22 Nov

En avant les 20 ans des Journées Gourmandes de « Loupiac et Foie Gras », samedi 26 et dimanche 27 novembre

20 ans, ça se fête ! Les Journées Gourmandes « Loupiac & Foie Gras » célèbreront leur vingtième anniversaire, samedi et dimanche. Organisé par le Syndicat des vins de Loupiac, cette manifestation comptera une vingtaine de viticulteurs de l’AOC Loupiac et autant de producteurs landais, tous engagés dans la défense du patrimoine culinaire et viticole régional. Au menu notamment,  un grand « show culinaire » animé par 5 chefs Euro-Toques le samedi soir, à bord de deux navires.

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20 ans de valorisation du terroir Aquitain
Depuis leur création, les Journées Gourmandes « Loupiac & Foie Gras » sont la vitrine d’un pan important du patrimoine gastronomique régional. Elles permettent au public de rencontrer les vignerons loupiacais, fiers de faire déguster le fruit de leur travail au travers de plusieurs millésimes, et des fermiers landais, venus spécialement présenter leurs spécialités à base de canard gras. Le temps d’un week-end, foie gras, entier frais, mi-cuit, cuit, cous de canard farcis, magrets, confits, etc… et vins de Loupiac sont proposés en dégustation et à la vente. Rendez-vous hivernal pour tous les gourmets et passionnés de vins, la manifestation permet également de découvrir de nouvelles idées de recette et de réaliser ses premiers achats à l’approche des fêtes de fin d’année.

loupiac-vbd-credit-civb-p-cronenbergerBalade gourmande… et culturelle au fil des châteaux
Tout au long du week-end, les visiteurs sont invités à flâner de château en château et à profiter des nombreuses animations proposées : dégustations et ventes de vins liquoreux, de gourmandises landaises, visites guidées du vignoble, ateliers et/ou démonstration de découpe de canards, expositions de voitures, de peintures ou de gravures, dédicaces de livres jeunesse, etc… Chaque jour, tous pourront prendre part à des déjeuners landais et loupiacais, proposés dans un restaurant éphémère créé spécialement pour cette 20ème édition et installé dans le bourg du village.
Un show culinaire sur la Garonne

Des accords mets-vins inédits
Temps fort de cette année, la soirée* du samedi 26 novembre fêtera les 20 ans de la manifestation avec un grand « show culinaire » organisé à bord de deux bateaux amarrés en bord de Garonne, à Cadillac. À cette occasion, cinq chefs de l’association Euro-Toques associeront produits à base de canard et dégustation des vins des dix-huit propriétés de Loupiac participantes, et proposeront leurs créations sous forme de « finger-food ».
Animé par deux DJs vinyles et leur sélection musicale à l’esprit soul, funk et disco, l’événement sera l’occasion pour les participants d’échanger avec les chefs, viticulteurs et fermiers présents,autour d’accords mets et vins de Loupiac à la fois inventifs et surprenants.

Avec Loupiac et Foie Gras

Renseignements : www.vins-loupiac.com – www.facebook.fr/JourneesLoupiac

#insolite : Philippe Etchebest va remettre le prix d’un concours de cuisine auprès de personnes détenues vendredi à Périgueux

En voilà une belle initiative à souligner. Le célèbre chef du « Quatrième Mur » et de « Cauchemar en Cuisine »  va remettre un prix à des détenus qui participent à un concours de cuisine. Une démarche qui va dans le bon sens et dans le cardre de la réinsertion. 10 personnes, douées pour la cuisine, ont ainsi été sélectionnées pour participer à un concours culinaire. La remise des prix par le Chef Etchebest sera effectuée vendredi prochain à la maison d’arrêt de Périgueux.

Philippe Etchebest dans les cuisines du Quatrième Mur © France 3 Aquitaine

Philippe Etchebest dans les cuisines du Quatrième Mur © France 3 Aquitaine

La maison d’arrêt de Périgueux a su développer, aux côtés du service pénitentiaire d’insertion et de probation (SPIP) de la Dordogne, des partenariats fructueux autour de nombreuses thématiques, au premier rang desquelles figure la gastronomie.

