23 Jan

La Cité du Vin reçoit le prix de l’entreprise citoyenne pour sa stratégie de recrutement

La Cité du Vin a reçu le 19 janvier le Prix de l’entreprise citoyenne. Il a été remis par la Maison de l’Emploi de la Nouvelle Aquitaine.

citeduvin_1464371783Les recrutements de La Cité du Vin, réalisés en partenariat avec la Maison de l’emploi dans la démarche de responsabilité sociétale de la Ville de Bordeaux, portent une attention particulière aux publics rencontrant des difficultés d’insertion socio-professionnelle ou prioritaires au titre des politiques publiques de l’emploi, notamment dans les quartiers de Chartrons Nord et Bordeaux Maritime.

La Fondation pour la culture et les civilisations du vin a fait appel à Pôle Emploi qui utilise la méthode de recrutement par simulation (MRS). Cette méthode sort des critères habituels basés sur l’expérience et le diplôme, privilégiant les aptitudes nécessaires liées au poste de travail proposé.

Les chiffres clés du recrutement à La Cité du Vin :

En phase de construction du bâtiment :

·   17 572 heures d’insertion ont été réalisées ;

·   61 demandeurs d’emploi ont bénéficié d’un contrat de travail ;

·   50 % des personnes salariées résident dans un quartier prioritaire.

En phase d’exploitation, depuis son ouverture au public le 1er juin 2016 :

L’objectif est de permettre au public résidant à proximité et dans les quartiers prioritaires de la ville de bénéficier des opportunités d’emploi à La Cité du Vin

·   Recrutement initial : 120 personnes, dont 22 habitent le quartier Bordeaux Nord (20%) ;

·   Sur les 71 recrutements pour les postes Accueil/Vente et Médiation :

o   38 personnes (52%) ont été recrutées par le biais du forum spécifique et les Rencontres Emploi Handicap mis en place par la Maison de l’Emploi ;

o   14 sont accompagnées par le Plan local pour l’insertion et l’emploi ou la Mission Locale ;

o   16 habitent le quartier Bordeaux Nord.

Actuellement, en basse saison :

87 personnes sont en poste dont 18 habitent le quartier Bordeaux Nord (21%):

·   Sur les 38 personnes recrutées dans le cadre du partenariat avec le Service public de l’emploi et de l’offre de service commune portée par la Maison de l’Emploi, 20 salariés sont toujours dans l’effectif en janvier 2017 dont 2 ayant la reconnaissance de travailleur handicapé ;

·   Parmi ces 20 salariés, 17 sont en CDI : tous en temps plein à 35 heures hebdomadaires, sauf 3 qui ont préféré des temps partiels pour raisons personnelles ou de santé ;

·   58 salariés sont bordelais (67%) ;

·   18 habitent le quartier Bordeaux Nord (31%), dont 3 du quartier Bacalan, 1 des Aubiers et 1 du quartier Grand Parc ;

·   12 habitent un quartier prioritaire de la ville (21%) : 1 des Aubiers, 3 à Bacalan, 1 du Grand Parc et 7 de Saint Michel ;

·   4 salariés sont reconnus travailleurs handicapés et 1 salarié est en cours de reconnaissance travailleur handicapé.

Par ailleurs, les évolutions de poste et promotions internes sont favorisées.

Perspectives pour la haute saison 2017:

30 recrutements en CDD saisonniers (environ 6 mois) sont prévus, essentiellement sur les postes Accueil, Boutique et médiation.

La Cité du Vin prévoit un Job Dating en 2017, comme l’an dernier, organisé par la Maison de l’Emploi.

Cette reconnaissance s’inscrit dans le cadre du lancement de la 3ème édition du palmarès des entreprises qui recrutent à Bordeaux et dans sa métropole, organisé par La Tribune Bordeaux. Selon l’INSEE, 7 à 10 % des emplois de la région seraient imputables à l’activité touristique bordelaise, notamment grâce à La Cité du Vin.

(La Cité du Vin a été conçue par XTU Architects)

22 Jan

Waterloo à Mérignac : Emilio Multari fait partager sa passion de Napoléon

Emilio Multari avait fait les choses en grand ce vendredi soir au Ciné Mérignac pour la projection pour la première fois en France de Waterloo, le film d’Hugues Lanneau, réalisateur belge de la RTBF. De nombreux grenadiers et autres marins en uniformes napoléoniens ont fait en prime le spectacle.

tambour

Les tambours Christian Calligaro et Rolland Peyré dans le hall du Cine Mérignac © JPS

Ils sont avant tout des passionnés,  des reconstitueurs de ces grandes pages de l’histoire. Emilio Multari est l’un d’eux, et comme eux, il avait participé à la grande reconstitution de la bataille de Waterloo en 2015 avec 6000 participants.

