25 Mai

Le Point spécial Bordeaux : focus sur les nouvelles fortunes du vin et le millésime 2017

Le Guide de Jacques Dupont est paru ce jeudi 24 mai, avec en couverture Silvio Denz. Il l’a présenté lors d’une soirée spéciale au Bistrot du Sommelier où l’ensemble des acteurs du monde du vin de Bordeaux étaient présents. 40 vignerons « coup de coeur » ont fait dégusté leur vin. Un numéro du Point, très riche, qui se focalise aussi sur les nouvelles fortunes du vin.

Gérard Linaires, le maître de chai de Mouton-Rothschild (1er CC), affiche un 18,5 et un coup de coeur, avec Jacques Dupont du Point © JPS

Cette année encore, Jacques Dupont et Olivier Bompas, les deux journalistes et critiques du Point, ont analysé, goûté, dégusté « une fois, deux fois et plus parfois en cas de doute » les vins de Bordeaux.  5 semaines en immersion dans le plus grand vignoble de France, en sous-marin, durant cette campagne de primeurs : « on a commencé par les dégustations syndicales à partir de la deuxième quinzaine de mars où tout a été dégusté à l’aveugle » puis on a eu trois semaines en avril  pour visiter les châteaux et faire les portraits de viticulteurs. Jacques a fait plutôt la rive droite et moi le Médoc », me précise Olivier Bompas, journaliste et sommelier.

Quant aux notes globales octroyées par le tandem sur le millésime 2017 : 15 pour les rouges du Médoc, de Fronsac et du coeur de Pomerol, 16 pour les blancs secs et les liquoreux.

Amélie Vergès de Castel la Rose, 27 ha en Côtes de Bourg (noté 15), et le château Fonbadet à Pauillac (15-15,5) © JPS

« Globalement, c’est une année compliquée à cause du gel, il y a eu tout un travail de tri, cela a influencé aussi sur l’assemblage. La rive gauche s’en sort un peu mieux que la rive droite où c’est plus disparate et moins homogène que sur la rive gauche », continue olivier Bompas; « des vins avec de la souplesse, de la fraîcheur, pas des tanins monstrueux, les vins avaient des profils de « buvabilité » déjà très agréables, avec pas trop d’alcool cette année »

Parmi les « appellations au top » pour Jacques Dupont et Olivier Bompas : « Saint-Estèphe, les crus bourgeois ou assimilés du nord-médoc, Bourg, Cadillac, Sauternes et Barsac non gelés. »

Jacques Dupont, Etienne Gernelle directeur du Point, et Olivier Bompas au Bistrot du Sommelier de Bordeaux © JPS

Hier soir, c’était au Bistrot du Sommelier de Bordeaux l’événement du monde du vin : la parution du Guide de Jacques Dupont inséré dans l’hedomadaire le Point spécial Bordeaux. 40 châteaux coups de coeur étaient présents dont Mouton-Rothschild qui n’a pas été impacté par e gel : « on n’a pas du tout été inquiété par le gel, c’est la chance de cette bande de Pauillac, entre estuaire et océan qui nous permet d’être protégé par cette calamité qu’est le gel. On a réalisé un 2017 avec beaucoup de fruit (fruits noirs, cassis, cerise noire), de la sucrosité, une belle fraîcheur. Beaucoup de précision sur les tanins et une formidable longueur », me commente Gérard linaires, le maître de chai de Mouton, 1er cru classé de Pauillac.