Elle organise, dans le cadre du Salon International du Livre Gourmand du 25 au 27 novembre, en partenariat avec l’AFEC* et l’association CLAP, un concours de cuisine à destination des personnes détenues. Dix d’entre elles ont été sélectionnées pour participer à cette action, qui leur offre l’opportunité de valoriser leurs compétences auprès d’un public extérieur et professionnel.

Et c’est en présence du chef Philippe Etchebest que leur seront remis les prix, à l’issue d’une ultime épreuve, vendredi 25 novembre à 17h, sous le regard attentionné des chefs périgourdins M. Feuga (Clos St-Front) et M. Pralong (Ferme St-Louis), membres du jury, qui les ont accompagnées tout au long de la compétition.

*L’AFEC Insertion Sud-Ouest dispense depuis 10 ans à la maison d’arrêt une formation professionnelle qualifiante destinée aux métiers de bouche et de l’hôtellerie, financée par la Région Nouvelle-Aquitaine.

21 Nov

Transmissions de propriétés à Bordeaux : « dans les 10 ans à venir il va falloir trouver 1500 à 1600 chefs d’exploitation pour reprendre ce vignoble »

La question de la transmission de propriétés viticoles revient sur le devant de la scène, avec un constat simple : plus de 1500 chefs d’exploitations dépassent les 55 ans et vont partir en retraite dans les 10 ans à venir.

Gérard Monet, 27 ans à la tête de son château Monet ©JPS

Gérard Monet, 27 ans à la tête de son château Monet à Targon en Gironde © JPS

Gérard Monet a 62 ans mais aucun descendant. Ce vigneron est depuis 27 ans à la tête d’une propriété dans l’Entre-Deux-Mers à Targon. Un vignoble qu’il a su faire fructifier et qui compte aujourd’hui 22 hectares. Mais à son grand regret, il ne peut pas le transmettre à quelqu’un de sa famille.

« Eh non malheureusement je n’ai pas de repreneur, j’ai des neveux et des nièces qui ne sont pas intéressés car ils ont des situations professionnelles complètement différentes;  il aiment le vin, ils en boivent, mais ils ne souhaitent pas et n’ont pas fait de formation. »

Depuis cette dernière vendange, il s’est dit qu’il s’arrêtera d’ici 3 ans :  « je commence à y penser depuis ces dernières vendanges, je pense arrêter en 2019, j’aurai 65 ans… »

Transmission de propriétés 034Comme lui, ils seront 1500 à 1600 viticulteurs dans les 10 prochaines à avoir plus de 55 ans et prétendront légitimement partir en retraite. La transmission est un réel souci avec notamment de lourds emprunts et des charges très importantes, sans parler parfois de quelques soucis de main d’oeuvre.

« Les jeunes n’osent plus s’engager, quand on achète un vignoble ou que l’on monte un vignoble neuf , c’est pour une décennie et quand on plante un pied de vigne, il est planté pour 40 ans… »

Jacky Bonotaux de la Draaf Nouvelle Aquitaine © JPS

Jacky Bonotaux de la Draaf Nouvelle Aquitaine © JPS

Les études ont été menées au niveau de la Draaf de la Nouvelle Aquitaine, Jacky Bonnetaux  explique: « le constat, il est simple, on a 6000 exploitations viticoles, on en a la moitié qui sont dirigées par un plus de 55 ans, sur cette moitié à ce jour un sur deux ne connaît pas son repreneur. Cela représente à peu près 20 000 ha de vignes et la Gironde se démarque car on a en Gironde des exploitations qui s’apparentent plus à des entreprises viticoles qu’à des exploitations familiales. « 

Dans les 10 ans à venir il va falloir trouver dans les 1500 à 1600 chefs d’exploitation pour reprendre ce vignoble » Jacky Bonotaux Draaf Nouvelle Aquitaine

Quelques transmissions en cours dans le vignoble de Saint-Emilion © JPS

Quelques transmissions en cours dans le vignoble de Saint-Emilion © JPS

Dans ce constat un peu sombre, la situation n’est pas si dramatique que cela , comme il y a 5 ou 6  ans où le cours du tonneau était tombé à 800 € : « aujourd’hui on a une situation économique qui s’améliore, un vignoble qui a été restructuré qualitativement, un cours du tonneau (entre 1200-1300 €) qui se tient, pour des investisseurs ou des cédants, c’est beaucoup mieux qu’il y a 10 ans ».

