23 Mar

« 1 Minute, 1 Vignoble », un programme oenotouristique court sur les régions viticoles bientôt diffusé sur France Télévisions

A compter du 27 mars, France Télévisions lance un programme oenotouristique court baptisé « 1 Minute, 1 Vignoble » sur les régions viticoles de Bordeaux, de Bourgogne, de Champagne, Languedoc, Provence et Côtes du Rhône. Un programme axé sur la culture et le patrimoine diffusé sur France 2 et France 5.

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En voilà une bonne idée, qui répond à un thème porteur et qui consacre nos régions viticoles françaises comme un véritable patrimoine de la France. Ces programmes courts seront diffusés sur France 2 du lundi au jeudi (du 27 mars au 4 mai) et sur France 5 du vendredi au dimanche (du 28 avril au 18 juin) vers 20h35.

Ces programmes courts inédits, 100% culture et patrimoine, sont au nombre de 18 films d’une minute chacun : au menu une promenade oenotouristique qui conduira le téléspectateur à la découverte des terroirs et mettra en lumière un paysage, une histoire, un lieu ou un savoir-faire spécifique. Chaque épisode va révéler un nouveau visage de Bordeaux ou des autres régions, illustré par le témoignage d’un homme ou d’une femme.

Pour Allan Sichel, président du Conseil Interprofessionnel du Vin de Bordeaux : « C’est une belle occasion d’inviter à découvrir notre vignoble sur un média aussi puissant que la télévision à une heure de grande écoute. Je suis fier également que notre filière se soit fédérée autour d’un tel projet ».

« 1 Minute 1 Vignoble » a fédéré 6 régions viticoles sur la base du volontariat des interprofessions participantes. Il a été conçu par le Studio Kabo et parrainé par Vin & Société.

Pour Joël Forgeau, Président de Vin & Société : « Ce programme inédit a pour objectif de raconter aux téléspectateurs un peu de l’histoire du patrimoine viticole français et de leur donner l’envie de partir à la découverte des vignobles comme 10 millions de touristes l’ont déjà fait en 2016 ».

Les 8 films Bordelais à découvrir : (le 1er sur France 2 à 20h35)

  1. Le vignoble de Bordeaux : unique, pluriel et authentique mercredi 29 mars et dimanche 30 avril à 20h35
  2. Escale dans l’appellation Bordeaux Rosé mercredi 19 avril et dimanche 28 mai à 20h35
  3.  Le sauvignon blanc, un cépage emblématique à Bordeaux jeudi 4 mai et vendredi 16 juin à 20h35
  4. Le microclimat unique de la région de Sauternes lundi 24 avril et samedi 3 juin à 20h35
  5. L’élevage des vins à Bordeaux, entre tradition et innovation lundi 10 avril et dimanche 14 mai  à 20h35
  6. L’assemblage des vins, un savoir-faire historique à Bordeaux mercredi 5 avril et samedi 13 juin à 20h35
  7. Pour un terroir durable à Bordeaux jeudi 27 avril et samedi 10 juin à 20h35
  8. Le négoce, le cœur battant de Bordeaux mercredi 12 avril et samedi 20 mai  à 20h35

Avec CIVB et V&S

Cédric Coubris rempile pour un second mandat de président des vignerons indépendants de Gironde

A moins d’un mois de la présidentielle, Cédric Coubris a raflé la mise et est redevenu président…des Vignerons Indépendants bien sûr. Les vignerons indépendants de Gironde sont près de 500, comme le nombre de parrainages…mais décidément ça n’a rien à voir. 

Cédric Coubris, château La Mouline et président des Vignerons Indépendants de Gironde, et Clément Jouannon vigneron dans le Médoc © JPS

Cédric Coubris, château La Mouline a été réélu président des Vignerons Indépendants de Gironde © JPS

C’était à la veille du salon de Bordeaux, le 14 mars dernier, le Conseil d’Administration de la Fédération des Vignerons Indépendants de Gironde a élu pour un second mandat, Cédric Coubris, à la présidence de la Fédération des Vignerons Indépendants de Gironde.

