30 Nov

Le Panthéon accueille Joséphine Baker, icône de la liberté

Quarante-six ans après sa mort en 1975, Joséphine Baker revient en pleine lumière mardi en entrant au Panthéon pour y rejoindre les grandes figures françaises grâce à sa vie « incroyable » d’artiste de music-hall, de résistante et de militante antiraciste.

« Me revoilà Paris »: l’une des plus célèbres chanson de la diva retentira à 17H30 pour lancer la cérémonie solennelle devant le grandiose édifice néo-classique, considéré comme « le temple laïc de la République ». Femme, noire, artiste de scène et née à l’étranger, Joséphine Baker ne sera que la sixième femme – sur 80 personnages illustres – à y entrer après Simone Veil en 2018.

« Ca va être mémorable » avec de « la joie et de l’excitation », espère Brian Bouillon-Baker, l’un des 12 enfants adoptés par Joséphine Baker, dont 11 sont toujours vivants. Avec eux, plusieurs centaines de personnes sont attendues, dont de nombreux jeunes, autour d’Emmanuel Macron qui prononcera un discours devant les portes du Panthéon.

L’intérêt est marqué également à l’international avec de nombreux journalistes de médias étrangers accrédités pour la cérémonie. A New York, l’emblématique gratte-ciel Empire State Building s’est allumé aux couleurs bleu blanc et rouge lundi soir pour honorer la diva née aux Etats-Unis.

Dans son discours, Emmanuel Macron rendra hommage à cette femme qui « a eu tous les courages et toutes les audaces« . « Elle est assez synthétique de ce qu’être française, elle qui était Américaine (…) Elle est impressionnante de modernité », a-t-il résumé dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux.

Le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal a également salué sur Europe 1 « un magnifique symbole »: « Joséphine Baker incarne l’amour de la France qui peut venir aussi de personnes qui n’y sont pas nées ».

A cinq mois de l’élection présidentielle, l’Elysée assure qu’il ne faut pas voir de message politique dans cette panthéonisation. « Il y a réellement un consensus très large » et « pas une voix ne s’est élevée » pour la contester, relève un conseiller, en présentant la cérémonie comme un moment « d’unité nationale ».

Dans l’opposition, Marine Le Pen s’est déclaré sur Sud Radio « très heureuse de l’entrée de Joséphine Baker au Panthéon ». « Elle disait « La France ce n’est pas mon pays d’adoption c’est mon pays tout court ». Elle a brillé dans sa défense de la France », a ajouté la candidate du RN. « Ma mère était une idéaliste qui voulait prouver que la fraternité universelle n’était pas une utopie », a résumé Brian Bouillon-Baker sur France Inter.

Née le 3 juin 1906 dans une famille pauvre de Saint-Louis (Missouri) d’une Amérindienne noire et d’un père d’origine espagnole, Joséphine Baker a rejoint Paris à 19 ans
pour tenter sa chance. Elle devient la vedette de « La Revue Nègre » au théâtre des Champs-Elysées en acceptant avec réticence d’apparaître seins nus.

« Si je veux devenir une star, je dois être scandaleuse », justifie-t-elle. « C’est la France qui m’a fait ce que je suis, je lui garderai une reconnaissance éternelle », affirme aussi celle qui se disait ravie d’être « devenue l’enfant chérie des Parisiens » et qui a obtenu la nationalité française le 30 novembre 1937.

« J’ai deux amours, Paris et mon pays », sa chanson la plus connue, sera d’ailleurs jouée par la Musique de l’armée de l’air à l’arrivée du cercueil au Panthéon. La dépouille de Joséphine  Baker ne sera pas dans le cercueil, puisque sa famille a décidé de la laisser reposer dans le cimetière marin de Monaco, aux côtés de son dernier mari et de l’un de ses enfants, non loin de la princesse Grace qui l’avait soutenue dans les dernières années de sa vie.

C’est donc un cénotaphe (tombeau ne contenant pas le corps) qui sera installé dans le caveau 13 de la crypte, où se trouve déjà l’écrivain Maurice Genevoix,
entré au Panthéon l’an dernier.

Symboliquement, ce cénotaphe a été rempli de poignées des quatre terres qui « étaient chères à Joséphine Baker »: sa ville natale de Saint-Louis, Paris où elle connut la gloire, le château des Milandes (Dordogne) où elle installa sa tribu « arc-en-ciel », et Monaco où elle termina sa vie.

AFP

29 Nov

Edouard Philippe et Alain Rousset inaugurent la winery château Fleur de Lisse

C’était vendredi soir, une inauguration en grandes pompes du château-winery Fleur de Lisse à Saint-Emilion et de son nouveau chai, une propriété de la famille Teycheney. Une inauguration assurée par l’ancien Premier Ministre Edouard Philippe et le président du Conseil Régional de Nouvelle-Aquitaine Alain Rousset.