Et Jacky Bonotaux de renchérir :« L’expérience montre qu’on n’aura pas dans 10 ans 1600 exploitations qui auront disparu, on va en perdre à peu près un quart mais la vigne elle ne sera pas perdue, donc il y a des exploitations qui vont s’agrandir, d’autres qui vont se regrouper, l’enquête qu’on a menée en 2013 montre qu’il y a très peu de vignes qui vont disparaître, absorption, fusion, reprise en l’état pour certains, mais 8 fois sur 10 c’est la famille qui reprend… »

Audrey Lauret, devant le château Pindefleurs en Saint-Emilion Grand Cru © JPS

Audrey Lauret, devant le château Pindefleurs en Saint-Emilion Grand Cru © JPS

A Saint-Emilion, Audrey Lauret incarne cette nouvelle génération de viticultrice qui s’implique; elle a pris en 2009 la suite de sa mère, à la tête de la propriété. Cette dernière avait acquis en 2006 le château Pindefleurs en Saint-Emilion Grand Cru, un château dans son jus avec 5 ha de vignes, qu’elles ont fait évoluer en 10 ans.

Le cuvier du château Pindefleurs © JPS

Le cuvier du château Pindefleurs © JPS

Audrey a un BTS de viticulture et d’onologie, ainsi qu’un diplôme d’école de commerce, aujourd’hui elle s’est pleinement investie dans cette belle propriété qui compte 20 ha désormais et a réussi à convaincre son frère de la rejoindre dans cette propriété familiale.

Transmission de propriétés 048Quant à la transmission ? Bien sûr, elle y pense déjà, car elle ne se fera pas du jour au lendemain mais progressivement pour un foncier qui ici est relativement élevé aux environs de 200000 à 300000 euros l’hectare. »

« On est à Saint-Emilion, on a un foncier assez honéreux, c’est pour cela qu’il trouver des petites choses pour transmettre plus facilement; le but du jeu, c’est que ma mère fasses des donations de temps en temps quand c’est possible… » tant il est vrai que les droits de transmission ou de mutation sont très importants.

Le château Pindefleurs en pleines transformations © JPS

Le château Pindefleurs en pleines transformations © JPS

En attendant, ce château continue sa mue, sa maman s’attache à restaurer la jolie chartreuse de la fin du XVIIIe siècle, Audrey et l’ensemble de la famille veillent aux transformations qui se poursuivent : après les nouveaux cuvier et chai à barriques en 2009, une nouvelle salle de dégustation, les bureaux et une nouvelle boutique, ils comptent faire une belle salle de réception et terminer par un aménagement paysager de la cour et de l’entrée du château. « Ca fait déjà 10 ans de travaux, on va en avoir encore pour 10 ans », confie Audrey Lauret.

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl, Pascal Lécuyer et Olivier Pallas : 

20 Nov

Vente aux enchères des Hospices de Beaune : la pièce du Président adjugée 200000 €

C’était cet après-midi la traditionnelle vente des Hospices de Beaune. Cette année, il n’y a pas eu de record battu, la pièce du Président, un Corton Bressandes Grand cru est parti à 200 000 euros.

Une salle comble pour la traditionnelle vente des Hospices de Beaune © Vins de Bourgogne

Une salle comble pour la traditionnelle vente des Hospices de Beaune © Vins de Bourgogne

 Malgré la présence de parrains de renom pour cette de la 156e édition, avec le cinéaste Claude Lelouch, les comédiennes Virginie Ledoyen et Valérie Bonneton, ainsi que la pianiste géorgienne Khatia Buniastishvili, les enchères étaient de qualité mais les records précédents n’ont pas été battus.

