Toutes les étapes ont été réunies pour un millésime 2016 à faire rougir toutes les autres régions, excepté le Bordelais et l’Alsace peut-être, car « la vallée du Rhône a été épargnée des intempéries climatiques qui ont touché la France ».
- Un hiver parfait : des températures douces, parfois fraîches ;
- Un printemps parfait : des pluies bénéfiques, sans gel, de quoi constituer les réserves nécessaires en eau ;
- Un été très chaud, parfaitement anticipé, de quoi donner la banane (sans jeu de mot pour le prochain et voisin Beaujolais Nouveau !)
Région bénie des dieux, la Vallée du Rhône a été épargnée des intempéries climatiques qui ont touché la France. Les premières dégustations affichent déjà une très belle intensité aromatique, une grande concentration et des couleurs soutenues. C’est un millésime prodigieux qui est en train de se dessiner » Michel Chapoutier, Président d’Inter-Rhône.
Après un hiver marqué par « des températures douces parfois fraîches », des pluies printanières « bénéfiques » et « un été très chaud, parfaitement anticipé », « l’état sanitaire est resté excellent » et la récolte devrait être « légèrement supérieure à 2015« , selon l’organisation.
« La particularité de ce millésime 2016 réside dans le fait que maturation et concentration se sont opérées conjointement, ce qui offre de belles acidités », note-t-elle, soulignant « l’important potentiel de garde » des vins.
Dans la partie méridionale, « les crus sont d’ores et déjà riches, avec de belles matières« , tandis que dans le secteur septentrional, « les blancs s’annoncent très performants cette année, grâce aux progrès techniques réalisés », se félicite le directeur de la cave coopérative de Tain-L’Hermitage (Drôme), Xavier Gomart.
La France doit connaître en 2016 une baisse de 12% de sa production de vin, demeurant toutefois le deuxième producteur mondial derrière l’Italie.
A l’instar des professionnels de la Vallée du Rhône, les vignerons d’Alsace ont également, fin octobre, vanté leur cru. « Les excellentes conditions climatiques de l’arrière-saison et le parfait état sanitaire des baies devraient permettre de parfaire les maturités des Gewurztraminer et surtout des Riesling » et d’espérer « un millésime prometteur« , tant en quantité qu’en qualité, avait souligné l’Interprofession des vins d’Alsace.