11 Jan

Bachelors Ferrandi de Bordeaux : la 1ère promo ouvre son restaurant éphémère

Côté châteaux vous avait présenté les Bachelors Ferrandi Bordeaux au moment de Bordeaux So Good. Parmi les dix projets de création de restaurants proposés par les 41 étudiants de la 1ère promo, deux vont être testés sous la forme de restaurants éphémères.  ROD est le premier de ces tests grandeur nature dans l’enceinte de Best à Bordeaux Lac.

Les Bachelors Ferrandi à Bordeaux © Jean-Pierre Stahl

Les Bachelors Ferrandi à Bordeaux © Jean-Pierre Stahl

D’inspiration danoise, le restaurant concocte des formules inédites midi et soir, ainsi qu’un «afterwork», tous les jours du 10 au 12 janvier, au 10 rue René Cassin à Bordeaux.

Quel est le point commun entre Marie-Sophie, la Danoise, Prune, la Bordelaise et Florian, le Breton ? Tous les trois sont étudiants en dernière année de formation du Bachelor Ferrandi à Bordeaux. Dans quelques mois, le trio projette d’ouvrir à Rennes son premier restaurant : ROD qui signifie Racines en Danois. Dans l’immédiat, le concept sera testé cette semaine au sein du restaurant d’application de BEST, Bordeaux Ecole Supérieure de la Table de la CCI Bordeaux Gironde, qui les forme depuis 3 ans.

Nicolas Masse, un chef étoilé brillant comme intervenant © JPS

Nicolas Masse, un chef étoilé brillant comme intervenant © JPS

500 € POUR LA DECO DU RESTO EPHEMERE
Pour décorer leur restaurant éphémère, les étudiants du Bachelor Ferrandi de Bordeaux disposaient d’une modeste enveloppe de 500 euros. Leur objectif : retranscrire l’ambiance de leur futur restaurant rennais au sein du restaurant d’application de BEST, l’école supérieure de la Table de la CCI de Bordeaux Gironde. Aidés de leurs camarades de promotion, les porteurs de projets seront aux manettes de leur ROD éphémère pendant 9 services consécutifs : déjeuner à partir de midi, afterwork à 18h30 et diner dès 19h30 du 10 au 12 janvier. Malgré les 40 couverts disponibles à chaque service, tous les rendez-vous affichent pratiquement complets.

« CASSER LES CODES DE LA GASTRONOMIE »

Les créateurs très enthousiastes expliquent leur démarche « Notre ambition est de casser les codes de la gastronomie. Avec ROD, nous souhaitons valoriser des produits frais et de saison achetés directement aux petits producteurs locaux. Et pour accompagner nos mets, nous avons également travaillé une sélection originale de boissons, vins et alcools. ». 

L'art de la gastronomie à la française © Jean-Pierre Stahl

L’art de la gastronomie à la française © Jean-Pierre Stahl

UNE CUISINE MODERNE D’INSPIRATION DANOISE

ROD repose sur une cuisine moderne d’inspiration danoise. Les plats sont servis en petites portions permettant de découvrir une vaste palette de saveurs, de textures et de températures. Le menu à 31 euros comprend 7 plats, celui à 36 euros en compte pas moins de 10.
Parmi les mets à découvrir : le jaune d’œuf de poule/persil tubéreux/châtaigne, le maquereau/raifort/betteraves, le Comté affiné/nèfle/herbes fraiches ou encore le chocolat/café torréfié/céleri. Quant à la formule Afterwork, elle repose sur une carte de cocktails pouvant être accompagnés d’un ou 2 plats proposés à partir de 4,5 euros la portion.

2 PROJETS POUR UN TEST GRANDEUR NATURE

Après le restaurant éphémère ROD cette semaine, ce sera au tour du restaurant éphémère ALMAS d’ouvrir ses portes du 24 au 26 janvier prochain en lieu et place du restaurant d’application de BEST. Ce second projet repose sur le principe de l’éco-responsabilité décliné dans l’assiette mais aussi du sol au plafond. Sa concrétisation devrait intervenir à l’automne prochain à Bordeaux.