Madame Sao achète la pièce du Président © France 3 Bourgogne

La pièce  de charité, clou des enchères des Hospices de Beaune, un Corton Bressandes Grand cru, a été adjugée 200 000 euros ce dimanche 20 novembre.  La pièce a été remportée par deux co-acheteurs : Mr Bernard, le propriétaire de l’Hôtel du Cep à Beaune et Yan Hong Cao, qui est une femme d’affaires importante en Chine. Elle possède des mines de jade et une chaîne de magasins. Elle avait déjà acheté la pièce du président en 2013.

Virginie Ledoyen déclare la 156eme Vente des Vins des Hospices de Beaune ouverte ! © Vins de Bourgogne

Virginie Ledoyen déclare la 156eme Vente des Vins des Hospices de Beaune ouverte ! © Vins de Bourgogne

Cette vente va pour la bonne cause car l’argent récolté permettra de financer des actions menées par deux associations : la Fondation ARC pour la recherche contre le cancer et la Fondation Coeur et Recherches.

Extrait de la vente aux enchères des Hospices de Beaune. Avec mes confrères de France 3 Bourgogne:

L’Ecole du Vin vous propose « Bordeaux Inattendu » durant Bordeaux So Good

L’Ecole du Vin de Bordeaux rencontre cette année encore un franc succès avec ses ateliers de 45 mn animés par Florence Varaine. Des ateliers conviviaux avec des dégustations à l’aveugle pour reconnaître les vins. Ludique et parfois déconcertant.

Julien participant à l'atelier de dégustation à l'aveugle © JPS

Julien participant à l’atelier de dégustation à l’aveugle © JPS

On croit connaître Bordeaux, mais en fait on découvre toujours quelque chose de différent. Ce samedi après-midi, les ateliers de l’Ecole du Vin de Bordeaux ont une fois de plus fait le plein de stagiaires. Pour une petite participation de 5€, les amateurs de vins pouvaient participer à « Bordeaux Inattendu », un atelier de 45 mn avec une formatrice de l’Ecole, en l’espèce Florence Varaine.

Florence Varaine animant ces ateliers de Bordeaux Inattendu © JPS

Florence Varaine animant ces ateliers de Bordeaux Inattendu © JPS

D’emblée cet atelier se veut ludique et informatif. Ludique à travers une dégustation à l’aveugle. Les stagiaires sont invités à déguster deux verres en parallèle et à deviner qu’est-ce qu’ils ont dans leur verre : du blanc, du rosé, du moelleux ou du rouge… le tout avec un bandeau sur les yeux, comme dans les avions !

Bordeaux SO Good 109Julien Brunsart, jeune Bordelais originaire Champagne-Ardenne, est venu avec 7 amis, c’est Camille une copine qui les a incité à s’inscrire et à participer à l’ensemble des activités de Bordeaux So Good ; cette dégustation à l’aveugle est pour lui une première : « pour retrouver le rouge, c’était plutôt simple, mais pour le clairet je me suis un peu raté, j’hésitais entre un rosé et un blanc et c’est finalement un clairet ! »

Outre l’aspect ludique, on y apprend de nombreuses information  sur la manière de vinifier, les traditionnels cépages et les 60 appellations de Bordeaux :

On leur délivre les clés d’entrée du vignoble et de la dégustation », Stéphanie Barral responsable de l’Ecole du Vin de Bordeaux

Stéphanie Barral, responsable de l'Ecole du Vin de Bordeaux © JPS

Stéphanie Barral, responsable de l’Ecole du Vin de Bordeaux © JPS

Il y a beaucoup de Français mais aussi pas mal d’étrangers qui y participent à ces ateliers conviviaux et accessibles à tous.  A l’occasion de Bordeaux SO Good, l’idée est de faire aussi des rapprochement avec la cuisine car  « 73% des Français reconnaissent associer le vin avec la cuisine, » poursuit Stéphanie Barral. On y apprend par exemple que les liquoreux peuvent selon la tradition accompagner du foie gras pour Noël, mais qu’on peut aussi faire un repas complet avec ces vins doux et notamment les associer avec des fromages à pâtes persillés… On en salive d’avance. So Good !

Marché Gourmand des vins bio: tous aux barriquades !