Pour  ces coups de coeur ? « Il y a bien sûr la qualité, mais aussi l’élan qu’on peut avoir en dégustant un vin, une vraie émotion avec un vin », Jacques Dupont

 « On fait aussi jouer la nouveauté, quand un vin est noté 15 dans une appellation et qu’il y a un nouveau, on le signale par un coup de coeur. On a aussi tendance à « favoriser l’ascenseur social » avec des jeunes qui démarrent et travaillent très bien, on a tendance aussi à leur mettre une coup de coeur. »

Charlotte et Valentin Généré Milhade de Vieux-Chaigneau © JPS

Dans cette dégustation du Point, il y a bien sûr de grands noms de châteaux mais aussi des découvertes fort sympathiques comme le château Vieux Chaigneau en Lalande-de-Pomerol. Charlotte et Valentin Généré Milhade, tous deux 30 ans, ingénieurs agronomes diplômés de Montpellier, ont racheté ce château avec ses 6 hectares en 2014. « C’était une propriété bâtie par un couple avant nous et qui voulaient le transmettre à un autre couple. Ils ne voulaient pas le vendre à un investisseur qui n’aurait pas habité la maison. On s’est marié en 2014 et c’est la même année qu’on a acheté la maison et les vignes, et depuis on s’en occupe tous les deux. » Si le 27 avril 2017, ils ont perdu 50% de leur récolte en une nuit, leurs vignes non touchées leur ont permis de faire un très grand vin, noté 15 et coup de coeur, assemblé à 90% Merlot, 7% cabernet sauvignon et 3% cabernet franc, un millésime assez frais, très équilibré » selon Valentin, « fruits noirs, bouche velouté » selon Jacques Dupont.

Anne Sophie Gillet du château Boutillon avec son compagnon Damien Pagès château Noaillac © jps

Autre belle rencontre, Anne Sophie Gillet du château Boutillon en Bordeaux Supérieur, qui présentait avec son compagnon Damien Pagès (château Noaillac),  sa cuvée Luigi (du nom de son grand père Luigi Filippi) : « un 100% merlot, élévé en barriques de chêne neuf. » Un joli millésime 2017, noté 15,5-16, (fruits rouge, bouche e prise de bois vin frais, et juteux, élégant bonne longueur, finale relevée ») avec un message sur la bouteille que son grand-père aimait répéter à souhait : « verser doucement, c’est là l’authenticité ». Un peu comme le blog Côté Châteaux qui cultive au quotidien l’authenticité et les vrais gens !

22 Mai

Le château Bardins vous invite à un récital de Piano avec David Bismuth

A vos tablettes ! Le château Bardins en Pessac-Léognan organise ce jeudi 24 mai à 20h30 un récital de Piano avec David Bismuth.

David Bismuth © France Musique

Un jeu tout de chaleur, de poésie,de timbre, une capacité à aller au coeur du son; ce jeudi 24 mai, venez écouter à 20h30, David Bismuth, l’un des 10 français les plus doués du moment, au château Bardins à Cadaujac en Gironde.

Haydn : Variations en fa mineur
Beethoven
: Sonate « La Tempête »
Haendel
: Suite n° 1
Beethoven
: Sonate « Clair de Lune »

Stella Puel, propriétaire du château Bardins à Cadaujac © JPS

Renseignements & Réservations:  tél: 05 56 30 78 01/06 71 38 88 82
levain@chateaubardins.com

Prix des places: 15 € 
Dégustation de vin à l’issue du concert

21 Mai

8e Pique-Nique chez les Vignerons Indépendants : « Bienvenue au château Caillou, cru classé de Sauternes »

Ce week-end de Pentecôte, partout en France, c’était la 8e opération « Pique-niquez dans les vignes pour Pentecôte » avec les Vignerons Indépendants. L’occasion de mieux faire connaissance avec le terroir et ces vignerons accueillants. Exemple en Gironde au château Caillou.

Dépaysement assuré avec cette invitation à pique-niquer… C’est Marie-José Pierre, la petite fille du 1er propriétaire de la famille Joseph Ballan (issu de l’Entre-Deux-Mers) qui accueille et retrace l’histoire de ce château du XIXe siècle, 2e cru classé en 1855.