SUR 41 ETUDIANTS : 31 DEVIENDRONT RESTAURATEURS ET 10 MANAGERS

La première promo des Bachelors Ferrandi de Bordeaux terminera ses études le 30 juin prochain. Ses 41 étudiants auront bénéficié de 3 années de formation de haut niveau dans le domaine de la restauration. Actuellement en cours jusqu’à fin janvier à BEST, les jeunes partiront en suivant en stage de fin d’études pendant 5 mois. Ils seront donc très prochainement en capacité de voler de leurs propres ailes dans l’univers de la gastronomie et de la restauration professionnelles. 

Informations et réservations sur www.rod-restaurant.fr

Avec CCI de Bordeaux.

Relisez l’article de Côté Châteaux : L’Ecole Best-Ferrandi : une école de cuisine d’excellence à Bordeaux

Regardez le reportage effectué lors de Bordeaux So Good à Best Ferrandi Bordeaux par Jean-Pierre Stahl et Sylvie Tuscq-Mounet :

10 Jan

Au château Poupille, Philippe Carille valorise ses sarments de vigne en bois de chauffage

En voilà une idée qu’elle est bonne ! Ce vigneron de Sainte-Colombe en Gironde s’est réveillé un beau jour en se disant qu’il était stupide de continuer à brûler les bois de la vigne sans les valoriser énergétiquement. Dans une démarche de développement durable, il a inventé un circuit court qui lui permet de chauffer ses chais et son habitation toute l’année.

Philippe Carille, le propriétaire du château Poupille, a eu une idée de génie © JPS

Philippe Carille, le propriétaire du château Poupille, a eu une idée de génie © JPS

Devenir autonome énergétiquement, Philippe Carille en a fait le « sarment » ! Ce vigneron à la tête du château Poupille, 33 hectares en Castillon – Côtes de Bordeaux en a eu l’idée voilà 8 ans, à force de voir chaque année ses sarments partir en fumée…

Des sarments dont la qualité calorifuge est prouvée © JPS

Des sarments dont la qualité calorifuge est prouvée © JPS

Traditionnellement, chez nous les sarments étaient brûlés en totalité, et il y a 8 ans environ, je suis parti du principe quitte à les brûler, autant que ce soit pour quelque chose, donc je me suis retrouvé à utiliser 100% de nos sarments pour un système de chaufferie automatisée » Philippe Carille.

sarments 347Il faut dire qu’il a plutôt pas mal de bois de vigne à récupérer avec 33 hectares de vigne en production. Ce sont ainsi 1,2 à 3 tonnes de bois qui sont réutilisables, récupérables par hectare, après la taille en guyot simple, parfois en cordon de royat, opérée par  ses ouvriers viticoles.

Les sarments sont broyés non loin des rangs de vigne © JPS

Les sarments sont broyés non loin des rangs de vigne © JPS

Ces sarments sont par la suite compactés en fagots ou bien broyés directement sur place, remplissant d’énormes sacs blancs et stockés dans un immense hangar agricole:

« Nous avons 2 types de sarments, ceux que nous avons compactés et pressés avec un système de presse spécifique et ensuite nous avons le broyat directement broyé à la vigne qui nous permet d’avoir un combustible prêt à l’emploi pour la chaudière. »

Philippe Carille devant ses énormes sacs de sarments broyés © JPS

Philippe Carille devant ses énormes sacs de sarments broyés © JPS

Des réserves en « sarments de chauffage » qui vont remplir toute l’année, et surtout les mois d’hiver, un silo prévu à cet effet dans lequel un système tournant avec des lames et une vis sans fin alimentent une grosse chaudière à bois. « Grâce à l’amidon contenu dans le sarment, on a un pouvoir calorifique bien supérieur à celui du chêne et on se chauffe toute l’année. »

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Cet investissement d’un peu plus de 30 000 euros a permis de raccorder les installations viti-vinicoles et l’habitation pour chauffer le tout avec au final une facture énergétique quasi-nulle sur la matière première.