« Les Barriquades » c’est le nouveau nom du Marché Gourmand des Vins Bio. Jusqu’ici organisé au stade Moga à Bègles, le Syndicat des vignerons bio de Nouvelle Aquitaine a voulu lui donner un nouvel élan à Darwin à Bordeaux, les 19 et 20 novembre.

thumbnail_Les BarriquadesUne identité forte montrée depuis quelques années déjà avec comme fil directeur d’être bio et écolo-responsable.

Une soixantaine de vignerons et de producteurs bio se sont retroussés les manches ce week-end pour  faire partager dégustations et instants gourmands, en même temps que de Bordeaux So Good.

En 2016, le SVB.ALPC a souhaité proposer une nouvelle dynamique et un nouveau format dans un lieu engagé et identifié Bio avec deux fois plus de vignerons pour démultiplier la gamme de vins bio et permettre aux visiteurs de découvrir de nouveaux produits avant les festivités de Noël.

La consommation des vins Bio confirme une tendance toujours à la hausse… Selon les sources de l’Agence Bio : En 2015, le vin bio représentait 12% des ventes de produits alimentaires biologiques en France, pour un chiffre d’affaires de 670 millions d’euros, soit une croissance de + 17% par rapport à 2014.

Les critères d’achats en vins bio : l’attachement au terroir avant tout ! Près d’un consommateur bio sur 6 consomme du vin bio, sachant que les principaux critères d’achats sont :

 L’origine (57%)  Le respect de l’environnement (43%)  La notoriété AOP (37%)

Retrouvez la liste des vignerons et des producteurs bio exposants sur www.vigneronsbio-aquitaine.org

19 Nov

Première soirée de Bordeaux SO Good : le canard dans tous ses états au Palais de la Bourse

Pauvre palmipède, il aura été l’invité d’honneur de SO Good et il s’en souviendra longtemps. En effet, il a été mangé à toutes les sauces, hier soir pour la première soirée de Bordeaux SO Good. Au Palais de la Bourse à Bordeaux, pas moins de 450 amateurs se sont pressés pour venir déguster les recettes de 8 chefs étrangers et français. Des recettes aux saveurs exotiques.

Younesse Bouakkaoui de al Réserve à Talence © JPS

Younesse Bouakkaoui de la Réserve à Talence © JPS

« C’est un peu la fête du canard ce soir et on a voulu aidé la filière », m’explique Christophe Girardot, le chef de la Guérinière à Gujan-Mestras, auteur d’un ouvrage « Improvisations autour du canard » sur des recettes élaborées avec le concours de 15 chefs du monde entier.

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Pour cette soirée, Christophe Girardot a réuni 8 chefs, la plupart de l’étranger « on leur a demandé de nous donner les plats emblématiques de leur pays et moi, j’ai improvisé des plats autour de ces produits et du canard. »

Christophe Girardot de la Guérinière © JPS

Christophe Girardot de la Guérinière © JPS

Devant le stand de Younesse Bouakkaoui, Chef Marocain de la Réserve à Talence, Chantal Fialex en salive d’avance : « Ca va être une découverte et en plus, c’est très bien présenté, ça a l’air appétissant, c’est très imaginatif, donc je vais goûter… »

Marine et Karine adorent le concept © JPS

Marine et Karine adorent le concept © JPS

Mais déjà le Chef de la Réserve dévoile ses ingrédients : « on a fait une petite crème de dattes aux agrumes, le foie gras confit pour la touche Sud-Ouest, puis une carotte confite aux agrumes, assaisonné avec un petit sel aux césames, et un petit croustillant à la carotte pour la texture. »

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« Il y a des produits qui sont vraiment délicieux et on va demander des astuces aux chefs pour les recettes », renchérit « on essaie d’écouter les conseils, en attendant de distribuer nos tickets et commencer à déguster »

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« C’est la culture Sud-Ouest qui veut ca, nous on adore associer le canard qui fait partie de cette culture et le vin de Bordeaux » expliquent Marine et Karine de Bordeaux. « Mais c’est bien de voir un produit que l’on a l’habitude de consommer, cuisiné de différentes façons, cela nous donnera peut-être des idées… »

Regardez l’interview de Christophe Girardot de la Guérinière :

Ecoutez les réactions de Bordelais et du chef de la Réserve recueillies par Jean-Pierre Stahl et Sébastien Delalot :

Bordeaux So Good : un 5e championnat du monde du canelé, symbole de Bordeaux, très disputé

Hier après-midi se disputait le 5e championnat du monde de canelés à l’occasion de Bordeaux SO Good. Un concours de haut vol qui avait rassemblé de nombreux concurrents passionnés devant un public d’amateurs.