 Aujourd’hui, les Vignerons Indépendants de Gironde représentent  près de 500 vignerons en 2016 pour une production de près de 700 000 hl et plus de 2 000 salariés.

« Saint-Mont Vignoble en Fête » met les petits plats dans les grands à l’occasion de ses 20 ans

Ce week-end, les 24, 25 et 26 mars, ce sera la fête du vignoble de Saint-Mont. Durant trois jours, le terroir, la gastronomie et le savoir-faire seront à l’honneur dans plus d’une dizaine de villages de cette appellation du Sud-Ouest. Une appellation du Gers qui célèbre aussi ses 60 ans.

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UN SPECTACLE SON ET LUMIERES

Pour les 20 ans, Plaimont Producteurs organise un spectacle son et lumière samedi 25 mars à 19h15 suivi d’un feu d’artifice au Château Sabazan, lieu emblématique de l’appellation. Un moment de partage entre les vignerons et les visiteurs sur l’histoire de l’appellation Saint Mont.

DES VISITES DE CHAIS

Les visiteurs pourront découvrir les chais de cette appellation qui célèbre ses 60 ans et déguster la production de ces viticulteurs durant tout ce week-end, avec des rencontres privilégiées avec ces vignerons de l’AOC.

DES DEMONSTRATIONS CULINAIRES

Des démonstrations culinaires seront mises en place par des chefs régionaux et les vignerons de Plaimont Producteurs afin de présenter les saveurs du terroir. Une table ronde sera également proposée autour la thématique «Bien Manger, Mieux Manger». Ouvert aux curieux et aux passionnés, ces animations permettront de faire découvrir les valeurs et les traditions du Sud-Ouest.

Avec Vignerons de Saint-Mont, pour en savoir plus rendez-vos sur leur site

Découvrez les domaines des © Vignerons de Saint-Mont – Réalisation Euphorie

22 Mar

L’école de cuisine Ferrandi et l’hôtel Hilton à la Cité de la gastronomie et du vin de Dijon

La ville de Dijon et le groupe Eiffage ont dévoilé ce mardi les grands acteurs de la future Cité internationale de la gastronomie et du vin, dont l’ouverture est prévue en 2019, parmi lesquels figurent la prestigieuse école de cuisine Ferrandi ou encore l’hôtel Hilton.

© La Cité Internationale de la Gastronomie et du vin de Dijon

© La Cité Internationale de la Gastronomie et du vin de Dijon

« Il y avait une évidence à nous associer » à la création de la Cité internationale de Dijon, pour « associer la cuisine au vin, et notamment au vin de Bourgogne », a déclaré Grégoire Auzenat, directeur adjoint de l’école de cuisine Ferrandi lors d’une conférence de presse à Dijon. Le site bourguignon de l’école parisienne accueillera une centaine d’étudiants par an, autour de deux cursus, l’un lié aux métiers de la cuisine, l’autre aux métiers de la pâtisserie, a précisé M. Auzenat.

Le prestigieux établissement, fondé à Paris en 1920, accueille déjà depuis 2014 des étudiants sur son campus de Bordeaux.

Le projet prévoit aussi l’installation d’un hôtel 4 étoiles de la marque Curio by Hilton ainsi que plus de 4.500 m2 de commerces, deux cinémas ou encore un écoquartier de 540 logements, et compte avec la participation du chef triplement étoilé Eric Pras (« Maison Lameloise », à Chagny, en Saône-et-Loire).

L'art de la gastronomie à la française © Jean-Pierre Stahl

L’art de la gastronomie à la française, le Bachelor Ferrandi à Bordeaux © Jean-Pierre Stahl

Le Bureau interprofessionnel des vins de Bourgogne aménagera une antenne de son école des vins et 1.700 m2 seront consacrés aux expositions.
« Un tiers des touristes qui viennent en France font ce choix pour découvrir la cuisine et les vins. (…) Notre gastronomie est l’une de nos meilleures ambassadrices dans le monde », a souligné le président de la République François Hollande, présent mardi soir à Dijon.