Et une petite dégustation de vin de la propriété bien au chaud chez soi © JPS

Et une petite dégustation de vin de la propriété… bien au chaud © JPS

Un circuit court et une idée ingénieuse qui déjà intéressent pas mal d’autres vignerons et entreprises qui sont venus voir l’installation chez Philippe Carille. Une idée qui pourrait faire des émules.

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl et de Pascal Lécuyer :

09 Jan

#insolite : dans le nord de l’Italie, un « spumante » dort au fond de la mine

Il travaillait dans la pierre et les carrières mais portait la viticulture en héritage: en Italie, Mauro Camusso a entrepris d’allier les deux en se lançant dans la production d’un vin pétillant affiné au fond d’une ancienne mine de talc.

Capture« L’idée est née du défi de produire un vin pétillant de notre territoire », explique Mauro Camusso, propriétaire du vignoble l’Autin, dans les contreforts des Alpes à une cinquantaine de kilomètres au sud-ouest de Turin (nord).

Reprenant une tradition héritée de son grand-père vigneron, il a planté avec un associé quatre hectares de vignes en 2010, du Chardonnay et Pinot noir, qui ont donné leur première vendange en 2013 et leur premier vin l’année suivante. Et l’année dernière, il a tiré 3.000 bouteilles, y a ajouté du sucre et des levures selon la méthode champenoise et les a déposées… au fond de la mine de talc du Val Germanasca.

Ouverte en 1937, cette mine aux galeries interminables mais trop étroites pour les machines modernes a cessé de produire en 1995. Elle a rouvert deux ans plus tard, transformée en écomusée pour faire découvrir aux touristes cette activité de la région.

« Les conditions dans la mine de talc sont très particulières », explique M. Camusso, qui travaille à la lampe frontale dans la caverne où il a été autorisé à déposer ses bouteilles, à 300 mètres de l’entrée de la mine.

La température est de 10 degrés tout au long de l’année, il y fait sombre de toute évidence et il y a 90% d’humidité. En théorie, ce sont des conditions parfaites pour l’affinage des bulles », Mauro Camusso.

Les bouteilles, d’un verre épais pour résister à la pression de la fermentation, restent 10 à 12 mois à l’horizontale, agitées de temps en temps pour répartir au mieux les levures, afin d’obtenir les bulles les plus fines possibles. Puis les bouteilles sont placées à la verticale pendant trois semaines, tête en bas, et tournées chaque jour d’un quart de tour pour faire descendre les levures qui seront évacuées à l’aide d’une machine spéciale glaçant le goulot et remplacées par le traditionnel bouchon de pétillant. Les premières bouteilles, débouchées en octobre avec un peu d’avance, semblent prometteuses. « Le produit a l’air à la hauteur », selon M. Camusso. Très pétillant, le vin explose en bouche… »

Il est cependant encore trop tôt pour déterminer si la mine de talc, outre des conditions climatiques idéales, offre « un petit quelque chose en plus » au vin.

Pour la mine en revanche, la présence du vin, même cantonné à une petite cave loin du circuit des touristes, apporte un supplément d’âme et de vie aux galeries humides et froides dont les wagonnets-témoins restent à l’arrêt. « Les mines, si on les laisse à l’abandon, elles vont se fermer naturellement », explique Andrea Peyrot, employé de l’écomusée. « Sans maintenance, elles s’écroulent, alors (l’activité de cave à vin) est un moyen de les garder ouvertes, de maintenir la tradition en vie ».

AFP.

08 Jan

Préparez-vous au Saint-Estèphe Tasting 2017, le 16 février prochain

C’est un nouveau rendez-vous du magazine Terre de Vins. Deux mois après l’énorme Bordeaux Tasting, il organise au Palais de la Bourse le Saint-Estèphe Tasting 2017.

