06 Nov

Une coupe pour les petits vendangeurs: vers la fin des exonérations de charges sociales pour les 315000 contrats vendanges

Ce fut un véritable bras-de-fer à l’Assemblée sur la modification du « contrat vendange ». La suppression de l’exonération des charges sociales risque d’avoir des conséquences facheuses.

102 vendangeurs  au au château Guiraud, 1er cru classé de Sauternes certifié Bio en 2011.

102 vendangeurs au château Guiraud, 1er cru classé de Sauternes fin septembre

Un long bras-de-fer autour de la suppression d’exonérations sociales pour les salariés en « contrat vendange » a opposé jeudi le gouvernement et nombre de députés, surtout de droite et quelques-uns de gauche, mais la mesure a été finalement maintenue.

En baisse de 4,1%, l’ensemble des quelque 4,7 milliards d’euros de crédits de la mission Agriculture, alimentation, forêt et affaires rurales ont été adoptés. Les socialistes, radicaux de gauche et écologistes les ont soutenus, la droite et le Front de Gauche les ont rejetés.

Principale pomme de discorde du débat, l’article 47 prévoyant d’exclure les entreprises de travaux agricoles, ruraux et forestiers du champ d’application du dispositif d’exonération en faveur de l’emploi saisonnier agricole. L’article met aussi fin à l’exonération de cotisations sociales dont bénéficient les salariés embauchés en « contrat vendange ».

La mesure, par laquelle le gouvernement entend notamment lutter contre un effet d’aubaine, représente une économie de près de 17 millions d’euros pour l’Etat.

Chaque année, environ 315.000 « contrats vendange » sont conclus.

Relayant les protestations du secteur viticole, une série de députés UMP, UDI, FN mais aussi radicaux de gauche, souvent de circonscriptions avec des vignobles (Marne, Bas-Rhin, Yonne, Aube, Aisne, Vaucluse…), se sont succédé pour défendre des amendements de suppression de tout ou partie de l’article contesté.

Votés par les commissions des Finances et des Affaires économiques, ces amendements ont été rejetés dans l’hémicycle par 22 voix contre 18.

Premier angle d’attaque, exprimé notamment par le rapporteur spécial Charles de Courson (UDI): le pouvoir d’achat de « citoyens modestes », étudiants, chômeurs ou retraités complétant leurs revenus grâce aux vendanges sera amputé de plus de 52 euros en moyenne par personne, sur une rémunération mensuelle de 650 euros.

Deuxième critique majeure: la suppression de ces exonérations va rendre moins attractive l’activité de vendange pour les Français et accentuer le recours à de la main d’oeuvre étrangère. Un « message socialement dévastateur », a jugé le député PS de Gironde Gilles Savary, préférant s’abstenir et « ne pas mettre en difficulté le gouvernement ».

Autre argument des détracteurs: la mécanisation des vendanges va être accrue. « Vous serez le fossoyeur de la qualité des raisins », a lancé Philippe Armand-Martin (UMP).

Cette mesure « va coller aux doigts comme la suppression des heures supplémentaires défiscalisées », a affirmé le radical de gauche Jacques Krabal.

Autant d’arguments contestés par le ministre de l’Agriculture: « le « contrat vendange » n’est pas remis en cause, seulement l’exonération de cotisation sociale des salariés » et les entreprises viticoles vont bénéficier de 60 millions d’euros d’exonérations supplémentaires en 2015 et voir le coût du travail baisser? notamment grâce au Pacte de responsabilité », a assuré Stéphane Le Foll.

« Ne faites pas croire qu’on remettrait en cause la qualité du vin ni notre capacité à exporter », s’est-il écrié. Selon lui, les Français modestes pourront bénéficier de la suppression de la première tranche d’impôt sur le revenu.

A l’UMP, le ministre a reproché son incohérence, vu sa saisine du Conseil constitutionnel l’été dernier sur une exonération de cotisations sociales devant bénéficier à « tous les salariés ».

L’écologiste Brigitte Allain, agricultrice, et dont la circonscription en Dordogne comprend le Monbazillac, s’est dite convaincue que les appellations interdisant la mécanisation n’allaient pas y venir malgré cette mesure.