Les travaux doivent démarrer « d’ici la fin de l’année », a précisé le directeur d’Eiffage Aménagement, Nicolas Gravit. Ils coûteront entre 150 et 200 millions d’euros et doivent générer quelque 600 emplois.

La ville de Dijon et le groupe Eiffage avaient signé en février 2016 le protocole de vente du terrain destiné à accueillir la Cité internationale de la gastronomie et du vin. Sa construction est prévue sur un site de 6,5 hectares en centre ville, là où se trouvait l’ancien hôpital général de Dijon qui a fermé en avril 2015.

Le réseau des Cités de la gastronomie lancé au printemps 2013 compte trois autres projets à Rungis, Lyon et Tours. La création de la Cité de la gastronomie est la mesure phare découlant de l’inscription par l’Unesco du « repas gastronomique des Français » au patrimoine de l’humanité en novembre 2010.

Avec AFP

21 Mar

A l’aube des primeurs de Bordeaux, Calon Ségur ouvre le bal des nouveaux chais remarquables

C’était hier une visite de propriété en bonne et du forme, sous la houlette de Laurent Dufau le gérant du domaine. Depuis son rachat en 2012, Calon Ségur, 3e grand cru classé 1855, s’est offert une cure de jouvence. Des travaux titanesques engagés tant au château que pour la partie technique. Calon Ségur a levé le voile hier sur ces transformations remarquables.

Laurent Dufau, dans ce nouveau cuvier aux 70 cuves © Jean-Pierre Stahl

Laurent Dufau, dans ce nouveau cuvier aux 70 cuves © Jean-Pierre Stahl

Le nouveau cuvier est déjà opérationnel depuis les vendanges 2016. Ce sont 2 ans de travaux qui ont été nécessaires pour en faire un formidable outil technique avec un nombre de cuves inox qui a doublé pour répondre à la sélection parcellaire.

Même si le volume total n’a pas augmenté, ce nouvel espace sur deux niveaux selon le principe du gravitaire offre un superbe outil de production à l’emplacement même de l’ancien chai « nous sommes aujourd’hui sur le site de l’ancien cuvier de vinification, nous savions que nous avions à disposition un espace carré, d’environ 1000 m2″explique Laurent Dufau

Cette cuverie répond aujourd’hui au besoin technique important qui est celui de la sélection parcellaire, pour cela il fallait de nombreuses cuves, 70 en agencement de demi-cercle concentrique » Laurent Dufau gérant de Calon Ségur

Chais du Médoc 043« On a une dizaine de tailles de cuves différentes qui permettent cette sélection parcellaire et même intra-parcellaire, de 25 à 120 hectolitres, en passant par du 35, 45, 55…. Nous sommes sur un terrain qui naturellement est en pente douce jusqu’au marais de Calon situé derrière la propriété , donc finalement on s’est installé en lieu et place de l’ancien cuvier, qui lui bénéficiait déjà d’un décaissement donc on a assez peu modifié la structure du sol à Calon. »

Les vieux millésimes seront conservés dans ces cellules tel un trésor © JPS

Les vieux millésimes seront conservés dans ces cellules tel un trésor © JPS

Mais il n’y a pas que cette cuverie qui est remarquable, un long tunnel de 35 mètres, véritable sanctuaire aux multiples cellules (non ce n’est pas Guantanamo !) s’apprête à recevoir les plus vieux flacons de la propriété. Le plafond ce cet endroit a été réalisé en vieux bois qui ont vécu et contenu du vin, une déambulation qui mène dans une autre grande salle et un escalier contenu dans un vieux foudre pour arriver au gigantesque chai à barriques.