Le Saint-Estèphe Tasting le 16 février © Terre de Vins

Le Saint-Estèphe Tasting le 16 février © Terre de Vins

Encore un grand rendez-vous à ne pas louper. Terre de Vins et les vins de l’appellation Saint-Estèphe vous convient à une grande dégustation dans l’enceinte du Grand Foyer du Palais de la Bourse, le 16 février à Bordeaux.

Une quarantaine de propriétés médocaines, crus classés, crus bourgeois, ambassadeurs de l’appellation, seront proposées à la dégustation et présentes.

Saint-Estèphe Tasting : le jeudi 16 février de 17h30 à 21h00 au Palais de la Bourse de Bordeaux

Commandez vos billets sur Terre de Vins

07 Jan

Les inscriptions sont ouvertes pour le Concours de Bordeaux

Le prochain Concours de Bordeaux se tiendra le samedi 27 mai au Palais des Congrès de Bordeaux.  Les producteurs ont jusqu’au 27 janvier pour s’inscrire.

medaille2014-3Tous les producteurs de vin, caves particulières, caves coopératives ou négociants, peuvent concourir. Les trois derniers millésimes, blancs, rouges, rosés, crémants, en vrac ou en bouteille peuvent être présentés.

Inscription sur www.concours-de-bordeaux.com ou en contactant la Chambre d’Agriculture de la Gironde au 05 56 35 51 88 ou concours@gironde.chambagri.fr.

> Dates à retenir

Prélèvements des vins candidats du 13 mars au 14 avril 2017. En effet, aucun échantillon ne peut être envoyé, ce sont près de 25 préleveurs mandatés par la Chambre d’Agriculture qui sillonnent le vignoble pour les récolter.

La dégustation se déroulera le samedi 27 mai 2017 au Palais des Congrès de Bordeaux.

affiche-cbva2017-265x372> 3 bonnes raisons de participer

Un avantage commercial indéniable : obtenir une médaille au Concours de Bordeaux, c’est se distinguer sur les marchés français et étrangers de plus en plus concurrentiels. La médaille est bien souvent un critère de choix : les acheteurs apprécient cette distinction.

Pas de fraude : les médailles du Concours de Bordeaux sont dotées d’une solution haute technologie assurant la sécurisation des marchés à l’export et garantissant l’authenticité des médailles. Les vins sont prélevés directement à la propriété et non envoyés à l’organisation.

Les vins médaillés sont soutenus par une forte promotion. La Chambre d’Agriculture de la Gironde, en charge de l’organisation, déploie depuis plusieurs années, un fort dispositif de communication autour des vins médaillés : relations presse, actions ou événements auprès du grand public, en France et à l’étranger avec notamment l’organisation du Festival des Vins de Bordeaux et Nouvelle-Aquitaine (Chine) aux côtés de l’AAPrA avec le soutien de la Région Nouvelle-Aquitaine.

Le Concours de Bordeaux est un événement organisé par la Chambre d’Agriculture de la Gironde, dans le cadre du Salon de l’Agriculture Nouvelle-Aquitaine et de la Foire Internationale de Bordeaux.

06 Jan

Vinexpo Bordeaux et le Wine Spectator inventent “A Taste of Spain”: La plus grande vitrine de Bodegas espagnoles jamais présentée à Vinexpo

Ce sera l’Evénement du prochain Vinexpo : Bordeaux à l’heure des Bodegas Espagnoles. Associé au célèbre magazine américain The Wine Spectator, Vinexpo créé un tout nouveau rendez-vous gastronomique et vinicole au Palais de la Bourse le 19 juin prochain.

 Guillaume Deglise, le directeur général de Vinexpo © Jean-Pierre Sathl

Guillaume Deglise, le directeur général de Vinexpo © Jean-Pierre Sathl

Pour Guillaume Deglise, le Directeur général de Vinexpo: “A Taste of Spain se profile comme l’un des moments phares et passionnants de Vinexpo Bordeaux 2017.”

Nous sommes fiers de travailler avec Wine Spectator pour attirer à Vinexpo un tel panel de prestigieuses Bodegas espagnoles. Leur présence va, sans conteste, apporter une nouvelle dimension aux soirées organisées par Vinexpo et offrir de belles opportunités aux acheteurs internationaux du salon. La dégustation promet d’être exceptionnelle !” Guillaume Deglise DG de Vinexpo.

