30 Sep

10e édition du Marché des Producteurs : « on a voulu recréer l’ambiance d’un marché municipal au Saint-James »

En 10 éditions, le Marché des Producteurs est devenu « the place to be » à Bordeaux ou plutôt Bouliac. C’est La sortie du dimanche pour les amateurs girondins de bons produits, le rendez-vous convivial à chaque début de saison, qui mixte ambiance de marché et ambiance déjantée.

 

Eric Ospital, charcutier salaisonnier et Nicolas Magie, chef du Saint-James © Jean-Pierre Stahl

Côté châteaux a suivi l’initiative dès le début et ne s’est pas trompé, comme d’ailleurs ses initiateurs car il faut bien rendre à César…ce qui appartient à Nicolas.

Nicolas le Magie…cien d’Oz, n’en finit pas de nous épater. Avec Marie et Anthony Torkington (l’ancien directeur du St James, parti diriger la structure des Relais et châteaux), ils s’étaient dit qu’il fallait  mettre à l’honneur les petits producteurs avec lesquels le restaurant étoilé le Saint-James à Bouliac travaille au quotidien.

On veut mettre en avant les petits producteurs, car sans eux on n’est rien. L’idée était de faire un marché de producteurs et de recréer vraiment l’ambiance d’un marché municipal », Nicolas Magie, chef du Saint-James.

Marc et Cédric des Petits Capus © JPS

Ce marché a vu le jour il y a 2 ans et demi, avec juste un peu de communication sur les réseaux sociaux et le bouche à oreilles, et on a eu 800 personnes sur le premier marché ! On avait dit à nos producteurs avec qui on travaille, vous venez expliquez comment vous produisez, vous apporter quelques produits mais à 10h30, ils n’avaient plus rien à vendre…

D’emblée le succès a été au rendez-vous, ce qui en fait aujourd’hui l’un des événements incontournables de la place de Bordeaux. Imaginez plutôt plus de 1200 personnes en une matinée, avec un pic de fréquentation de 11h à 12h.

Ce qui est bien pensé, c’est la diversité des producteurs présents, depuis le maraîcher jusqu’à l’ostréiculteur, en passant par le charcutier-salaisonnier et le fromager.

Jean-Clément et Julia Linder avec (à droite) Jacques Burliga, vigneron du château Paulin © JPS

Jacques Burliga, vigneron du château Paulin, un Bordeaux Supérieur, 50 hectares de vignes à Beychac-et-Caillau est là depuis le début : « c’est la 10e fois que je participe, mais il y a un monde fou aujourd’hui ». Il produit dans toutes les couleurs et même en crémant. Des petits Bordeaux sympas entre ses 2 marques château Paulin et château La Lande de Taleyran. Son stand est, comme d’autres, pris d’assaut; Josette son épouse me confie « c’est sympa, convivial, le lieu est tellement magique avec cette vue sur Bordeaux, on est très content de revenir à chaque fois et là vous voyez c’est l’heure de l’apéro… » C’est qu’elle ne ménage pas ses efforts en s’obligeant à servir dans de vrais verres, qu’elle lave et essuie tout au long de la matinée car comme elle dit « le vin mérite d’être servi dans un verre. » Quant à leur production : 400000 bouteilles, « et comme on ne peut pas tout boire, on est obligé d’en vendre », complète Jacques un brin taquin.

L e chef Nicolas avec Benat, producteur de fromages du pays basque à l’honneur © JPS

Julia et Jean-Clément Linder découvrent eux ce marché atypique : « c’est la 1ère fois qu’on vient, c’est un ami Jeremy qui nous en a parlé car sa compagne travaille au Saint-James. » Il faut dire qu’on y fait de belles rencontres, comme Cédric Béchade chef à l’Auberge Basque qui s’est associé à l’initiative de Nicolas Magie en faisant partager ses belles adresses de producteurs, ou encore Jean-Clément jeune chef-cuisinier pour Dulou traiteur à Bordeaux. Venu de Strasbourg, ce-dernier vient de s’implanter dans la région: « je découvre ici le milieu du vin, même si je le connais bien en Alsace où on a de très grands vins blancs, d’ailleurs les vendanges ont commencé fin août et c’est un millésime le 2018 qu’il va falloir acheter… » Comme tout bon Alsacien (je parle en connaissance de cause), il a la fibre entreprenariale et a quelques idées pour l’avenir comme « ouvrir une boutique, un endroit de très vivant et pourquoi pas que cela devienne une institution, il faut trouver le concept… »

