20 Nov

L’ouvrage les Petites Mains de l’Ombre de Marie-Lys Bibeyran sélectionné au Gourmand Awards 2022

C’est une jolie histoire qui se poursuit pour Marie-Lys Bibeyran avec son livre publié il y a un an « les Petites Mains de l’Ombre, gestes & savoir-faire des vins du Médoc ». Elle a appris que son ouvrage allait concourir au printemps 2022 aux Gourmand Awards », un prix international qui récompense les plus beaux livres sur la gastronomie et le vin.

« J’ai l’immense honneur et la fierté de vous annoncer que pour les Gourmand Awards 2022, concours mondial équivalent des oscars au cinéma récompensant les plus beaux livres sur la gastronomie et le vin, la France sera dans la catégorie Livres professionnels sur le vin représentée par mon livre Les petites Mains de l’Ombre, Gestes & Savoir-faire des vins du Médoc, » commente Marie-Lys Bibeyran, son auteure.

Il y a 1558 sélections de 227 pays ou régions. C’est le maximum que nous ayons jamais eu. L ‘année dernière avait déjà vu une augmentation de 20%… Avec la pandémie, les gens reviennent à la cuisine et à la lecture… », selon Edouard Cointreau Fondateur et Président. « Au total, nous estimons qu’il y a maintenant plus de 100 000 livres sur la culture des aliments et des boissons chaque année, en version imprimée ou numérique,… il y en avait 25 000 lorsque nous avons commencé il y a 26 ans. »

Ce bel ouvrage qui pourrait être couronné par ces Gourmand Awards a été réalisé par Marie-Lys Bibeyran avec des photos en noir et blanc et des textes qui soulignent et rendent hommage  aux travilleurs des vignes du Médoc et de la viticulture en général. Un travail souvent méconnu et pas assez mis en valeur, qui permet à chaque château de donner naissance aux plus grands mimllésimes , grâce à ce travail qui s’échelonne sur les 4 saisons.

Un grand bravo à Marie-Lys Bibeyran, pour les Petites Mains de l’Ombre qui met à l’honneur et fait sortir ces travailleurs au grand jour.

Vin: les enchères des Hospices de Beaune prévues dimanche

Négociants, importateurs et acheteurs du monde entier sont attendus dimanche pourles enchères caritatives des Hospices de Beaune, considérées par les experts comme un baromètre international pour le marché des vins de prestige.

La foule devant les Hospices de Beaune en 2019 pour suivre en direct la vente des vins grâce à la retransmission de France 3 Bourgogne Franche Comté © Samuel Peltier

Alors que les caprices de la météo ont considérablement réduit les volumes du millésime 2021 en Bourgogne, le maire de Beaune Alain Suguenot espère voir « s’enflammer » ces enchères annuelles au profit de « nobles causes », comme il l’écrit dans le catalogue de présentation de Sotheby’s. La maison américaine rachetée par le magnat français des télécoms et des médias, Patrick Drahi, prend cette année le relais de sa concurrente britannique Christie’s qui pilotait depuis 2005 la vente prestigieuse. Son objectif: développer ses ventes de vins en France.

Signe des temps, seulement 349 « pièces » de primeurs rouge et blanc, des fûts de 228 litres correspondant à 288 bouteilles, seront proposées cette année aux acquéreurs sous les halles de Beaune – contre 630 l’an dernier. Le clou des enchères, la « Pièce de Charité », ou « Pièce du Président », sera un fût de Corton Renardes Grand Cru, vendu au profit de « Solidarité Femmes », un réseau associatif dédié aux victimes de violences conjugales, et de l’Institut Curie, pour la recherche contre le cancer du sein.

En 2020, c’est un acheteur chinois qui avait acquis la « Pièce du Président » pour 660.000 euros. Le précédent record, 480.000 euros remontait à 2015, grand millésime. Au total, les 630 pièces adjugées aux enchères de 2020, marquées par les restrictions sanitaires liées à la pandémie de Covid-19 avaient rapporté 13,4 millions d’euros (sans frais) -soit une moyenne d’environ 20.200 euros le tonneau. Les bénéfices de la vente sont destinés à l’entretien du patrimoine et à la modernisation des équipements hospitaliers de l’institution fondée au XVe siècle.

