25 Juil

Une partie du vignoble de Cognac endommagée par la grêle

Un épisode de grêle, rapide mais violent, a sérieusement touché une partie du vignoble de Cognac ce vendredi en fin d’après-midi. Au total quelques centaines d’hectares ont été touchés notamment à Juillac-le-Coq et Verrières.

Un amas de glace après l'épisode de grêle © France 3 Poitou-Charentes

Un amas de glace après l’épisode de grêle © France 3 Poitou-Charentes

Ce n’est pas la malheureusement pas la première fois cette année, en effet un phénomène identique a déjà eu lieu il y a tout juste 2 mois dans une autre partie du cognaçais. Les  dégâts les plus importants se situent entre les communes de Juillac-le-Coq et de Verrières, près de Segonzac. L’épisode de grêle aurait duré une quinzaine de minutes.

Christophe Filloux, viticulteur à Juillac-le-Coq,  confie à mes confrères de Poitou-Charente : « Bon la récolte on sait que c’est mort mais est ce qu’on va pouvoir tailler cet hiver. ça c’est la prochaine étape importante. Savoir si on va perdre une ou deux récoltes ». Dans un bâtiment où il stocke les étiquettes de ses bouteilles et des cartons, il  a recensé aussi des dégâts importants.

Dans un autre domaine de la Grande Champagne, le cru le plus prestigieux du cognac, la grêle a également frappé sans compromettre totalement la future récolte. Pour compenser la perte de récolte : « j’espère que la végétation va repartir et va permettre la maturité des raisins qui ne sont pas abîmés. » explique cet autre viticulteur.

Pour compenser la perte de récolte,  le viticulteur peut compter sur ce qu’on appelle la réserve climatique.

« C’est une réserve qui est mise sous inox donc qui ne veillit pas. C’est comme si on ressortait une eau-de-vie, de l’année, de la chaudière. c’est au même degré, c’est toujours blanc, donc on va pouvoir se servir de ces stocks pour agrémenter la récolte qui est perdue », précise Christophe Fillioux. 

Avec France 3 Poitou-Charentes.

Regardez le reportage de mes confrères de France 3 Poitou-Charente Bruno Pillet, Cécile Landais et Christophe Pougeas.