L’inauguration vendredi soir de la winery © château Fleur de Lisse par Edouard Philippe et Alain Rousset avec Caroline Teycheney

Plus qu’un château, une « winery », à l’instar des wineries américaines ou espagnoles, c’est ainsi que caractérise Caroline Teycheney ce nouveau concept en terre saint-emilionnaise à Saint-Hypolite : « c’est un lieu dans lequel le visiteur découvre un univers de savoir-faire et de passion. La winery de château Fleur de Lisse a été conçue pour partager une variété d’expériences. Nous tenons à la présence des Bordelais, ils apporteront l’atmosphère locale que recherchent nos visiteurs. « 

La famille Teycheney a rassemblé sous le nom des vignobles Jade 32 hectares de vigne à Saint-Emilion, en biodynamie, 3 domaines à savoir les châteaux Fleurs de Lisse, l’Etampe et Fontfleurie. La réfection de Fleur de Lisse a été confiée au cabinet Goldfinger Architectes, de Thomas Chlebowski ainsi qu’à l’architecte d’intérieur Sybille Holmberg, avec comme cahier des charges d’intégrer le bâtiment de 115 mètres au paysage de Saint-Emilion, classé au Patrimoine mondial de l’Unesco.  » Les constructions s’inscrivent dans la continuité de l’existant, tout en apportant un souffle nouveau, une vision contemporaine de l’architecture viticole. Le dessin  des façades et les jeux d’ombres et de lumières permettent au Château Fleur de Lisse de s’imposer comme un repère visuel dans son environnement, de jour comme de nuit. »

Cuvier du © château Fleur de Lisse des Vignobles Jade – François Blazquez

Le Cuvier incarne à lui seul la démarche de Caroline et Patrick Teycheney avec des matériaux ce pointe entre esthétisme, hygiène, ergonomie et technicité, des matériaux écoresponsables, une création confiée au concepteur italien Defranceschi, supervisée également par l’oenologue du domaine Jean-Claude Berrouet et le directeur d’exploitation de ces 32 hectares des vignobles Jade, Nicolas Géré.

Parmi les réalisations à souligner, outre des cuves compartimentées habillées d’inox irisé, la création d’une passerelle inédite reliant les différentes cuves entre elles;  le sol du cuvier et de la passerelle sont revêtus du même granit qui permet aux équipes du chai de pouvoir se déplacer en toute sécurité; de l’autre côté les cuves béton historiques ont été harmonisées à la cuverie contemporaine, grâce à des garde-corps en inox qui s’intègrent parfaitement à la passerelle. La découverte de cet ensemble, sous une charpente en bois de chataigner naturel en forme de coque de bateau inversée, immerge le visiteur dans le monde du vin.

Ce chai, qui regroupe la réception de vendange, le cuvier, le chai d’élevage, le stockage des bouteilles et leur conditionnement, a également été pensé pour que le public puisse vivre une expérience immersive afin de découvrir le métier de vigneron biodynamic et de pouvoir déguster avec un nouveau bar à vin.

28 Nov

Le team DA Racing-GDM du e-Trophée Andros 2022 à l’honneur au château Pavie à Saint-Emilion

Un vendredi pas comme les autres. 3 équipes et leurs super bolides engagés dans le prochain e-Trophée Andros étaient présentés sur le parvis du château Pavie, 1er cru classé A de Saint-Emilion en Gironde. Des équipes qui savent manoeuvrer sur la glace, avec le champion de l’an dernier et détenteur de 5 titres JB Dubourg et Romain Grosjean, ce dernier a été intronisé par la Jurade de Saint-Emilion.

Les 3 voitures engagées par le team DA Racing-GDM sur le e-Trophée Andros 2022 © DAR – Sébastien Duvergé

Vendredi en fin de matinée, le château Pavie, 1er cru classé A de Saint-Emilion, accueillait une jolie écurie sur le parvis du château… 3 voitures racées du Team DA Racing-GDM (2 Renault Zoé et l’AS 01 DDM) qui vont courir à partir du 5 décembre le célèbre e-Trophée Andros, ainsi que l’ensemble des équipages.

Cette année GDM Pellets (spécialiste de la transformation de bois en granulés) s’est associé à DA Racing, présent depuis 15-16 ans sur le Trophée et qui a déjà décroché 5 titres avec JB Dubourg, pour monter un « dream team », une écurie de choix.

Romain Grosjean, intronisé par la Jurade de Saint-Emilion entre Hubert de Boüard et Henrique Da Costa © DAR – Sébastien Duvergé

Romain Grosjean, bien connu en IndyCar, a choisi de piloter cet hiver l’Andros Sport GDM en catégorie Elite Pro : « je suis ravi de retrouver le DA Racing et la famille Dubourg avec qui j’ai disputé toutes mes courses sur glace. Je suis également très heureux de porter les couleurs des Granulés du Limousin, une entreprise qui me tient particulièrement à coeur dirigée par Guillaume Moreau qui était mon équipier en monoplace. »

J’ai toujours aimé le pilotage sur glace et lorsque l’occasion de retrouver le e-Trophée Andros s’est présentée, je n’ai pas hésité une seconde. Je suis impatient de découvrir la nouvelle génération des voitures du e-Trophée Andros, elles affichent des performances impressionnantes sur la glace ! » Romain Grosjean.