Près de 1100 barriques peuvent être accueillies ici © Jean-Pierre stahl

Près de 1100 barriques peuvent être accueillies ici © Jean-Pierre stahl

Mille cent, c’est le nombre de barriques que peut accueillir le nouveau chai de première année, deux fois et demi plus grand que le précédent ! Un chai remarquable par l’alignement de ces bordelaises de 225 litres (300 bouteilles), par la précision et la justesse du choix des matériaux, reflétant l’élégance et la simplicité dans l’efficacité.

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Et d’offrir à la dégustation en primeur le millésime 2016 des châteaux Capbern, Marquis de Calon Ségur et Calon Ségur. Après un hiver et un printemps plutôt humides, les conditions ont été optimales durant tout l’été pour le mûrissement des baies, avec des matinées fraîches et clémentes, sans parler des 30 mm de pluies bien venues en septembre… Les merlots ont pu être ramassés du 29 septembre au 4 octobre, les cabernets sauvignon et cabernet franc du 5 au 15 octobre, quant au petit verdot ce fut le 15 octobre. Pour Laurent Dufau et Vincent Millet, c’est véritablement l’un des grands millésimes de garde de ces dernières années.

La Chartreuse de Calon Ségur en plein travaux © JPS

La Chartreuse de Calon Ségur en plein travaux © JPS

Calon Ségur s’est engagé dans une restructuration globale de la propriété depuis son rachat 170 millions d’euros en 2012 à la famille Gasqueton (durant 120 ans dans la même famille)  par la Société Suravenir, filiale de Crédit Mutul Arkéa, associée au groupe Videlot présidé par Jean-François Moueix (5% des parts).

Chais du Médoc 026

Après ces transformations dans les chais, c’est au tour de la chartreuse du XVIIIe de subir une cure de jouvence, avec Alain de La Ville, architecte de Calon Ségur depuis 32 ans : son objectif est de « coller au lieu, sans faire d’esbroufe ni de clinquant. L’objet, c’est de comprendre l’esprit du lieu pour s’inscrire dans cette logique, s’inscrire dans cette trajectoire et permettre une évolution qui se fasse dans la continuité, non pas dans la rupture ». Pour l’heure, l’édifice a été entièrement déshabillé, les charpentes en partie refaites, des oeils de boeuf ont été restitués, tout devrait être terminé pour l’automne ou l’hiver prochain.

20 Mar

Ventes de champagne : 4,71 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2016, encore une très grande année

Les expéditions de champagne ont représenté un chiffre d’affaires global de 4,71 milliards d’euros en 2016, portées par « de nouveaux relais de croissance » sur le
marché mondial, a annoncé dimanche l’interprofession champenoise.

Plus les bulles sont fines, meilleur est le champagne © JPS

2016, 2e année record après celle de 2015 © JPS

« Le chiffre d’affaires 2016 constitue la seconde année record (4,71 milliards d’euros) après celui réalisé en 2015 (4,74 milliards d’euros), a déclaré le Comité Champagne, l’organe institutionnel de l’interprofession, dans un communiqué.

En valeur, « de nombreux pays confirment leur statut de relais de croissance, sur plusieurs continents: Amérique (+9,4% au Canada, +12% au Mexique), Afrique (+15,1% en Afrique du Sud), Océanie (+25,4% en Nouvelle-Zélande) ou Asie (+14,2% en Corée du Sud) », a-t-il détaillé.

L’année dernière, environ 306 millions de bouteilles de ce vin festif ont été expédiées dans le monde, soit une légère baisse en volume de 2,1% par rapport à 2015, selon cette même source. Plus de la moitié (près de 158 millions) des expéditions a concerné la France.

« Les consommateurs se tournent vers des cuvées toujours plus rares et plus prestigieuses », a indiqué le Comité Champagne pour expliquer que « le modèle de croissance » du champagne s’appuie sur la valorisation de cet effervescent inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco.