Et pour commencer la visite, d’emblée un verre de Crémant de Bordeaux, peu commun à Barsac ou Sauternes, le château en produit 4000 bouteilles. « ah l’accueil ici est chaleureux, convivial et simple, très agréable » commente Françoise Galibert.

Mon grand-père était un passionné de vin, ce qui lui a beaucoup plu à château Caillou, c’est cette unité de culture, 13 hectares en un seul tenant et un sol facile à travailler, argilo-calcaire. » Marie-José Pierre du château Caillou

La visite se poursuit dans la vigne, touchée en 2017 à 95% par le gel ; en ce printemps la famille Pierre s’est à nouveau fait une belle frayeur, d’autant qu’elle venait de replanter 5000 pieds : « inutile de vous dire que lorsqu’on a vu un petit 0° affiché, on a eu un peu peur… » confie Marie-José Pierre.

Sébastien Pierre, 4e génération, arrière -petit-fils de Joseph Ballan, est aujourd’hui le gérant de château Caillou © JPS

Tout est savamment orchestré, au chai, c’est Sébastien Pierre qui prend le relais… C’est la 4e génération, à seulement 26 ans, titulaire d’un BTS viticulture-oenologie à La Tour Blanche, il est devenu le gérant du château Caillou, toujours propriété de ses parents:

Sur des Sauternes un peu plus légers avec un peu moins de liqueur, on peut faire redécouvrir ces vins, à l’apéritif ou sur des petits cocktails ou sur des saveurs asiatiques, cela se marie vraiment à merveille », Sébastien Pierre gérant du château

A 12h30, alors que les tables sont dressés non loin des pieds de vignes sous un vieil érable (non du 2e vin), chacun tire du sac ses victuailles, et pour accompagner ces mets, bien sûr les vins du château Caillou, en blanc sec et en liquoreux, dont la production annuelle est de 35000 bouteilles..

On est venu il y a trois ans, on avait trouvé cela hyper sympa de découvrir les vins du château, on a réitéré l’édition cette année, c’est super sympa », Isabelle Pietrini de Bordeaux.

« On est ravi d’être ici, la famille Pierre nous accueille avec beaucoup de gentillesse, elle symbolise vraiment ce que l’on attend d’un vigneron avec beaucoup de chaleur, un approche directe et aimable avec tous ses clients et tous les amateurs de vin, donc on est ravi de venir en famille », ajoute Paul Guillet venu en famille et manager France de Vivino.

Ce sont ainsi 20 châteaux en Gironde qui ont partagé ces moments de convivialité avec des amateurs ou des novices pour ce 8e pique-nique des Vignerons Indépendants.

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl, sébastien Delalot, Sarah Paulin et Christian Arliguié :

Labour à cheval, bouse de corne et orties: le château de Pommard passe en biodynamie

Dans les vignes du château de Pommard, un homme retourne la terre entre les pieds de pinot noir à l’aide d’une charrue et d’un cheval. Le prestigieux domaine bourguignon, racheté en 2014 par l’entrepreneur américain Michael Baum, se convertit à la biodynamie.

Le fameux © château de Pommard à Pommard en Bourgogne

Au bout du rang, Emmanuel Sainson, chef de culture du domaine, tient dans une main un bloc de terre compacte d’une parcelle encore travaillée au tracteur. Dans

