09 Déc

Au détour de Bordeaux Tasting, on apprend l’acquisition de château le Sartre par Bernard Magrez

Par ici les nouvelles fraîches… Bernard Magrez l’homme aux 40 châteaux et 4 crus classés vient de s’offrir château le Sartre en Pessac-Léognan. Un château qu’il ne fallait pas louper selon lui. Et il va aussi avoir très prochainement un domaine en Géorgie. Ah Bernard, toujours en avance sur les autres…

Bernard Magrez, nous a confirmé la nouvelle ce midi sur son stand de Fombrauge - Pape Clément © JPS

Bernard Magrez, nous a confirmé la nouvelle ce midi sur son stand de Fombrauge – Pape Clément © JPS

Jean-Pierre Stahl : « Bernard Magrez, vous venez de faire une nouvelle acquisition, quelle est-elle ?

Bernard Magrez : « C’est le château le Sartre, qui fait 33 hectares, dans l’appellation Pessac-Léognan. C’est un vin de grande qualité et donc c’était à vendre et on n’a pas voulu laisser passer la chose. »

JPS : « Ca représente un gros domaine qui s’ajoute à celui que vous avez déjà Pape-Clément… »

BM : « C’est un complément…Dans le monde entier, l’appellation Pessac-Léognan Graves est une appellation qui a de la résonance, et il y a très peu de choses à vendre, donc quand il y a quelque chose à vendre, il faut sauter dessus. »

Jefferson Desport : « Quels sont vos projets pour le Sartre, aller plus loin, relancer une marque déjà établie ? »

BM :« Oui, elle est établie, à mon avis il y a mieux à faire encore un peu dans la qualité, en diminuant les rendements, peut-être en reprenant un peu aussi la vigne. »

JPS : « C’est un monde qui évolue tout le temps, et un peu grâce à vous ? »

BM : « C’est un monde qui évolue parce qu’il y a des gens qui veulent vendre, des acheteurs aussi, français et étrangers. Mais enfin, le milieu concurrentiel, ce n’est pas Bordeaux, il est dans 7 ou 8 pays. Ils font de très bons vins et de très haute qualité au niveau du Bordeaux. Par conséquent le milieu concurrentiel de Bordeaux n’a plus rien à voir avec celui d’il y a 10 ou 15 ans. Et celui qui ferme les yeux là-dessus, il aura du mal dans les prochaines années. Je peux me tromper mais enfin c’est mon avis »

Regardez l’interview réalisée par Jean-Pierre Stahl et Pascal Lécuyer, avec Jefferson Desport de Terre de Vins :