Emilio Multari vous avait déjà été présenté par Côté Châteaux en 2014 lorsqu’il avait rejoué l’avarie de gouvernail qu’avait subi Napoléon en 1808 en revenant en bateau d’Espagne. Il avait dû accoster au château de Portets qui porte toujours une trace de ce passage et raconte l’histoire pour les oenotouristes qui viennent visiter cette propriété viticole des Graves.

Napoleon 024Parmi la centaine de spectateurs, de nombreux férus d’histoire mais aussi de Napoléon. Certains sont aussi venus par amitié avec Emilio, comme Patrick Urtizverea, qui tient le bistrot « le Napoléon III » une institution, juste en face du CIVB, et des allées de Tourny. Il se souvient de cette belle soirée où il avait reçu dans son établissement l’Empereur (Franck Sanson) et l’Impératrice, avec d’autres reconstitueurs en juillet 2014; Emilio Multari et ses amis avaient bivouaqué place des Quinconces et animé ainsi Bordeaux tout un week-end…

Nadiejda et Liliane Grigorieff avec Jean-Marc Bellier en tenue de grenadier de la garde impériale. © JPS

Nadiejda et Liliane Grigorieff avec Jean-Marc Bellier en tenue de grenadier de la garde impériale. © JPS

Certains n’ont pas hésité à traverser la France, comme Rolland Peyré (de l’association les Tambours de l’Odyssée), venu de Ollioules près de Toulon, pour jouer spécialement du tambour avec Christian Calligaro de Bordeaux; « Emilio nous appelle et on arrive, c’est un fidèle parmi les fidèles », me confie Rolland Peyré. « Le réertoire Empire est un passage obligé pour la formation tambour ». Et un peu plus tard, sur scène, ce passionné d’expliquer « les tambours donnaient le pas et la direction. Deux roulements à droite, un roulement à gauche. » Il y avait 3 types de roulement dont le plus rapide était le pas de charge avec 120 pas à la minute.

Hugues Lanneau(à droite)

Emilio Multari, l’organisateur (au centre), avec Hugues Lanneau, le réalisateur (à droite) © JPS

Passé le verre de l’amitié offert par Emilio Multari et son association le Relais de l’Empire, ces reconstitueurs ont dévoilé et commenté les tenues qu’ils portaient à l’époque depuis la grande tenue de grenadier de la garde impériale avec ses gu^tres blanches et le bonnet en poils d’ours, celles d’ouvriers de marine de la 44e flotille distinguée à Wagram pour ses construction de ponts…une tenue de maréchal d’Empire et un colonel Marbot sabre au clair plus vrai que nature.

« Waterloo, l’ultime bataille », est donc ce film à mi chemin entre une fiction et un documentaire qui retrace la fin de Napoléon, sa dernière tentative de tenir tête à une Europe entièrement coalisée contre lui.

Emilio Multari sur scène avec une douzaine de reconstitueurs en uniformes napoléniens © JPS

Emilio Multari sur scène avec une douzaine de reconstitueurs en uniformes napoléniens © JPS

Le producteur Willy Perelsztein a eu l’idée de réaliser ce film en 2009, il en a parlé à Hugues Lanneau, réalisateur à la RTBF. « Il n’y avait pas vraiment eu de film consacré à la bataille de Waterloo et mon souci a été de raconter l’histoire en se basant sur des témoignages de soldats de l’époque,  affamés, la peur au ventre, la plupart d’entre eux ne sont pas revenus. Je voulais dépasser le vernis et montrer ces soldats les pieds dans la boue (certains ayant même perdu leurs chaussures), le sang avec des scènes assez dures. Mais ce film n’aurait pas pu être réalisé sans le concours des reconstitueurs : ils ont une expertise dans la gestuelle, ils savent très bien comment utiliser une arme, comment marcher au pas. »

Et Emilio Multari de confier : « j’ai moi-même tourné dans ce film, c’est assez impressionnant. Cela a été une expérience fascinante. » 

Un film qui n’a malheureusement été diffusé que sur Arte, mais qui a pourtant un intérêt historique important par ces témoignages de soldats. Une fin tragique commentée ensuite par le professeur Laurent Coste de l »université de Bordeaux : « Napoléon aurait pu gagner cette bataille de Waterloo, mais les alliés auraient rassemblé leurs forces et cela n’aurait fait que reculer l’échéance. Waterloo, c’est la fin tragique de cette aventure. » 

Pour la petite histoire, Napoléon était amateur de Gevrey-Chambertin. Son aide de camp le conservait précieusement , et notamment contre sa poitrine durant la campagne de Russie, ainsi il pouvait lui servir chambré. Mais à Waterloo son aide de camp n’avait pas pu le rejoindre.Il se dit que c’est faute d’avoir bu son verre de Chambertin le jour de la bataille de Waterloo que Napoléon connut la défaite.

Waterloo a fait 11000 morts et plus de 35000 blessés.

