On le nomme « Château Louis XIV » car dans la plus pure tradition des constructions du XVIIe siècle. Une château très récent ayant pris Vaux-le-Vicomte comme inspiration. Ce château, qui n’est pas un château viticole mais d’agrément à Louveciennes, vient d’être acheté 275 millions d’euros par un particulier du Moyen-Orient. Sans doute charmé par la cave à vins.
La demeure privée la plus chère au monde, un château construit en 2011 en région parisienne, a été acquise en septembre, par un particulier du Moyen-Orient pour le montant exceptionnel de 275 millions d’euros, a-t-on appris jeudi auprès d’une source informée.
Cette propriété n’a « absolument pas » été achetée par les dirigeants qataris du Paris-Saint-Germain, a indiqué cette source, démentant des rumeurs évoquées dans la presse. « Il y a une confusion, liée au fait que l’acquéreur vient du Moyen-Orient », a-t-elle précisé.
Ni la société spécialisée dans l’immobilier de luxe Daniel Féau, membre du réseau Christie’s, qui a réalisé la transaction, ni le promoteur Cogemad, n’ont souhaité s’exprimer sur cette information, révélée par l’agence Bloomberg.
Bâtie à Louveciennes (Yvelines) sur un terrain de 23 hectares, la propriété baptisée « Château Louis XIV » dispose d’une surface habitable de 5.000 m2 et promet « les fastes de Versailles sous la révolution high tech », selon le site internet de son promoteur.
La bâtisse mêle décor inspiré du « Grand Siècle » – lustres, fresques peintes à la main, moulures dorées à la feuille, marqueteries de marbre… – et confort moderne : salle de cinéma, cave à vin, aquarium géant, piscine.
Comme les jardins, dont le dessin imite les créations du paysagiste du Roi Soleil, Le Nôtre, elle « répond aux normes des Monuments historiques », assure la Cogemad. « Aucune propriété ne s’est vendue aussi cher dans le monde », selon un spécialistedu secteur, interrogé par l’AFP.
En 2008, la vente pour 370 millions d’euros de l’une des plus somptueuses demeures de la Côte d’Azur, la villa Leopolda, avait avorté, l’acquéreur, le magnat russe Mikhaïl Prokhorov, ayant finalement renoncé à la transaction sans donner d’explication.
AFP