Agence France Presse

Bordeaux SO Good : le festival de la gastronomie et des paniers garnis…à gagner

Du 28 au 30 novembre, ce sera la 1ère édition de Bordeaux S.O Good: le festival de la gastronomie et de l’art de vivre. Un projet initié par la CCI de Bordeaux qui annonce « un cabas offert aux 1 500 premiers acheteurs du Pass Bordeaux S.O Good‏ »

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Réservez dés maintenant le Pass Bordeaux S.O Good sur internet ! Et chantez I feel good, so good…eh oui c’est du James Brown dans le texte…

Grâce à James Brown et la CCI qui affirme avoir eu l’idée de « so good », chaque acheteur aura un rabais, une réduction de 2 euros (soit 15 euros, au lieu de 17 euros sur place) et repartira avec un sac cabas et le magazine Sud Ouest Gourmand en cadeau pour les 1 500 premiers acheteurs. Chouette, c’est Noël avant l’heure !

Connectez-vous à bordeauxsogood.fr, il est également possible de réserver sa place à la Nuit des Banquets dont les menus seront préparés par une douzaine de chefs étoilés.

Véritable sésame de la manifestation, le Pass Bordeaux S.O good va permettre aux gourmets de déguster des préparations originales, salées et sucrées, préparées à partir de produits régionaux élaborés par cinq Chefs aquitains, de découvrir des vins de la région, de profiter de visites, de rencontres culturelles ou de privilèges proposés par les partenaires.

«Bordeaux S.O Good» sera ainsi l’événement itinérant de cette fin d’année mettant en scène les produits phares, les terroirs et les savoir-faire du Sud-Ouest, les talents artistiques et culinaires dans divers lieux clés de Bordeaux.
A la fois festif, éducatif, culturel, artistique, «Bordeaux S.O Good» n’en sera pas moins un événement marchand à la veille des fêtes de Noël. Foie gras, huîtres, caviar, jambon de Bayonne, chocolat… seront quelques-uns des produits proposés à la dégustation ou à la vente. Le tout accompagné de vins de Bordeaux et du Sud-ouest. Bref, de véritables marchés gourmands avec pour chacun d’entre eux des spécificités.

«Bordeaux va devenir un théâtre de l’art de vivre et de la gastronomie du Sud-Ouest au sein duquel plusieurs pièces liées aux produits du terroir pourront se jouer avec des registres associant le culture et la gastronomie mis en scène dans des lieux emblématiques et magiques du patrimoine bordelais» explique Pierre GOGUET, Président de la CCI de Bordeaux

Une Nuit des banquets dans des lieux insolites (samedi 29 novembre)

Point d’orgue de cette première édition, la Nuit des Banquets sera l’occasion pour une douzaine de Chefs étoilés de Bordeaux et d’Aquitaine d’investir des lieux patrimoniaux ou insolites de Bordeaux pour y proposer des menus à plusieurs mains.

Sept banquets inédits seront ainsi donnés aux Bordelais et Aquitains, pour célébrer nos chefs et nos produits. La Nuit des Banquets est proposée en partenariat avec Keolis. Les vins seront fournis par le CIVB et les eaux par ABATILLES.

 

Bordeaux S.O good est initié par la CCI de Bordeaux, en partenariat avec la Mairie de Bordeaux, la Communauté Urbaine de Bordeaux, le Conseil Régional d’Aquitaine et Sud-Ouest Gourmand et avec le soutien de nombreux partenaires locaux professionnels ou culturels.

Vins et vignobles: les itinéraires de la qualité de l’Antiquité au XXIe siècle !

Un ouvrage qui est un condensé de travaux réalisés par l’Institut des Sciences de la Vigne et du Vin. « Vins et vignobles: les itinéraires de la qualité » va pouvoir intéresser les professionnels comme les connaisseurs.

vin

À quoi reconnaît-on un bon vin dans la Grèce ancienne, comme dans la Bourgogne médiévale ou dans la planète viti-vinicole actuelle

Quels mots pour le dire? Comment s’est élaborée la pensée œnologique? Ces questionnements ont constitué un «fil rouge» dans les travaux menés, cette dernière décennie, par des équipes pluridisciplinaires de l’Institut des Sciences de la Vigne et du Vin de Bordeaux sur la qualité.

L’ouvrage « Vignes et vins, Les itinéraires de la qualité (Antiquité-XXIesiècle) » restitue un premier ensemble d’investigations qui ont été présentées lors d’un colloque, les 5-7 juin 2013 à l’ISVV de Bordeaux, en partenariat avec l’UMR ADESS et le Cervin.

Disponible en librairie ou sur le site de l’éditeur www.vigne-vin.com

Informations et diffusion: Vigne et vin publications Internationales Institut des Sciences de la Vigne et du Vin 33882 Villenave d’Ornon – Tél. 05 57 57 58 24 www.vigne-vin.com – edition@vigne-vin.com