21 Jan

Importations de vin espagnol: deux cuves déversées dans l’Aude et le Gard

Du rififi dans le Sud : plusieurs actions de protestation contre les importations de vins espagnols ont été menées mardi dernier dans l’Aude et le Gard, deux cuves de camions ayant notamment été déversées.

Extrait tweeter article et photo du © Midi Libre

Extrait tweeter article du © Midi Libre

Vers 6H30, une soixantaine de viticulteurs et agriculteurs gardois se sont rendus
sur la zone de Grézan à Nîmes, pour contrôler les entrées sur le site de Prodis,
filiale vins du groupe Carrefour, a expliqué à l’AFP Anaïs Amalric, co-présidente
des Jeunes agriculteurs (JA) du Gard.

Ceci pour protester contre la « concurrence déloyale » que constitue selon eux l’importation
de vins espagnols et « hispanisés », à savoir du vin souvent chilien commercialisé sous label espagnol, a-t-elle ajouté. Le groupe s’est ensuite déplacé vers le péage de Gallargues-le-Montueux (Gard), à 25 km de Nîmes en direction de Montpellier afin de contrôler les camions. « Nous pensons que les camionneurs se sont passés le mot, car nous avons trouvé un seul camion contenant du vin espagnol » chargé à Sète (Hérault), a-t-elle poursuivi. « Nous avons déversé sa cuve devant le péage », a-t-elle précisé.

Les Jeunes agriculteurs gardois dénoncent notamment dans un communiqué « la concurrence déloyale, l’importation massive de vins étrangers et l’abus de confiance aux consommateurs avec des étiquetages ambigus et des informations dissimulées ».
« Les viticulteurs ne peuvent plus supporter cela alors que les caves françaises sont pleines et les cours du vin baissent », soulignent-ils.

A Narbonne, dans l’Aude, le Comité d’action viticole (CAV) a parallèlement revendiqué mardi matin une action sur le parking d’une zone commerciale, où une dizaine d’entre eux ont déchargé un camion citerne transportant 254 hl de vin rouge espagnol, chargé à Chiva, dans la région de Valence.
Des inscriptions « CAV » ont été retrouvées sur le sol du parking ainsi que sur
le véhicule, selon un correspondant de l’AFP.
Le CAV, créé en 1975 sur les cendres du Comité régional d’action viticole, regroupe des viticulteurs radicaux notamment opposés à la « concurrence déloyale » des vins espagnols et italiens.
Il s’est singularisé au fil des décennies par des actions plus ou moins radicales.
Il avait notamment appelé à occuper le pont de Montredon, près de Narbonne, le 4 mars 1976, où plusieurs milliers de vignerons s’étaient retrouvés face aux CRS, provoquant des affrontements qui avaient fait deux morts.
En juillet 2013, des tags « CAV » avaient été retrouvées après l’attentat à la bombe contre le siège de la fédération de l’Aude du Parti socialiste à Carcassonne.

MADRID PROTESTE ET SAISIT L’UNION EUROPEENNE

Le gouvernement espagnol a protesté une nouvelle fois mercredi contre les « agressions » ayant visé des camions transportant du vin espagnol en France, en précisant en avoir informé la Commission européenne.
« Ces faits qui se produisent avec une régularité malheureuse sont une source d’inquiétude pour le gouvernement d’Espagne car ils constituent une violation flagrante de plusieurs principes de base de l’Union européenne, comme la libre circulation des marchandises entre Etats membres », a déclaré le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.

Le ministère avait déjà convoqué en avril 2016 l’ambassadeur de France en Espagne
pour protester contre des attaques similaires. En 2015, il avait aussi dénoncé des agressions contre des camions transportant lait et viande. Selon les dernières données disponibles, la France est restée en 2015 le troisième exportateur de vin en volume derrière l’Italie et l’Espagne.
Elle demeure première du classement des pays en valeur, avec 8,2 milliards d’euros, loin devant ses deux voisins.

Avec AFP.

20 Jan

#Tradition : défilé et voeux du Grand Conseil du Vin et des confréries de Bordeaux

Ce midi, le Grand Conseil du Vin de Bordeaux et les confréries girondines ont défilé en plein coeur de la capitale du vin. Une tradition pour venir témoigner au Maire de Bordeaux, Alain Juppé, leurs meilleurs voeux pour la nouvelle année.

Un départ depuis le CIVB, avec déjà la photo souvenir devant le Grand Théâtre © Serge Guynier

Un départ depuis le CIVB, avec déjà la photo souvenir devant le Grand Théâtre © Serge Guynier

Je vais vous faire une confidence : c’est en cette période de grand froid que les Confréries apprécient leurs robes et autres toges. Plus besoin de « Damart », elles ont leur capes en velours et autres doublures qui leur tiennent bien chaud.

