10 Août

Le château de Sarcignan : « sans doute il ne sera pas démoli, ça fait partie des options »…mais la décision ne sera prise que d’ici la fin de la semaine

Une mise au point avec le 1er adjoint au maire de Villenave d’Ornon, concernant l’avenir du château après que les citoyens et les médias se soient emparés du dossier. Le château de Sarcignan pourrait être sauvé, « on n’a pas pris de décision, on travaille dans plusieurs directions » a confié Michel Poignonec. Des avancées même si l’option démolition reste encore envisagée, mais moins fermement.

Le château de Sarcignan pourrait être épargné de la démolition...© Jean-Pierre Stahl

Le château de Sarcignan pourrait être épargné de la démolition…© Jean-Pierre Stahl

Joint par télèphone, cet après-midi Michel Poignonec, le 1er adjoint au maire de Villenave d’Ornon m’a confié: « on n’a pas pris de décision, on travaille dans plusieurs directions. On prendra une décision définitive en fin de semaine ou au début de la semaine prochaine avec notre architecte et notre bureau d’études. »

« On fera tout pour que la maison des associations soit livrée dans les temps sur le site (c’était une promesse de campagne) et on ne procédera pas à la réhabilitation du château car on n’en n’a pas les moyens. »

« Sans doute, il ne sera pas démoli, ça fait partie des options…mais en tout cas on ne le réhabilitera pas », explique Michel Poignonec le 1er adjoint au maire de Villenave d’Ornon.

Michel Poignonec, 1er adjoint au Maire de Villenave d'Ornon précise que c'est "irrévocable" ! © Jean-Pierre Sathl

Michel Poignonec, 1er adjoint au Maire de Villenave d’Ornon  © Jean-Pierre Sathl

« Il faut revoir toutes les contraintes urbanistiques avec les architectes », pour envisager la construction de la salle des associations à côté du château.

« C’est une option très sérieusement étudiée par la commune de laisser le château en l’état ». Michel Poignonec n’a pas ménagé sa peine aujourd’hui en répondant aux nombreuses sollicitations de confrères journalistes qui ont entendu parler de la destruction de ce patrimoine architectural néogothique et ancien château viticole. Par ailleurs, il a pris également beaucoup de temps à convaincre aussi ses collègues de « prendre cette option-là ».

La balle est dans le camp des architecte et cabinet d’études qui tenteront d’envisager cette solution qui apaisera les tensions avec les amoureux et protecteurs du patrimoine qui, m’ont-ils confié, restent mobilisés.