Cyrille Biraben, un petit foie gras ? © JPS

Et alors que c’est la queue pour s’arracher une boîte de Muxus chez Paries, célèbre pâtissier de Saint-Jean-de-Luz, on peut ici picorer un bon petit foie gras mi-cuit chez Biraben, un producteur de Beuste à côté de Nay près de Pau. « Cela fait presque 3 ans qu’on vient, on n’était pas là à la 1ère mais après on s’est bougé pour venir », me confie (de foie gras) Cyrille Biraben. « On travaille uniquement avec des producteurs de canards de 13 semaines, gavés uniquement au maïs grain entier ». Il propose aussi sa terrine d’Odixar : « foie gras, confit, piquillos marinés à l’huile d’olive, aïl et vinaigre balsamique »; « on l’a goûté avec des copains lors d’une chasse à la palombière et ils m’ont dit tu devrais la commercialiser, du coup on l’a appelé Odixar du lieu-dit où on se trouvait à la chasse… »

Christophe et Isabelle Meynard des Pépites Noires © JPS

Il y a aussi Christophe Meynard, producteur de truffes de Gironde dont l’entreprise « les Pépites Noires » marche bien « on travaille avec pas mal de chefs maintenant, j’exporte jusqu’à Arcachon et au Pays-Basque… » Mais pour l’heure ses truffières n’ont pas encore donné, « on manque d’eau, si on n’arrose pas on n’aura pas de truffes », il propose ce matin des truffes de Bourgogne de Nuits Saint-Georges (qui se ramassent à l’état sauvage), mais aussi de la Truffe blanche d’Alba super parfumée et qui  s’arrache à prix d’or, de l’huile de truffe et quelques Girolles et Chantelles des Vosges.

Il ne manque que Nicolas Magie en tenue (à lui de choisir laquelle) avec les Santa Machette © JPS

Le marché des producteurs a aussi évolué, avec à l’entrée ses chataîgnes grillées et son bourru du jardin en guise de bienvenue, mais aussi les tapas depuis la 4e édition et son brasero histoire de poursuivre et se restaurer quelque peu.

Santa Machette, ça envoie du bois ! © JPS

Et puis il y a en prime l’ambiance « allumez le feu », une ambiance de folie aux environs de midi, apportée par le groupe Santa Machette : une banda déjantée avec musicos et chanteuse aux masques de catcheurs, hallucinant et tellement délirant, bref décalé, drôle et bon. De la magie, je vous dis.

29 Sep

Vendanges des co-propriétaires et amis à château Réaut

Ils était 655 avoir répondu présent à l’appel de la grappe. Plus de la moitié de copropriétaires, mais aussi des amis et connaissances de Yannick Evenou et du château qui n’ont pas hésité à retrousser leurs manches.

Il y avait du monde pour ces vendanges et pour le déjeuner © Marc Vanhellemenont

Des conditions idéales pour vendanger. Pas trop froid, pas trop chaud et un soleil radieux toute la journée.

Les 427 copropriétaires étaient sur le pont dès ce matin pour ces vendanges 2018 qui cette année ont une saveur toute particulière : non seulement la récolte s’annonce bonne en quantité, mais en plus de plus le millésime risque d’être excellent et en prime cette année il y a un nouveau chai sorti de terre…

Depuis 2012, ce château est ainsi devenu participatif avec un ticket d’entrée à 2500 €, les 427 actionnaires, propriétaires de quelques rangs de vigne (selon un modèle de GFA Groupe Foncier Agricole) sont payés chaque année en caisses de vin. Une idée originale qui a fait son petit bonhomme de chemin et qui plait.  

Le nouveau chai du © château Réaut

Le nouveau chai a été édifié sur 1200 M2, 3600 hectos de cuverie et une capacité de 400 barriques. Pour l’heure ce chai permet de vinifier les 25 hectares de la propriété mais il pourra aussi à l’avenir monter à 40 hectares. confié à l’agence d’archi Baggio-Piéchaud, la bâtiment a reçu les conseils du grand Michel Rolland pour être optimum.

Regardez le reportage de Cécile Bonte-Baratciart et Delphine Roussel-Sax :

28 Sep

Découvrez le palmarès des Pépites 2018 du Grand Cercle des Vins de Bordeaux

La Soirée des Pépites s’est tenue hier au Palais de la Bourse à Bordeaux en présence de tous les propriétaires des crus dégustés. Le palmarès des super pépites rive droite, rive gauche en rouge comme en blanc a été dévoilé. Une soirée animée par la blogueuse culinaire « Papilles & Pupilles » Anne Lataillade et le chef du Prince Noir Vivien Durand.