CIVB

Et c’est vraiment par ces températures dépassant à peine quelques degrés au dessus de 0, que nos amis vignerons et négociants de la place de Bordeaux ont apprécié fouler le pavé bordelais depuis le Conseil Interprofessionnel du Vin de Bordeaux jusqu’au Palais Rohan, pour présenter leurs voeux à Alain Juppé. Certes des voeux qui auraient pu et du avoir un autre écho, si l’histoire s’était écrite autrement…Le Cortège escorté par la Garde Montée de la Ville de Bordeaux a fait son entrée par la Cour d’Honneur du Palais Rohan.

Alain Juppé accueillant les confréries à l'entrée du Palais Rohan © Serge Guynier

Alain Juppé accueillant les confréries à l’entrée du Palais Rohan © Serge Guynier

Remis de son gros rhume de l’autre jour à la Cité du Vin, le Maire de Bordeaux était même sur le perron de l’Hôtel de Ville pour accueillir et serrer les mains de ces vaillants marcheurs hivernaux, emmenés par leur Grand Maître Francis Boutemy. Un défilé empreint de tradition, sans doute plus agréable par une journée hivernale bien ensoleillée que par une canicule sur les quais de Bordeaux par 30° en pleine fête du vin.

MAIRIE« Cela fait très très longtemps que cette tradition perdure...C’est véritablement toute la famille du vin de Bordeaux qui vient présenter au Maire de Bordeaux les voeux. cette année, on a même le président du CIVB qui est avec nous, » commente Francis Boutemy. « C’est vrai que nous jouons beaucoup sur l’image, avec le Los Angeles Times qui a mis Bordeaux  en tête des destinations en 2017, tout cela profite à tout le monde. Les actions que fait la Ville de Bordeaux et nos actions partagent un tronc commun ! »

A toutes et tous, on leur souhaite un joli rayonnement à l’étranger et beaucoup d’oenotouristes à Bordeaux.

(Photos Serge Guynier)

Regardez l’interview de Francis Boutemy réalisée par Serge Guynier et Sylvie Tuscq-Mounet :

19 Jan

Cap sur le Concours Général Agricole de Paris

2 630, c’est le nombre de vins girondins candidats au Concours Général Agricole, organisé dans le cadre du Salon International de l’Agriculture de Paris. 987 producteurs girondins ont présenté leurs vins dans l’espoir d’obtenir une récompense à Paris.

Visiuel-3-MedaillesDepuis le 3 janvier, les prélèvements des vins dans chaque propriété ont commencé.

LES PRE-SELECTIONS AVANT LA FINALE

Avant d’accéder à la finale, le dimanche 26 février à Paris, tous les vins candidats doivent passer l’épreuve des pré-sélections. En effet, seuls 60% d’entre eux iront en finale.  En Gironde, 5 centres accueillent du 19 janvier au 10 février, des professionnels du vin venus déguster et sélectionner les vins :

–      ODG des Côtes de Bourg à Bourg-sur-Gironde, le 19 janvier

–      Maison des vins de Graves à Podensac, les 24 et 25 janvier

–      Lycée viticole de Libourne-Montagne, les 30 et 31 janvier

–      Maison des Bordeaux à Beychac et Caillau, les 3, 6, 7 et 8 février

–      Château Dillon à Blanquefort, le 10 février.

Pour participer à ces pré-sélections, rien de plus simple : il suffit de se rendre dans l’un des centres dédiés.

Venir déguster, c’est l’occasion de découvrir un large panel de vins girondins des trois derniers millésimes mais aussi, pour les professionnels du vin, la possibilité de représenter une appellation.

LA FINALE A PARIS

Pour ceux qui souhaitent participer à la finale, le dimanche 26 février, à Paris, contacter Cécile Buzos à la Fédération des Grands Vins de Bordeaux, avant le 10 février, au 05 56 00 22 96.

Pour tout renseignement, contacter la Chambre d’Agriculture de la Gironde au 05 56 35 58 54 ou concoursparis@gironde.chambagri.fr

La viticulture bordelaise exprime son « ras-le-bol » avec l’agrandissement du logo « femme enceinte » sur les étiquettes

La Fédération des Grands Vins de Bordeaux exprime sa réprobation face à la nouvelle réglementation du gouvernement qui souhaite doubler le pictogramme sur les étiquettes, en place depuis 2006 : « la viticulture girondine dit stop ! » et le fait savoir haut et fort. Entretien d’Hervé Grandeau, le président de la FGVB,  et réaction de Mathilde Bogdanoff de l’ANPAA Bordeaux, par Côté Châteaux.

L'avertissement actuel pour femme enceinte, sur une bouteille de Bordeaux © JPS

L’avertissement actuel pour femme enceinte, sur une bouteille de Bordeaux © JPS

Pour Hervé Grandeau, le Président de la Fédération des Grands Vins de Bordeaux : « L’idée du gouvernement de faire doubler de volume ce pictogramme pour l’amener à 1 centimètre de diamètre, c’est encore une couche supplémentaire dans la réglementation. Nous allons tenir cette conférence de presse pour exprimer notre ras-le-bol qu’on nous change sans arrêt cette réglementation. Il y a d’autres choses à faire en matière de prévention sur la santé que de se cacher constamment derrière ces avertissements ».