« Sportivement, j’ai souvent eu l’occasion de signer de bons résultats sur le Trophée, mais je dois d’abord appréhender ce nouvel environnement avant d’avoir quelques ambitions. Je serai engagé sur les deux premières courses de la saison à Val-Thorens puis en Andorre avant de prendre la direction des Etats-Unis pour préparer ma saison d’IndyCar avec le Team Andretti Autosport. »

Pour Henrique Da Costa, du château Pavie : « nous avons reçu avec plaisir la team DA Racing de Dominique Dubourg tout à fait amicalement au château Pavie car nous apprécions beaucoup Dominique. Nous partageons les mêmes valeurs de performance et d’exigence qui au quotidien nous mènent vers les plus hauts sommets. Si on doit faire une analogie avec la course automobile, château pavie est monté sur la première marche du podium en 2012 en devenant premier grand cru classé A. Cette présentation a été également l’occasion d’introniser Romain Grosjean dans la Jurade de Saint-Emilion, il a été très sensible à cette distinction… »

A ses côtés en Elite Pro également, Pierre-Louis Loubet, le pilote corse, membre de l’équipe de France FFSA Rallye : « je suis très heureux de participer au e-Trophée Andros et d’intégrer l’une des équipes qui a tout gagné sur la glace ces dernières années ». 

Plus jeune, avec mon père, j’étais allé voir le Trophée Andros à Isola 2000 et ça m’avait marqué. Je vais maintenant vivre ces sensations derrière le volant, je suis très impatient », Pierre-Louis Loubet

« Le pilotage de la ZOE Glace est totalement différent de ce que je connais en WRC, notamment avec les quatre roues motrices et directrices. Evidemment, il y a toujours des ambitions sportives, mais je dois dans un premier temps me familiariser avec cette nouvelle voiture. »

Gérald Fontanel et JB Dubourg ©  DAR – Sébastien Duvergé

Commentateur de grands prix de F1, Julien Fébreau compte bien faire un résultat sur le e-Trophée Andros dans la catégorie Elite, engagé sur l’Andros Sport GDM qu’il partage avec Romain Grosjean, il vise bien le podium dès son démarrage en Andorre. « Ce team est la référence absolue sur le Trophée Andros depuis de nombreuses années, que ce soit en thermique et maintenant en électrique. Je connais les méthodes de travail du DA Racing et le soin que l’équipe porte sur tous les détails qui permettent de faire la différence. C’est la première fois de ma carrière de « gentleman driver » que j’ai la chance de monter un programme « quasi complet ». En effet, je serai absent pour la première course à Val-Thorens. « 

Je suis très heureux de retrouver Romain et de partager ce moment. Mon objectif est de progresser course après course pour afficher une belle courbe de progression à Super-Besse, fin janvier, pour la dernière course de la saison. Si l’occasion se présente, je n’hésiterai pas à aller chercher un bon résultat », Julien Fébreau.

La voiture de Romain Grosjean l’Andros Sport AS01 GDM Granulés du Limousin ©  DAR – Sébastien Duvergé

Enfin Ludovic Gérhardi, vainqueur de la finale de la coupe de France des Rallyes en 2013, vainqueurs à 12 reprises en rallye, sera présent à Val Thorens dans la catégorie Elite : « le DA Racing fait partie aujourd’hui des meilleures équipes dans différentes disciplines et lorsque Dominique Dubourg m’a proposé de participer à la première manche du Trophée Andros à Val-Thorens, je n’ai pas hésité. Je vais avoir le privilège de partager la même voiture que Romain Grosjean, c’est un honneur. Cette nouvelle génération de voiture électrique offre des courses très relevées où le pilotage fait la différence. Je vais essayer de me battre pour une place sur le podium en Elite. »

La cérémonie s’est poursuivie avec une réception emmenée par la famille Perse et Henrique Da Costa au château Pavie en présence d’une centaine d’invités, une cérémonie toute en rouge et blanc avec la Jurade de Saint-Emilion qui n’a pas manqué d’introniser Romain Grosjean.

Et voici le calendrier du e-TROPHÉE ANDROS – TEAM DA RACING
4-5 décembre 2021 : Val-Thorens
17-18 décembre 2021 : Andorre
7-8 janvier 2022 : Isola 2000
15-16 janvier 2022 : Serre-Chevalier
21-22 janvier 2022 : Lans-en-Vercors
29 janvier 2022 : Clermont-Ferrand-Super Besse

Avec DA Racing, photos DAR-Sébastien Duvergé

26 Nov

Entre les allées de Tourny et la place des Quinconces, voici le renouveau de Bordeaux Magnum

C’est un endroit magique, idéalement situé, qui ces derniers temps était devenu comme la ville, une belle endormie. Bordeaux Magnum a décidé de relancer Bordeaux Magnum, d’étonner et d’offrir un concept innovant entre cave et bar à vin en plein coeur du triangle d’or, avec à sa tête Laurent Dumesny. Des ambitions affichées dès hier soir du côté de la rue Gobineau à Bordeaux.

Bordeaux Magnum, c’est une superbe cave centrale à Bordeaux, située juste derrière l’immeuble du Conseil Interprofessionnel du Vin de Bordeaux. Elle a déjà été rénovée, mais compte bien se relancer pour se démarquer des autres cavistes concurrents sur le même secteur comme la Vinothèque, Badie ou l’Intendant, à l’heure où les touristes étrangers leur avait fait défaut à cause de la crise sanitaire.

Bordeaux Magnum, 3 rue Gobineau entre les Allées de Tourny et les Allées de Chartres à Bordeaux

Hier soir, les responsables de Bordeaux Magnum (Groupe Ballande) avec toute leur équipe des caves Dock du Vin avaient décidé de marquer le coup auprès de leurs clients fidèles en lançant une belle soirée de dégustation. L’occasion de dévoiler à Côté Châteaux en exclu les projets de cette belle cave : « on réfléchit à apporter un plus sur les allées de Tourny, en plus du concept de cave », commentait en premier Pauline Madillac responsable Dock du Vin à Artigues-près-Bordeaux.