Les pépites 2018 : Anne Lataillade, Vivien Durand (les parrains), Alain Raynaud (le président), Bernard Burtschy, Stéphanie Barousse (Château de La Dauphine), Xavier Buffo (Château de La Rivière), Jean-Pierre Meslier (Château Raymond-Lafon), Philippe Genevey et Jacqueline Sioen (Château La Marzelle), Patrick Lamothe (Château Haut-Bergeron), Thierry Delon (Château Le Moulin), Arnaud de Butler (Château Crabitey), Denise Van Der Meer (Château Bellefont-Belcier), Amandine Bidault (Château Sansonnet) © Grand Cercle des Vins de Bordeaux

300 professionnels du Vin de Bordeaux (négociants, courtiers, acheteurs, cavistes, restaurateurs…) étaient invités à déguster et commenter le millésime 2014, avant d’assister à l’annonce du palmarès des super Pépites 2018 dévoilé par Alain Raynaud, Président du Grand Cercle et Bernard Burtschy.

Et pourtant ce 2014 n’était pas un millésime remarquable à la base, comme ce 2018, car « chahuté à sa naissance par un été très maussade qui faisait craindre le pire jusqu’au 20 août, date à laquelle le soleil s’installe enfin durablement et sauve la récolte ».

« Avec un peu de bouteille, le millésime s’affirme et nous surprend ! Si les merlots donnent des vins “plaisir” à boire rapidement sur les terroirs légers, globalement, les crus du Grand Cercle des Vins de Bordeaux sont en pleine forme et se situent dans le haut niveau des années intermédiaires. Les meilleurs Crus Classés de Saint-Émilion, les Pomerols, Graves et Médocs nous réservent de très belles surprises. Les vins de la partie nord du Médoc sont carrément remarquables et dépassent les encensés 2015 » selon Bernard Burtschy

 

LES SUPER PÉPITES RIVE DROITE
Saint-Émilion
1. Ch. Sansonnet / Saint-Émilion Cru Classé
2. Ch. Bellefont-Belcier / Saint-Émilion Cru Classé
3. Ch. La Marzelle / Saint-Émilion Cru Classé
Pomerol / Lalande de Pomerol / Satellites de
Saint-Émilion
1. Vieux Château Palon / Montagne Saint-Émilion
2. Ch. Feytit-Clinet / Pomerol
3. Ch. Le Moulin / Pomerol
Bordeaux / Côtes de Bordeaux / Fronsac
1. Ch. de La Rivière / Fronsac
2. Ch. de La Dauphine / Fronsac
3. Ch. La Vieille Cure / Fronsac
LES SUPER PÉPITES RIVE GAUCHE
1. Ch. Haut-Condissas / Médoc
2. Ch. du Glana / Saint-Julien
3. Ch. Crabitey/ Graves
LES SUPER PÉPITES VINS BLANCS
1. Ch. Haut-Bergeron / Sauternes
2. Le Blanc de Château Rollan de By / Bordeaux blanc
3. Ch. Raymond-Lafon / Sauternes

27 Sep

Et voici la Sélection des 270 Crus Bourgeois du Médoc

Les Crus Bourgeois du Médoc viennent de lancer leur 9ème Sélection Officielle avec le fameux millésime 2016. 270 Crus Bourgeois du Médoc font partie de la nouvelle Sélection.

Depuis 2008, les Crus Bourgeois du Médoc se sont engagés dans une démarche de qualité. Ce sont chaque année environ 250 à 280 crus qui sont sélectionnés. Les vins sont ainsi sélectionnés à l’aveugle par un jury d’experts, cette démarche des Crus Bourgeois du Médoc est encadrée par les pouvoirs publics.

Depuis 2008, 261 millions de bouteilles ont été mis en marché sur les 9 millésimes.