Cette mesure, annoncée lors du Comité interministériel du handicap du 2 décembre 2016, prévoit en effet le grossissement du pictogramme représentant une femme enceinte avec un verre à la main, barrée d’un trait rouge.

Pour Bernard Farges, Président de la Confédération Nationale des AOC (CNAOC) et des AOC Bordeaux et Bordeaux Supérieur : « cette mesure prise sans aucune concertation est une insulte à l’intelligence des femmes. Qui peut croire qu’un simple logo aura, quelle que soit sa taille, une action préventive efficace sur la consommation ? D’autant que l’efficacité réelle de ce pictogramme n’a jamais été évaluée depuis sa mise en place il y a plus de dix ans ! »

Et Hervé Grandeau de penser la même chose : « c’est un manque de respect vis-à-vis des femmes. Bien sûr, on est contre tout ce qui peut infecter le foetus dans le ventre de la maman, mais comment penser qu’en augmentant de volume ce pictogramme, les femmes, déjà averties, vont cesser toute consommation, c’est les prendre pour des … que de mettre un logo encore plus grand. »

« A l’étranger, on fait bien rire certains pays avec notre logo. Cela va avoir bien sûr comme conséquences qu’il va falloir revoir toutes nos contre-étiquettes, et puis la prochaine fois, on va nous demander cela en deux ou trois couleurs, et ce n’est pas le même prix… »

Et d’ajouter que la filière viticole, par la voix de Vin et Société, a toujours défendu le principe d’abstention de consommation pour les femmes enceintes.

« Nous en avons assez de l’inflation des normes, il y a aujourd’hui jusqu’à huit mentions obligatoires sur l’étiquetage (degré d’alcool, dénomination du produit, centilisation, allergènes, ….) Nos étiquettes n’ont pas vocation à véhiculer des avertissements médicaux, elles doivent rester des supports d’information. Nous produisons, vendons, exportons et l’inflation normative constitue une charge croissante pour nos exploitations, tout cela finit par peser sur notre compétitivité » ajoute le Président des AOC
girondines.

« Je pense que des gens au ministère de la Santé ont en travers le fait d’avoir réussi à assouplir la loi Evin, et qu’à la première occasion, ils veulent nous en remettre une couche. »

LA POSITION FAVORABLE DE L’ANPAA

Jointe ce vendredi matin, l’Association Nationale de Prévention en Alcoologie et Addictologie (ANPAA) de Bordeaux tient à préciser : « c’est nécessaire d’informer les gens sur les risques liés à l’alcool, notamment durant la grossesse. C’est une prévention qui reste nécessaire : plus c’est visuel pour la population, mieux, c’est, » me précise Mathilde Bogdanoff chef de service à l’ANPAA, avec Nathalie Papet médecin coordonnateur.

« On sait qu’il y a une augmentation de la consommation d’alcool chez des femmes cadres, chez les jeunes aussi, ceci dit cette prévention est nécessaire : elle concerne non seulement les femmes durant leur grossesse, mais aussi le cercle familial qui peut les inciter à consommer. C’est aussi l’occasion d’en discuter au sein des familles. »

LES VITICULTEURS DEMANDENT AU 1ER MINISTRE DE SURSOIR A CETTE MISE EN OEUVRE

La viticulture girondine considère que le grossissement du logo existant figurant sur l’étiquetage depuis 2006 n’est pas la réponse adéquate à cette problématique de santé, qui mériterait la mise en oeuvre d’une politique de prévention ciblée. Elle demande instamment au premier ministre de surseoir à sa mise en oeuvre.

Regardez le reportage de Gilles Coulon et Patricia Mondon, montage Alain Guinchard :

18 Jan

Les tonnelleries de Gironde : un savoir-faire reconnu

Les tonnelleries de Gironde, comme d’autres en France, affichent une bonne santé. Certains châteaux possèdent leur propre tonnelier, d’autres commandent leurs barriques chez ces tonneliers artisanaux ou plus gros, qui, depuis dès années, montrent un savoir-faire reconnu. Tour d’horizon à Smith Haut-Lafitte, à la tonnellerie Bordelaise à Martillac et chez Nadalié à Ludon-Médoc.

Le temps de chauffe varie selon les voeux des châteaux © JPS

Le temps de chauffe varie selon les voeux des châteaux © Jean-Pierre Stahl

Tonnelier, un savoir-faire vieux de plus de 2000 ans. Smith Haut-Lafitte est l’un des 3 châteaux du Bordelais avec Lafite et Margaux à avoir son propre tonnelier depuis 1995, avec Didier Fezil, comme premier tonnelier. Jean-Luc Itey a pris la suite en 2001 et fabrique ici 550 barriques à l’année. Il choisit d’abord son chêne, qui provient pour environ 55 à 60% de chêne de la forêt de Tronçais dans l’Allier, le reste provenant d’autres forêts de chêne en région parisienne ou dans le centre de la France.