Laurent Dumesny, le tout nouveau directeur retail du Groupe Ballande, annonce ainsi les ambitions de sa maison : « on veut redoubler de moyens, car l’image du groupe Ballande est d’être un des moteurs de la place de Bordeaux avec 2 autres grandes caves » ( Vinothèque (Maison Dubos) et l’Intendant-Badie (groupe Duclot) ». Laurent Dumesny connaît bien la clientèle des toutes ces caves car lui-même a été 15 ans caviste et responsable chez Badie puis à l’Intendant.

On va récupérer une partie ici de la cave pour y faire des expositions et faire un bar à vin, bar à champagne, bar à rosé d’ici la fin de l’année. On travaille sur ce projet pour se différencier des 3 caves. C’est vraiment le renouveau de Bordeaux Magnum, on a de grands espoirs sur cette réorganisation », Laurent Dumesny.

« Je connais parfaitement le triangle d’or, j’étais à l’Intendant et chez Badie depuis 15 ans. J’ai une connaissance  que je vais apporter à la Maison Ballande. On va aussi développer les contacts avec tous les opérateurs, les restaurateurs. On a aussi de magnifiques caves en dessous qu’on va exploiter. »

Parmi l’offre de vins dans cette cave, ce sont au total 800 références qui sont proposées à la clientèle bordelaise, girondine, de touristes français ou étrangers… avec « 50% de vins de Bordeaux, de belles bouteilles de crus classés mais aussi de nombreuses pépites à découvrir, des Bourgognes, Vins de Loire et Côtes du Rhône. On veut aussi mettre l’accent sur les spiritueux et les champagnes, c’est la tendance du moment. On va aussi faire des bières locales, artisanales, car il n’y a vraiment aucune offre sur notre secteur. C’est donc une large gamme, éclectique. On veut vraiment présenter à la clientèle et aux touristes une gamme de vins français à dominante de Bordeaux mais aussi avoir de belles références hors Bordeaux. »

Justine Tesseron de Pontet Canet et Lise Latrille de Prieuré Lichine © JPS

Ce soir là, c’était l’occasion pour les fidèles de Bordeaux Magnum de déguster de très grands vins de Bordeaux, présentés par les responsables de ces châteaux, comme Justine Tesseron pour Pontet-Canet de Pauillac : « c’est une première, pour moi. C’est sympa de pouvoir faire vivre la vie locale. » A ses côtés, Lise Latrille du château Prieuré-Lichine à Margaux (qui fait partie du groupe Ballande (la famille Ballande était à la tête de mines de nickel en Nouvelle-Calédonie, c’est une holding très diversifiée aujourd’hui avec une quarantaine de structures.)) « On veut tous effectivement refaire vivre ce lieu. »

Parmi les autres pépites à la dégustation : le château La Conseillante à Pomerol, Léoville-Barton en Saint-Julien ou encore Cos d’Estournel en Saint-Estèphe.Mais aussi Jean Faux à Sainte-Radegonde, avec Victor Collotte qui représentait la famille propriétaire de cette pépite en Bordeaux Sup et en biodynamie depuis 4 ans et faisait déguster son 2016 (80% merlot-20% cabernet franc) : « mon père était tonnelier, il en vendait à tous les crus classés et il a été amené à faire du vin lui même. Moi j’ai étudié la viticulture et l’oenologie à Montagne, avant de partir en Afrique du Sud. je rêvais de voyager et de faire du vin à l’étranger. J’ai aussi fait la Nouvelle-Zélande,j’ai travaillé chez un bon viticulteur au Luxembourg ». 

Une soirée où on avait aussi fait la part belle aux champagnes, à l’approche des fêtes de fin d’année, avec les maisons Roederer, Leclerc Brillant, Langlet et Charles Heidsick.

En tout cas, un avant goût de cette belle cave à vin et bientôt bar à vins qui va s’animer de plus en plus. Ça bouge à Bordeaux… et à Bordeaux Magnum qui plus est.

25 Nov

Yann Arthus-Bertrand en Gironde : « une histoire d’amour » avec les vignerons du Blayais

L’auteur de « la Terre vue du Ciel », vendu à plus de 4 millions d’exemplaires et qui est réédité, est durant 3 jours en Gironde pour un shooting photos de vignerons de Blaye. Une rencontre formidable entre ce militant de la Terre, préservateur de ses écosystèmes et de l’homme, et ces vignerons qui incarne le monde paysan de la vigne.

Yann Arthus-Bertrand ou la sensibilité incarnée… Le célèbre photographe écologiste et humaniste était aujourd’hui à Saint-Ciers-sur-Gironde pour un shooting photo, sollicité par les vignerons de Blaye en Côtes de Bordeaux pour leur prochaine campagne.

Durant 3 jours, il va tirer des portraits de vignerons et de leur famille avec les accessoires qui vont bien, barriques, salopettes, ou encore leur chien, dans un mega studio photo au beau milieu du chai à barriques du Domaine du Cassard. Une belle entrée en matière pour lui également qui s’apprête à réaliser un film « France, une histoire d’amour ».