  • Cette année 270 Crus Bourgeois du Médoc font partie de la nouvelle Sélection Officielle établie pour le millésime 2016 et représentent :
  • 33 millions de bouteilles qui seront commercialisées dans les prochains mois
  • Environ 31 % de la surface viticole du Médoc sur les très prestigieuses AOC : Médoc, Haut-Médoc, Listrac-Médoc, Moulis, Margaux, Pauillac et Saint-Estèphe
  • Environ 32 % de la production médocaine

Retrouvez les Crus Bourgeois du Médoc sur le site www.cru-bourgeois.com et sur Bourgeois et Fier de l’être

26 Sep

Foire aux vins : portrait de Xavier Leclerc en charge du sourcing retail pour Auchan

Quand vous franchissez la porte d’un hyper ou supermarché pour les FAV, vous n’y pensez pas mais il y a bien des hommes qui en amont ont fait un long travail d’approvisionnement et de recherche de propriétés. Xavier Leclerc m’a livré quelques clés pour mieux comprendre le « sourcing » de la GD. Nous l’avons accompagné dans le vignoble de Bordeaux en Côtes de Bourg, à Saint-Emilion et Montagne où il a déniché des pépites.

Pascal Méli et Xavier Leclerc au château Bujan en Côtes de Bourg … JPS

Toute l’année, il sillonne les vignobles… Xavier Leclerc a été durant 20 ans le caviste d’Auchan Roncq dans le Nord à la frontière belge. Aujord’hui il est responsable du sourcing retail pour cette enseigne.

Ce matin-là, il nous a fixé rendez-vous dans les Côtes de Bourg, chez Pascal Méli. C’est en fait le premier vigneron avec qui il a travaillé, un viticulteur à la tête du château Bujan, 17 hectares en Côtes de Bourg.

Je suis ici avant les vendanges pour suivre la propriété, car pour nous c’est hyper important, et rassurer aussi le propriétaire, le producteur, le vigneron, sur le fait qu’on travaille toujours ensemble et bien ensemble », Xavier Leclerc.

Au début, cela n’a pas été simple pour ce vigneron d’être référencé car à l’époque les supermarchés voulaient surtout des vins de negoce, de marque ou des grands châteaux. Pascal Méli a fait du forcing et à force de rappeler il y a plus de 20 ans, il a pu faire rentrer son vin dans les rayons et être référencé Auchan, aujourd’hui il vend 30% de sa production à cette enseigne.

C’est vrai qu’on présente toujours la grande distribution comme une espèce de monstre froid qui écrase les petits producteurs, franchement moi je n’ai jamais eu à me plaindre de la grande distribution » explique Pascal Méli propriétaire du château Bujan. « Pour vous donner un exemple concret, moi mon prix que je pratique avec la grande distribution, c’est le prix que je pratique avec mes  importateurs en Chine, au Québec, aux USA…on est sur une vraie relation constructive pour satisfaire le client de la grande distribution. Au moment des FAV, cette enseigne a coutume de faire une gratuité, d’offrir une bouteille par carton… en pratique, c’est l’enseigne qui la donne, c’est pas moi. Il n’est arrivé qu’une fois, l’an dernier pour les 50 ans du magasin de Roncq que j’ai dit moi je vais faire quelque chose aussi. »

Dans les chais du château Bujan © JPS

Pour découvrir de petites pépites, Xavier Leclerc s’entoure de partenaires présents sur Bordeaux, comme Jeffrey Davis cet américain négociant en vin.

Au château Badette en Saint-Emilion © JPS

Tous les deux, on recherche des vins qui reflètent bien le terroir, donc forcément ce ne sont pas des vins qui sont partout pareils, sinon le terroir s’estomperait et il n’y aurait aucun intérêt.« , Jeffrey Davis négociant en vin.

« Quand une propriété change de mains, quand il y a des investissements qui sont faits, ou encore qu’il y a de nouvelles façons culturales qui sont mises en place, on nous appelle et on nous dit que cela serait sympa de voir cette propriété et d’y déguster les vins », continue Xavier Leclerc

Ainsi à Saint-Emilion, il est venu goûter les vins du château Badette à Saint-Emilion qui depuis 2015 a été revendu à un investisseur belge, un château mis en avant par Xavier Leclerc sur le millésime 2015, à l’occasion des foires aux vins.

A Montagne à Clos de Boüard © JPS

Autre trouvaille les vins de Coralie de Boüard qui manage un vignoble de 30 hectares en appellation Montagne Saint-Emilion et réalise des vins gourmands avec Clos de Boüard et la Dame de Boüard. « J’essaie de faire un vin qui me ressemble, accessible, qui donne du plaisir, parce que pour moi le vin c’est synonyme de partage. »

« Ce que je fais est hyper passionnant, c’est de la transmission, et ce que je veux c’est quand le consommateur final de cette bouteille va déguster le vin, c’est qu’il dise, bon sang c’est bon et qu’il puisse raconter l’histoire de la propriété, de la personne avec laquelle moi j’ai eu la chance de pouvoir discuter. »

Coralie de Bouärd et Xavier Leclerc, le sourcing avant même la récolte © JPS

Au retour de ses voyages dans les vignobles, ce sont alors des échanges avec ses équipes d’acheteurs, la foire aux vins d’automne représente 55 millions d’euros dans cette grande marque de la distribution.

