17 Déc

Le château le plus cher au monde ! 275 millions d’euros, et il a trouvé preneur…

On le nomme « Château Louis XIV » car dans la plus pure tradition des constructions du XVIIe siècle. Une château très récent ayant pris Vaux-le-Vicomte comme inspiration. Ce château, qui n’est pas un château viticole mais d’agrément à Louveciennes, vient d’être acheté 275 millions d’euros par un particulier du Moyen-Orient. Sans doute charmé par la cave à vins.

Le château Louis XIV s'inspire parfaitement de Vaux-le Vicomte et des jardins façon Le Nôtre © aartil.com

Le château Louis XIV s’inspire parfaitement de Vaux-le Vicomte et des jardins façon Le Nôtre © aartil.com

La demeure privée la plus chère au monde, un château construit en 2011 en région parisienne, a été acquise en septembre, par un particulier du Moyen-Orient pour le montant exceptionnel de 275 millions d’euros, a-t-on appris jeudi auprès d’une source informée.

Cette propriété n’a « absolument pas » été achetée par les dirigeants qataris du Paris-Saint-Germain, a indiqué cette source, démentant des rumeurs évoquées dans la presse. « Il y a une confusion, liée au fait que l’acquéreur vient du Moyen-Orient », a-t-elle précisé.

Ni la société spécialisée dans l’immobilier de luxe Daniel Féau, membre du réseau Christie’s, qui a réalisé la transaction, ni le promoteur Cogemad, n’ont souhaité s’exprimer sur cette information, révélée par l’agence Bloomberg.

Capture Google Map

Bâtie à Louveciennes (Yvelines) sur un terrain de 23 hectares, la propriété baptisée « Château Louis XIV » dispose d’une surface habitable de 5.000 m2 et promet « les fastes de Versailles sous la révolution high tech », selon le site internet de son promoteur.

La bâtisse mêle décor inspiré du « Grand Siècle » – lustres, fresques peintes à la main, moulures dorées à la feuille, marqueteries de marbre… – et confort moderne : salle de cinéma, cave à vin, aquarium géant, piscine.

© REUTERS / Charles Platiau

© REUTERS / Charles Platiau

Comme les jardins, dont le dessin imite les créations du paysagiste du Roi Soleil, Le Nôtre, elle « répond aux normes des Monuments historiques », assure la Cogemad. « Aucune propriété ne s’est vendue aussi cher dans le monde », selon un spécialistedu secteur, interrogé par l’AFP.

En 2008, la vente pour 370 millions d’euros de l’une des plus somptueuses demeures de la Côte d’Azur, la villa Leopolda, avait avorté, l’acquéreur, le magnat russe Mikhaïl Prokhorov, ayant finalement renoncé à la transaction sans donner d’explication.

AFP

La Maison Johanès Boubée lance un nouveau centre d’embouteillage à Beychac-et-Caillau

Filiale de Carrefour, cette entreprise de négoce, d’embouteillage, de logistique et d’export de vins veut se positionner comme un acteur majeur de la filière viti-vinicole. Aussi la Maison Johanès Boubée vient d’opérer une réorganisation de 3 de ses 6 sites, dont celui de Beychac-et-Caillau en Gironde. Elle table sur une mise sur marché de 45 millions de litres de vins en 2016.

Le directeur général de la Maison Johanès Boubée, Didier Thibaud, avec le maire de Beychac-et-Caillau © jps

Le directeur général de la Maison Johanès Boubée, Didier Thibaud, avec le maire de Beychac-et-Caillau © jps

Du côté de Beychac-et-Caillau, non loin de Bordeaux, on entend le doux cliquetis des bouteilles qui s’entrechoquent. La Maison Johanès Boubée vient d’inaugurer, ce mercredi 16 décembre, son nouveau centre d’embouteillage.

Vanessa Lacombe, Philippe Bernard et Brigitte Gaillardet, salariés du nouveau centre © JPS

Vanessa Lacombe, Philippe Bernard et Brigitte Gaillardet, salariés du nouveau centre © JPS

Un exemple de recrutement par simulation en partenariat avec le Pôle Emploi, faisant totalement abstraction du CV et du parcours professionnel pour permettre au plus grand nombre d’accéder à un emploi pour lequel ils disposent des habilités réelles et sont ou seront formés. Ce sont ainsi 40 personnes qui ont été recrutées et vont rejoindre les 40 autres salariés du site.

CITE DU VIN FINIE 041Car cette nouvelle usine d’embouteillage, installée sur 10200 m2, est accolée à l’entrepôt logistique créé il y a 10 ans. Ce sont ainsi 3 lignes d’embouteillage qui vont rythmer la vie du site.

CITE DU VIN FINIE 062Une ligne d’embouteillage de 12 000 bouteilles par heure, acheminée depuis le site de la Chapelle d’Armentières dans le Nord, à laquelle va s’ajouter une autre ligne nouvelle d’ici février pour emboiteiller quelque 10 000 bouteilles par heure, et enfin une ligne pour les Bag In Box de 3, 5 et 10 litres, au rythme de 30 BIB par heure. 3 lignes pour le début 2016, mais les dirigeants ont déjà prévu la possibilité d’en installer une quatrième si les perspectives de développement se confirment.

CITE DU VIN FINIE 046« A peine notre ligne de BIB démarrée, nous avons du tout de suite travailler en deux postes de travail. Lorsque toutes les lignes auront démarré, notre capacité sera de 45 à 55 millions de litres  par an sur le site, celui-ci pouvant monter jusqu’à 70 millions de litres », précise Mathieu Soulard le responsable du site.

CITE DU VIN FINIE 068Près de 70% des ventes de vins en France se font via la grande distribution. Malgré une tendance ces dernières années à la baisse de la consommation chez les Français, elle enregistre une stabilité des ventes grâce au développement des marques propres ou la multiplication des foires aux vins.

Erci Pannetier, directeur opérationnel Maison Johanès Boubée © JPS

Erci Pannetier, directeur opérationnel Maison Johanès Boubée © JPS

« Nous misons essentiellement notre développement sur l’export mais nous souhaitons aussi renforcer dans les magasins carrefour l’offre de vins du Sud-Ouest où l’on sait que l’on a un potentiel à explorer« , explique Eric Pannetier directeur opérationnel.

Didier Thibaud, le directeur général de la Maison Johanès Boubée © Jean-Pierre Stahl

Didier Thibaud, le directeur général de la Maison Johanès Boubée © Jean-Pierre Stahl

Tous les vins du Sud-Ouest (Bordeaux, Bergerac) en rouge, rosé, blanc sec et liquoreux pourront être embouteillés ou mis en Bag in Box ici. Les projections de marchés sont considérables : de 450 000 hectolitres, la Maison Johanès Boubée vise un rapide développement à 700 000 hectolitres, avec d’autres créations d’emplois à la clé.

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl, Michel Vouzelaud et Boris Chague