« C’est un travail que je fais depuis très très longtemps ça, depuis le début des années 90, au salon de l’agriculture, où je faisais des vaches, des cochons, des Français et des chevaux, et là on fait un film sur la France et on fait un test du film qu’on va tourner au printemps… », commente Yann Arthus-Bertrand. « Ce seront des centaines de personnes qui vont venir se faire photographier en famille, et j’adore faire cela. »

« Le syndicat de Blaye a souhaité que ce soit Yann Arthus-Bertrand qui fasse un reportage photos pour développer l’appellation Blaye Côtes de Bordeaux, donc je trouve cela vraiment magnifique, et en plus qu’ils aient choisi mon chai pour le faire, monter un studio photo dans le chai du Domaine du Cassard, je trouve cela super », explique Eric Billières vigneron du Domaine du Cassard.

De nombreuses familles de vignerons ont ainsi été mis en scène, dont la famille Baudet, 3 générations du château Monconseil Gazin à Plassac, avec Michel 94 ans, Jean-Michel 57 ans et Corentin 26 ans. « C’est un grand enthousiasme, une joie. On a une photo de mon arrière-arrière-grand-père qui a été prise en 1912, et bien je serai très heureux de garder une photo de Yann Arthus-Bertrand en 2021, de la lignée et surtout de mon père… », commente Jean-Michel Baudet du château Monconseil-Gazin.

« C’est impressionnant, parce que c’est un grand décor, c’est une personnalité quand même », poursuit Laetitia Mauriac du château La Levrette. Des instants d’émotion et des gueules de Bordeaux immortalisées par le plus humanistes des photographes.

« Allez la c’est la bonne photo, de l’amour ! Bien droit, un grand sourire ! Attention, on s’aime… »

24 Nov

Crémant de Bordeaux : de quoi vous obnu…buller pour les fêtes de fin d’année

Focus sur les crémants de Bordeaux, à l’approche de Noël et Nouvel An. Des vins plus facile à ouvrir parfois que du champagne plus onéreux, des crémants qui continuent à croître doucement mais surement, et de plus en plus à l’export.

En plein boom, le crémant de Bordeaux ! A Haux, en Gironde, Céline Lannoye a acquis en 2015 les crémants Ballarin pour créer sa propre marque les crémants Célène et aller explorer tant les marchés français (cavistes et restauration,  en plus de la grande distribution où Ballarin trônaît en bonne place) que les marchés mondiaux.

Dans sa cave souterraine, se reposent des milliers de bouteilles élevées au minimum durant 12 mois, et parfois bien plus, Céline Lannoye produit 1 million 300000 bouteilles et distribue dans 15 pays du monde entier.

Aujourd’hui, le crémant de Bordeaux, c’est un crémant qui s’exporte, et de plus en plus, avec à la fois des marchés traditionnels comme le marché allemand et des marchés un peu plus exotiques comme l’Australie, le Japin ou bien les Etats-Unis », Céline Lannoye des Crémants Celene.

« La force du crémant, c’est le rapport qualité prix… La majorité des bouteilles de crémant se situent aux alentour des 10 €, c’est là où on commence à trouver les premiers prix de champagne, mais à Bordeaux vous avez de très bons crémants… », poursuit-elle.

Précurseur avec des vins mousseux dès 1897, la famille Lateyron fait partie des 9 élaborateurs de crémants à Bordeaux. 300 vignerons en produisent désormais, selon la méthode traditionnelle ou dite « champenoise » « C’est un procédé que l’on appelle le dégorgement qui consiste à glacer le goulot de la bouteille, pour l’expulser et expulser le dépôt, et y ajouter une liqueur de dégorgement, qui permettra son dosage en brut ou en demi-sec, » commente Lionel Lateyron des Crémants Lateyron.

A Bordeaux, 7,5 millions de bouteilles sont produites chaque année, avec de nouveaux consommateurs et des clients fidèles… « On est habitué à boire du crémant, surtout pour les fêtes de fin d’année, …ca fait plaisir aux amis… », commente Jean-Pierre Suhas de Bordeaux venu s’approvisionner pour les fêtes.

Depuis une dizaine d’années, on peut constater que le volume produit a été multiplié par trois, en chiffres ce sont 50 000 hectolitres, de production et à l’export c’est à peu près 20% qui partent principalement en Asie et notamment au Japon. »

Après une année 2020 où une baisse de 6% avait été enregistré pour les effervescents, l’avenir semble à nouveau radieux pour ces vins pétillants tous confondus selon une étude de l’IWSR qui devrait augmenter de 5% par an  jusqu’en 2025.

Regardez le rportage de Jean-Pierre Stahl, Laure Bignalet et Stéphanie Plessis : 

22 Nov

L’image du jour : Malartic-Lagravière et Scarlett Johansson à l’honneur lors de l’ American Cinematheque Award

Scarlett Johansson posant avec un flacon de Malartic-Lagravière et avec Véronique Bonnie, lors d’une soirée de gala jeudi dernier à l’occasion de la remise du prix du 35e American Cinematheque Award. Voici une image qui a fait le tour du monde et des réseaux sociaux. 

Scarlett Johansson lors de la soirée avec © Malartic-Lagraviere- Bryan Beasley

C’est une récompense immense chaque année que reçoit un(e) acteur (trice) du 7e art pour l’ensemble de sa carrière. Cette année, c’est Scarlett Johansson, actrice américano-danoise, (Avengers, Lucy, Black Widow) qui l’a reçue en ce jeudi 18 novembre.

