Ce sont bien souvent des petits vins fins et bien faits, souvent soulignés par l’ami Jacques Dupont. Quelques vignerons des satellites de Saint-Emilion ont décidé de s’organiser et de créer une association originale les Saint-Elites.
Inutile de reparler de Saint-Emilion, de son vignoble classé à l’Unesco, de sa Cité Millénaire, de ses 800 vignerons, ils sont mondialement connus. En revanche, à la périphérie, il y a tous ces vins qui ne demandent qu’à l’être sur des terroirs quasi-identiques. On les appelle les satellites de Saint-Emilion.
Eh bien, ces pépites sont aussi des crus d’exception dont le maître-mot mis en avant est « L’équilibre ». C’est le seul dogme dans lequel neuf viticulteurs, de Lussac Saint-Emilion, Montagne Saint-Emilion, Puisseguin Saint-Emilion et Saint-Georges Saint-Emilion, ont foi. Parce qu’ils bénéficient de la même géologie et du même climat que leur illustre voisin, ils revendiquent tous une ambition : faire des vins qui laissent parler le terroir et le cépage.
« Refusant la standardisation à laquelle conduit la hiérarchie des vins de Bordeaux, fiers de leur travail, lassés que seuls les crus de forte notoriété aient droit à la lumière et animés par la même philosophie, ils ont créé les Saint Elites. Des calcaires profonds aux argiles fines, des coteaux aux plateaux, leurs terroirs sont leur richesse. »
Ce qui les motivent, c’est de mettre en avant leur « authenticité de leurs traditions » et enfin d’être reconnus pour ce travail depuis parfois plusieurs générations.
En bio, bio-dynamie ou agriculture raisonnée, leur leitmotiv est le respect de ce que la nature leur a donné. « Préserver le fruit, affiner les tanins, élever les vins afin que l’équilibre naisse : voilà leur signature commune. »
Les Saint-Elites sont pour l’heure : château Bel-Air, château Clarisse, château de Môle, château Guibot la Fourvielle, château la Mauriane, château La Rose Perrière, château Tour Bayard, château Vieux Bonneau, Clos Albertus.