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« C’est la pression des cercles qui fait en partie l’étanchéité, il y a aussi le fait que le bois est fendu dans le sens du fil, et après il y a une part de gonflement par rapport au vin, qui fait que la barrique est étanche », explique Jean-Luc Itey tonnelier.

tonnellerie 134La qualité des bois et la maîtrise de la chauffe expliquent ce choix d’une tonnellerie au château, comme le précise Fabien Teitgen, directeur technique de Smith Haut-Lafitte :

Le marquage à l'ancienne, au fer rouge, avec le blason de Smith Haut Lafitte © JPS

Le marquage à l’ancienne, au fer rouge, avec le blason de Smith Haut Lafitte © JPS

« si on sous-chauffe la barrique, on va apporter des éléments négatifs au niveau arômatique, et si on la surchauffe on va donner des notes de fumé, de grillé, de taosté, et comme dans les graves comme à Smith Haut Lafitte, le terroir donne déjà des notes de fumé, d’âtre, de silex, on va plutôt travailler sur des chauffes très douces, très soft à l’intérieur pour donner des compléments de type caramel doux, des notes d’épices, plutôt que de renforcer le côté fumé. »

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Didier Fesil, MOF en tonnellerie, et patron de la tonnellerie bordelaise © JPS

A l’heure du gravage laser sur les barriques, et de la mécanisation pour le cerclage, la tonnellerie Bordelaise reste malgré ces avancées, une tonnellerie artisanale. Fondée en 2001 par Didier Fesil, meilleur ouvrier de France, elle emploie 13 personnes dont 10 tonneliers. Avec cette passion chevillée au corps, Didier Fesil aime transmettre son savoir-faire : ainsi a-t-il permis à Anthony un jeune tonnelier d’être meilleur apprenti de France. Une transmission qui s’opère aussi avec l’Ecole de Tonnellerie ouverte récemment à Blanquefort : 4 tonneliers et un professeur de viticulture et d’onologie sont à l’origine de ce projet.

A la Tonnellerie Bordelaise, Didier Fesil aime transmettre sa passion © JPS

A la Tonnellerie Bordelaise, une passion et un art de la tonnellerie © JPS

Dans son atelier à Martillac, ce sont 5000 fûts qui sont réalisés à l’année, essentiellement des bordelaises de 225 litres mais aussi de plus en plus de barriques plus volumineuses ou encore des cuves tronconniques ou des foudres :

« On va vers des 400 et des 500 litres, pourquoi ? Parce que le rapport bois-vin n’est pas le même dans 400 litres que dans une barrique de 225 litres, » commente Didier Fezil. « Et puis, il y a aussi l’aspect économique, aujourd’hui les vins passés en barriques de 400 litres, par exemple, reviennent moins chers à la bouteille que dans des barriques de 225 litres. »

30000 barriques réalisées chaque année chez Nadalié à Ludon-Médoc © JPS

30000 barriques réalisées chaque année chez Nadalié à Ludon-Médoc © JPS

Fondée en 1902 par Auguste Nadalié, la tonnellerie Nadalié à Ludon-Médoc est aujourd’hui l’une des plus importantes de Gironde. 30000 barriques y sont réalisées à l’année, mais si l’on compte ses autres structures en Charente, Belgique, au Chili et aux USA, ce sont 70000 barriques produites par 180 tonneliers dans le monde (240 personnes employées au total).

Stéphane Nadalié, 5e génération de tonnelier © JPS

Stéphane Nadalié, 5e génération de tonnelier © JPS

« Il faut savoir qu’il y a seulement 2% des vins faits dans le monde qui sont élevés dans du bois, donc on se dit toujours, tiens, ça va être porteur parce qu’il y a de la marge. Toutefois, on est vraiment tributaire de la récolte, si jamais la récolte est bonne en quantité et en qualité, on fera un  peu plus de barriques, on a eu de belles années comme 2009, 2010 avec un superbe millésime et la tonnellerie se portait bien, » explique Stéphane Nadalié 5e génération à la tête de l’entreprise.

Avec Margaux et Lafite, le château Smith Haut Lafitte est l'un des rares châteaux a avoir son propre tonnelier © JPS

Avec Margaux et Lafite, le château Smith Haut Lafitte est l’un des rares châteaux a avoir son propre tonnelier © JPS

Après la mode des vins boisés dans les années 80-90, les châteaux aujourd’hui reviennent à une présence et une chauffe de la barrique moins marquées, comme l’explique Fabien Teitgen du château Smith Haut Lafitte:

Fabien Teitgen, directeur technique à Smith Haut Lafitte donne ses directives au tonnelier pour avoir des vins pas trop marqués par l'aspect boisé © JPS

Fabien Teitgen, directeur technique à Smith Haut Lafitte donne ses directives au tonnelier pour avoir des vins pas trop marqués par l’aspect boisé © JPS

« C’est toute la subtile alchimie de la tonnellerie et de la barrique, c’est que la barrique doit arriver en support du vin mais ne doit pas arriver au-dessus du vin. »

La fédération des tonneliers de France a enregistré une augmentation en volume de +8% de l’activité en 2015, avec une production annuelle au total de 592000 fûts. Preuve que les tonnelleries ont encore de beaux jours devant elles…

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl et de Pascal Lécuyer :

17 Jan

La Cité du Vin fait son cirque avec les Gruss !

