Le nouveau Président de la région Aquitaine, Limousin, Poitou-Charentes a montré une fois de plus son attachement à la viticulture qui génère des dizaines de milliers d’emplois. Un soutien à la filière pour les prochaines années ainsi que pour le tourisme. La problématique du réchauffement climatique qui touche le vignoble est aussi à prendre en compte.
Alain Rousset a été élu ce midi à la tête de la grande région « Aquitaine Limousin Poitou-Charentes », que le dernier ferme la porte…, un nom impossible à prononcer en mode LGV. Il va donc falloir s’atteler à lui trouver un nom plus court d’ici juin. Puisque la grande Aquitaine fait toujours débat, pourquoi pas « Wine Land » ?
Vu qu’entre gaulois des différentes régions, il est difficile de se raccrocher à une seule chapelle, au moins un nom anglais pourrait mettre tout le monde d’accord et rappeler le bon temps celui d’Aliénor qui a permis de faire connaître nos vins aux Anglais.
De toute manière, notre nouveau Président élu n’y est pas allé par quatre chemins en confiant ce souvenir de campagne :« le bonheur qu’il y a de parcourir nos territoires entre le Cognac et les vins de Bordeaux ». Voilà des idées qui rassemblent. Et d’enchaîner provoquant l’hilarité de ses 182 collègues en évoquant d’autres routes porteuses de promesses :« je n’ai pas encore fait celle entre le Cognac et l’Armagnac, mais on va le faire. »
Car le Président, qui mise énormément sur l’emploi en souhaitant doubler le nombre d’entreprises de taille intermédiaire, a bien conscience de ce qui marche : la viticulture, « ce sont des dizaines de milliers d’emplois et le Cognac représente 98% d’exportations ! » De quoi laisser rêveur en effet…
Il a par ailleurs évoqué le tourisme très important pour cette grande région avec notamment « cette côte magnifique », mais il y a aussi Président les Côtes de Bordeaux qui drainent énormément d’oenotouristes avec notamment le lancement dernier de 6 routes du vin.
Dernier volet évoqué par Alain Rousset : »le réchauffement climatique ». En connaisseur, le Président a lancé ce constat alarmant : « ceux qui dégustent le vin de Bordeaux savent qu’il a pris 1,5° » en quelques années et les vendanges commencent jusqu’à « 3 semaines plus tôt ». Effectivement, cela porte à réfléchir. Il y a en un effet réchauffement mais pas seulement car la recherche de meilleures maturations favorise aussi l’augmentation du taux de sucres et d’alcool. Quant aux vendanges anticipées, certes elles le sont mais pas tant que cela, on l’a vu cette année. Une chose est sûre, un accent sera mis durant cette nouvelle mandature aux énergies plus propres et sur le transport collectif, car ce problème de réchauffement est aujourd’hui une priorité pour tous.