Le champagne a continué sa croissance aux Etats-Unis (+6,3% en volume, +4,9% en valeur), première destination avec plus de 21,8 millions de cols expédiés. Dans l’Union européenne une croissance dynamique des ventes s’est confirmée: en Allemagne avec une hausse de 4,9%, en Italie (+4,3%), ou encore un rebond en Espagne (+2,2%).
A l’inverse, les expéditions ont dévissé au Brésil avec une chute de 21,9% en un an. Recul aussi au Portugal (-16,5%) et au Royaume-Uni(-8,7%), deuxième pays pour l’export de champagne, particulièrement scruté par le monde viticole champenois depuis l’annonce du Brexit.

AFP

19 Mar

Soirée décontractée pour le lancement et la dégustation du château Petit Val

C’était un presauque un grand bal, une valse du monde du vin, ce jeudi soir, pour la dégustation organisée par le château Petit Val, chez Jane de Boy en plein coeur de Bordeaux. De nombreux oenologues, des négociants, courtiers et représentants de la presse spécialisée ont pu découvrir et déguster le château Petit Val et Muse, dans les millésimes 2014, 2015 et 2016. Un château acquis par Jean-Louis Alloin, ancien dirigeant de l’entreprise de transport.

Olivia Alloin, Stéphane Derenoncourt, David Liorit et Jean-Louis Alloin lors de la soirée de dégustation du château Petit Val © JPS

Olivia Alloin, Stéphane Derenoncourt, David Liorit et Jean-Louis Alloin lors de la soirée de dégustation du château Petit Val © JPS

C’était l’événement de ce jeudi à Bordeaux, un lancement osé car en concurrence frontale avec la soirée d’inauguration de l’expo Bistrot à la Cité du Vin. Olivia et Jean-Louis Alloin avaient décidé de dévoiler leur château Petit Val au monde du vin, une opération longuement mûrie puisque l’achat de la propriété remonte à 2014.

J’ai été séduit par cette propriété d’un seul tenant, avec un sol propre à faire du bon vin, un chai bien entretenu et pas de travaux pour démarrer » Jean-Louis Alloin, propriétaire du château Petit Val.

Mars 2017 134Jean-Louis Alloin, c’est cet ancien chef d’entreprise à la tête d’une grosse boîte de transport éponyme : « on est passé de 3200 personnes à 5 personnes » plaisante-t-il. Il a en effet revendu son entreprise qu’il a dirigé pendant 40 ans pour assouvir son rêve avec son épouse de s’offrir un château de 12 hectares en Saint-Emilion Grand Cru.

Pour concrétiser leur rêve,  les Alloin ont su trouver en David Liorit (consultant et vigneron) un magicien qui allait tirer vers le haut cette propriété : « cette propriété est plantée à 70% de merlot, 25% de cabernet franc et 5% de petit verdot que nous allons bientôt remplacer par 5% de malbec. Ce sont 12 hectares sur de sols sablo-argileux et argilo-calcaires parfaitement équilibrés. nous faisons aussi du riesling sur 30 ares. »

Mars 2017 157Près de 130 invités sont présents dans cet appartement-boutique atypique Jane de Boy, pour cette soirée de découverte des vins de la propriété : de nombreux professionnels du monde du vin (courtiers, négociants, sommeliers, cavistes…) mais aussi des journalistes, blogeurs, ainsi que quelques grands sportifs -des joeurs de UBB ou encore des tennismen comme Michaël Liodra, grand amateur de vin .

C’est donc l’occasion de déguster le rosé Rose du Val, un rosé pale comme ces rosés de Provence, mais aussi le Château Petit Val et  Muse du Val (la cuvée prestige) dans les millésimes 2014, 2015 et 2016. Que du bon ou du très bon, avec de beaux arômes de fruits, pour un château qui risque de faire parler de lui dans les années à venir.

Des dégustations avec Olivier Caste d’OptiWine, qui était venu avec son concept de carafes de poches : des bouchons spéciaux qui permettent d’aérer le vin en quelques gestes et remplacent incroyablement les traditionnelles carafes.