Profitant de la présence du cirque Arlette Gruss, place des Quinconces à Bordeaux, l’autre institution et emblème de la ville, la Cité du Vin, a eu l’idée de programmer une parade exceptionnelle du cirque Gruss sur son parvis. C’est ce mercredi à 10h30.

Crédits photo : ©XTU architects - Photos Anaka / La Cité du Vin / Arlette Gruss 2017

Crédits photo : ©XTU architects – Photos Anaka / La Cité du Vin / Arlette Gruss 2017

C’est désormais une tradition à Bordeaux, le cirque Arlette Gruss installe son chapiteau banc et rouge sur la place des Quinconces, comme tous les ans, du 12 janvier au 5 février 2017.

Mais cette année, entre deux représentations, les artistes du cirque vont accoster sur le parvis de La Cité du Vin ce mercredi 18 janvier à 10h30 pour une parade exceptionnelle et ouverte à tous. Avec au programme :

  • Contorsion, George Der Gummi Guru : « Un phénomène sort de sa coquille »
  • Vélo Trial, Jonathan Rossi : « À en perdre les pédales ! »
  • Mât, Kevin Gruss, Sergiy et Andrii : « L’amitié comme pilier »
  • Ventriloque « l’homme sans voix », avec Claudio De Negri
  • Clown Mathieu : « Il met les points sur les rires »
  • Marionnettes, Loïc Bettini : « Fait de bois, de ficelles et d’amour »

Les numéros seront suivis d’une dégustation de vins d’Alsace du domaine Joseph Gruss.

16 Jan

Loïc Pasquet fait revivre les cépages d’autrefois à Bordeaux

Il fait figure d’OVNI pour certains, pour d’autres de génie. Loïc Pasquet a souhaité retrouver le goût du Bordeaux d’autrefois avec des cépages « pré-phyloxéra » qu’il a planté à Landiras, comme le castet et le mancin ou tarnay-coulant. Nous avons dégusté dans son chai son premier millésime 2015, en blanc et en rouge…des vins frais, sur le fruit, avec une certaine tension.

Loïc Pasquet en pleine plantation © JPS

Loïc Pasquet en pleine plantation © JPS

A la base, Loïc Pasquet n’a rien à voir avec Bordeaux. Il n’est pas fils de propriétaire viticole, mais ancien ingénieur en recherche et développement en matériaux. Il n’est pas non plus Bordelais mais Poitevin. Et pourtant, il se fait fort de réimplanter à Bordeaux ses cépages d’autrefois, avec « le goût d’autrefois » comme il dit.

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Il y a 10 ans lorsqu’il s’est installé sur le secteur de Landiras, il a identifié tout d’abord un terroir, une ancienne île qui s’est formée à l’aire tertiaire, un terroir de graves et de sable. Ensuite il s’est dit qu’ il n’y avait pas « d’équivalent de la Romanée Conti, de vin de lieu à Bordeaux. » A force de lire quelques ouvrages anciens, il s’est alors mis en tête de retrouver des cépages d’autrefois, afin d’adapter au mieux ces cépages à leur terroir : il a ainsi redécouvert le mancin ou tarnay-coulant, mais aussi le castet, le saint-macaire, et le malbec, le petit verdot et le cabernet sauvignon qui sont déjà bien plus courants. Mais en tout cas pour lui pas de merlot.

Il a ainsi planté ses premiers cépages d’autrefois en 2010, francs de pieds. Des cépages bouturés à partir de quelques spécimens fournis par le conservatoire de la vigne. Et c’est ainsi qu’en 2015, il a produit ses premières barriques issues de cépages autochtones : une production intimiste car il ne sort que 1000 à 1500 bouteilles en rouge et 900 de blanc avec les cépages sémillon, lauzet et camaralet.

Aujourd’hui on plante du cabernet sauvignon, mais il faut savoir qu’on replante les 14 cépages autochtones de Bordeaux qui ont fait la gloire de Bordeaux il y a encore 200 ans, c’est vraiment cette diversité des cépages qui a entraîné cette diversité du goût », Loïc Pasquet.