A Taste of Spain mettra en avant les grands vins d’Espagne, le Pays à l’honneur de Vinexpo Bordeaux en 2017.

Plus de 100 bodegas espagnoles ont été sélectionnées avec soin par Wine Spectator. Celles-ci seront en parfait accord avec les mets préparés par 10 des plus célèbres Chefs espagnols, dont Ferran Adrià et José Andrés.

Wine Spectator est ravi de s’associer à Vinexpo pour servir de vitrine aux vins d’Espagne, le pays à l’honneur de Vinexpo 2017,” Marvin R. Shanken, éditeur et rédacteur en chef du Wine Spectator.

Vinexpo 003« Nous pensons que A Taste of Spain marquera un tournant dans la filière viticole espagnole. Avec un rassemblement sans précédent de grands producteurs et de chefs clés, cet événement présentera la richesse et la diversité d’une des cultures vin et gastronomie les plus dynamiques en Europe.»

“En tant que dégustateur responsable des vins espagnols pour le Wine Spectator depuis plus de 20 ans, j’ai suivi l’évolution dynamique du pays, en qualité, en style et en diversité,” ajoute Thomas Matthews, rédacteur en chef du magazine spécialisé. Les producteurs participant à A Taste of Spain ont été sélectionnés par Wine Spectator pour présenter la qualité, la diversité et l’histoire de leur filière. À mon avis, aucune autre région viticole au monde n’a atteint un tel équilibre entre tradition et modernité, réévaluant la valeur des anciens terroirs, explorant des cépages indigènes et utilisant des techniques modernes pour élaborer des vins passionnants et distinctifs.

Avec Vinexpo.

Pour tout savoir sur le prochain Vinexpo: « Objectif Vinexpo 2017 : une 19e édition à Bordeaux du 18 au 21 juin »

05 Jan

Pour la RVF, c’est Alain Juppé « l’homme de l’année 2017 » !

A défaut de devenir le prochain Président de la République, Alain Juppé se voit décerner le titre « d’homme de l’année 2017 » par la Revue du vin de France, pour son action « efficace et durable » en faveur du vin. 

Sylvie Cazes, la présidente de la Fondation pour al Culture et les civilisations du vin © JPS

Alain Juppé, le Maire de Bordeaux, Sylvie Cazes, la présidente de la Fondation pour la Culture et les Civilisations du Vin et Bernard Farges, Président du CIVB alors, en février 2016 devant la Cité du Vin© Jean-Pierre Stahl

« Notre homme de l’année ne sera pas président de la République, mais toute notre équipe l’a élu à l’unanimité », souligne Denis Saverot, directeur de la rédaction de la RVF, qui décerne jeudi soir ses récompenses annuelles, les « trophées du vin », à quatorze lauréats.

« C’est un homme qui, avec son tempérament, dans la tempérance, a pris en une dizaine d’années des décisions capitales pour le monde du vin », a encore expliqué Denis Saverot à l’AFP.

Il cite le festival « Bordeaux fête le vin », lancé en 1998 et qui s’est exporté depuis à Hong Kong, Québec et Bruxelles. Ainsi que la Cité du Vin, ouverte en juin 2016 sur les bords de la Garonne qui a déjà accueilli 270.000 visiteurs.

Le directeur de la rédaction de la RVF assure que, lorsqu’Alain Juppé est arrivé en 1995 « dans sa ville d’adoption, ses administrés ont eu peur qu’il n’aime pas assez le vin ». Mais l’ancien Premier ministre a compris « que le vin est le joyau de notre pays, son symbole dans le monde entier, une force de frappe économique », ajoute-t-il.

Avant Alain Juppé, un autre homme politique, Laurent Fabius, avait été couronné du titre d’homme de l’année par la RVF, en 2015.

