. On voit de plus en plus de grands crus qui ajoutent à leur gamme des crémants de Bordeaux. Ce n’est pas rien. » Bien dit Dom ! Allez, et n’oubliez-pas, à la santé des Crémants, avec quelques bulles de Bordeaux pour les fêtes…
(l’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération)
Pierre Gagnaire succède à Michel Guérard comme parrain de la 4e édition de Bordeaux SO Good. Il livre ses impressions sur l’importance de cet événement. Il est l’invité de Parole d’Expert dans le blog Côté Châteaux.
Jean-Pierre Stahl : « Pierre Gagnaire, vous succèdez à Michel Guérard en tant que parrain de Bordeaux SO Good, qu’est-ce que cela vous fait ? »
Pierre Gagnaire :« D’abord cette anecdote : Michel Guérard, il y a 35 ans (lui ne se souvient pas, moi très bien), c’était à la grande époque de Gault et Millau au salon Baltard à Paris, il y avait une grande fête un peu comme aujourd’hui et on était une quinzaine de cuisiniers à faire des démonstrations et à faire déguster nos produits. Moi j’étais à côté de Michel et je me souviens il y avait une queue immense devant son stand et moi j’avais deux personnes qui se battaient en duel, il y a 40 ans ».
« Mais Michel c’est pour moi un immense Monsieur, pour nous tous, pour notre profession, et il y a 40 ans il était déjà une star. Il est toujours là et il continue à créer et à donner du bonheur, donc c’est vraiment un grand privilège de succéder à cet homme.«
JPS : « Bordeaux SO Good, c’est le festival de la gastronomie, c’est important pour tout le monde ? »
Pierre Gagnaire : » Oui, c’est important parce qu’on y parle de gastronomie, de bons produits. Les produits représentent une région, des savoir-faires la preuve evc l’Ecole Ferrandi derrière moi; on parle de bon, de beauté, de douceur, on parle d’artisans et d’agriculteurs et ça ne peut qu’être très positif tout cela. »
JPS : « On voit que c’est gastronomie, c’est vraiment fédérateur cela touche tous les âges… »
Pierre Gagnaire : « Oui la cuisine est devenue un phénomène social qui me sidère. Et c’est vrai que ce qui semblait normal pour des gens de ma génération comme une bonne tomate, un bon magret de canard ou un bon foie gras, aujourd’hui malheureusement ce n’est plus la normalité. Ce qui était normal il y a 20 ou 30 ans devient exceptionnel donc on en parle, on le défend, on a peur de le perdre d’où l’intérêt d’événements comme celui-là. »
JPS : « Ici, il y a la Grande Halle Goumande, mais on a aussi retrouver la Nuit des Banquets, qu’est-ce que cela représente pour vous cette Nuit des Banquets ? »
Pierre Gagnaire :« C’est un peu comme la Nuit des Musées ou la Nuit du Patrimoine, seulement ça se mange, ça se partage. ce sont des éclats de rire, du bon vin, de la convivialité. La table elle fédère, elle est un formidable lieu de rencontres. C’est la fête ».
JPS : « La table ou la bonne cuisine que vous exercez, elle passe par des bons produits qui peuvent être démocratisés mais les gens peuvent être éduquez, incités à venir à des grandes tables…? »
Pierre Gagnaire : « Il n’y a pas de grande table, il n’y en en a pas de petites, il y a des bonnes tables ! De bonnes tables où l’on a plaisir à s’assoir et en fonction de ce qui est servi, comme la civelle, banal il y a 30 ans c’est un produit de roi aujourd’hui. Ca donne envie aux gens dans tous les cas d’aller dans de bons restaurants, dans des lieux de qualité. Mais un restaurant ça peut être un pot-au-feu, un plat très convivial aussi, pas forcément ce que je défend moi, une forme d’excellence qui est à travers un geste, plus à travers un produit. »
Regardez l’interview de Pierre Gagnaire réalisée par Jean-Pierre Stahl et Christèle Arfel :