Bordeaux: Cos d’Estournel rachète Château Pomys

L’homme d’affaires français Michel Reybier, propriétaire dans le vignoble bordelais du second grand cru classé 1855 Cos d’Estournel, a racheté le château Pomys limitrophe, une propriété de 12 hectares à Saint-Estèphe en Gironde. Un retour au sources pour recréer l’ensemble architectural souhaité par le fondateur, le « Maharadjah de Saint-Estèphe ».

Le célèbre château © Cos d'Estournel avec ses tours pagodes

Le célèbre château © Cos d’Estournel avec ses tours pagodes

« S’inscrivant dans une vision patrimoniale de Cos d’Estournel, l’acquisition du Château Pomys est une référence à l’histoire de la propriété. Elle vise à recréer l’ensemble architectural voulu par le fondateur », a indiqué le nouveau propriétaire dans un courriel à l’AFP sans préciser la date ni le montant du rachat.

« Situé à Saint-Estèphe dans le Médoc, à quelques centaines de mètres de Cos d’Estournel, le Château Pomys fait partie des biens hérités par Louis Gaspard d’Estournel en 1791. Surnommé le Maharadjah de Saint Estèphe », il résidait à Pomys, Cos étant consacré à l’activité viticole », a-t-il poursuivi.

Château Pomys, composé de 12 hectares de vignes, d’un hôtel de dix chambres et d’un restaurant, appartenait à la famille Arnaud depuis 1951, a précisé la Maison du vin de Saint-Estèphe sur son site internet. « En réunissant les deux éléments fondamentaux du domaine, la propriété retrouve enfin sa structure originale: Cos d’Estournel, palais dédié aux vins, et Pomys, chaleureuse demeure du fondateur », a conclu le château Cos d’Estournel, propriété de 91 hectares qui appartient depuis 2000 à Michel Reybier.

L’homme d’affaires français, ancien propriétaire du groupe Reybier (Jambon D’Aoste, Justin Bridou et Cochonou), possède plusieurs vignobles, notamment en Hongrie, et des hôtels en France et en Suisse. Il a également investi dans le domaine de la santé.

Avec AFP

18 Mar

Vignerons Indépendants de Bordeaux : « on voulait dépasser ce cap des 30 000 visiteurs et là c’est acquis »

Le salon des Vignerons de Bordeaux continue d’attirer toujours plus de monde au Parc des Expositions. 1000 personnes de plus qu’en 2016 pour la seule journée de vendredi. Ce salon doit son succès aux rencontres en direct avec 300 vignerons et des milliers d’amateurs de vins. Il permet de faire découvrir la production de vignerons de toutes les régions viticoles de France.

Martial Pauliat avec Benjamin et la famille et amis, à gauche Agnès Gleizes © JPS

Martial Pauliat avec Benjamin et la famille et amis, à gauche Agnès Gleizes © JPS

Au gré des allées, on ne compte plus les chariots remplis de cartons et de caisses en bois. Les particuliers repartent avec la banane. Ce sont des grappes d’amis ou de gens de la même famille qui s’agglutinent pour venir déguster, mais sans bousculade, il y en aura pour tout le monde.

Ainsi Martial Pauliat est venu avec son fils Benjamin qui a d’ailleurs suivi des études en sommellerie à Poitiers, mais aussi avec ses beau-frères et amis Richard, Jacky et Patrick. Pour lui, c’est sa deuxième édition : « ce qui est bien, ce sont les échanges qu’on peut avoir avec ces vignerons. Tous les ans, on vient d’abord voir les producteurs que l’on connaît et on essaie d’étoffer et d’en découvrir d’autres.

Mars 2017 172Agnès Gleize, du Domaine La Croix-Sainte-Eulalie à Pierrerue dans l’Hérault confirme l’intérêt de ce salon de Bordeaux : « c’est un peu comme celui de Rennes, on a beaucoup de groupes, beaucoup de familles ».