Le jury en train de goûter, avec Anne Lataillade, Camille Dufau et Anne Quimbre © Jean-Pierre Stahl

Le jury en train de goûter, avec Anne Lataillade, Camille Dufau et Anne Quimbre © Jean-Pierre Stahl

On ne rigole plus. C’est devenu presque une discipline olympique. Plus qu’un gâteau, un monument de Bordeaux ! Les Girondins en raffolent, les Bordelais sont dingues de ce ce petit « flan » caramélisé, qui doit être moelleux à l’intérieur et croustillant à l’extérieur.

Ils étaient 12 amateurs sur la ligne de départ pour leur propre catégorie à restituer un canelé classique et  6 professionnels à se disputer ce 5e titre chez les pros mais eux avaient toute liberté pour réinventer le canelé », selon Rodolphe Martinez de France Bleu Gironde co-organisateur.

Didier Chantereau faisait déguster ses canelés aux Bordelais © JPS

Didier Chantereau faisait déguster ses canelés aux Bordelais © JPS

L’armée avait même repris du galon et était présente avec Didier Chantereau, maître dans la Marine Nationale, mais aussi maître du cannélé : « j’en fais depuis 7-8 ans, partout dans le monde, là où je me déplace, parfois à l’île de la Réunion, j’improvise, je pars avec mes moule, de la vanille et du rhum, le reste, je le trouve sur place. L’an dernier, j’étais venu avec des moules en silicone, cette année j’ai apporté mes moules en cuivre. »

Les ingrédients pour faire la pâte à canelé sont assez basiques : « lait entier, farine, sucre, oeuf, vanille et rhum ». La légende veut que les religieuses du couvent de l’Annonciade récupéraient la plupart de ces ingrédients sur les quais de Bordeaux. Les jaunes d’oeufs étaient donnés par des vignerons qui se servaient des blancs pour clarifier les vins. Elles donnaient ces gâteaux aux nécessiteux. « Les pâtissiers se sont emparés de la recette, l’ont modifiée et ont ajouté le lait, ce qui donne la recette que l’on connaît aujourd’hui », a relaté Luc Dorin, grand-maître de la Confrérie du canelé.

Franck Marot avait dressé une assiette originale, canelé, meringue, compoté coin-poire-vanille-citron vert-rhum avec un Sainte-Croix-du Mont © JPS

Franck Marot avait dressé une assiette originale, canelé, meringue, compoté coin-poire-vanille-citron vert-rhum avec un Sainte-Croix-du Mont © JPS

Pour départager les candidats, un jury des plus exigents : Christophe Girardot, chef cusinier de la Guérinière à Gujan Mestras en était le président, il fut aussi vainqueur du concours en 2013 et 2014, lorsqu’il était réservé aux chefs. Les autres membres, des têtes connues de Bordeaux, surtout des bloggeuses : Anne Lataillade de Pupilles et Papilles, Camille Dufau de Camille In Bordeaux, Anne Quimbre Papotiche, Rémi Martineau de Passion Aquitaine et Alexandra Fleurisson de Mademoiselle Modeuse.

La pression était à son comble pour nos pauvres candidats très concentrés dans ce Hangar 14, qui ne jouaient pas à domicile mais avec des fours dont ils ne maîtrisaient pas forcément la vitesse de cuisson, et c’était sans compter également  parterre de Bordelais qui se bousculaient pour déguster les canelés tout juste sortis des fours…

Et c’est au final, Alissia Morandeau (ICFA), meilleure apprentie de France 2016 a remporté la cinquième édition du Canelénium (catégorie professionnels) avec son canelé langoustine, cognac, citron vert, oeuf et caviar. « Le canelé salé est plus compliqué. On a enlevé le sucre, il n’y a donc plus de caramélisation (qui donne le croquant) sur les bords du moule, il faut alors trouver une astuce! », selon Christophe Girardot.