l’autre, celle qui vient d’être labourée coule entre ses doigts comme de la semoule. Avec un cheval, « on ne tasse pas comme avec un tracteur, donc la vie microbienne du sol n’est pas abîmée », explique-t-il. « On est vraiment sur le respect de la plante, du terroir. On en revient à ce que nos ancêtres faisaient avant ».
De cette terre fraîchement retournée émergent des vers de terre ou des fourmis, que le labour a dérangés en plein travail. Un écosystème a repris possession des
lieux.
« La biodynamie, c’est la vigne, le sol, la plante, les raisins. C’est un tout, du bourgeon d’hiver jusqu’à la récolte », ajoute le responsable de la vigne, désormais traitée avec des préparations à base d’orties, d’osier ou de bouse de vache fermentée dans une corne.
Un traitement « très proche de l’homéopathie », fait valoir le directeur technique Emmanuel Sala, destiné à activer les défenses naturelles de la plante et à se passer de produits chimiques de synthèse. Le soufre est toujours utilisé, notamment dans la vinification, mais en très petite quantité.
Le calendrier lunaire et les forces astrales rythment aussi les traitements de la vigne, la mise en bouteille et même les périodes idéales pour déguster le vin.
De quoi basculer dans un registre trop ésotérique pour certains esprits cartésiens. « On a du mal à être pris au sérieux parce que ça paraît un peu surréaliste mais
pourtant c’est la vérité », répond Emmanuel Sala, qui affirme ne plus s’en inquiéter et préfère mettre en avant le contenu de ses flacons.
« Finalement, est-ce qu’on demande à un vin de sentir la fraise ou la framboise? », interroge le maître de la vinification, qui préfère « une fragrance de fraise qui passe puis, derrière, une framboise, puis d’un seul coup de la ronce, puis un peu de champignon… » Ses vins sont « plus complexes » et reflètent davantage le terroir, résume-t-il. « On le met en bouche et on prend une baffe parce que c’est un bol d’énergie qui arrive », décrit-il, goûtant sur fût un Simone 2016, issu de l’une des premières parcelles cultivées en biodynamie.
En 2014, Michael Baum, jusqu’ici entrepreneur à succès dans la Silicon Valley, a pris possession du clos de 20 hectares – le plus grand « monopole » (domaine privé d’un seul tenant) de la région. Et Emmanuel Sala lui a immédiatement parlé de biodynamie. « J’ai été convaincu très vite que c’est ce qu’il fallait faire », raconte le nouveau propriétaire, qui roule en voiture électrique et se dit emballé par cette « façon naturelle de faire du vin ».
En termes de main d’oeuvre, c’est « sans doute 3 à 4 fois plus cher les premières années« , reconnaît-il. Mais à long terme, « c’est en fait moins cher, cela permet de conserver un vignoble pendant 150 ans, contre 40 ou 50 avec des cultures commerciales », affirme l’homme d’affaires devenu vigneron.
Il affirme aussi, sans vouloir le chiffrer, que le produit des ventes a déjà presque doublé, en particulier grâce à de nouveaux clients « qui apprécient vraiment cette approche ». Fin 2018, toutes les parcelles du domaine seront labourées à cheval et le directeur technique espère obtenir en 2019 la certification « Demeter », qui est avec « Biodyvin » l’un des deux labels biodynamiques.
En Bourgogne, quelques dizaines de domaines se sont déjà convertis, dont des grands noms comme la Romanée-Conti, le Clos de Tart ou Bonneau du Martray. Ils sont un peu plus de 400 dans toute la France et la tendance va croissant.
AFP

20 Mai

Une nouvelle jeunesse pour les crus artisans qui dévoilent leur nouveau classement

 Le dernier classement datait de 2006 et comptait 44 propriétés classées. Le classement de 2018 chiffre 36 propriétés classées.

Les nouveaux © Crus Artisans présentés ce vendredi au bar à vins du CIVB

Malgré une baisse du nombre des Crus Artisans liée à des rachats ou des départs en retraite, ce classement trouve un nouvel élan avec l’arrivée de huit petits nouveaux dont trois châteaux en appellation Médoc (Andron, Haut Brisey, Haut Couloumey), un château en appellation Haut-Médoc (Pey
Mallet), un château en appellation Listrac-Médoc (Dacher de Delmonte), trois châteaux en appellation Saint-Estèphe (Marceline, Linot et Graves de Pez).

Toutes les appellations sont représentées et notamment les communales qui représentent presque 1/3 de l’ensemble des Crus Artisans. L’appellation Margaux recense quatre réélus et l’appellation Saint-Estèphe voit l’arrivée de trois nouveaux Crus Artisans.