Elle exploite une propriété de 32 hectares en AOC Saint-Chinian et propose des vins bien faits tant en blanc qu’en rouge sur le fruit, avec sa cuvée Clémence, fermentation et élevage en barrique de 500 litres. Des dégustations fort appréciées de ces cépages typiques de cette région en blanc (viognier, grenache blanc et roussane) ou en rouge (syrah grenache, mouvrède, carignan).

Brigitte, Michel avec Pierre Richard vigneron dans le Jura à droite © JPS

Brigitte, Michel avec Pierre Richard vigneron dans le Jura à droite © JPS

Ce qui plaît lors de ce salon, c’est véritablement la diversité des terroirs, des vins et de ceux qui les font. Il y a les grosses écuries bordelaises, bourguignonnes, mais aussi des vins de la vallée du Rhône, de Loire, mais aussi des vignobles plus petits qui retrouvent chaque année leurs aficionados et connaisseurs : ainsi Brigitte Clerc, rencontrée sur le stand de Pierre Richard, producteur de vins du Jura : depuis toute petite elle connaît et apprécie ces vins car originaire de Bourgogne, la région voisine. Son préféré ? « Le Vin Jaune, un vin blanc sec qui a de la puissance, au goût de noix. » Michel, son époux, originaire de Bordeaux reconnaît : « en tant que Bordelais, j’ai appris à aimer ses vins, il m’a donné des recettes, sur des fromages ou des suprêmes de volailles au vin jaune… »

Pierre Richard (homonyme de l’acteur, qui me confie que son père s’appelait aussi Jean Richard !) : « C’est vrai que cela demeure assez confidentiel, mais vu que les gens n’en retrouvent pas dans les commerces, cela marche bien pour nous ici. Nous avons beaucoup de gens qui reviennent et ça progresse petit à petit. »

Cédric Coubris, château La Mouline et président des Vignerons Indépendants de Gironde, et Clément Jouannon vigneron dans le Médoc © JPS

Cédric Coubris, château La Mouline et président des Vignerons Indépendants de Gironde, et Clément Jouannon vigneron dans le Médoc © JPS

Le salon des vignerons indépendants, 18e du nom, va faire le plein, puisqu’hier déjà on a enregistré 1000 entrées de plus que l’année dernière, une telle affluence, c’était super » commente Clément Jouannon, vigneron dans le Médoc.

« On avait fait 28 000 l’an dernier, on estime à 32 000 cette année, en tout cas on voulait dépasser le cap des 30 000 et là c’est acquis ! » ajoute Cédric Coubris, le Président des Vignerons Indépendants de Gironde. L’image du salon professionnel style Vinexpo est cassée, les gens ont bien compris que c’est le salon incontournable pour remplir sa cave. »

17 Mar

Le grand prix du Top Vin 2017 revient au château Haut-Rian

L’actrice Jennifer Lauret a remis le grand prix du Top Vin de l’Entre-Deux-Mers au château Haut-Rian. Une consécration pour la famille Dietrich, propriétaire du château de 80 hectares à Rions.

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Richard Bernard, chef-sommelier du Saint-James et président du jury, Pauline Dietricjh du château Haut-Rian, Jennifer Lauret et Dupuch président du © Syndicat de l’Entre-Deux-Mers

Depuis 12 ans , le concours récompense ou sanctionne les meilleurs vins de l’Entre-Deux-Mers. Cette année, le concours était organisé dans le cadre atypique de la Grande Poste de Bordeaux.

38 vins ont été présentés à un jury de 26 dégustateurs  (32 dans le millésime 2016 et 6 da le millésime 2015 ayant fermenté et ayant été élevés en barriques); au terme de deux heures de dégustation, ce sont vingt vins qui ont été sélectionnés pour figurer sur la short list du Top Vin 2017.

Sur le podium, la palme est revenue au château Haut-Rian à Rions, propriété de Michel et Isabelle Dietrich,  suivi de peu par le château Landereau à Sadirac et le Domaine de Ricaud à Saint-Laurent-du Bois. Félicitations aux lauréats.