Du côté amateurs, c’est Francis Dentraygues qui s’est imposé et qui n’a pas hésité à donner sa recette pour réaliser le meilleur canelé du monde : « L’amour et la passion… et beaucoup de ratés ».

Enfin, je ne résiste pas à la tentation de vous dire que c’est ma femme qui réalise les meilleurs…mais je la garde pour moi ! Et c’est qui le champion du monde ?

JPS + AFP.

18 Nov

L’Ecole Best-Ferrandi : une école de cuisine d’excellence à Bordeaux

A l’occasion de Bordeaux SO Good, Côté Châteaux vous propose un focus sur BEST, Bordeaux Ecole Supérieure de la Table, qui propose 3 formations de « Bachelors Ferrandi ». Une école d’excellence courue de la France entière par de jeunes diplômés qui ont pris un nouveau tournant dans leur vie, pour suivre leur passion : la gastronomie à la française.

L'art de la gastronomie à la française © Jean-Pierre Stahl

L’art de la gastronomie à la française © Jean-Pierre Stahl

On les appelle les Bachelors Ferrandi. Ils sont 143 élèves de 18 à 25 ans, incrits à Best-Ferrandi Bordeaux. Tous sont venus apprendre les bases, les techniques et une expertise en cuisine et en pâtisserie dans cette structure, Bordeaux Ecole Supérieure de la Table, fondée en 2012 par la Chambre de Commerce et d’Industrie de Bordeaux.

A la base, tous ont au minimum un baccalauréat, certains un Bac +2 et il y a même un Master en droit des affaires…

Emilie Dutoya, 21 ans, de Mimizan (Landes) me confie : « Avant cela, j’ai fait un BTS de comptabilité, mais ça ne me plaisait pas du tout, j’ai toujours été tournée vers la pâtisserie et c’est ce qui me plaît. »

Tous sont animés par la même passion de la Gastronomie à la Française : au cours de leur cursus, ils vont avoir 600 heures de cours, et 4 à 5 mois des stage par an, ce sur 3 années. Une formation qui coûte tout de même 8800 € par an. Une formation et un métier à terme (99% trouvent un emploi) qui demandent énormément de sacrifices. Tous sont motivés et savent que leur rythme sera d’assurer et un service le midi, et un service le soir.

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Jeanne Dufosse, une grande motivation pour suivre la meilleure des écoles © JPS

C’est ma passion, je pense que les sacrifices ne sont plus forcément des sacrifices, quand on veut être le meilleur c’est dans cette école qu’il faut aller, ce sont des professeurs d’excellence, c’est vraiment la meilleure école« , Jeanne Dufosse 18 ans de Picardie.

Durant leur formation, ils vont apprendre des techniques mais aussi les ficelles de la réalisation des plus grandes assiettes élaborées par des chefs étoilés. Ce jour-là, c’est Nicolas Masse, chef cusinier de la Grand’Vigne (le restaurant 2 étoiles au Michelin des Sources de Caudalie à Martillac), qui est venu leur faire réaliser des plats qui sont à sa carte comme cet « oeuf en colère » : « un oeuf cuit avec de la pate à filot, accompagné d’un velouté de blettes et un jus de volaille ».

Des secrets de fabrication dévoilés par les grands chefs : ici "l'oeuf en colère" par Nicolas Masse © JPS

Des secrets de fabrication dévoilés par les grands chefs : ici « l’oeuf en colère » par Nicolas Masse © JPS

« Si c’est bien expliqué, comme il vient de le faire, ce sont plutôt des gestes faciles, en revanche avoir l’idée de réaliser un plat de cette façon, avec ces techniques, on ne les a pas forcément encore« , explique Faustine Bosson 25 ans de Paris, titulaire déjà d’un Master 1 en droit des affaires.