Le classement 2018 a un nouveau cahier des charges : désormais, le classement sera revu tous les cinq ans et non plus tous les dix ans comme le précédent.

Les 36 exploitations sont donc classées pour les millésimes 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021. C’est l’organisme de contrôle Qualisud qui a été choisi par le syndicat pour gérer ce nouveau classement. Il a appliqué les critères de sélection comprenant l’étude du dossier, une visite de l’exploitation (40% de la note) ainsi qu’une dégustation à l’aveugle des millésimes 2012,
2014 et 2015 (60% de la note) menées par un jury d’experts composé de 2 négociants, 2 courtiers, 2 œnologues et 2 experts viticoles.

La surface moyenne d’un Cru Artisan reste inchangée avec une dizaine d’hectares par propriété. Maxime Saint-Martin, Président des Crus Artisans du Médoc depuis trois ans, s’est dit satisfait « de l’aboutissement de ce nouveau classement qui a demandé beaucoup d’énergie face aux longues négociations entre le syndicat et l’Etat et qui n’aurait pu aboutir sans le soutien du député Benoit Simian ainsi que celui de sa prédécesseur Pascale Got ».

LES 36 PROPRIETES DU NOUVEAU CLASSEMENT :

Appellation Médoc
Château Andron,
Château Béjac Romelys,
Château Gadet Terrefort,
Château Garance Haut Grenat
Château Haut Blaignan
Château Haut Brisey
Château Haut Couloumey
Château Haut Gravat
Château La Tessonnière
Château Les Graves de Loirac
Château Vieux Gadet

Appellation Haut-Médoc :
Château de Coudot
Château Moutte Blanc
Château Pey Mallet
Château de Lauga
Château d’Osmond
Château du Hâ
Château Grand Brun
Château Grand Lafont
Château Lamongeau
Château Le Bouscat
Château Micalet
Château Tour Bel Air
Château Tour du Goua
Château Viallet Nouhant
Château Vieux Gabarey

Appellation Listrac :
Château Dacher de Delmonte

Appellation Margaux
Château Clos de Bigos
Château des Graviers
Château Les Barraillots
Château Moutte Blanc

Appellation Moulis
Château Lagorce Bernadas
Appellation Saint-Estèphe
Château Marceline
Château Linot
Château Graves de Pez

Appellation Saint-Julien
Château Fleur Lauga

Avec Crus Artisans du Médoc.

19 Mai

23e Portes Ouvertes en Cadillac Côtes de Bordeaux, samedi et dimanche

Un temps idéal pour allier découverte de châteaux et dégustations. Ce samedi 19 et dimanche 20 mai, 43 châteaux de l’appellation Cadillac Côtes de Bordeaux vous ouvrent leurs portes, les propriétaires vous attendent eux à bras ouverts !

La vigne est pour la région des Cadillac Côtes de Bordeaux une compagnie millénaire.

Elle fait partie intégrante de l’identité de cette région et s’inscrit naturellement dans les traditions culturelles et historiques. La vigne a su s’approprier des endroits merveilleux offrant ainsi des paysages d’une immense beauté.

Prenez plaisir à serpenter les petites routes pour contempler ce magnifique panorama…

Par ici le programme complet 

DEUX JOURNEES EXCEPTIONNELLES

Ces deux journées exceptionnelles où le public s’offre un moment de partage avec de femmes et d’hommes passionnés par leur métier…

En effet, partez à la découverte de produits régionaux tirant leur singularité d’un terroir unique entre Garonne et coteaux révélé par des Hommes à l’esprit pionnier.

Et connaissez-vous le meilleur moyen de se rendre compte de cet esprit ?

En allant à la rencontre des vigneron(ne)s innovant(e)s, chaleureux(ses) et accueillant(e)s !