Le « vigneron de l’année » est décerné à Anselme Selosse, à la tête du domaine en Champagne « Jacques Selosse »,dans la « Côte des Blancs ».

Philippe Pacalet, à Beaune, décroche le titre de « négociant de l’année ».

Le « prix de l’oenotourisme » revient à Bernard Magrez, propriétaire d’une quarantaine de domaines viticoles dans le monde, dont quatre grands crus classés à Bordeaux (Pape Clément, Fombrauge, La Tour Carnet et Clos Haut-Peyraguey).

Créée en 1927, la Revue du Vin de France, éditée par le groupe Marie-Claire, est leader du secteur et se vend en France à 50.000 exemplaires par mois.

Avec AFP.

Retrouvez l’interview d’Alain Juppé à l’aube du lancement de la Cité du Vin réalisée en janvier 2016 par Jean-Pierre Stahl et Pascal Lécuyer (en video ci-dessous ou sous l’article : Alain Juppé : « le site Huffington Post a fait la liste des 10 plus grandes inaugurations dans le monde en 2016, et dans ces 10 plus grandes il y a la Cité du Vin. »)

Côtes de Bordeaux: une 5e appellation de plus qui va marquer l’année 2017

Les Côtes de Bordeaux comptent depuis la fin de l’année 2016 une 5e appellation de plus : Sainte-Foy Bordeaux ; celle-ci vient s’ajouter aux 4 appellations Blaye, Cadillac, Castillon et Francs qui s’étaient mariées en 2007 sous le nom Côtes de Bordeaux. Réaction de Stéphane Héraud, le Président de l’Union des Côtes de Bordeaux, invité de Parole d’Expert ce mois-ci.

thumbnail_image006 (1)Jean-Pierre Stahl: « Que représente pour vous ce nouveau mariage, est-ce une nouvelle étape pour les Côtes de Bordeaux ? »

Stéphane Héraud : « Complétement, c’est une étape dans la Famille des Côtes de Bordeaux… Cela fait 7 ans que Sainte-Foy s’était engagé, cela représente 7 ans de réflexion, de travail (notamment avec l’Institut national des appellations
d’origine (INAO), de redéfinition et de redimensionnement parcellaire. C’est une bonne chose qu’ils rejoigent la Famille des Côtes. C’était un gros chantier. »

JPS : « Est-ce que l’on peut dire que l’union fait la force et qu’il va en y avoir d’autres ? »

Stéphane Héraud : « Je  ne sais pas à ce stade. Il y avait Saint-Macaire Bordeaux qui était intéressé… Mais je dirais que le but est d’avoir de la cohérence dans ce vignoble de côteaux. La production représente 500000 hectolitres, c’est la 2e appellation après les Bordeaux rouges. En grande distribution, on figure à la 3e place après les Bordeaux Rouges et les Côtes du Rhône rouges. Ce qui compte est de trouver le bon équilibre entre production et commercialisation. »

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L »équipe des Côtes de Bordeaux entourant Stéphane Héraud (3e à gauche), le Président et Patricia la directrice des Côtes, avec les 4 présidents de Blaye, Castillon, Cadillac et Francs, pour les 5 ans des Côtes de Bordeaux en avril 2015  © Jean-Pierre Stahl

JPS : « Quant à l’export, où en êtes-vous ? »

Stéphane Héraud : « L’export n’est pas une grosse part, nous sommes à 22-23 % alors que Bordeaux est à près de 40%; c’est du à l’histoire des petites propriétés habituées de vendre notamment dans le Nord de la France et en région parisienne, qui avaient du coup peu de volume pour l’export. Toutefois, vu que le marché français est en stagnation, notre préoccupation est d’aller davantage à l’export.

