15 Mar

Sylvie Cazes inaugure son nouveau QG à Bordeaux

C’était pour Sylvie Cazes l’occasion de fêter ses nouveaux bureaux cours de Gourgue à Bordeaux, mais aussi le printemps et de communiquer sur l’ensemble de ses entreprises qui marchent pas mal, excepté le coup de gel 2017 qui a terriblement impacté la récolte du château Chauvin. Mais ce n’est pas grave, c’est une battante qui sait positiver.

Sylvie Cazes et sa fille Julie Cazes, mardi soir à Bordeaux Saveurs © JPS

Ils sont venus, ils sont tous là, ce sont les négociants de la place de Bordeaux mais aussi la grande famille des amis de Sylvie Cazes, la propriétaire de château Chauvin, mais aussi de l’agence « ‘Bordeaux Saveurs » et du plus célèbre et plus ancien restaurant de Bordeaux « le Chapon Fin ».

Julie et Sylvie Cazes sont ravies de recevoir dans ces nouveaux bureaux cours de Gourgue, un lieu très central à Bordeaux, des bureaux laissés vacants par Mouton Rothschild qui a rapatrié ses équipes sur Pauillac. « A Chauvin, on n’a pas de château, pas de salle de dégustation, on préfère donner à nos visiteurs l’expérience Bordeaux, c’est une autre façon d’accueillir, c’est vraiment dans notre ADN et c’est bien comme cela. »

« Cette année, nous n’avons pas de 2017, c’est comme cela, on le regrette beaucoup. Il n’y aura pas de Chauvin, mais un peu de Folie ». Peu importe le flacon… ce soir-là Sylvie Cazes a mis les petits plats dans les grands et a décidé de bien recevoir ses invités avec son équipe du Chapon Fin et notamment le chef Nicolas N’Guyen Von Hai : « ce soir, on a vouloir élargir le cercle, il y a a bien sûr des négociants mais aussi des amis tout simplement. » Et il faut dire que l’endroit est couru du tout Bordeaux, en tout cas du monde du vin.

Le chef Nicolas N’Guyen Von Hai qui mériterait bien une étoile au Guide Michelin © JPS

Cette soirée c’est l’occasion pour Sylvie Cazes de faire le point sur cette année 2017 avec le rachat de quelques petits hectares très recherchés à Saint-Emilion : « depuis 3 ans on a fait un travail formidable à Château Chauvin, on a tout restructuré. Chauvin est très présent dans la plupart des pays importants comme l’Angleterre (et bientôt à bord de British Airways), aux USA, en Suisse, à Hong-Kong, en Asie et en Afrique. »

Les sommeliers du Chapon Fin Braga Guilherme et  Leagh Barkley (le chef) © JPS

Parmi ses autres entreprises, à noter une augmentation de 20% de son activité de Wine Tour, de séminaires et d’événementiel avec Bordeaux Saveurs qui a d’ailleurs gagné un Best Of Wine Tourism 2018. Le Chapon Fin n’est pas en reste avec 15% de plus de fréquentation l’an dernier. Le Chapon Fin s’est vu décerné par Terre de Vins le prix du « Tour de Cartes » de l’une des meilleures cartes des vins en restaurant gastronomiques de France, avec comme sommeliers Leagh Barkley, chef sommelier épaulé par Braga Guilherme.

Du vin à l’oenotourisme, en passant par la gastronomie, Sylvie Cazes prouve qu’elle réussit tout ce qu’elle entreprend avec goût et élégance. Elle préside également la Fondation pour la Culture et les Civilisations du Vin qui gère la Cité du Vin à Bordeaux.

Gironde: les pesticides classés dangereux ont été réduits de moitié en trois ans (CIVB)

Le département de Gironde, l’un des premiers consommateurs de pesticides en France destinés à la viticulture, a réduit de moitié son utilisation de produits classés CMR (cancérogènes, mutagènes et repro-toxiques) en trois ans, selon des données fournies mardi par le Conseil Interprofessionnel du Vin de Bordeaux (CIVB).

Epandage de produits phytosanitaires dans les vignes © archives – JPS

Les ventes de produits phytosanitaires de synthèse CMR, destinés à lutter contre les deux principaux ennemis de la vigne, l’oïdium et le mildiou, sont tombées « aux alentours de 850 tonnes » en Gironde en 2016 alors qu’elles se situaient « à quelque 1.800 tonnes en 2014 », soit « un recul de 55% en trois ans », a indiqué le président du CIVB, Allan Sichel, à l’AFP en marge d’une conférence de presse à Paris.

Notre ambition est de les éliminer totalement, ainsi que tout ce qui peut constituer une prise de risque pour la santé » des 6.100 viticulteurs que compte Bordeaux, Allan Sichel.
Au cours de la conférence de presse, M. Sichel a aussi précisé que les ventes d’herbicides avaient reculé de 35% sur les mêmes trois années en Gironde. A deux reprises et à deux ans d’intervalle, en 2016 et 2018, le vignoble français, en particulier celui de Bordeaux, a été mis en cause pour son recours massif aux pesticides, dans deux enquêtes successives réalisées par les émissions Cash Investigation et Cash Impact sur France 2.
Selon Cash Investigation, les quatre départements où les ventes de pesticides classés dangereux ou potentiellement dangereux étaient les plus importantes (+3.000 tonnes vendues par an depuis 2008) étaient la Gironde, l’Aube, la Marne, et la Loire Atlantique, toutes des régions viticoles.
Et selon des données du ministère de l’Agriculture obtenus par l’émission Cash Impact, diffusée le 27 février, 68.000 tonnes de pesticides ont été vendus en 2016 en France au total. Et entre 2009 et 2016, les ventes ont augmenté de 6% en France, selon la même source.
Avec AFP