DES ANIMATIONS POUR PETITS ET GRANDS

Ces Journées Portes Ouvertes sont également là pour vous initier au mode viti-vinocole de la région.

Participer à toutes sortes d’animations tout au long du week-end, que ce soit au sein-même des châteaux ou à la Maison des Vins de Cadillac, qui sera votre point de départ de votre balade dans le vignoble des Cadillac Côtes de Bordeaux !

UN RALLYE DE VOITURES DE COLLECTION

Plus d’une centaine de voitures de collection se réunissent chaque année pour un participer à ce rallye devenu un classique.

Limousine Panhard de 1908 aux sportives anglaises et italiennes des années 60 et 70, on peut croiser tous les types d’automobiles sur les parcours reliant entre eux les châteaux participants aux Portes Ouvertes.

Avec les Vins de Cadillac Côtes de Bordeaux

17 Mai

« Bordeaux… J’adore »

Bordeaux continue d’attirer et de charmer la clientèle étrangère. Le nouveau Bordeaux J’adore, n°4, vient de sortir. Un « Lifestyle Magazine » qui  donne envie de venir visiter la capitale de Nouvelle-Aquitaine, son art de vivre et son vignoble.

Voici l’art de vivre à la sauce bordelaise de nouveau sur placé glacé. « Bordeaux J’adore » est édité par L’Office de Tourisme de Bordeaux et tiré à 7500 exemplaires. Il s’adresse avant tout aux très nombreux touristes étrangers, écrit en anglais, et est disponible dans les dans les grands hôtels, à destination de petits congrès et salons, ainsi que pour les VIP et journalistes étrangers.

Dans ce nouveau numéro, on y retrouve les bonnes adresses, avec un focus sur la Grande Maison « A table with Pierre Gagnaire ». Le chef aux 2 étoiles de la Grande Maison y est interviewé avec un retour sur ses 2 ans passés à la tête de cet établissement gastronomique conjointement tenu avec Bernard Magrez, l’homme d’affaire aux 40 châteaux dont 4 grands crus classés à Bordeaux. Pierre Gagnaire y dévoile également les autres adresses qui lui paraissent essentielles à Bordeaux.

Parmi les nombreux événements que le Magazine propose au lecteur de partager, l’incontournable Bordeaux Fête le Vin, dont on fête du 14 au 18 juin le 20e anniversaire : « Wine & the Garonne. Ship Ahoy ! » titre « Bordeaux J’Adore » sur ce rendez-vous qui va conjuguer vin et voile avec la Tall Ships Regatta où une trentaine des plus beaux et vieux gréements au monde va participer.

« City of Wine » est également en bonne position dans le mag, rappellant qu’en 2017 ce sont 445000 visiteurs qui ont fréquenté le nouvel emblème de Bordeaux, dont 23% d’étrangers issus de 176 pays. Une City of Wine toujours autant immersive avec son parcours permanent et intéressante également avec ses expositions temporaires Vin et Musique (jusqu’au 24 juin) et bientôt « Porto & DOuro » (5 octobre-6 janvier).

Un focus est également fait sur le futur Musée de la Mer qui va ouvrir à partir du 15 juin aux Bassins à Flots  » A New Museum Unfurls its Sails » un projet avec un cabinet de curiosités signé Norbert Fradin à oir également dès l’ouverture.

Entre le Bordeaux Gourmand et 48 heures à Bordeaux, des clés sont données aux touristes pour qu’ils s’y retrouvent dans le « Bordeaux Way Of Life ». Une invitation au voyage et à la découverte, intitulé « Take a breath »

 

Lucile Auger vient renforcer les Côtes de Bordeaux

C’est l’époque des transferts, comme dans le foot, à ceci près que c’est dans le monde du vin. Alors qu’Aurélie Lascourrèges a rejoint la Cité du Vin, Lucile Auger va la remplacer en tant que responsable presse des Côtes de Bordeaux. Un joli challenge pour continuer à dynamiser l’image des Côtes de Bordeaux.