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl, Marc Lasbarrères et Sarah Colpaert, suivi de la chronique de Fédéric Lot :

Dijon: le chef de l’Elysée confie 1.175 menus présidentiels à un « fonds gourmand »

 Le chef cuisinier de l’Elysée Guillaume Gomez a confié au « fonds gourmand » de la bibliothèque municipale de Dijon, consacré à la gastronomie, 1.175 menus présidentiels de sa collection personnelle, a annoncé mardi la municipalité.

Le chef de l’Elysée © Guillaume Gomez sur l’une de ses photos de profil Facebook

« Cette prestigieuse collection viendra s’ajouter à un ensemble de 14.000 pièces enregistrées au fonds gourmand », a indiqué la mairie, qui a approuvé lundi en conseil municipal le dépôt de ces menus pour dix ans renouvelables.

On y découvre par exemple la « volaille de Licques au blé vert, confit de céleri farci, crème d’épinards persillée », servis au déjeuner des chefs d’États et de gouvernements à l’ouverture de la COP 21, le 30 novembre 2015 au Bourget.
Le « filet de loup rôti au romarin » et ses « petits légumes glacés de Provence » évoquent le dîner du 15 août 2014 sur le porte-avions Charles-de-Gaulle, à l’occasion
du 70e anniversaire du débarquement en Provence.
« Très heureux que ce pan gourmand de notre patrimoine commun puisse être exposé, consulté, étudié et partagé avec le plus grand nombre », s’est félicité dans un
tweet Guillaume Gomez, qui avait remplacé en 2013 le chef Bernard Vaussion, dont il était l’adjoint, à la tête des cuisines présidentielles.
Le chef est attendu à la bibliothèque municipale de Dijon le 9 octobre, lors du lancement de l’exposition « A la table du Président: un siècle de menus », créée à partir de sa collection et du « fonds gourmand », qui compte près de 30.000 ouvrages liés au vin et à la gastronomie.
AFP

25 Sep

«L’Instant Pessac-Léognan» a récolté 8600 € au profit de l’Association Vaincre La Mucoviscidose

C’était jeudi 13 septembre le dîner de gala caritatif organisé par l’Appellation Pessac-Léognan. Une soirée au profit de l’association Vaincre La Mucoviscidose qui a récolté 8600 €.

Pour cette troisième édition du dîner de Gala Caritatif «L’Instant Pessac-Léognan», les propriétaires de l’appellation Pessac-Léognan et membres bienfaiteurs étaient sur le pont pour un dîner organisé le 13 septembre denier dans les jardins et salons du Palais Rohan, place Pey Berland à Bordeaux.

Cette année, c’est l’Association Vaincre La Mucoviscidose qui a touché les profits de cette soirée. 8600€ ont été récoltés auprès des généreux donateurs et propriétaires. C’est le Président de l’appellation Monsieur Philibert Perrin qui a remis le chèque aux représentants de l’Association présents (Joël Martin, délégué Aquitaine Nord de l’association & Christelle Pere-Vedrenne,déléguée adjointe Aquitaine nord de l’association), avec pour parrains Maxime Sorel, vainqueur de la dernière Transat Jacques Vabre, et Guy Accoceberry, International de Rugby.

C’est le chef Stéphane Carrade, chef étoilé du Skiff Club à Pyla-sur-Mer qui a réalisé ce dîner en collaboration avec la Maison Humblot, avec bien sûr les vins servis et offerts par les châteaux de Pessac-Léognan.

24 Sep

157e vente des Hospices de Beaune le 19 novembre

La très attendue 157e vente des Hospices de Beaune se déroulera  le 19 novembre prochain à Beaune. Cette vente de charité avec ses parrains de renom est toujours un moment fort en Bourgogne. Record à battre plus de 11 millions d’euros en 2015.

Les magnifiques Hospices de Beaune © Samuel Peltier

La 157e et traditionnelle vente des Hospices de Beaune (Côte d’Or) aura lieu le 19 novembre, avec la participation de la maison de ventes aux enchères Christie’s France. Une conférence de presse de présentation aura lieu le 25 octobre à Paris au siège de Christie’s France.