Partenaire de cette 35e soirée, le château Malartic-Lagravière, propriété de la famille Bonnie en Pessac-Léognan, a eu de son côté l’immense honneur de voir l’un de ses magnums dédicacé par l’actrice et gravé en son nom. Il sera offert à Solar Responders, la fondation caritative que l’actrice dirige avec son frère jumeau Hunter.

Cette soirée organisée au Beverly Hilton Hotel a rassemblé quelques 700 convives de la famille, des amis et des célébrités du monde du cinema, qui tous ont pu apprécier les vins de ce château de Pessac-Léognan, un Malartic-Lagravière 2016 blanc et un rouge de 2014; une belle opportunité pour investir le marché américain, qui représente le 1er marché consommateur au monde en volume.

21 Nov

161e enchères des Hospices de Beaune : record battu, 800000 € pour la Pièce du Président

La 161ème vente aux enchères des Hospices de Beaune, qui sert de premier indicateur aux cours des grands crus de Bourgogne, a été marquée par une flambée des prix dimanche, après une année difficile marquée par une récolte historiquement faible. Le clou des enchères, la « Pièce de Charité », ou « Pièce du Président », un fût de Corton Renardes Grand Cru, est parti à 800.000 euros (hors frais) contre 660.000 l’an dernier.

 

« Ca, c’est un vrai chiffre! C’est historique », a lancé l’acteur Pio Marmai qui a animé cette vente comme un bonimenteur professionnel, aux côtés de Jeanne Balibar.

Cette année, le bénéfice est destiné à « Solidarité Femmes », un réseau associatif dédié aux victimes de violences conjugales, et à l’Institut Curie, pour la recherche contre le cancer du sein.

Lots après lots, les offres se sont envolées dès le début de la vente caritative la plus ancienne et la plus célèbre du monde, les hausses dépassant parfois les 80%, selon les premiers calculs des experts.

Avec une récolte réduite de moitié du fait des caprices de la météo, seulement 349 « pièces » de primeurs rouge et blanc de Bourgogne, des fûts de 228 litres correspondant à 288 bouteilles, étaient proposées aux acquéreurs – contre 630 l’an dernier.

« Ce millésime 2021 est à l’image d’une année marquée par un environnement hostile et à la fin par la fierté d’avoir surmonté les difficultés« , a déclaré le directeur
des Hospices civils de Beaune, François Poher, à l’ouverture des enchères.

Le domaine des Hospices de Beaune qui réunit sur 60 hectares les plus grands crus de Bourgogne (pommard, volnay, meursault, chassagne-montrachet, corton, pouilly-fuissé, mazis-chambertin…) a vu ses rendements baisser « à 14 hl/ha, contre 30-35 d’habitude », selon la régisseuse Ludivine Griveau.

« Les prix vont monter« , avait prédit Hans Berchtold, un restaurateur suisse venu déguster les crus à la cuverie des Hospices où sont entreposés les tonneaux.

Cette année, ce professionnel de Bâle (Suisse) a renoncé à enchérir seul comme il le fait depuis huit ans: il a prévu de passer par un courtier et de s’associer avec « deux ou trois copains » pour pouvoir acquérir un des lots, dans l’idéal, « un Volnay ou un Pommard ».

Les prix des primeurs 2021 ont flambé dès les premiers lots, traditionnellement des Beaune Premier Cru, Cuvée des Dames Hospitalières, du nom des religieuses qui s’occupèrent des malades dès la fondation des Hospices en 1443, au coeur de la Bourgogne.

Avec la crise des vocations, il ne reste que quatre soeurs aujourd’hui: « les deux plus âgées ont 100 ans, les deux autres 90 et 75 ans », explique Chantal Leroux,
une bénévole de 72 ans qui circule dans les rues de Beaune en habit religieux pour la plus grande joie des touristes amateurs de selfie.
VENTE MEMORABLE

Les équipements hospitaliers de l’institution fondée au XVème siècle et l’entretien du patrimoine sont financés par le bénéfice des enchères annuelles.

« Cette année, la vente est mémorable », s’est enthousiasmée une des commissaires priseurs devant la salle d’environ 500 acquéreurs complétée par des clients à distance
représentés par des courtiers.

La maison américaine Sotheby’s qui a repris cette année les enchères tenues depuis 2005 par sa concurrente britannique Christie’s a refusé de préciser le nombre d’enchérisseurs enregistrés.

Au total, les 630 pièces adjugées aux enchères de 2020, marquées par les restrictions sanitaires liées à la pandémie de Covid-19, avaient rapporté 13,4 millions d’euros
(sans frais), soit une moyenne d’environ 20.200 euros le tonneau. Il y a quinze ans, le prix moyen était de 4.803 euros, depuis les prix n’ont cessé de monter.

Ces enchères sont considérées par les experts comme un indicateur de prix pour les crus de Bourgogne même si, du fait de leur vocation charitable, les ventes dépassent généralement les cours habituels.

En progression constante à l’export, les vins de Bourgogne ont perdu environ la moitié de leur récolte cette année après un épisode de chaleur suivi de gelées au printemps, puis par un été très pluvieux : le volume attendu pour le millésime

2021 sera de 900.000 à 950.000 hectolitres contre 1,56 million en 2020, selon le BIVB.