JPS : « Mais vous aviez déjà pas mal fait d’opérations, depuis votre mariage, à l’étarnger et notamment en Asie ? »

Stéphane Héraud : « Oui, si nous avons créé les Côtes de Bordeaux c’est pour mettre en avant déjà le nom Bordeaux et notre vignoble de Côtes. Le but de notre association est de réaliser des actions sur l’export, c’est un travail de longue haleine, cela va mettre quelques années, mais c’est l’objectif de l’Union des Côtes de Bordeaux. »

Aujourd’hui les Côtes de Bordeaux, ce sont 1000 viticulteurs en Blaye, Cadillac, Castillon, Francs et Sainte-Foy Bordeaux, qui exploitent environ 10000 hectares de vignes et produisent l’équivalent de 66 millions de bouteilles.

04 Jan

Le tour de France du givre dans les vignes

Par ces températures en dessous de 0°C, et un petit blizzard parfois, cela donne de fabuleux clichés dans les vignes du Bordelais comme celles d’Alsace. Tour d’horizon des belles photos de vignes gelées, prises par les amis de Côté Châteaux sur la toile, avec aussi une inspiration poétique.

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Riquewhir © Famille-Hugel Tasting Room

Le Vieux Portail © Daniel Cathiard - château Smith Haut Lafitte à Martillac Gironde

Le Vieux Portail © Daniel Cathiard – château Smith Haut Lafitte à Martillac Gironde

Pomerol © Dany Roland

Pomerol en Gironde © Dany Roland

L'hiver en Sauternais ©

L’hiver en Sauternais © Daniel Detrieux

"Va revoir les roses. Tu comprendras que la tienne est unique au monde. Tu reviendras me dire adieu, et je te ferai cadeau d'un secret"...Antoine de Saint-Exupéry © Karina Pons -Domaine de Sentout

« Va revoir les roses. Tu comprendras que la tienne est unique au monde. Tu reviendras me dire adieu, et je te ferai cadeau d’un secret »… Antoine de Saint-Exupéry © Karina Pons – Domaine de Sentout à Lignan-de-Bordeaux

Et encore un petit bout d'Alsace par © Philippe Durt de chez Dopf

Et encore un petit bout d’Alsace par © Philippe Durst de chez Dopff

"Magie du givre dans le parc du © Château Filhot, ce matin"

« Magie du givre dans le parc du © Château Filhot, à Sauternes ce matin »

Château Mangot à Saint-Emilion © Karl Todeschini

Château Mangot à Saint-Emilion © Karl Todeschini

Pour bien commencer 2017, Los Angeles Times place Bordeaux comme 1er endroit du monde à visiter cette année

L’année 2017 commence par une excellente nouvelle pour Bordeaux :  le journal américain Los Angeles Times place la ville comme premier endroit du monde à visiter cette année ! Entre les Parisiens à 2 heures de Bordeaux et les étrangers, Bordeaux va finir par jouer à l’Américaine.

thumbnail_image003La liste proposée cette fois par le Los Angeles Times dévoile 17 destinations des 5 continents à ne pas manquer en 2017, un choix parmi différents pays, îles  et parcs nationaux.

En haut de l’affiche, au sommet de ces spots : Bordeaux Number One, cette ville consacrée au patrimoine mondial de l’Unesco est aujourd’hui « bien connue pour ses vins et sa gastronomie » commente Los Angeles Times. Les  attractions ou centres d’intérêts se sont multipliés, aboutissant souligne L.A. Times à l’arrivée en 3 ans de 4 compagnies de croisières sur la Garonne. Un développement à partir du fleuve mais aussi avec un tramway urbain qui fait rayonner cette ville.

Sylvie Cazes devant la Cité du Vin © Jean-Pierre Stahl

Sylvie Cazes, la président de la Fondation qui gère la Cité du Vin © Jean-Pierre Stahl

La Cité du Vin est aussi mise en avant, dépeinte comme un musée sur l’histoire du vin, ce qui va déplaire à Philippe Massol son directeur, qui insiste sur le fait que ce n’est pas un musée mais un site immersif et interactif. Par ailleurs, la LGV va mettre en juillet les Parisiens et autres touristes Bordeaux à 2h de Paris au lieu de 3h15; enfin, le site souligne également la tenue du salon Vinexpo du 18 au 21 juin à Bordeaux.

Bref toutes les raisons du monde pour venir à Bordeaux !

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