30 Oct

Nathalie Baye, Alice Taglioni et Erik Orsenna parrains de la 158e vente de vins des Hospices de Beaune le 18 novembre

Les actrices Nathalie Baye et Alice Taglioni, et l’académicien Erik Orsenna sont les parrains de la 158e vente de vins des Hospices de Beaune, la plus célèbre au monde, qui aura lieu le 18 novembre.

Les magnifiques Hospices de Beaune © Samuel Peltier

L’an dernier, cette vente de charité au profit d’oeuvres hospitalières et humanitaires, qui mobilise de nombreux acheteurs internationaux, avait totalisé plus de 12,3 millions d’euros, un record historique.

Grâce à des récoltes généreuses et ensoleillées, les Hospices de Beaune proposeront cette année 828 pièces de vin (tonneaux) contre 787 l’an dernier, de 50 cuvées (33 de rouge et 17 de blanc) : Pommard, Corton, Echezeaux, Mazis-Chambertin, Volnay, Montrachet, Meursault, Pouilly-Fuissé… Chaque pièce de vin contient 228 litres, soit 288 bouteilles de 75 cl. L’an dernier, la pièce la plus chère a été Mazis-Chambertin, adjugée près de 1,3 million d’euros.
Le résultat de la vente des Hospices, organisée par Christie’s, sera consacrée à l’institution hospitalière des Hospices de Beaune fondée au XVe siècle par Nicolas Rolin, chancelier du duc de Bourgogne.
Cette année, la  » pièce des présidents  » sera un Corton Grand cru Clos du Roi au profit de l’Institut Pasteur et de l’association Soeur Emmanuelle (ASMAE), ont annoncé, mardi à Paris, les Hospices de Beaune.
Fondé en 1443, le domaine viticole des hospices de Beaune s’étend sur 60 hectares de grands crus (Pommard, Volnay, Meursault, Chassagne-Montrachet, Corton, Pouilly-Fuissé, Chablis, Mazis-Chambertin…).
Selon Ludivine Griveau, première femme maître des chais des Hospices de Beaune, « les blancs se goûtent déjà avec une belle profondeur et de la densité, sans lourdeur »« Les rouges ont des robes soutenues, des arômes solaires mais frais, avec du fond, mais des tanins à la texture douce et suave », a ajouté Mme Griveau.
Environ 85% des vignes du domaine des Hospices de Beaune sont constituées de Premiers et Grands crus, les plus prestigieux de Bourgogne.
AFP

La production mondiale de vin en net rebond en 2018 : 282 millions d’hectolitres attendus

Après une année 2017 cataclysmique, la production mondiale de vin va connaître un rebond spectaculaire en 2018, année nettement plus clémente pour les vendanges de la plupart des grands pays producteurs, selon des estimations de l’Organisation internationale de la vigne et du vin.

 

Merlots vendangés en septembre à Pomerol © JPS

Avec 282 millions d’hectolitres attendus, la production viti-vinicole 2018, en hausse de 31 M/hl, sera même « l’une des plus hautes depuis 2000 », note l’OIV

dans un communiqué dont l’AFP a pris connaissance lundi.
Dans l’ensemble de l’Union européenne, « la vendange sera supérieure de 19% par rapport aux niveaux de l’année dernière », indique l’OIV, qui avance le chiffre
de 168,4 M/hl (+27,2 M/hl).
Sur le continent, l’Italie (48,5 M/hl), la France (46,4 M/hl) et l’Espagne (40,9 M/hl) enregistrent des niveaux de production très élevés, en ligne avec les derniers bons millésimes en termes de volumes.
En 2017, ces trois pays, plus gros producteurs de vin du monde avaient fait les frais d’aléas climatiques désastreux: aux gels de printemps qui avaient affecté les vignobles, avaient succédé des étés secs qui avaient donné de petits raisins et donc moins de jusLa France avait ainsi connu sa plus mauvaise année depuis 1945.
L’Allemagne (9,8 M/hl), la Roumanie (5,2 M/hl), la Hongrie (3,4 M/hl) et l’Autriche (3,0 M/hl) prévoient eux aussi des récoltes dépassant leur moyenne quinquennale. A  l’inverse, le Portugal (5,3 M/hl), touché par l’humidité et les champignons (mildiou et oïdium), et la Grèce (2,2 M/hl) voient leur production régresser par rapport à 2017, indique l’OIV.
Les producteurs de vins du nouveau monde ont connu des fortunes diverses: avec 23,9 M/hl vinifiés, en baisse de 2% par rapport à 2017, les Etats-Unis maintiennent
leur statut de quatrième producteur mondial.
Plus au Sud, Chili (+36%) et Argentine (+23%) connaissent des rebonds spectaculaires de leur production, avec respectivement 12,9 et 14,5 M/hl. Au Brésil, en revanche,
la production est en baisse (-17%) mais reste à des niveaux élevés pour le pays (3 M/hl). Chez d’autres grands producteurs, la production est également attendue en baisse.
En Afrique du Sud, « la sécheresse a fortement impacté la production 2018 » qui est en recul de 12% à 9,5 M/hl. En Australie, après les deux récoltes très élevées de 2016 (13,1 M/hl) et de 2017 (13,7 M/hl), la production 2018 (12,5 M/hl) enregistre un recul de 9%. A l’inverse, la Nouvelle-Zélande, en progression, connaît la troisième production la plus élevée enregistrée dans le pays, avec 3 M/hl.
Avec AFP