AFP

Côté châteaux n°27 : spécial Jurançon, ou le savoir-faire de ces vignerons entre blancs secs et vendanges tardives

C’est une bouffée d’air pur qu’Alexandre Berne et moi-même nous vous offrons à l’occasion de ce 27e numéro de Côté Châteaux qui sera diffusé le 6 décembre sur France 3 NoA  à 20H05. Vous allez faire la connaissance de ces vignerons au caractère bien trempé de la cave de Gan et celle des vignerons indépendants de Jurançon. Un dépaysement assuré avec ces magnifiques coteaux de petits et gros mansengs coincés entre le château de Pau et la chaîne des Pynénées.

Côté châteaux  a toujours à coeur de faire découvrir de jeunes vignerons et pour l’occasion une jeune femme Camille Laplume à Monein qui est à la tête du Clos Laplume. « Ici, c’est une exploitation familiale, mon père a donné naissance il y a quelques années au Clos Laplume, et j’ai grandi là-dedans, donc c’est un métier de passion… »

Camille Laplume du Clos Laplume à Monein © JPS

« On a des vignes qui sont plantées dans le sens des côteaux, des vignes assez hautes, c’est vraiment la typicité du jurançonnais avec une grosse surface folaire, des vignes très espacées car nous on n’a pas d’enjambeur et un enherbement sur toute la parcelle…  En Jurançon, on a tout de même 2 cépages principaux, gros manseng et petit manseng, c’est vrai que le cépage phare c’est le petit manseng, des petites grappes avec des peaux très épaisses, qui permettent vraiment de concentrer les arômes, les sucres, et qui évitent la pourriture, cela donne des vins riches, gourmands, avec toujours de l’acidité, c’est toujours la marque de fabrique du Jurançon. Des vins moelleux avec toujours une pointe de fraîcheur en fin de bouche… »

Une production de vins moelleux, de vendanges tardives mais aussi de blancs secs : « c’est vrai que depuis quelques années, le Jurançon s’est tourné vers des blancs secs, on arrive à faire des vins gourmands, aromatiques, qu’on peut prendre à l’apéritif, mais aussi avec des poissons, des viandes blanches, des secs vraiment de grande qualité… »‘

 

François Ruhlmann, secrétaire général et  Philippe Somprou technicien viticole de la cave de Gan Jurançon © JPS

Et de nous projeter à la cave de Gan Jurançon, qui représente à elle seule la majorité des producteurs avec 800 des 1200 hectares de l’appellation et quelques 300 vignerons; nous y rencontrons François Ruhlmann, son directeur ou secrétaire général et  Philippe Somprou technicien viticole. « Les vendanges tardives, ce sont les ultimes vendanges en Jurançon, on est passé déjà deux fois dans le vignoble, une première fois début octobre pour prélever 30% sur les pieds pour faire des Jurançons secs, une 2e fois pour récolter 15 jours à 3 semaines plus tard des raisins qui auront muri un peu plus longtemps sur les ceps pour faire des Jurançons doux, et sur des parcelles qui le permettent comme celles-ci on a laissé un peu de raisin, mûrir encore plus longtemps, surmûrir se flétrir un peu et on vient les ramasser maintenant, avec précaution et sans en oublier pour faire les vendanges tardives, mention particulière de notre cahier des charges que l’on partage avec les vins d’Alsace. »

Un vignoble particulier avec des vignes très hautes comme le précise Philippe Somprou :« on a des lignes qui sont tenues de haut en bas, suivant la pente et ensuite quand la pente est trop importante, comme vous voyez sur le bas, ce sont des terrasses…

On fait des escaliers qu’on taille dans le sol pour arriver à planter toutes les vignes…Il y a un peu de vent du sud qui fait aussi la typicité du Jurançon, ca assèche le fruit et développe des arômes naturels qui sont plus denses. »

« On a sur cette année 2021 la chance de faire une belle récolte et avec la météo qu’on a eu, depuis 6 à 8 semaines, une récolte qui va être excessivement qualitative… »

Et de nous dévoiler le dernier centre d’embouteillage de cette vieille cave de Jurançon créée en 1949, il s’agit là d’une unité très moderne remontant à 2011 : « aujourd’hui en 2021, quand on travaille dans l’agroalimentaire, on est obligé d’avoir atteint un certain niveau de technologie, un certain standard de sécurité… Aujourd’hui, on tourne entre 4000 et 6000 bouteilles par heure, ce qui nous permet d’assurer la production de nos adhérents qui aujourd’hui se situe aux alentours de 5,5 millions de bouteilles.

Instant d’émotion également dans ce formidable chai à barriques circulaires où l’élevage de ces dignes vins de Jurançon se fait au rythme du groupe Nadau et d' »Aqueros Montagnos » « Ici on a théâtralisé un petit peu avec notamment l’éclairage, mais c’est surtout un endroit où on travaille, les barriques accueillent les vins, on change un tiers de notre parc tous les ans, il y a 400000 bouteilles dans ce bâtiment, essentiellement des petits mansengs, des vendanges tardives, qui ont besoin d’un temps d’évolution en bouteille pour trouver toute leur qualité…Ils vont rester ici entre 6 mois et un an, avant d’être étiquetés et proposés à nos clients », commente Bertrand Pedeflous responsable commercial. « Pour les 250 000 visiteurs qu’on reçoit chaque année, voir ce chai de vieillissement, c’est quand même une chance. » complète François Ruhlmann.