Lucile Auger, la nouvelle recrue des Côtes de Bordeaux

« Les Côtes de Bordeaux, c’est en haut », on se souvient du slogan et de l’affiche lancée lors de l’union des différentes Côtes de Bordeaux (naissance le 31 octobre 2009) pour avoir une stratégie commune et une communication plus visible notamment à l’étranger.

Depuis le lancement avec Christophe Chateau, puis Audrey Bourollo et Patricia Zabalza, directrice de l’Union, les Côtes de Bordeaux ont su évoluer et marquer de leur empreinte le marché tant national qu’international. Les Côtes de Bordeaux aujourd’hui regroupent  5 appellations communales de Blaye, Cadillac, Castillon, Francs et Sainte-Foy, 950 producteurs au total. En avril 2015 , une nouvelle définition du positionnement des Côtes de Bordeaux a été présentée à la presse ainsi que la création d’une nouvelle identité visuelle.

Pour continuer le travail accompli et qui sait aller « vers l’infini et au delà », Lucile Auger va avoir la délicate tâche « d’enrichir les relations avec les prescripteurs, notamment la presse et les nombreux bloggeurs » qui ont émergé ces dernières années, dont le seul et unique « Côté Châteaux », votre serviteur.

C’est avec beaucoup de fierté que je rejoins les Côtes dont les valeurs et la vision du métier de vigneron m’ont particulièrement séduite. Mon rôle sera d’accompagner la croissance de l’AOC et de permettre le développement de sa visibilité » Lucile Auger

Elle succède ainsi à Aurélie Lascourrèges, qui a bien oeuvré durant 5 ans et a décidé de rejoindre l’équipe de la Cité du Vin de Bordeaux. Il lui incombera à son tour d’assaillir les journalistes pour des dégustations, reportages et voyages de presse, et d’initier de nouveaux axes presse en France, mais également à l’étranger. Ellle souhaite également communiquer davantage sur les réseaux sociaux et participer activement aux actions menées par l’Union.

Lucile Auger est agée de 24 ans, diplômée de Sciences Po en communication et a déjà travaillé dans les vignobles de Saint Émilion, du Languedoc et de Provence. « Après avoir vécu hors de Bordeaux et notamment à l’étranger, je mesure l’importance de promouvoir les vins et le patrimoine viticole de la région où j’ai grandi. Celui qui ne sait pas d’où il vient ne peut pas savoir où il va » explique la nouvelle attaché de presse.

Côté châteaux tire son chapeau à Aurélie et souhaite la bienvenue et bonne chance à Lucile.

16 Mai

Instant magique ! Les plus vieux flacons de vin jaune au monde, de 1774, en vente aux enchères le 26 mai

Jura Enchères proposera à la vente le 26 mai prochain des pièces rares, les 102 derniers flacons de la célèbre cave d’Arbois du Commandant Grand (1886-1974), conservés jusqu’à aujourd’hui dans un endroit protégé appelé le « Tabernacle ». Parmi eux, 3 vins jaunes d’Arbois de 1774.

1774, cela vous parle ? Oui, les historiens vous diront aussitôt que c’est l’année où Louis XVI est devenu roi, ou que son auguste grand-père Louis XV est décédé de la petite vérole… mais c’est aussi le millésime retrouvé dans la célèbre cave d’Arbois du Commandant Grand (1886-1974), conservés jusqu’à aujourd’hui dans un endroit protégé appelé le « Tabernacle ».

Ce sont 3 vins jaune d’Arbois, millésime 1774, parmi les plus vieux vins conservés au monde. Un vin unique, le roi des vins, qui transcende les années : cette longévité exceptionnelle du vin jaune d’Arbois provient de son mode de fabrication particulier, car dès l’origine il est élevé, vieilli, 6 ans et 3 mois en barrique:  sur 1 litre à la base, il n’en reste à terme qu’un peu plus de 60 centilitres (d’où ces bouteilles particulières, ramassées appelées clavelins), le reste s’étant évaporé, c’est la magie de ce breuvage, la « part des anges ».