L'aste est courbée et replantée dans le sol © jps

L’aste est courbée et replantée dans le sol © jps

Bien évidemment ses vins ne sont pas commercialisés en vins de Graves mais en vin de France car ils ne correspondent pas au cahier des charges qui prévoit comme cépages reconnus de l’appellation le merlot, le cabernet sauvignon, le cabernet franc, le malbec et le petit verdot. Quant aux plantations celles-ci doivent comprendre plus de 5000 pieds à l’hectare, des rangs espacés de maximum 2 m et des pieds espacés d’au moins 80 cm sur un même rang.

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Lui a planté à l’ancienne car ici tout est fait pour être totalement autonome « dans un esprit paysan », les pieds sont bouturés, une fois taillée l’aste est replantée dans le sol, pas besoin de fil de fer, il n’y a que 2,3 hectares, c’est vraiment un petit domaine, c’est du cousu main…

« Tous ces cépages autochtones, on les replante comme ce qu’il se faisait à l’époque, juste pour faire passer un outil en traction animale. Et l’espacement entre rangs pour faire passer un outil c’était entre 60 et 64 cm. En fait tous les cépages sont plantés ici à 20000 pieds à l’hectare. »

TONNELIERS 191Comme en Bourgogne, il réalise comme il dit « un vin de lieu », un vin de terroir au faible rendement, actuellement de 5 à 10 hectolitres à l’hectare. Une production intimiste avec seulement 1000 bouteilles en rouge et 900 en blanc, des vins rares donc très chers commercialisés entre 3000 et  5000 euros et parfois même au delà, en Russie, en Chine, dans les émirats…et un peu partout dans le monde.

Liber Pater, le vin le plus cher produit à Bordeaux

Liber Pater, le vin le plus cher produit à Bordeaux

Ce trublion de Bordeaux, empêcheur de tourner en rond, peut paraître dérangeant. Il a été « découverte de l’année 2011 » selon la RVF.

Certains s’en sont pris à une époque à ses pieds de vignes, il a aussi été poursuivi et condamné en justice pour une affaire avec France Agrimer qui va repasser en appel le 8 mars prochain à Bordeaux. Sa démarche, lui l’inscrit davantage dans l’histoire. En tout cas les gens les plus aisés de la planète s’arrachent ses vins.

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl et Nicolas Pressigout, montage Corine Berge :

15 Jan

Ventes de Cognac en 2016 : encore une année record, avec 179 millions de bouteilles vendues !

Dans sillage d’une année 2015 record, les ventes de Cognac ont de nouveau connu une année 2016 « historique », tant en volume avec +6% qu’en valeur avec +6,8%. Une progression toujours tirée par le marché Nord-Américain.

Le chai chez © Hennessy

Le chai chez © Hennessy

Exporté à plus de 98%, le Cognac a enregistré en 2016 près de 179,1 millions de bouteilles vendues, contre 168,9 millions l’année dernière, pour un chiffre d’affaires de 2,76 milliards d’euros (2,6 milliards en 2015), selon des chiffres du BNIC, Bureau national interprofessionnel du Cognac.

Comme les années précédentes, c’est le marché nord-américain qui porte cette croissance. La zone ALENA (Canada, Etats-Unis, Mexique, Accord de libre-échange de 1994) a ainsi totalisé 77,3 millions de bouteilles en 2016, soit une croissance de 14,2% en volume, de 14,3% en valeur. Les Etats-Unis, premier marché du Cognac depuis depuis plus d’un quart de siècle, se taillent la part du lion (74,1 millions de bouteilles). Les exportations vers l’Extrême-Orient, deuxième marché en importance pour le Cognac, restent stables avec 51,1 millions de bouteilles expédiées, soit +1% en volume et +3% en valeur. Les ventes y confirment l’équilibre retrouvé de cette zone asiatique, qui – le marché chinois surtout – avait fait plonger les résultats en 2014, avant une belle reprise en 2015.

De nombreuses découvertes pour les jeunes notamment les Cognacs proposés par Rémy Martin, VSOP, 1738 et XO © JPS

De nombreuses découvertes pour les jeunes lors de Bordeaux Tasting en décembre dernier des Cognacs proposés par Rémy Martin : VSOP, 1738 et XO © JPS

A contrario, les expéditions vers l’Europe (39,4 millions de bouteilles) traduisent un contexte économique toujours difficile: elles connaissent un léger repli, à -1,2% en volume, et -1% en valeur.

Enfin se confirme la tendance des dernières années à une croissance des expéditions dans le reste du monde (Afrique, Caraïbes, Océanie…). Avec 11,3 millions de bouteilles expédiées, ces marchés ne pèsent qu’un peu plus de 6,3% des volumes expédiés, mais continuent de croître (+5,4 % en volume, +5,1% en valeur), même sans rééditer les bonds de 2014 et 2015 (autour de +13% en volume).

En France, les ventes de Cognac se sont élevées en 2016 à seulement 4,09 millions de bouteilles, en recul de 2,6% par rapport à l’année précédente.

Avec AFP et BNIC.

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