 La suite se poursuit forcément par une dégustation avec Pierre Mourterot et Alex Labordette, les adjoints au maître de chai, qui vont nous faire déguster leurs blancs secs et vendanges tardives…« La c’est un 100% gros manseng, c’est un cépage qui donne à nos vins une typicité, beaucoup de fruits exotiques, d’arômes floraux et en bouge ce côté fruit et ce plaisir qu’on a sur nos vins », commente Pierre sur ce Jurançon sec.

Et Alex de commenter la dégustation de vendange tardive, « Privilège d’automne, millésime 2018, avec des grains rôtis, dorés par le soleil, avec beaucoup de concentration, en sucre, mais pas que en arômes, en couleur, …des vins avec des nez très complexes, avec des arômes de fruits très mûrs, de fruits exotiques, de fruits confits, et en bouche des vins avec beaucoup de rondeur, des vins avec un potentiel de garde très longs, une quinzaine d’année, une vingtaine d’années, qui peuvent être dégustés à l’apéritif ou encore accompagner des fois gras… »

Didier Capdevieille, est l’une des figures du Jurançonnais, vigneron indépendant à Monein : « la ferme ici date de 1847, c’est plusieurs générations de Capdevieille qui se sont succédés, et moi j’ai repris la suite de mon oncle en 1993. J’ai fait ma première cuvée de Jurançon en 1995, et maintenant cela fait plus de 20 ans que je me débrouille tout seul ». Ce d’autant qu’il a obtenu le coup de coeur des 18e Best Of Wine Tourism 2022 en octobre dernier : « ça a été une très très belle surprise, je ne m’y attendais pas du tout et en fait le Best Of Wine Tourism, récompense les propriétés qui évoluent dans l’oenotourisme, nous sommes 3 dans le Béarn à être sorti du lot donc ça fait vraiment très très plaisir. »

Avec ses copains Nico et Benoît, de faire déguster ses cuvées de vins effervescenst : « c’est un peu la tendance, il faut savoir aussi sortir de l’appellation Jurançon, c’est pour cela que j’ai lancé du pétillant en brut et en demi-sec, pour satisfaire notre clientèle, c’est un vin plaisir, une méthode champenoise, élevée pendant neuf mois », une jolie gestation.. » « On sent bien les bulles fines, c’est très bon », commente Nicolas Meler.

Dernière escale à Geus d’Oloron, chez Germaine, avec Valérie Roger la cheffe de cet hôtel restaurant qui va proposer un accord met-vin de Jurançon :

« je vous aiu préparé comme un millefeuille de mousse de potimaron et de chocolat noire avec du piment béarnais, et quelques zestes de yuzu pour relever un peu la vendange tardive »…. Une belle variété de couleurs automnales.

Ne loupez pas ce numéro tout en saveurs et en couleurs de Côté Châteaux le 6 décembre 2021 sur France 3 NoA à 20h05, un numéro réalisé par Jean-Pierre Stahl et Alexandre Berne. Rendez-vous également le 12 décembre pour les portes ouvertes chez les vignerons indépendants de Jurançon et le 22 décembre à la Cave de Gan Jurançon.

20 Nov

L’ouvrage les Petites Mains de l’Ombre de Marie-Lys Bibeyran sélectionné au Gourmand Awards 2022

C’est une jolie histoire qui se poursuit pour Marie-Lys Bibeyran avec son livre publié il y a un an « les Petites Mains de l’Ombre, gestes & savoir-faire des vins du Médoc ». Elle a appris que son ouvrage allait concourir au printemps 2022 aux Gourmand Awards », un prix international qui récompense les plus beaux livres sur la gastronomie et le vin.

« J’ai l’immense honneur et la fierté de vous annoncer que pour les Gourmand Awards 2022, concours mondial équivalent des oscars au cinéma récompensant les plus beaux livres sur la gastronomie et le vin, la France sera dans la catégorie Livres professionnels sur le vin représentée par mon livre Les petites Mains de l’Ombre, Gestes & Savoir-faire des vins du Médoc, » commente Marie-Lys Bibeyran, son auteure.

Il y a 1558 sélections de 227 pays ou régions. C’est le maximum que nous ayons jamais eu. L ‘année dernière avait déjà vu une augmentation de 20%… Avec la pandémie, les gens reviennent à la cuisine et à la lecture… », selon Edouard Cointreau Fondateur et Président. « Au total, nous estimons qu’il y a maintenant plus de 100 000 livres sur la culture des aliments et des boissons chaque année, en version imprimée ou numérique,… il y en avait 25 000 lorsque nous avons commencé il y a 26 ans. »

Ce bel ouvrage qui pourrait être couronné par ces Gourmand Awards a été réalisé par Marie-Lys Bibeyran avec des photos en noir et blanc et des textes qui soulignent et rendent hommage  aux travilleurs des vignes du Médoc et de la viticulture en général. Un travail souvent méconnu et pas assez mis en valeur, qui permet à chaque château de donner naissance aux plus grands mimllésimes , grâce à ce travail qui s’échelonne sur les 4 saisons.

Un grand bravo à Marie-Lys Bibeyran, pour les Petites Mains de l’Ombre qui met à l’honneur et fait sortir ces travailleurs au grand jour.