PLACEMENT EN VOGUE

Comme le veut la tradition, la première pièce proposée aux enchères dimanche sera un Beaune Premier Cru, Cuvée des Dames Hospitalières, du nom des religieuses qui
s’occupèrent des malades dès la fondation des Hospices en 1443. Mise à prix: entre 8.000 et 12.000 euros, selon le catalogue de Sotheby’s.

Créée en 1959, la vente des Hospices de Beaune est considérée par les experts comme un indicateur de prix pour le nouveau millésime en Bourgogne même si, du fait de sa vocation charitable, ses ventes dépassent généralement les cours habituels.

Alors que le vin – comme l’art- est devenu un placement financier en vogue depuis la crise financière de 2008, ces enchères attirent avant tout les gros investisseurs. Les fûts de vins en primeur sont conservés pendant deux ans chez les vignerons négociants avant d’être livrées.

En progression constante à l’export, les vins de Bourgogne ont perdu environ la moitié de leur récolte cette année, avec notamment un printemps marqué par un épisode de chaleur suivi de gelées, puis un été très pluvieux: le volume attendu pour le millésime 2021 est d’environ 750.000 hectolitres contre 1,56 million en 2020.

La récolte a été « historiquement faible » dans le domaine viticole des Hospices de Beaune qui réunit sur 60 hectares les plus grands crus de Bourgogne (pommard, volnay, meursault, chassagne-montrachet, corton, pouilly-fuissé, mazis-chambertin…), selon Ludivine Griveau, la régisseure du domaine.

Depuis 2010, la Bourgogne n’a bénéficié que de deux années « normales », 2017 et 2018, selon le bureau interprofessionnel des vins de Bourgogne (BIVB).

En 2016, une année compliquée, avec des volumes en baisse du fait des aléas climatiques, les prix ne s’étaient pas envolés: les enchères avaient alors permis de recueillir 7,7 millions d’euros contre 11,3 l’année précédente.

AFP

Gironde: l’aventurier « au tonneau » repart traverser l’Atlantique à la rame

Le Girondin Jean-Jacques Savin, qui avait traversé l’Atlantique dans un tonneau en 2019, repartira en décembre sur ce même trajet mais cette fois-ci à la rame, un exploit dont il entend être le doyen à 75 ans.

© Jean-Jacques Savin à bord de son tonneau

L’aventurier, dont le bateau a été officiellement baptisé – du nom d' »Audacieux » – samedi au club de voile d’Arès, la commune où il réside sur le bassin d’Arcachon, a « ressenti l’appel de la mer ». « J’avais envie de repartir », dit-il à l’AFP. Jean-Jacques Savin, qui aura 75 ans le 14 janvier, compte partir à la mi-décembre de la région de Faro, dans le sud du Portugal, pour une traversée d’une centaine de jours avec une arrivée dans les Antilles françaises.

En 2019, l’ancien militaire avait passé plus de quatre mois dans un bateau en forme de tonneau de 3 m de long et 2,10 m de diamètre pour traverser l’Atlantique en solitaire, ballotté par les vents et les courants.

Cette fois-ci, son canot orange, comme le tonneau, mesure 8 m de long, 1,70 m de large, et est équipé de deux cabines à l’avant et à l’arrière et d’un poste de rame au milieu. Il embarquera 300 kg d’équipements, dont de la nourriture lyophilisée, un point de chauffage, un fusil-harpon pour pêcher, un désalinisateur électrique et un manuel, sa mandoline ainsi que du Champagne, du Sauternes et du foie gras pour fêter Noël, le Nouvel an et son anniversaire.

L’homme ne court pas après les records mais se propose néanmoins d’être le « doyen de l’Atlantique, une façon de narguer la vieillesse », dit-il. Il écrira un journal de bord sur Facebook, comme lors de son précédent exploit, et sera suivi au jour le jour par les enfants de l’association Ela (Association
européenne contre les leucodystrophies). « Je vais ramer huit heures par jour, et quand ça soufflera fort, je m’enferme », avec une ancre flottante pour éviter les dérives, dit-il.

Il bénéficiera aussi d’une protection importante: l’attribution d’un code qui lui permettra d’être vu par les radars des cargos, qu’il n’avait pas il y a deux ans. En attendant, Jean-Jacques Savin veille en s’entraînant « à ce que (ses) mains soient résistantes aux ampoules ». « Il faut que j’ai de la corne sur les mains ».

AFP