En 2016, la vente de 594 pièces (fûts de 228 litres) et deux feuillettes (fûts de 114 litres) de 47 cuvées avait rapporté environ 8,4 millions d’euros contre la somme record de 11,3 millions d’euros en 2015, dont une partie est remise à des oeuvres de charité.

23 Sep

Vendanges entre amis au Saint-James

Les vendanges en rouge ont à peine débuté cette semaine, que le Saint-James a ressorti à son tour ses sécateurs et cagettes, à Bouliac, sur les hauteurs de Bordeaux. L’hôtel-restaurant une étoile au Guide Michelin possède un petit vignoble jardin sur les côteaux de Bouliac à 90 mètres d’altitude, avec vue sur Bordeaux.

Comme à son habitude, le chef Nicolas Magie n’a pas hésité à retrousser ses manches samedi matin, mais pas forcément pour réaliser de belles assiettes, cette fois-ci c’est pour ramasser ces petites baies qui se sont faites dorer la pilule sur les coteaux de Bouliac.

Ce petit vignoble sur 12 ares est symbolique mais il reflète tellement l’attachement du Saint-James à Bordeaux et à sa viticulture. Un petit vignoble niché à 90 mètres d’altitude, planté uniquement en pieds de merlots. Une vigne qui a cette année quelque peu souffert du mildiou mais « on a tout de même rempli une cuve et demi q’on vinifiera sur place ».

Chaque année, ce sont entre 40 et 50 passionnés, amis et clients de l’établissement et du chef qui passent la matinée à réaliser ces vendanges.

La journée démarre avec un petit café et un coup d’envoi à 8h, une petite pause casse-croute à 11 h et l’entrecôte au barbecue à partager avec gratin dauphinois préparé par le chef aux environs de 13 h le tout dans une super ambiance de bons vivants.

La production n’est pas bien importante avec 500 à 600 bouteilles,  mais ce « vin du jardin » est un réel symbole pour le restaurant et la clientèle du Saint-James. Un vin élaboré avec le concours de Stéphane Derenoncourt, donc forcément c’est sympa et c’est du bon.

Avec photos du Saint-James.

21 Sep

La star chinoise Zhao Wei fait la promotion de son grand cru bordelais

Zhao Wei, star du cinéma chinois aux multiples récompenses, a fait la promotion, mardi dans son vignoble de Saint Emilion de Château Monlot, produit sur un domaine de huit hectares, en AOC Saint-Emilion Grand Cru, dont elle a fait l’acquisition en 2011.

Zhao Wei dans les vignes de son © château Monlot

L’actrice de 42 ans, à la silhouette frêle et gracile, s’est prêtée au jeu de la pose devant des photographes de la presse vinicole et « people », dans les sillons de vigne du domaine sis au lieu-dit Au Conte, à Saint-Hyppolite (Gironde).

Une opération de communication millimitrée, organisée pour le premier jour des vendanges à Château Monlot, une élégante bâtisse de pierre blonde du XVIIè siècle,
érigée sur une terre ayant appartenu à Louis XIII.
Les traits tirés par la fatigue d’un long vol depuis Pékin, mais souriante, la star « connue de 100% des Chinois » selon son entourage, a cueilli, en training et baskets, quelques grappes de raisin rouge, sous les crépitements des objectifs.
Je me suis mise au vin rouge après l’alcool de riz et le whisky, parce que c’est bon pour le coeur, et je ne bois presque plus que ça », Zhao Wei,
qui veut « faire de Château Monlot un grand vin, emblématique du vignoble bordelais ».

Jean-Claude Berrouet ancien pape de Pétrus a mis ses services au profit de © château Monlot et de Zhao Wei

Et pour servir cette ambition, l’actrice-réalisatrice s’est alloué les services de l’un des papes de l’oenologie, Jean-Claude Berrouet, ancien oenologue de Pétrus.

Le domaine produit chaque année 35.000 bouteilles de deux grands vins, Château Monlot et Héritage de Monlot, commercialisés en France, mais aussi exportés à Singapour au Japon, en Chine et au Canada.
Peu connue en Europe mais célébrissime dans son pays, la chanteuse et actrice, égérie de marques de luxe, contribue à faire connaître le vin de Bordeaux en Chine, l’un de ses principaux marchés d’expansion.
Avec AFP.