Ce vin a été transmis et veillé avec amour par 8 générations d’héritiers de Pierre Vercel (1694-1754), une famille  de vignerons d’Arbois connue depuis le XIVème siècle. Le Commandant Grand fut le gardien attentif de la tradition familiale et arboisienne.

Le vin jaune, dont la durée légale de conservation est de 6 ans et 3 mois minimum pour qu’il puisse bénéficier de cette appellation, est un vin « indestructible ». Celui que nous présentons a une origine incontestable puisqu’il provient du Commandant Grand qui était le gardien du temple», Philippe Etiévant de Jura Enchères.

Il est resté discret sur la localisation et le nombre des bouteilles
qu’il conservait précieusement :  ce sont 102 flacons, les derniers de sa précieuse collection qui sont proposés aux enchères par la maison de ventes Jura Enchères le 26 mai prochain.

Déjà les grands amateurs ou collectionneurs chevronnés comme Michel Jack Chasseuil sont ou seront à coup sûr sur les rangs pour participer aux enchères. L’estimation de ces clavelins désormais très rares de 1774 est de 15.000 à 20.000 € pièce. Nul besoin d’être devin ou un Henri Maire pour se dire que cela pourrait être une affaire, le vin jaune est un vin qui ne bouge pas, le rare vin au monde qui peut passer autant de décennies et de siècle, et être encore dégusté… Le roi des vins !

La vente pourra être suivie sur Interencheres-live.com.

Un petit lifting pour « les Vignerons de Jurançon »

Voici le fruit d’une réflexion longuement mûrie. Le collectif de « La Route des Vins du Jurançon » a décidé de se parer d’une nouvelle identité. Désormais, on les nommera  « Les Vignerons du Jurançon ». Tout simplement.

« Elle descend de la montagne à cheval… », ils connaissent la chanson les vignerons de Jurançon. Ce n’est pas pour autant qu’ils allaient la reprendre comme message commercial, trop daté, trop pourri…en revanche la pourriture noble, ils apprécient et savent en jouer dans leur fabuleux vins.

L’idée vient bien de la-haut, elle « fait suite à une profonde réflexion stratégique et identitaire menée par les vignerons indépendants du Jurançon« . Ils voulaient « défendre la singularité de leur terroir niché dans les Pyrénées » et « faire (re)découvrir aux professionnels et aux amateurs l’originalité et l’unicité des vins blancs secs et doux de Jurançon ».


Cette  nouvelle identité visuelle des « Vignerons du Jurançon » met l’accent sur :

  • UN TERROIR UNIQUE
    Le vignoble de l’appellation Jurançon est niché au cœur des Pyrénées. Ce terroir est le seul à révéler pleinement nos cépages autochtones : les Mansengs.
  • DES VIGNERONS FORTS D’UN SAVOIR FAIRE
    Véritables artisans, les vignerons s’appuient sur un savoir-faire séculaire, hérité et renouvelé. Les mains de ces hommes et de ces femmes modèlent la vigne, et cisèlent les vins. Le cahier des charges de l’AOC autorise uniquement une vendange manuelle.
  • UNE HISTOIRE D’EXCELLENCE
    Inspirés par l’héritage royal légué par le roi Henri IV, les vignerons sont portés par une quête permanente d’exigence et d’excellence.
  • UN VIN DE PARTAGE
    Par leur typicité unique, les vins blancs secs et doux de Jurançon invitent au partage et à la convivialité. À la fois racés et accessibles, ils surprennent les consommateurs par leur originalité.

Les Vignerons du Jurançon – Présentation 2018 from Les Vignerons du Jurançon on Vimeo.