Nicolas Masse, un chef étoilé brillant comme intervenant © JPS

Nicolas Masse, un chef étoilé brillant comme intervenant © JPS

Si je suis là aujourd’hui, c’est vraiment pour transmettre, parce qu’en fin de compte on a besoin de jeunes dans nos cuisines, je pense que vraiment la transmission, c’est le plus important de notre métier » Nicolas Masse

Outre la cuisine et la patisserie, le 3e Bachelor Ferrandi est celui de « Manager de Restaurant ». Un métier pour laquel ces élèves seront en prise directe avec la clientèle et pour lequel l’exigence est tout aussi importante qu’en matière de plats cuisinés.

Pierre-Loup Martin et l'art de servir un plateau de fromages © JPS

Pierre-Loup Martin et l’art de servir un plateau de fromages © JPS

« Mon ambition serait d’avoir mon propre restaurant, on a des cours de salle, on a de la pratique, on a deux services par semaine le jeudi et le vendredi », explique Pierre-Loup Martin
23 ans de Suresnes.

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Stéphane Falluel avec Olivier Barris et Ophélie Debouté en cours de sommellerie © JPS

Ils vont aussi apprendre les bases de la sommellerie avec des connaissances sur tous les vignobles français, et en particulier sur celui de Bordeaux. Stéphane Falluel, leur formateur en sommellerie, leur apprend les gestes d’ouverture de bouteilles, de décantation, de service et surtout de savoir communiquer autour du vin, histoire de satisfaire la clientèle. « Eux vont dégsuter jusuq’à 1000 vins dans l’année », alors que celui qui aspire à devenir « meilleur sommelier au monde en déguste peut-être 13000 à l’année » explique Stéphane Falluel.

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl, Sylvie Tuscq-Mounet et Corinne Berge :

 
Les Bachelors Ferrandi à Bordeaux

Bordeaux fête le Beaujolais Nouveau…

La tradition du Beaujolais Nouveau, certains osent même à Bordeaux. « Vue des Remparts » n’a pas résisté à cette tradition du 3e jeudi du mois, en offrant un coup à boire de Beaujolais à ses amis, clients et riverains. Un moment très convivial, dans l’esprit du Beaujolais Nouveau !

bBeaujolais 002Le Beaujolais Nouveau en met plein la vue à Bordeaux. Evidemment cette accroche est un clin d’oeil ! Sinon on va penser que Côté Châteaux a la vue qui baisse. Néanmoins, l’initiative est sympathique et fort appréciée dans cette artère de l’hyper centre de Bordeaux, et à mettre à l’actif de Cécile Roche-Viéville, l’opticienne de Vue des Remparts. Et alors même que le maire Alain Juppé était en plein débat télévisé, eux avaient décidé de débattre autour d’un bout de saucisson, de tartines de tapenade et des problèmes de financiers… non il ne s’agissait pas d’Emmanuel Macron, pas ce financier là.

bBeaujolais 006Le tout pour accompagner cette petite cuvée « Bellevue », à la robe rouge, rubis et pourprée, dénichée par le caviste Wine Cellar, également rue des remparts.. Un Beaujolais Nouveau qui n’avait pas le goût de banane, mais des arômes de fruits rouges, « floral » selon Philippe Froin, avocat honoraire du Barreau de Bordeaux qui déjà la veille avait pu dégusté chez Cash Vin le Beaujolais Nouveau : « je trouve que c’est un très bon produit, le résultat d’une année complète de travail, avec des notes florales, c’est un vin plaisir. »

Cécile Roche-Viéville en est à sa deuxième édition, depuis l’ouverture de « Vue des Remparts » : « c’est un événement sympa pour rassembler nos amis commerçants, les voisins et Bordelais dans cette boutique où l’on se sent comme à la maison. Cette année, ce sont mes amis qui m’ont réclamé cette nouvelle soirée Beaujolais Nouveau, la rue s’y prête, elle est piétonne. C’est un petit clin d’oeil au Beaujolais, mais je pense aussi réitérer un autre jour avec des vins de Bordeaux. »

D’ailleurs , en fin de soirée, elle organisait un jeu de dégustation à l’aveugle de 3 bouteilles dont il fallait deviner l’appellation d’origine et le millésime, avec dans le lot un Bordeaux Sup, un Graves et un Côtes de Gascogne moëlleux.

En tout cas un coup de chapeau pour cette dégust de « beaujolpif » en terre bordelaise.

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